Me Moussa Diop réagit après les actions de Oumar Boun Khatab, son successeur.

Me Moussa Diop avait annoncé une conférence de presse, après avoir été accablé par le nouveau DG de Dakar Dem Dikk.

En effet, ce mardi, l’ancien directeur de la société de transport Dakar Dem Dikk (DDD), Me Moussa Diop, a invité la presse à une conférence pour répondre aux accusations de son successeur, Oumar Boun Khatab Sylla. D’après lui, ce dernier est une marionnette au service de l’autorité suprême.

 » Depuis mon départ de DDD je ne me suis jamais prononcé sur la gestion de cette boîte. Je suis le doyen dans la direction de DDD car j’ai fait plus de 6 ans. Les cours de comptes ne peuvent rien me reprocher sur ma gestion de cette boîte. Je pense que le nouveau directeur de cette boîte est une marionnette. Je ne compte pas le répondre car nous n’avons pas la même éducation. Ma réponse va droit aux gens qui ont armé ce directeur. J’ai laissé 81 millions Fcfa dans la caisse. Je pense qu’il s’est lourdement trompé. Ce directeur travaillait dans une petite entreprise de train bleu. D’ailleurs un train qui ne marche même pas « , dit-il.

 » J’étais un perturbateur dans ce gouvernement car je n’ai pas accepté leur démarche de ne pas dénoncer certaines choses. C’est en 2000 que la société DDD a été créée mais depuis 2015 j’ai eu un résultat qui dépasse les autres directeurs. Je demande au nouveau directeur de prendre le temps de travailler car il n’aura même pas les 6 ans de gestion « , ajoute Me Moussa Diop.

10 000 Problèmes condamné à la prison avec sursis.

Le verdict dans l’affaire 10 000 Problèmes est enfin connu.

En effet, lors du premier jour du couvre-feu à la Médina, le rappeur 10 000 problèmes est sorti dans la rue à 21 heures, se filmant, suivi de nombreux jeunes, qui dénoncent cette nouvelle mesure prise par le Président Macky Sall. La vidéo largement partagée sur la toile n’a pas échappé aux forces de l’ordre.

10 000 Problèmes, est arrêté. Présenté devant le Procureur, le rappeur est poursuivi pour trouble à l’ordre public, incitation à la violence et participation à une manifestation illégale.

Le verdict est enfin connu. Le rappeur 10 000 Problèmes a été condamné à une peine de 3 mois de prison avec sursis. Pourtant, le Procureur, avait requis une peine d’un an de prison ferme pour l’artiste qu’il trouve coupable. Cependant, l’avocat de la défense, a défendu que son client n’est pas l’initiateur de la manifestation si bien qu’il a violé le couvre-feu, a demandé la clémence des juges dans le choix de la condamnation . Ainsi, Mouhamadane Fall, alias, « 10000 Problèmes » est finalement condamné à 3 mois assortis de sursis.

Couvre-feu : les députés font des recommandations sur l’heure de démarrage.

Lors de l’adoption, du projet de loi portant modification de l’état d’urgence et de l’état de siège, les députés ont fait des recommandations au ministre de l’Intérieur.

En effet, depuis l’ouverture du couvre-feu, on observe des scènes de bousculades et de rassemblements dans les gares routières et sur les principales avenues de la capitale. La raison  évoquée est le manque de moyens de transports. Cette situation qui prévaut, n’est pas du goût des députés à l’Assemblée nationale, qui y voient un des effets pervers du couvre-feu qui entre en vigueur à 21 h. Raison pour laquelle, ils ont interpellé le ministre de l’Intérieur.

Selon le rapport issu de l’examen du projet de loi, les députés recommandent « d’éviter la répression et la confrontation, tout en accordant une attention toute particulière aux revendications exprimées. À ce propos, ils ont demandé de remonter l’heure de démarrage du couvre-feu jusqu’à 22 heures ou 23 heures, compte tenu des contraintes liées aux moyens de transport ; ce qui éviterait les bousculades et rassemblements constatés ».

En réponse à ces interpellations, Antoine Diome « dit avoir pris bonne note des recommandations pour relever l’heure de démarrage du couvre-feu, tout en informant que le Chef de l’Etat a décrété l’état d’urgence assorti de couvre-feu après consultation des membres du Comité national de Gestion des Épidémies (CNGE) ».

Par ailleurs, concernant les manifestations de quelques citoyens notées ces derniers jours contre le couvre-feu, « ses services travaillent pour apporter des solutions appropriées », ajoute le document.

Université de Diamniadio: Adama Bictogo condamné.

L’entrepreneur et homme politique ivoirien Adama Bictogo condamné par la justice sénégalaise.

Du nouveau dans l’affaire de l’université de Diamniadio dont le contrat a été résilié pour retard de livraison de chantier. La justice sénégalaise a effectivement rendu son verdict le 6 janvier 2021 dans ladite affaire.

En effet, le directeur exécutif du RHDP et homme d’affaires ivoirien, Adama Bictogo, a été condamné à réparer le préjudice causé. Ce, suite à une plainte de ses sous-traitants, qu’il avait engagés pour la construction de l’université.

De plus, il devra payer près de 200 millions Fcfa en principal. Ensuite, il payera 10 millions à titre de dommages et intérêts. Dans cette affaire, Bictogo avait empoché 30 milliards de Fcfa pour des travaux exécutés à hauteur de 22 %.

Par ailleurs, le marché avait été accordé à la société Marylis Btp, Touba Matériaux et Monofasica pour la rondelette somme de 60 milliards de Fcfa.

Politique: Le Président Macky Sall était en déplacement pour l’investiture de Nana Akufo-Addo

Le chef de l’Etat a participé, ce jeudi à la cérémonie d’investiture de son homologue Nana Akufo-Addo.
 
« Je me réjouis de participer ce jeudi 7 janvier 2021 à la cérémonie d’investiture de mon homologue ghanéen @NAkufoAddo, suite à sa réélection à la Présidence de la République », a tweeté Macky Sall.

En effet, plusieurs personnalités ont effectué le déplacement pour cette cérémonie. C’est, notamment le cas du Président Ivoirien Alassane Ouattara, et du Président Libérien George Weah.

Avant d’entamer son deuxième mandat à la tête du Ghana, Nana Akufo-Addo a abordé tous les sujets concernant son pays, lors de son traditionnel discours de nouvelle année.

« Le bienveillant peuple du Ghana a parlé et a donné au Parlement une force presque égale des deux camps de la Chambre. Nous n’avons pas d’autre choix que de travailler ensemble en respectant les choix de notre peuple », a expliqué le Président Ghanéen.

Il rajoute par la suite « J’ai dit pendant la campagne électorale, et c’est mon opinion ferme et sincère, que je ne devrais être président que lors d’une élection équitable. C’est ce qu’il s’est passé, à mon avis, lors du scrutin du 7 décembre », a-t-il assuré. Le Président sortant a été réélu, dès le premier tour, avec 51 % des voix face notamment à l’ancien Président John Dramani Mahama (NDC), qui a réuni 47 % des suffrages.

Couvre feu: Des émeutes dans la ville de Dakar

Des manifestations dans la ville de Dakar pour dire non au couvre-feu ont dégénéré en émeutes.

Le chef de l’État, Macky Sall, avait opté pour de nouvelles mesures assorties d’un couvre-feu, qui entrait en vigueur  ce mercredi, 6 janvier 2021.

En effet, le premier jour du couvre-feu a été pénible pour certains Dakarois. Certains habitants de la ville, ont eu beaucoup de peines pour atteindre leurs domiciles à la descente à cause d’un manque de moyens de transport et des embouteillages.

Nombreux étaient les habitants de Pikine, Guédiawaye ou même de Rufisque à marcher pour rentrer avant l’heure du couvre-feu. Les autorités doivent donc revoir les horaires de travail et de descente.

De plus, des émeutes ont éclaté, hier, dans plusieurs quartiers de Dakar et sa banlieue, pour réclamer la fin du couvre-feu instauré pour endiguer la seconde vague du COVID-19.

Attaque  du commissariat de police de Guinaw-rails

En outre, la révolte des populations de la banlieue, notamment les jeunes, contre le couvre-feu a eu des conséquences néfastes sur le commissariat de police de Guinaw-Rails.

Selon L’AS qui donne l’information, les jeunes manifestants ont jeté des projectiles dans les locaux et sur les véhicules qui y étaient stationnés.

Ce qui a entrainé, rapporte le journal, une riposte des forces de l’ordre qui ont usé de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants hostiles au couvre-feu.

Face à cette résistance, le ministre de l’Intérieur, a fait une descente sur le terrain, précisement dans les quartiers chauds de Dakar.

Macky Sall Bloque les indemnités de Me Moussa Diop

Le versement des indemnités de Me Moussa Diop, suspendu par Maky Sall.

Depuis qu’il a été limogé, Me Moussa Diop peine à recevoir ses indemnités de départ. Le Président Macky Sall aurait donné des instructions fermes à son successeur à la tête de la société de transport. En effet, Oumar Boun Khatab Sylla, ne doit pas lui verser ses indemnités de départ. On dirait que c’est le retour de bâton pour l’ex directeur de Dakar Dem Dikk.

De plus, malgré sa promesse, de les lui verser sur une période de quatre mois,  Macky Sall a fini par bloquer ses indemnités.

Information confirmée par Source A dans sa parution de ce jeudi. Il s’agissait effectivement de monsieur Sylla qui avait promis de verser  ces indemnités sur une période de quatre mois. Apres s’être rendu auprès de sa banque, l’avocat Moussa Diop a été informé qu’il n’a plus bénéficié de virement.

Me Moussa Diop fera sûrement appel de cette décision, qui sans le douter vient entacher  ses relations avec le pouvoir public. Nous attendons donc le dénouement de cette situation qui semble injuste pour plus d’un.

À lire aussi: Etat d’Urgence: Les transporteurs en colère

Etat d’Urgence: Les transporteurs en colère

Les transporteurs expriment leur mécontentement face aux nouvelles mesures d’urgence prise par le Président Macky Sall.

Le secteur du transport est l’un des secteurs les plus impactés par les mesures d’urgence décrétées en mars 2020 pour endiguer l’avancée du coronavirus, au Sénégal. De ce fait, les acteurs du secteur craignent la réinstauration de l’état d’urgence décrété de nouveau par le chef de l’État, Macky Sall.

En effet, hier le chef de l’État, Macky Sall, a choisi cette mesure assortie d’un couvre-feu de 21 heures à 05 heures du matin, entre en vigueur à partir de ce mercredi, 6 janvier 2021.

Mbaye Amar, président de l’Association de financement des transports urbains (AFTU), s’est exprimé sur ce nouveau coup de massue . « Nous sommes vraiment pas prêts à vivre ce que nous avions vécu. Ce serait catastrophique pour les acteurs et les populations. Mais qu’est-ce qu’on peut faire ? L’État a la force, mais il doit aussi penser à ses enfants. D’autant plus qu’il ne peut plus mobiliser autant d’argent pour appuyer les acteurs de l’économie. Et nous n’allons pas manger du sable. Ces mesures sont lourdes de conséquences ».

« En tant que citoyens, on ne peut qu’obéir, souligne-t-il. On n’a pas le choix. Mais si cela ne dépendait que de nous, de telles mesures ne vont jamais être prises. Il ne faut pas oublier que c’est en pleine crise que le président nous avait dit qu’il faut vivre avec le virus. Si quelques mois après, il se prononce de la sorte, peut-être c’est parce que c’est la seule solution. C’est quand même une décision très dure. », a déclaré  Pierre Mbakhane Gomis, syndicaliste interrogé par Enquête, qui ne masque pas son inquiétude

Le responsable à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal a invité l’Etat à reconduire des mesures d’accompagnement, comme lors de la première vague. « Le président ne peut prendre de telles mesures sans faire ce qu’il avait fait c’est-à-dire soutenir ces Sénégalais qui risquent de perdre tout ou une bonne partie de leurs revenus. Nous ne pouvons que nous soumettre aux mesures édictées par l’autorité mais celle-ci doit aussi penser aux conséquences sociales et économiques de telles mesures. Il faut vraiment des mesures d’accompagnement. Sinon, les méfaits risquent d’être plus nombreux que les bienfaits ».

Santé: Macky Sall veut une stratégie nationale de vaccination contre la COVID-19

Le président Macky Sall prend de nouvelles mesures pour lutter contre le COVID-19.
En effet, dans son discours diffusé sur la RTS ce mardi soir, le chef de l’État Macky Sall a annoncé d’importantes mesures destinées à freiner la propagation de la Covid-19 au Sénégal. Il a décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu, de 21 à 5 h du matin à Dakar et Thiès, deux régions qui selon lui « représentent plus de 90% des cas de COVID-19 ».
De plus, le président Macky Sall a tenu à préciser la « nécessité de veiller au renforcement des contrôles sanitaires au niveau des frontières terrestres, maritimes et aériennes », avant d’évoquer « les efforts sans précédent déployés dans le cadre de Force Covid-19 pour renforcer les infrastructures et équipements sanitaires à l’image du nouveau service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, les différents Programmes d’investissement réalisés en 2020, la fonctionnalité des centres de traitement des épidémies, les services d’urgence et d’accueil et de réanimation ».
Par la suite, Macky Sall a demandé une stratégie de vaccination qui concernera en premier le personnel de santé. « J’ai ordonné qu’une stratégie nationale de vaccination me soit proposée dans les meilleurs délais pour prendre en charge et en priorité la vaccination du personnel médical et des groupes cibles qui nécessitent la plus grande attention », dit-il.
« Malgré cette nouvelle vague, cette poussée épidémique au plan international, le Sénégal dispose de ressources humaines et matérielles mais également financières pour agir efficacement afin de contenir la propagation de la maladie », rassure-t-il toutefois.

Financement des partis politiques: Dr Alioune Diop se prononce

Dr Alioune Diop sort de son silence et se prononce sur le financement des partis politiques

En effet, l’appel de fonds lancé par Ousmane Sonko pose un véritable débat sur le financement des partis politiques au Sénégal. Certains sont allés jusqu’à évoquer l’origine des financements du parti de Macky SALL, lors des campagnes électorales, pour valider la collecte de fonds du patron de PASTEF.

Ce qui fait réagir Dr Alioune Diop. Car selon lui, M. SALL n’a jamais sollicité une levée de fonds dans la diaspora, les militants et sympathisants ont toujours financé leurs activités spontanément.

De plus, appuyant les propos du ministre de l’Intérieur, M. Diop atteste que la vérification des origines des fonds est une urgence avec les menaces terroristes et les enjeux économiques dans la perceptive de production de gaz et de pétrole.  « Il se pose un problème de sécurité nationale », défend-il  dans une note.

En outre, mettant en avant le contexte de la covid-19 et ses conséquences sur les activités économiques, Diop réclame de la transparence dans cette histoire de collecte. « La transparence de ces fonds est une exigence dans un contexte de COVID-19, et de confinement pour la plupart des sénégalais de la Diaspora dont la demande en assistance sur la plateforme Force COVID-19 se chiffrait à 195.477 inscrits sur une répartition de 142 pays pour une enveloppe de 12.5 milliards de francs CFA. »