Report de la CAN 2021 : Yaoundé accueille une rencontre décisive ce lundi 20 décembre

Le président de la CAF Patrice Motsepe, son premier adjoint Augustin Senghor et Samuel Eto’o nouveau président de la Fecafoot sont à Yaoundé depuis ce matin. Les autorités de la CAF rencontrent le président Paul Biya.

Le président de la Confédération africaine de football (CAF) accompagné du Comité exécutif de l’institution se trouve au Cameroun ce lundi 20 décembre 2021. Patrice Motsepe est à la rencontre du président Paul Biya et du ministre secrétaire général de la Présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh. La rencontre porte sur le « point des avancées et difficultés liées aux préparatifs de notre magnifique fête de janvier 2022 (…) Le président de la CAF souhaiterait visiter personnellement le magnifique stade d’Olembe ». Ainsi indique une correspondance de la CAF signé le 18 décembre du secrétaire général Véron Mosengo Omba.

Mais au de-là de cette raison, cette visite « à très court terme » survient dans un contexte de remous. Le président de la Fédération internationale de football association (Fifa) Gianni Infantino envisage un report de la 33è édition de la CAN prévue au Cameroun du 09 janvier au 06 février 2021. Le comité exécutif de la CAF a eu lieu dimanche 19 décembre à Doha au Qatar en marge de la phase finale de la Coupe arabe. Cette rencontre a porté sur le maintien ou le report de la CAN 2021. Trois présidents de fédérations africaines soutiennent Infantino. L’Egyptien Hani Aborida, le Marocain Fouzi Lekja, et le Burkinabè Sita Sankare.

A l’origine de ce report qui se négocie, la réticence  des clubs européens. Les entraîneurs de ces clubs refusent de libérer les joueurs africains devant participer à la CAN. Ils invoquent pour motif le variant Omicron et le faible dispositif de protection contre le Covid-19 au Cameroun. La FIFA maintien ainsi ses doutes malgré l’interdiction de la CAF d’admettre dans les stades les personnes non vaccinées. Au terme de la visite du Sud-africain Patrice Motsepe au Cameroun, la décision sur le report ou le maintien de CAN 2021 sera connue mardi 21 décembre.

Sénégal : des femmes marchent contre la violence après l’assassinat de trois enfants par leur père

Le mouvement Marche blanche a marché à manifesté au Sénégal dimanche 19 décembre 2021 contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Cette manifestation fait suite à l’assassinat de ses trois enfants par leur père Falla Paye.

Le mouvement Marche blanche est debout ce dimanche 19 décembre à Dakar au Sénégal. Au cours d’une marche pacifique, les femmes dénoncent les violences faites aux femmes et aux enfants. Leur combat vise à endiguer les violences domestiques, conjugales, le harcèlement sexuel. Sans oublier les féminicides, infanticides et mutilations génitales.

La Marche blanche se déroule à Dakar après une scène de violence qui marque encore les esprits des Sénégalais. Entre le 06 et le 07 novembre 2021, Dr Falla Paye, un médecin dentiste tue ses trois enfants et se donne la mort. Un drame qui survient à Sacré-cœur 2. Quelque temps avant, une décision juste attribue la garde des enfants à la femme de ce médecin dentiste. L’affaire étant en instance de divorce.

Ce drame ne laisse pas le mouvement indifférent. Ndeye Fatou Ndiaye médecin et co-dirigeante du mouvement Marche blanche des femmes ne cache pas leurs émotions à nos confrères de rfi. « Nous, ça nous a tellement remuées parce que nous avons vu en fait que c’était tout simplement un long chemin de violences et d’incompréhensions conjugales qui a amené à cet acte irréversible, ce paroxysme de la violence ».

Le mouvement qui compte plus de 700 aujourd’hui incite les victimes de violences à délier leur langue. Pour elles, il faut « que l’on arrête d’avoir peur de parler quand ça ne va pas, qu’on arrête d’avoir peur de parler quand on a peur d’être atteinte », avance Ndeye Fatou Ndiaye. Au bout de la marche, les membres du mouvement attendent des réformes pour améliorer la situation.

Air Sénégal : passagers et bagages laissés par 02 vols

Un vol de la compagnie Air Sénégal laisse plusieurs dizaines de passagers guinéens dimanche 19 décembre 2021 à l’aéroport international Blaise Diagne. Un autre laisse les bagages des voyageurs à l’aéroport international de Nouakchott samedi 18 décembre.

Dimanche 19 décembre 2021, un vol de Air Sénégal s’en va laissant des passagers guinéens à l’aéroport international Blaise Diagne. C’est à Diass, à 47 kilomètres de Dakar, la capitale sénégalaise.  L’avion en provenance de Paris, transportait des passagers à destination de Conakry.

Parmi les voyageurs « abandonnés », se trouvent les personnes âgées et les enfants. Ils n’ont pas d’interlocuteurs. Ils sont contraints de patienter le prochain vol prévu ce lundi 20 décembre à 17h pour poursuivre leur voyage, informe médiaguinee.org.

Samedi 18 décembre 2021, un autre  vol de la même compagnie laisse plutôt  les bagages des passagers. Le vol HC 206 quitte l’aéroport international de Nouakchott vers 21h50 laissant les bagages des passagers sur le tarmac de l’aéroport. Des voyageurs sont dans la tourmente, font savoir ejecos.com et senego.com. Ces événements surviennent trois ans après le lancement de Air Sénégal, l’une des compagnies de transport aérien qui font des progrès remarquables en Afrique ces dernières années.

Sénégal : détournement de 1,4 milliards à la LONASE, la caissière principale sous mandat de dépôt

L’affaire de détournement de 1,4 milliards à la LONASE connait du nouveau au Sénégal. La caissière principale Ndèye Dieynaba Diallo a été placée sous mandat de dépôt jeudi 16 décembre 2021.

La société LONASE est victime d’un détournement de deniers publics de 1,4 milliard FCFA depuis quelque temps. Ce scandale  financier enregistré au Sénégal survient quelques semaines après celui lié à la gestion de La Poste. Cette dernière affaire de  détournement de 1,5 milliard FCFA à la Poste fait encore l’objet de débats.

Quant à l’affaire de la Loterie national sénégalaise, la caissière principale à l’agence de de Grand-Dakar, Ndèye Dieynaba Diallo, a été placée sous mandat de dépôt hier, pour faux, usage de faux et détournement de deniers  publics.

Par ailleurs, sept autres coprévenus ont été placés sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction.

A en croire Le Soleil qui donne l’information, la principale mis en cause, la caissière principale Ndèye Dieynaba Diallo s’est tapée à elle seule 1,336 milliard entre 2018 et 2021 sur un préjudice global évalué à 1,436 milliard Fcfa.

Les autres caissiers (Abdoulaye Dioum, Awa Lô, Marie Seck et Soda Bâ) et le comptable Babacar Ndiaye) ont, eux, fait main basse sur 100 millions Fcfa.

Sénégal : le défenseur central des Lions Kalidou Koulibaly reprend les entraînements

Blessé le 1er décembre dernier, le défenseur central des Lions du Sénégal a repris les entraînements ce mardi 14 décembre 2021, à quelques jours de la CAN 2021 au Cameroun.

Le défenseur central de l’équipe nationale de football du Sénégal et de SSC Naple reprend les entraînements après deux semaines de maladie. Suite à une blessure survenue le 1er décembre contre Sassuolo en Serie A, Kalidou Koulibaly signe son retour. Son premier entraînement a lieu ce 14 décembre matin au centre d’entraînement de Napoli.

Avec cette reprise de la course, l’international sénégalais va pouvoir se joindre à la team de Aliou Cissé le 10 janvier 2022. Les Lions vont disputer leur premier match de la CAN 2021 contre le Zimbabwe au stade de Kouekong à Bafoussam Cameroun. Ce sera au lendemain du match d’ouverture qui opposera le Cameroun pays hôte au Burkina Faso au stade d’Olembé à Yaoundé.

Kalidou Koulibaly souffrait d’une élongation au second degré au biceps fémoral de la cuisse droite. Son retour sur les pelouses redonne du souffle à l’équipe des Lions de la Téranga qui va de nouveau compter sur le roc, considéré comme l’un des meilleurs défenseurs au monde.

Sénégal : 3è dans les transactions Mobile Money de l’espace UEMOA

Dans un classement des pays en valeur de transaction mobile d’argent, le Sénégal occupe le 3è rang dans l’espace UEMOA.

34 914,8 milliards FCFA (63 milliards de dollars), c’est le montant des transactions via mobile effectuées par les 12 établissements de monnaie électronique (EME) agréés dans la zone UEMOA. Le montant concerne les transactions de l’année 2020. Les 12 EME sont repartis en 4 pays de la sous-région en l’occurrence le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal.

Selon les statistiques rendues publiques par l’agenceecofin, ledit montant est en hausse de 37,1 % comparé à celui de 2019 qui se situe à 25 470,8 milliards FCFA, soit 45,9 milliards de dollars. Dans ce classement, le Sénégal occupe le 3è rang. La Côte d’Ivoire qui totalise 7 des 12 EME de la zone UEMOA occupe le premier rang. Elle est suivie du Burkina Faso, le Mali est 4è et le Bénin 5è.

Selon la même source reprise par  Beninwebtv, les usagers ont le plus sollicité quatre services liés à ces transactions. Il s’agit des dépôts d’argent, des retraits, des transferts de personne à personne et des transferts à l’intérieur de la zone UEMOA.

USA : un étudiant sénégalais de 18 ans abattu par la police

Les éléments de la police ont abattu un jeune sénégalais de 18 ans, étudiant en 2è année de sciences aéronautiques, de cinq coups de feu aux USA.

Selon les informations publiées par le quotidien Les Echos, la police a achevé le nommé El Adji Sow de cinq à six coups de feu dans l’enceinte de son université. Les faits se produisent vendredi 10 décembre 2021 à Melbourne, au sud-est d’Orlando. Présenté comme étant en état de dépression, le jeune étudiant commet des violences physiques sur une femme. Puis il traverse le campus, se dirige vers le parking, se met à donner des coups de pieds aux véhicules. Puis l’étudiant se rend à Roberts Hall, brise une fenêtre. Il essaye d’entrer dans plusieurs dortoirs, raconte senenews.

Par la suite, il frappe un assistant résidentiel. Avec une paire de ciseaux, il se bat avec un de ses camarades. A l’arrivée de la police sur les lieux, le jeune sénégalais se rue vers l’un des policiers et lui donne un coup de pied. Les éléments des forces de l’ordre n’hésitent pas à répliquer par des coups de feu qui vont abréger le séjour de l’étudiant originaire du Sénégal sur la terre.

Sénégal : tensions entre employeur et salariés à l’usine chinoise Twiford Ceramics

Des Sénégalais employés Twiford Ceramics, usine chinoise de fabrication des carreaux de Sindia dénoncent des mauvaises conditions de travail auxquelles ils sont soumis.

Les travailleurs de l’usine chinoise de fabrication des carreaux Twiford Ceramics sont en colère contre leur employeur au Sénégal. Un reportage deTV5Monde dévoile les maux qui minent la relation entre les Chinois et les Sénégalais au sein de cette entreprise inaugurée en 2020 par le président Macky Sall. Traitements proches de l’esclavage, contrats précaires, insécurité des travailleurs, licenciements abusifs sont quelques problèmes cités. Des épreuves qui ne coïncident pas avec l’objectif de départ. L’usine située dans la localité de Thiès devrait réduire le chômage en créant 1500 emplois directs.

En effet, Alioune Ndiaye, un ancien opérateur de l’usine témoigne que les employés ont 12h de travail sans pause. Les contrats à durée déterminée n’excèdent pas 6 mois. Ajouté à cela, ils consomment de l’eau non potable tandis que leurs supérieurs chinois boivent de l’eau minérale. En outre, des employés n’ont aucun équipement de protection contre les accidents. Pas de chaussure de sécurité, ni de gants, de casques, encore moins de lunette de protection. Fallou Mbaye, un autre ancien employé affirme avoir été licencié pour faute lourde. L’employeur lui a servi une lettre de licenciement 8 jours après qu’il a riposté aux attaques d’un Chinois.

Toutes choses qui ont amené les travailleurs à se constituer en syndicats. Après la saisine de l’inspecteur du travail, ils ont engagé des manifestations. Des négociations que s’en suivent n’aboutissent pas au consensus. 18 délégués des salariés écopent plutôt d’un licenciement, apprend la même source.

Usage illicite d’armes au Sénégal : plus de 100 personnes tuées, des centaines de millions perdus

L’usage illicite d’armes légères entraîne la mort de plus de 100 personnes, une perte de plusieurs centaines de millions de francs au Sénégal entre 2019 et 2020. Les statistiques sont du Mouvement contre les armes légères en Afrique de l’Ouest (Malao).

Lors d’un atelier de partage du monitoring 2019-2020 sur les violences armées au Sénégal, Amadou Coumba Tine Mhengue fait des révélations. « Plus de 100 personnes ont été tuées au Sénégal par les armes légères et petits calibres entre 2019 et 2020. Des centaines de millions de Fcfa sont aussi perdus». Ainsi déclare le chargé de recherches et de gouvernance sécuritaire jeudi 09 décembre 2021.

En effet, selon le Malao, les utilisateurs d’armes illicites qui sont en majorité les civils, les emploient dans des trafics divers. « La plupart du temps, ce sont dans des attaques à mains armées et des braquages. La région la plus vulnérable est Dakar et ses départements. Globalement, la région de Louga et celle de Ziguinchor », précise Amadou Coumba dans le journal Libération.

Les effets négatifs de l’usage de ces armes se font ressentir sur la population et sur les activités économiques.  Les monitorings 2019/2020 révèle que ces violences armées  « ont eu des impacts assez négatifs sur le plan économique. Avec des pertes évaluées à des centaines et des centaines de millions de Fcfa. Des commerces, des stations de services et des dépôts de gaz ont été même impactés. Au plan social, il y a eu également des impacts négatifs», affirme le chargé de recherche.

Sénégal : 650 000 nouvelles cartes d’électeurs attendent preneurs

Au terme de la révision exceptionnelle des listes d’électeurs en vue des élections du 23 janvier 2022 au Sénégal, 650 000 nouvelles cartes électorales sont disponibles.

A mesure que la date des élections locales approche au Sénégal, les préparatifs avancent. Ce 08 décembre marque le début du retrait des cartes de vote. Selon SourceA, plus de 650 000 cartes d’électeurs sont disponibles. Ces outils qui confirment l’inscription sur une liste électorale attendent les titulaires pour le retrait.

Pour cette dernière révision, près de la moitié des cartes imprimées (300 000) appartiennent aux électeurs de la région de Dakar. L’autre moitié revient aux autres circonscriptions électorales.

Pour le retrait de ces pièces qui donnent accès au vote, trois groupes de personnes sont concernés. Les nouveaux inscrits sur les listes électorales ont la priorité. Puis viennent les électeurs dont les données électorales ont connu des changements. Le dernier groupe se compose des Sénégalais touchés par le dernier découpage administratif, précisent SourceA et senenews.