Le programme régional pour la conservation de la zone côtière et marine (PRCM) a entamé lundi à Dakar une session de formation sur la gestion environnementale liée à l’exploitation pétrolière et gazière, à l’intention du Réseau des parlementaires pour la protection de l’environnement du Sénégal (REPES).
Cette session s’inscrit dans le cadre de renforcement de capacité de gestion et de sensibilisation des acteurs intervenant dans les activités pétrolières et gazières offshore en Afrique de l’Ouest.
« Le Sénégal s’est lancé dans un programme de recherche pétrolière depuis 40 ans et bien avant la création de PETROSEN avec le Bureau de recherches [géologiques et] ressources minières [BRGM], le bassin sédimentaire sénégalais était déjà dimensionné », a rappelé le député Aymerou Gningue, président du groupe « Benno Bokk Yaakaar’’ (BBY, majorité], à l’Assemblée nationale.
Aujourd’hui, les différentes opérations qui ont été menées, dans le cadre de la promotion de ce bassin et les efforts d’extension ont conduit à des découvertes de pétroles et de gaz, selon M. Gningue qui présidait la cérémonie d’ouverture de cette formation.
D’après le parlementaire, en parlant d’exploration et de production de pétrole et de gaz, on doit avoir un souci de la gestion de l’environnement marin et terrestre quand il s’agit de l’exploitation on shore.
Cette session va permettre aux parlementaires mais aussi aux élus locaux de se familiariser à la protection de l’environnement, lequel occupe une place centrale dans tout ce qui fait sur le plan économique, a-t-il estimé.
« Les parlementaires doivent s’accorder pour que ce programme puisse permettre aux uns et aux autres de pourvoir s’approprier les questions d’environnement », a plaidé le député Aymerou Gningue.
Pour Adama Diouf, président de l’Union des associations des élus locaux (UAEL), l’intérêt de cette formation est qu’il s’inscrit dans la dynamique de sensibiliser les élus nationaux.
« Nos deux entités ont signé une convention de partenariat pour partager cette préoccupation nationale pour faire en sorte que la plus-value qui sera générée de ces ressources pétro-gazières puisse être réalisée », a argumenté le président de l’UAEL.
« Nous sommes des élus nationaux qui doivent porter la bonne parole des populations au niveau des instances nationales et internationales, pour que cette question soit partagée et que nul n’en ignore le processus », a-t-il ajouté.
Prévue pour deux jours, la session prend fin mardi après-midi.