Il a expliqué que le personnel du comptoir d’enregistrement avait convenu que l’instrument en bois était un bagage à main, et lui a donné une étiquette pour le confirmer.
Mais l’artiste ajoute qu’à son arrivée à la porte d’embarquement, un membre du personnel lui a dit que l’instrument devait aller dans la soute.
’’J’ai dit que c’était la première fois, depuis que j’avais reçu l’instrument, il y a environ dix-huit mois, qu’une compagnie aérienne me refuse l’autorisation de le prendre comme bagage à mains, mais elle a dit que la loi avait changé (…) et dit que si je refusais, on pourrait m’empêcher de monter à bord’’, a déclaré l’artiste à la BBC.
Il a affirmé qu’on lui avait dit que son instrument serait manipulé avec soin en tant que bagage de soute et que les étiquettes correspondantes seraient apposées sur son étui.
Mais, selon lui, lorsqu’il a récupéré la kora à l’aéroport de Bruxelles, son pont et sa selle étaient cassés et le corps endommagé.
N’Faly Kouyaté soutient que l’instrument ne peut plus servir et veut que British Airways paie pour sa réparation ou son remplacement.
British Airways, pour sa part, indique avoir ouvert une enquête sur ce qui s’est passé.
Né à Siguiri, en Guinée, N’Faly Kouyaté est un chanteur-compositeur, arrangeur, interprète, percussionniste (calebasse) et virtuose de la kora et du balafon.
Vivant à Bruxelles (Belgique) depuis 1994, il navigue entre afro-fusion, afro-pop, afro-électro et même afro-celte aux couleurs mandingues.
En 2001, il sort son premier album ’’N’na Kandjié’’, enregistré avec son groupe Dunyakan (La voix du monde).