Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a annoncé, lundi, que près de 150.000 jeunes ruraux vont bénéficier du projet d’appui à l’insertion des jeunes agri-preneurs du Sénégal dénommé « agri-jeunes Tekki ndaw gni« , au terme de son exécution.
« Les bénéficiaires du projet au terme de son exécution sont estimés à 150.000 jeunes ruraux, dont 50.000 seront insérés dans une activité rémunératrice et durable dans les filières agrosylvopastorales et halieutiques », a-t-il déclaré.
M. Amadou Hott s’exprimait lors de la cérémonie de signature de la convention de financement du projet d’appui à l’insertion des jeunes agri-preneurs du Sénégal, dénommé « Agri-jeunes Tekki Ndaw gni« , mis en place en partenariat avec le Fonds international du développement agricole (FIDA).
« Le financement du FIDA est estimé à 30 milliards FCFA, mais il sera complété par des cofinancements de la BAD, du gouvernement du Sénégal et aussi des bénéficiaires », a-t-il souligné, ajoutant que « le coût global du projet est estimé à 50 milliards FCFA ».
« Le projet agri-jeunes interviendra donc dans quatre zones agro-écologiques du Sénégal, comprenant les Niayes, le bassin arachidier, la zone sylvopastorale et la basse et moyenne Casamance, soit neuf régions administratives du Sénégal », a précisé Amadou Hott.
Ce projet, a-t-il poursuivi, vise à promouvoir l’inclusion socio-professionnelle des jeunes dans le monde rural, les exploitations familiales et les emplois rentables et créateurs de revenus, d’emplois décents et durables dans les chaînes de valeur agro-sylvo-pastorales et halieutiques.
Il a par ailleurs réitéré « la reconnaissance et la profonde gratitude du peuple sénégalais à l’endroit des autorités du FIDA pour l’appui constat qu’elles ne cessent d’apporter au Sénégal pour relever le défi du développement économique et social ».
Il s’est également réjoui « que des travaux préliminaires ont été déjà accomplis pour une mise en œuvre rapide du programme d’ici quatre, cinq mois pour que les jeunes et les femmes puissent bénéficier de ce projet ».
Benoit Terry, représentant résident du Fonds international pour le développement agricole (FIDA), a déclaré que ce projet « est particulier dans le sens où il est exclusivement orienté vers la jeunesse ».
Selon lui, il y a eu tout un programme établi pendant les négociations pour que « mettre en place tout le système de manière à ce que dès janvier 2020 le projet soit opérationnel sur le terrain ».
« C’est un encouragement à la jeunesse dans les villages pour que tous ces jeunes qui ont encore accès à l’agriculture et à l’exploitation familiale puissent la moderniser et s’engager dans l’entreprenariat agricole », a-t-il vanté.
« La signature d’aujourd’hui nous permet de déclarer le projet effectif », a-t-il conclu.