Le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a salué la « grande importance » du Programme national de formation en sécurité nationale, soulignant que « tout système de sécurité est tributaire de la disponibilité de ressources humaines bien formées, agissant dans le cadre d’un Etat de droit, au service des intérêts des citoyens et de la société ».
Dans ce cadre, a-t-il dit, le Programme de formation en sécurité nationale, sous l’égide du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS), « devrait contribuer, de façon significative, à mettre progressivement à la disposition de nos Etats des ressources humaines de qualité disposant de l’expertise nécessaire pour appréhender les phénomènes sociaux et politiques afin de favoriser la prise de décisions efficaces dans les domaines de la défense et de la sécurité ».
Le ministre de l’Intérieur présidait jeudi la cérémonie officielle de clôture de la session 2018 du Programme de formation en Sécurité nationale du Centre des hautes études de défense et sécurité (CHEDS).
Dans une allocution dont copie a été transmise à l’APS, il a rappelé l’objectif de cette programme consistant à « former suffisamment de cadres civils et des forces de défense et de sécurité, disposant des compétences nécessaires pour la conception et la construction toujours plus achevées d’une vision intégrée de la sécurité, au service de l’Etat et des citoyens ».
S’adressant aux auditeurs de cette formation, Aly Ngouille Ndiaye a déclaré : « La formation que vous avez reçue, revêt une grande importance pour nos Etats du fait qu’elle constitue une étape essentielle dans la création progressive d’un vivier d’experts civils de haut niveau dans les domaines de la défense et de la sécurité ».
Aussi le ministre de l’Intérieur souligne-t-il que « l’efficacité de tout système de sécurité est tributaire de la disponibilité de ressources humaines bien formées, agissant dans le cadre d’un Etat de droit, au service des intérêts des citoyens et de la société ».
Il a appelé que le CHEDS à « tout mettre en œuvre pour que cette formation soit hissée, chaque jour davantage, au rang d’excellence et de référence sur le continent » africain.
« Pour prévenir et anticiper la montée du risque terroriste, a par ailleurs indiqué Aly Ngouille Ndiaye, le gouvernement du Sénégal a choisi une approche multidimensionnelle à la fois économique, sociale, religieuse et sécuritaire ».
« Dans ce cadre, il a mis en place un dispositif institutionnel et une stratégie de riposte appropriés pour répondre aux défis sécuritaires », a jouté Aly Ngouille Ndiaye.
Il rappelle que le CHEDS, créé en 2013, « fait partie intégrante des composantes de la réponse sécuritaire, à côté de la Délégation générale au renseignement national (DRN), de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP) et du Cadre d’intervention et de coordination interministériel des opérations de lutte antiterroriste (CICO) ».
Le CHEDS assure à ce titre la formation des hauts cadres civils et militaires, par le renforcement de connaissances fondamentales en stratégie et l’appropriation des clés de compréhension de l’environnement géostratégique ainsi que des enjeux liés à la défense et à la sécurité, selon le ministre.
Il se veut ainsi « un creuset important pour de hauts cadres issus de milieux professionnels divers et devant croiser leurs expériences, confronter leurs analyses, questionner leurs propres certitudes et apprendre à travailler ensemble sur des questions majeures de défense et de sécurité ».