Le paysage politique sénégalais est en ébullition avec l’émergence d’un nouveau front d’opposition : le Front pour la Défense de la Démocratie et de la République (FDR). Composé de figures politiques et d’acteurs de la société civile, ce mouvement entend s’opposer à ce qu’il qualifie de « dérive autoritaire » du parti Pastef, actuellement au pouvoir.
Le FDR dénonce une série de décisions qui, selon lui, portent atteinte aux principes démocratiques fondamentaux du pays. Parmi les griefs avancés figurent :
L’arrestation et l’incarcération de journalistes et d’opposants politiques en raison de leurs opinions.
La confiscation du poste de Vice-président de l’Assemblée nationale, revenant normalement à l’opposition.
La révocation jugée arbitraire du Maire de Dakar, Barthélémy Dias.
La levée d’immunité d’un député sans justification claire.
Pour le FDR, ces actes illustrent un affaiblissement de l’indépendance judiciaire et une volonté de museler l’opposition.
La coalition accuse également le gouvernement de vouloir affaiblir les forces adverses en les excluant des discussions sur la révision des listes électorales. Selon elle, il s’agit d’une manœuvre inédite dans l’histoire politique du Sénégal pour restreindre le pluralisme.
Face à cette situation, le FDR appelle à la mobilisation nationale et fixe trois revendications majeures :
La libération immédiate des prisonniers politiques.
La fin des persécutions contre les opposants, journalistes et militants.
Le respect des droits constitutionnels, notamment la liberté d’expression et de manifestation.
Dans les semaines à venir, le FDR compte mener des actions fortes pour faire entendre sa voix et peser dans le débat public. Cette initiative marque le début d’une opposition structurée et déterminée face à un pouvoir qu’elle accuse de populisme et d’incapacité à tenir ses promesses.