Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, frappe fort. Jeudi, face à la presse, il a exigé la démission immédiate du président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, ainsi que de tous les membres de l’institution. Il les accuse d’avoir perdu toute légitimité.
Le leader de l’opposition dénonce des irrégularités massives dans la révision de la liste électorale. Il pointe du doigt l’inscription irrégulière de 6 millions d’électeurs non identifiés, un chiffre qu’il juge alarmant. Pour lui, la CEI actuelle ne peut garantir ni transparence, ni crédibilité pour le scrutin présidentiel d’octobre 2025.
Le climat s’est encore tendu après le retrait du PPA-CI de Laurent Gbagbo et du PDCI-RDA de la CEI, illustrant une perte de confiance généralisée. Affi affirme ne plus pouvoir « composer » avec le président Kuibiert, accusé d’incompétence et de partialité flagrante.
Selon lui, l’actuelle CEI est devenue un instrument du pouvoir, engagé dans un combat contre l’opposition. Il l’accuse même de vouloir empêcher toute alternance politique.
L’opposant appelle à une mobilisation citoyenne pour une nouvelle CEI véritablement indépendante. « Il faut mettre fin à la dictature et à la loi d’un clan », a-t-il lancé avec force.
Il conclut : « La seule issue à cette crise est l’organisation d’élections transparentes et la refonte totale de la CEI. Le peuple mérite mieux. »