Aminata Touré, figure majeure du « collectif des candidats spoliés de leurs parrainages », a déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel suite à son exclusion du processus de parrainage pour l’élection présidentielle prochaine au Sénégal. Touré, aux côtés d’Aly Ngouille Ndiaye et d’autres membres du collectif, demande instamment le rétablissement de leurs droits, exigeant que les parrains rejetés leur soient restitués.
Cependant, l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ne s’est pas limitée à cette revendication. Touré a également pointé du doigt la Commission électorale nationale autonome (CENA), critiquant sévèrement l’absence d’actualisation du fichier électoral à quelques semaines seulement de l’échéance électorale. Cette situation, qualifiée d’opaque, soulève des interrogations sur la transparence et l’équité du processus électoral à venir.
Face à ces dysfonctionnements, Aminata Touré a lancé un appel vibrant à la mobilisation massive des démocrates et des citoyens sénégalais. Malgré les obstacles rencontrés, elle a exprimé sa détermination à garantir une élection présidentielle inclusive et transparente dans le pays.
Toutefois, un défi de taille attend Touré pour participer pleinement au scrutin du 25 février 2024 : la régularisation de près de 18 980 parrains. Cette étape représente un enjeu crucial pour son accès à la course présidentielle et sa participation effective au processus électoral.
La situation actuelle met en lumière les tensions et les préoccupations entourant la transparence du processus électoral au Sénégal. La démarche de Touré, accompagnée de ses revendications et de son appel à la mobilisation citoyenne, suscite des questionnements quant à l’intégrité et à l’équité de l’élection présidentielle à venir.