L’enquête sur les détournements présumés des fonds Force-Covid-19 franchit une nouvelle étape. Ce mardi 15 avril, la Division des investigations criminelles (Dic) a convoqué une dizaine de personnes, dont six hauts cadres du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Ces convocations alimentent les tensions autour d’un scandale qui secoue l’opinion publique.
Lundi déjà, les médias annonçaient l’arrestation et le placement sous contrôle judiciaire de Simon Kouka, rappeur engagé et membre du mouvement Y’en a marre. Une information que l’artiste a catégoriquement réfutée dans une interview accordée à L’Observateur.
« Je le dis, je le répète, et je le crie haut et fort : je ne suis en rien mêlé à ce dossier. Ni de près, ni de loin. Je n’ai jamais été convoqué, et je n’ai collaboré avec aucun artiste dans ce cadre. C’est une calomnie, une accusation vide et sans fondement », a-t-il déclaré.
Aujourd’hui reconverti dans l’artisanat et l’éducation, Simon Kouka regrette que cette rumeur ait semé le trouble chez ses proches. Il interpelle la presse : « Il faut vérifier les sources avant de publier. Une information erronée peut détruire une réputation. »
Alors que l’enquête se poursuit, cette affaire soulève des questions cruciales sur la gestion des fonds publics, mais aussi sur la responsabilité médiatique en période de crise.