La troisième édition du Festival Stéréo Africa débutera mercredi prochain à Dakar et se poursuivra jusqu’au 12 mai, mettant en avant une variété de genres musicaux, notamment ceux de l’Afrique de l’Ouest. Initié par le label Stéréo Africa, l’événement vise à promouvoir la richesse artistique locale, renforcer sa portée à l’échelle nationale et internationale, tout en favorisant l’inclusion des femmes dans le monde de la musique.
Sahad Sarr, chanteur et guitariste, cofondateur de Stéréo Africa, explique : « Au Sénégal, le hip-hop et la musique traditionnelle dominent, laissant peu de place aux autres genres musicaux. Notre festival s’engage à offrir une plateforme aux artistes explorant ces univers musicaux variés. »
L’affiche du festival présente des talents renommés de la scène musicale sénégalaise et africaine, tels que Omar Pène, Alune Wade, Naty Jean et Sahad Sarr lui-même, aux côtés d’autres artistes locaux et internationaux.
Défini comme un événement de « musique actuelle et alternative », le Festival Stéréo Africa propose une programmation éclectique comprenant des concours pour les jeunes talents, la mise en valeur de projets culturels locaux et des showcases. Des initiatives telles que la « Women Art Academy », dédiée à la formation et à l’accompagnement des femmes dans les métiers musicaux, ainsi qu’une table ronde sur les enjeux culturels, des boot camps et des stands musicaux enrichissent le programme.
Cette année, le festival s’étend sur plusieurs sites, notamment le Centre Culturel Douta Seck et le Clos Normand à l’UCAD, pour offrir une expérience immersive aux festivaliers. Selon Sahad Sarr, cet événement culturel sert également d’alternative face à des problèmes sociaux tels que le chômage des jeunes.
Après avoir rassemblé 2500 festivaliers lors de sa deuxième édition à travers 32 concerts en cinq jours, les organisateurs de cette année espèrent attirer un nombre encore plus important de participants grâce à une expansion des lieux de spectacles.