La Cour suprême du Ghana a rejeté, mercredi 17 décembre 2024, deux recours visant à contester la loi anti-LGBT+ adoptée par le Parlement en février dernier. Cette législation controversée, qui restreint considérablement les droits de la communauté LGBT+ dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, a été soutenue par une majorité de députés, mais ses détracteurs avaient saisi la justice pour tenter de l’invalider.
Lors de l’annonce de la décision, Avril Lovelace-Johnson, présidente du panel des sept juges de la Cour suprême, a déclaré : « Il n’y a pas d’acte que la Cour suprême puisse annuler en vertu de sa compétence ». La loi, désormais en attente de ratification par le président Nana Akufo-Addo, prévoit des peines sévères, incluant jusqu’à trois ans d’emprisonnement pour toute personne impliquée dans des activités LGBT+ et des peines de prison de cinq à dix ans pour ceux qui participeraient à la « promotion » de l’homosexualité.
Cette décision renforce la position du gouvernement ghaneen sur cette question, malgré les critiques internationales et les appels à la révision de la loi.