L’Etat du Sénégal injecte, chaque année, au moins 20 milliards de francs CFA pour accélérer l’élimination du paludisme, a révélé samedi, à Saly-Portudal (Mbour, ouest), le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Doudou Sène.
‘’Au total, [ce seront] 65 milliards de francs CFA pour les trois prochaines années pour pouvoir réussir l’élimination du paludisme au Sénégal. Le paludisme est presque cantonné à certaines zones, notamment Tambacounda, Kédougou, Kolda, Diourbel et Kaolack’’, a-t-il expliqué, à l’occasion d’une rencontre politique à Saly-Portudal.
Par contre, dans d’autres zones, seuls quelques cas sont recensés, comme dans la région de Thiès qui, de façon globale, se situe dans la zone verte, avec moins de cinq cas pour mille habitants. La même situation prévaut dans les régions de Matam, Saint-Louis et Louga.
‘’L’utilisation de la moustiquaire imprégnée, c’est l’arme la plus absolue pour se protéger contre le paludisme’’, a indiqué le Dr Doudou Sène, selon qui le Sénégal a enregistré ‘’un recul global’’ du taux de prévalence parasitaire, qui se situe à 0,3% pour l’ensemble du territoire national.
Il a appelé à ’’maintenir les acquis que nous avons obtenus et aussi travailler dans le sens de traduire en acte, au niveau communautaire, la vision du chef de l’Etat’’, Macky Sall. Il a assuré que « le principal intrant de lutte contre le paludisme, la moustiquaire imprégnée, sera disponible en quantité sur toute l’étendue du territoire national, notamment pour les femmes enceintes et les enfants âgés de 0 à 5 ans.