Auteur/autrice : Axelle Termon
Affaire Sweet Beauté : Le point sur les derniers évènements du Week-end.
La semaine passée a été assez rude pour certains sénégalais avec l’affaire Sweet beauté qui a engendré une vague de manifestations dans plusieurs villes et causé des morts.
En effet, depuis ces dernières heures, on sent un vent de décrispation. Les interventions des émissaires des Khalifes généraux et du Médiateur de la République, Alioune Badara Cissé ont facilité le retour au calme.
Ce dimanche, le procureur de la République a levé la garde vue d’Ousmane Sonko. Il fera face au juge d’instruction, le Doyen des juges, qui lui avait décerné un mandat d’amener, dans l’affaire Sweet Beauté.
Par ailleurs, pour sortir de la crise, on donne crédit à ces nombreux messages d’apaisement envoyés au président de la République, Macky Sall.
Et la déclaration des émissaires des Khalifes généraux, qui ont rencontré le Président Sall. Alioune Badara Cissé, a aussi fait part de sa voix. Le médiateur de la République a symbolisé la paix, porteur d’un message au Président Sall.
Autre fait rebondissant, le capitaine Oumar Touré, enquêteur principal dans l’affaire Sonko-Adji Sarr, qui annonce sa démission de la gendarmerie nationale. Pendant ce temps, Macky promet de s’adresser aux Sénégalais dans les prochains jours, En attendant, le M2D maintient son appel à manifester pour trois jours, à partir de ce lundi.
Saint-Louis : Une manifestation Pro-Sonko dégénère.
Le préfet de Bignona annonce l’ouverture d’une enquête suite au décès de Cheikh Coly lors d’une manifestation.
Transport : Les motocyclettes et cyclomoteurs sont interdits de circulation dans la ville de Dakar.
Un communique annonce l’interdiction de circulation des motocyclettes et cyclomoteurs pour des raisons de sécurité.
Cette mesure, rentre en vigueur à partir du vendredi à 11 heures jusqu’au lendemain à 21 heures. En effet, seuls les engins du personnel de santé et des forces de défense peuvent rester en circulation.
Le gouverneur de Dakar souligne que la vente de carburant aux engins précités au niveau des stations-services est aussi interdite. De même, cette interdiction est valable pour cette période et appelle à la « compréhension pour un respect scrupuleux de la mesure ».
Une vague de violences secoue le pays depuis l’arrestation de l’opposant, Ousmane Sonko pour « trouble à l’ordre public » et « participation à une manifestation non autorisée ».
Nombre de jeunes et de ses partisans affrontent les forces de l’ordre. Ses affrontements ont donné lieu à des saccages d’édifices et des pillages à Dakar et dans d’autres localités.
Des partis politiques de l’opposition et de mouvements se réclamant de la société civile ont lancé un appel à manifester.
Libération de Sonko : Khalifa Sall, Decroix et Gakou, ils appellent à la manifestation.
Des hommes politiques sénégalais appellent les militants à manifester pour la libération d’Ousmane Sonko.
En effet, Khalifa Sall, Malick Gakou et Mamadou Diop Decroix invitent tous les Sénégalais à venir manifester pour « exiger la libération de Sonko et dénoncer les dérives autoritaires du régime de Macky Sall ».
Ils ont fait appel à tous les partis de l’opposition, les mouvements et associations de la société civile, les activistes et lanceurs d’alerte de tout bord « à former sans délais un blog compact pour une large unité d’action ».
Selon ces leaders, « cette Plateforme unitaire donnera des tâches prioritaires à l’élaboration d’un plan d’action en vue de mener des manifestations de contestation de masse pour la restauration de la démocratie au Sénégal, à la visite et la sensibilisation des chefs religieux et/ou coutumiers ainsi qu’à la sensibilisation de toutes les couches de la population ».
Cependant, ils ont décidé d’organiser cette Plateforme en Coordinations locales, communales et départementales.
Les violences dans les villes du Sénégal à la une des journaux.
Les journaux du vendredi consacrent leurs Unes à la poursuite des manifestations violentes notées à Dakar et dans d’autres localités du pays depuis l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko.
Jeudi, deux jeunes ont perdu la vie à Bignona, une localité du sud du pays, et à Yeumbeul, une commune de la banlieue dakaroise, à la suite de manifestations de protestation contre l’arrestation du leader de PASTEF.
« Deux morts déjà ! », s’exclame Libération dont la une illustrée de photos des deux jeunes tués dans les manifestations. « Scènes de chaos dans Dakar sa banlieue et dans plusieurs localités, les étudiants de l’Université de Dakar et celle de Saint-Louis dans les rues », résume la publication.
De même, Walf Quotidien dénonce « une folie meurtrière » et souligne que le rubicond est en train d’être franchi dans cette affaire de viol présumé dans laquelle le député de l’opposition est cité. Le journal fulmine contre la coupure des signaux de deux chaînes de télévision, Walf Tv et Sen Tv, des médias privés et évoque une entrave à la liberté d’expression et au droit à l’information.
Les scènes de vandalisme, de pillage et d’affrontement avec les forces de l’ordre se sont poursuivies jusque tard dans la soirée, particulièrement dans la banlieue dakaroise.
Le siège de la RFM, une radio du Groupe futurs médias appartenant au chanteur Youssou Ndour, et qui abrite également les locaux de son journal, celui du quotidien Le Soleil ont par exemple été attaqués provoquant des dégâts importants.
‘’Inacceptable !’’, s’élève ainsi L’Observateur en mettant en relief une photo montrant des véhicules en feu devant le siège de la radio.
Le quotidien Enquête évoque un ‘’Etat balafré’’ au sujet des manifestations de protestation contre l’arrestation d’Ousmane Sonko. Le journal estime que Dakar et certaines régions du pays vont offrir ce matin un spectacle hideux. En effet, c’est le fruit d’une journée d’affrontements ayant déjà causé la mort de deux jeunes, des dizaines de blessés, en plus d’édifices saccagés, pillés et brûlés.
‘’Le Gouvernement condamne ces violences et annonce des poursuites’’, annonce Le Soleil.
Pendant ce temps, d’autres journaux redoutent de nouvelles violences. À l’image de Sud Quotidien, qui craint un « vendredi de tous les dangers » après l’appel à manifester pour le respect de l’Etat de droit, lancé par des partis d’opposition et des mouvements de la société civile.
Un commerçant sénégalais frôle la mort pour une histoire de « Fesse ».
Une histoire invraisemblable de sexe a failli tourner au meurtre.
Pape A. Ndour, commerçant de son état échappe de justesse à la mort. En effet, les faits ont eu lieu aux Almadies.
Le commerçant voulant satisfaire sa libido, compose le numéro de téléphone d’une proxénète. Il s’agit de A. Sané, qui détient un carnet d’adresses fourni de prostituées clandestines de luxe.
Ensuite, cette dernière jouant son rôle d’intermédiaire rentre en contact avec une gracieuse fille de joie, qu’elle met en relation avec Pape Ndour. Ce dernier se prélasse allégrement dans un appartement meublé qu’il a au préalable loué.
Quelques instants après, il reçoit la visite tant attendue que lui a envoyé la proxénète. En effet, sans discuter du prix de la passe avec la prostituée, le commerçant passe à l’acte sexuel. Après avoir assouvi sa libido, il remet 5000 Fcfa à la prostituée.
Cependant, celle-ci vide les lieux et contact A. Sané, qui furieuse de la modicité de la somme d’argent, joint le commerçant qui confirme le fait.
En outre, A. Sané, accompagnée de son amie T. Bâ, se rend à l’appartement loué par le commerçant. De même, elle verrouille de l’intérieur la porte de l’appartement et contacte deux gros bras de venir le rejoindre.
Un plaisir charnel qui vire au cauchemar.
Le commerçant sera violenté et chassé de l’appartement. Pendant le passage à tabar de , ce dernier reçoit un gros et imposant caillou sur la tête que lui a jeté la demoiselle T. Bâ. Et l’un des gros bras qui tenait une bouteille d’alcool lui en assène un violent coup à la tempe. Mais, après ces multiples coups, il s’évanouit.
Par ailleurs, Pape A. Ndour doit son salut à l’intervention des vigiles et autres passants. Il sera acheminé par les sapeurs-pompiers à l’hôpital Principal de Dakar où il est retenu en réanimation.
Enfin, ses bourreaux ont été arrêtés et placés en garde à vue pour coups et blessures volontaires.
YEBE LA BOURGEOISE : Décès de l’influenceuse sénégalaise.
En outre, elle était la belle-fille du Président Alassane Ouattara, elle aussi une amie de l’ex-mannequin Adja Ndoye.
Nous présentons nos condoléances à la famille éplorée.
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Infanticide : Elle tue son nouveau-né par étranglement.
Encore une affaire d’infanticide qui fait froid dans le dos.
En effet, hier, la Chambre criminelle de Dakar a dû apporter un verdict dans une affaire d’infanticide .
F. Ndiaye, qui avait tué son bébé avant de l’enfermer dans une valise, a été condamnée à 5 ans de réclusion criminelle.
D’après le récit de Rewmi Quotidien, la mise en cause avait quitté son village pour rallier la capitale sénégalaise.
Âgée seulement de 19 ans à l’époque, elle avait fait la connaissance d’un homme avec qui elle entretenait une relation amoureuse.
Malheureusement, elle est tombée enceinte et son copain a refusé la paternité. Prise de panique et pour éviter d’être la risée du quartier, elle avait décidé de mettre fin aux jours de son nouveau-né.
Pour parvenir à ses fins, F. Ndiaye est montée sur la terrasse où elle a accouché. Par la suite, elle a étranglé son nouveau-né qu’elle a enveloppé d’un tissu avant de mettre le cadavre dans une valise qu’elle a pris le soin de fermer.
Faible après son acte, elle est tombée violemment dans les toilettes. En plus, cette dernière perdait du sang.