La CEDEAO s’inquiète de la situation politique en Gambie.

Un climat de crise politique.

Lors du 58ème sommet ordinaire du 23 janvier, les membres de la CEDEAO ont exprimé leurs inquiétudes face à la situation politique qui prévaut à Banjul, à quelques mois de deux scrutins majeurs.

« La Conférence note les fortes divergences politiques dans le pays autour de la révision de la Constitution, alors que le pays se prépare aux élections présidentielles et législatives à la fin de l’année 2021 « , rapporte le communiqué final de la session.

En fait, le président gambien Adama Barrow propose un référendum en juin prochain avant la tenue de la présidentielle en décembre. Les opposants et la société civile le soupçonnent de vouloir se donner les moyens de conserver le pouvoir.

Afin d’éviter que la situation se crispe davantage, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan joue la médiation pour faciliter le dialogue. De quoi rassurer la CEDEAO qui rappelle toute de même l’importance du respect du calendrier électoral.

« La Conférence se félicite des progrès enregistrés et appelle l’ensemble des acteurs politiques gambiens à œuvrer pour un consensus sur l’avant projet de Constitution. Elle appelle les autorités compétentes à maintenir le dialogue en vue de l’adoption dans le temps de la Constitution et du respect du calendrier électoral ».

Fonction publique : Le Dg salue le travail des commissions administratives.

Le directeur général de la Fonction publique, Amadou Matar Cissé, a salué le travail des commissaires et autres parties prenantes, des commissions d’avancement de grade au titre de 2020 et des années antérieures.
M. Cissé s’exprimait à la fin des travaux de ces commissions d’avancement des fonctionnaires, indique une note d’information du service communication du ministère de la Fonction publique et du Renouveau du service public.
Il rappelle dans ce document que son ministère a organisé les commissions administratives et paritaires siégeant en matière d’avancement des agents de l’Etat à Dakar du 19 octobre 2020 au 25 janvier 2021.
« Pour les agents fonctionnaires de l’Etat autre que le cadre de l’enseignement les commissions administratives paritaires siégeant en matière d’avancement se sont tenues du 19 octobre 2020 au 9 novembre 2020 », explique la note d’information.
Selon le document, le travail pour les agents non fonctionnaires a débuté le 9 novembre 2020 et pour le cadre de l’enseignement du 1er décembre 2020 au 25 janvier 2021.
« Il faut noter que l’avancement d’échelon ou automatique intervient au bout de deux ans pour les hiérarchies B3, D ou E. Pour les hiérarchies B2 à A spécial l’avancement d’échelon est de deux ans jusqu’à la 2e classe premier échelon et de trois ans à partir de la 2e classe 2e échelon », lit-on dans la note.
Elle précise que pour l’agent de l’Etat, l’avancement de grade intervient à la 8e année ou la 4e année selon la hiérarchie, après avoir épuisé les quatre échelons de la classe.
« Pour ce faire, il est appliqué un taux de péréquation de 60% pour le cadre de l’enseignement et de 50% pour les autres suivant le nombre d’inscrits dans le tableau des agents proposés et proposables à l’avancement de grade », souligne le document.

Projet : Création d’un centre de carrières pilote à Diamniadio.

Le recteur de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF)  a pour ambition d’ériger un centre de carrières pilote à Diamniadio.
En effet, ce projet avant-gardiste permettra de créer de l’emploi pour les jeunes diplômés. Lors d’une rencontre avec des journalistes,  Slim Kalbous a expliqué en long et en large sa vision pour ce projet.
De plus, « ce sera un centre d’envergure avec un gros investissement pour l’AUF et qui sera, nous l’espérons, un centre pilote pour toutes les universités. Ce que nous voulons faire dans un deuxième temps, c’est créer un réseau de franchise de centres de carrière dans les universités et qui seront en relais avec le centre pilote que nous allons créer à Dakar ».
Ce projet innovant initié de l’AUF a reçu l’aval du ministère sénégalais de l’Enseignement supérieur qui promet de l’abriter et l’accompagner.
Par ailleurs, « le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, nous a dit qu’il était aussi intéressé pour être partenaire de ces centres de carrière pour nous aider, avec ses programmes, à développer l’employabilité des étudiants ».
Enfin, l’universitaire se réjouit de la synergie entre le futur centre de carrière de Diamniadio et le centre d’entreprenariat du ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion.

Fatick : augmentation des grossesses en milieu scolaire.

L’inspection d’académie de Fatick relève une augmentation des grossesses en milieu scolaire.
En effet, les cas enregistrés atteignent 5 % de l’effectif des filles des écoles de la région.
Cette donnée a été rendue dimanche par le coordonnateur de l’inspection médicale des écoles de Fatick, Babacar Faris Agne. Cela, durant un atelier organisé par l’ONG Enda Santé. Cet atelier a été initié à l’intention des journalistes et des chefs religieux, en vue de leur contribution à l’éducation à la santé reproductive des adolescents.
Ces cas de grossesse ont été constatés pour la majorité dans les cycles moyen et secondaire. De plus, des grossesses ont été enregistrées  dans des écoles élémentaires.
En outre, Babacar Faris Agne expliqua la cause de cette hausse du nombre de grossesses en milieu scolaire. En effet, pour lui c’est l’exode vers les villes de filles issues de milieux défavorisés. Car, pendant les grandes vacances, elles se rendent à Dakar, par exemple, pour travailler comme domestiques.
« La démission de certains parents et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication » font partie des causes des grossesses en milieu scolaire.
Il indiqua pour terminer qu’avec ces taux de grossesses, le problème du maintien à l’école de ces élèves se pose de plus en plus.

Modification de la loi sur l’état d’urgence et l’état de siège, Cheikh Tidiane Dièye donne son avis.

Pour Cheikh Tidiane Dièye, cette modification cache un agenda politique de la part du régime en place. 

En effet, le coordonnateur national de la plateforme Avenir Senegaal Biñu Beug, Cheikh Tidiane Dièye, a clairement affirmé sa position quant à la modification de la loi sur l’état d’urgence et l’état de siège

Invité du «Jury du dimanche» sur iRadio/iTv, il a soutenu qu’à chaque fois qu’il y a des phénomènes exceptionnels, on voit deux types de leader émerger.

« Des leaders prospectifs, visionnaires qui savent anticiper, transformer, qui se positionnent pour saisir les opportunités qu’offre la crise.

De l’autre côté, on voit d’autres qui en profitent, en disant que les esprits sont suffisamment malléables, on peut faire passer tout ce que l’on veut, en profiter pour faire changer les lois, se donner plus de pouvoirs et affaiblir d’autres pouvoirs de contrôle comme l’Assemblée nationale. Et c’est ce qui se passe actuellement au Sénégal. »

Par ailleurs, rappelons que, le président Macky Sall a promulgué, le mardi 19 janvier, la nouvelle loi modifiée de la loi n°69-29 du 29 avril 1969, relative à l’état d’urgence et à l’état de siège, avec la gestion des catastrophes naturelles et sanitaires.

L’article 24 de ce texte prévoit qu’en cas de survenance de situations de catastrophes naturelles ou sanitaires,  l’autorité administrative compétente, a le  pouvoir de prendre des mesures visant à assurer le fonctionnement normal des services publics et la protection des populations. Et cela, sans la proclamation de l’état d’urgence ou l’état de siège.

Diary Sow : l’ étudiante retourne au consulat sénégalais de France.

L’étudiante sénégalaise a été amenée au consulat sénégalais

Des précisions n’ont pas été faites pour l’heure à propos de l’endroit où elle se cachait. Mais, des sources concordantes indiquent que les services consulaires du Sénégal à Paris sont parvenus à la localiser et mieux, à la ramener au Consulat dans la capitale française.

Diary Sow, brillante étudiante sénégalaise en deuxième année de classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand, à Paris, n’est jamais retournée en cours après les vacances de Noël. Une disparition qui a mis le Sénégal en émoi, jusqu’à ce que son parrain, Serigne Mbaye Thiam, publie des échanges dans lesquels la jeune fille dit aller bien et avoir pris une petite pause pour retrouver ses esprits.

Sortie de sa cachette, Diary Sow a accepté de discuter avec les autorités consulaires et diplomatiques du Sénégal à Paris. Pour le moment, elle leur fait savoir qu’elle ne reprendrait pas les cours au Lycée Louis-Le-Grand. Elle ne souhaite pas non plus quitter son lieu de retraite pour rejoindre la résidence estudiantine La Lourcine.

Malgré tout, sa bourse de 425 000 Fcfa est toujours maintenue. En outre, depuis sa disparition, la vente de son ouvrage « Sous le visage d’un ange » a connu une hausse. Diary Sow y dépeint Allyn, une jeune fille très complexe, énigmatique, égoïste, manipulatrice, insatiable, mais en même temps aimante, fragile et pleine d’égards pour les autres. Constamment à la quête d’une liberté qui semble la fuir depuis sa tendre enfance, elle ne cessera de fuguer pour trouver le grand bonheur.

Vers la relance du tourisme sénégalais.

L’ASPT prévoit une stratégie pour redynamiser le secteur du tourisme.
 L’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT) a pour ambition ce trimestre de créer une stratégie nationale de développement du secteur touristique. En effet, c’est un plan marketing qui lui permettra de vendre la destination Sénégal pendant les cinq prochaines années, dans un contexte post-Covid-19.
« Nous devons faire dans ce trimestre, le plan stratégique de développement de l’ASPT consistant à établir une stratégie nationale de développement du tourisme, à travers l’organisation et la mise en place d’un plan marketing du pays pour vendre la destination Sénégal pendant les cinq prochaines années dans le contexte post-Covid-19 »,  déclare le directeur général Papa Mahawa Diouf.
Selon M. Diouf, ce document stratégique devrait permettre à l’ASPT « de définir les grands axes de sa stratégie dans les cinq prochaines années ». Et cela, en vue d’apporter « des réponses appropriées aux orientations fixées par le Plan stratégique de développement du tourisme et des transports aériens (PSDTTA/2020-2025).

Une première dans l’histoire politique du Sénégal.

La mise en œuvre de ce plan stratégique, un « grand moment » et « une première dans l’histoire politique du Sénégal, doit impliquer tous les acteurs publics comme privés pour une réflexion sur les supports les plus pertinents, les cibles pour partir à l’assaut de tous les marchés, lorsque cette crise va s’estomper »
« L’enjeu, c’est de penser la sortie de la crise, poursuivre les efforts sur le tourisme interne et sous-régional, pour qu’on ne sorte pas de la crise en se demandant par où on va partir », a avancé Papa Mahawa Diouf.
Il fait observer que la pandémie de Covid-19 « a dès le début durement impacté toutes les activités de la chaine de valeur touristique avec notamment une baisse des réservations sur un an de l’ordre de 67% en 2020 ainsi que des prévisions pour 2021 d’au moins 87% ».
À l’en croire, le secteur touristique restera compromis tant que cette question de la pandémie ne sera pas réglée, d’où son appel « à une mobilisation exceptionnelle des Sénégalais, pour faire en sorte que nous endiguions » la menace liée à la maladie à coronavirus.
« C’est la priorité absolue, pour la santé de nos compatriotes et pour la santé économique de notre pays, y compris celui du secteur touristique », a déclaré le DG de l’Agence sénégalaise de promotion touristique.

Justice : condamnation d’un maître coranique.

Un maître coranique condamné pour violence physique sur ses élèves
 Le tribunal de grande instance de Diourbel a condamné jeudi un maître coranique. Il s’agit d’Ibrahima Dieng qui devra écoper de deux ans de prison dont 15 jours ferme pour des sévices infligés à ses élèves.
En effet, on lui reproche des faits de violence et de maltraitance commis à l’encontre des pensionnaires de son école coranique. Il lui est notamment reproché d’avoir enchaîné des élèves pendant plusieurs jours, ce dont atteste un certificat médical figurant dans le dossier le concernant.
À la barre du tribunal, le maître coranique a reconnu avoir lui-même enchainé deux enfants. Mais, il affirme avoir abandonné cette pratique.
Me Aladji Malick Diouf, qui assure la défense, demanda la clémence du tribunal à l’égard de son client compte. Le tribunal de grande instance de Diourbel a condamné le prévenu à deux ans de prison dont 15 jours ferme.
Au cours de l’audience, des maîtres coraniques de Diourbel ont convergé vers le tribunal pour apporter leur soutien à leur confrère.
Les forces de sécurité, pour parer à d’éventuels troubles, ont dispersé la foule à l’aide de grenades lacrymogènes.
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Football : Krépin Diatta signe avec l’AS Monaco

L’AS Monaco a un nouveau poulain.
En effet, l’attaquant sénégalais du FC Bruges, Krépin Diatta, a signé jeudi un contrat de cinq ans avec l’AS Monaco, informe son agent, Thierno Seydi. Il se trouve que Monaco est le club que voulait l’attaquant sénégalais.
« L’AS Monaco s’est vraiment battu pour l’avoir, pour un contrat de cinq ans et un transfert avoisinant les 20 millions d’euros », a indiqué Thierno Seydi.
En outre, « après trois ans, un footballeur ambitieux et talentueux doit valablement aspirer à jouer dans un club comme l’AS Monaco », a souligné l’agent de joueurs, parlant de Diatta, qui est passé par la Norvège avant d’atterrir à Bruges, où il a gagné au moins un titre de champion.
L’international sénégalais, finaliste de la CAN 2019 et auteur de 10 buts cette saison, a joué avec Bruges la Ligue des champions et la Ligue Europa.
 Par ailleurs, « l’AS Monaco est un grand club », souligne Thierno Seydi, dissipant toute inquiétude relative à l’adaptation de Diatta, lequel arrive à Monaco en milieu de saison, en janvier. « Pour ses débuts professionnels, il était arrivé en mars en Norvège et a signé pour deux ans plus tôt, avec le FC Bruges », a-t-il rappelé.
« C’est un choix très réfléchi, et l’AS Monaco a tout fait pour le faire signer », a conclu l’agent de joueurs sénégalais, qui a géré les intérêts de nombreux footballeurs dont Didier Drogba.

SAINT-LOUIS : 9 milliards de francs pour l’économie locale.

9 milliards de francs CFA versés dans l’économie locale par des sociétés minières. 

La contribution en paiement des sociétés minières pour la région de Saint-Louis s’élève à 9 milliards de francs CFA pour le compte de l’année 2019. En effet, le responsable des affaires juridiques du comité national de la plateforme,  Moustapha Fall vient de partager cette information.

Cette répartition des paiements par région, selon les entreprises à Saint-Louis, place Komoss Energie en tête avec 5,4 milliards. Ensuite vient BP (3,5 milliards), AIG Afrig (0,066) et autres entreprises (0,01). Il a indiqué cela pendant un entretien avec des journalistes.

« Ce qui en fait un total de 9 milliards pour la région de Saint-Louis », ajoute Dr Fall, signalant que pour le compte des dépenses sociales, seule BP a notifié sa part évaluée à plus de 660 millions de francs CFA.

Pendant cette période, des fournisseurs de la région ont reçu 55 717 675 551 francs CFA de ces sociétés minières. Pour les perspectives, il plaide en faveur d’une garantie pour la mise en œuvre des réformes, afin d’accompagner les entreprises, les fournisseurs et les prestataires locaux pour que les populations bénéficient des opportunités du contenu local.

Les sociétés de ce secteur ont généré 161 milliards en 2019, dont 147,58 milliards sont allés au budget de l’Etat, contre 122,2 milliards FCFA pour l’année 2018, souligne-t-on.