Affaire levée de fonds du Pastef: les craintes de l’Etat Sénégalais.

Au delà du communiqué du ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique, cette affaire de levée de fonds du Pastef est prise très au sérieux en haut lieu. L’Etat nourrit de réelles craintes quant à la provenance de cet argent, mais surtout sa finalité.

D’après des informations de L’Observateur, au plus haut sommet de l’Etat, l’on fait le lien entre ce financement et des organisations terroristes. « Au-delà du risque de voir nos partis politiques se transformer en instruments entre les mains de l’Étranger pour déstabiliser le pays, il y a la grande question du terrorisme. Avec une collecte de fonds à l’Étranger, il est impossible de garantir la traçabilité et l’origine de l’argent, même si le donateur a une carte d’identité sénégalaise », lit-on dans une note secrète transmise par l’entourage du Président.

« L’Etat fonde ses convictions surtout sur le fait qu’avec l’affaire Mercalex, Ousmane Sonko n’aurait plus assez de sources de revenus pour financer son parti et qu’il lui fallait trouver une alternative. . On ne peut permettre à un parti politique ce qui n’est pas permis à l’Etat du Sénégal. Il y a une traçabilité, si l’Etat fait entrer de l’argent dans le pays, a fortiori un parti politique. C’est surtout pour des raisons de sécurité et de souveraineté que cette loi interdit ces genres de financement », ajoute la source.

Ibrahima Sène se prononce

En effet , Ibrahima Sène croit dur comme fer que le ministre de l’Intérieur a raison de rappeler la loi sur le financement des partis politiques.  En outre, à l’écouter, pour le politicien, il est inimaginable que l’on puisse réunir 128 millions de francs CFA en quelques heures surtout en cette période de crise sanitaire. Ibrahima Sène affirme que « cet argent est suspect ».
De plus, il rappelle aux « pastefiens » qu’il ne leur appartient pas « d’apporter des innovations sur le mode de financement des partis politiques » et que « cette prérogative relève de l’Assemblée nationale ».
Poursuivant, Ibrahima Sène pense que Pastef se trompe s’il pense « que le peuple va se mobiliser pour soutenir quelqu’un en porte à faux manifeste avec la loi ».

Macky Sall: Colère de certaines familles religieuses

Des familles religieuses en veulent au président Macky Sall.

Le Chef de l’Etat, Macky Sall, devrait faire plus attention et assurer ses arrières ces derniers temps. Pour cause, ses décisions impopulaires tendant à fâcher les foyers religieux se multiplient à un rythme effréné. Ainsi, après avoir permis à certains foyers religieux de tenir leurs manifestations religieuses et tenté de refuser à d’autres, le Président Sall a créé un nid de désaccords dans la société.

En effet, le limogeage de Makhtar Cissé fait grincer des dents à Tivaouane et le Khalife de Leona Niassène s’oppose à l’interdiction de la tenue de leur ziarra.

S’il est vrai que la pandémie à coronavirus aura permis au pouvoir de Macky Sall d’interdire certaines manifestations religieuses à l’échelle nationale pour éviter la propagation du virus, il n’en demeure pas moins vrai que certains foyers religieux ont eu carte blanche tandis que d’autres sont frappés d’interdiction. Ainsi, devant ce dilemme , le Khalife de Leona Niassène a menacé de sévir à sa manière si toutefois, sa ziarra annuelle est frappée d’interdiction.

Comme si cela ne suffisait pas, Tivaouane est venu s’ajouter à la donne. En effet, la cité religieuse de Mame El Hadji Malick Sy peine à avaler la couleuvre du limogeage impromptu de Makhtar Cissé qui a en charge la coordination du Comité de pilotage des travaux de la grande mosquée lancés récemment par Serigne Babacar Sy Mansour.

Source: senenews

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La Poste: Au bord d’un gouffre Financier

La Poste au bord d’un gouffre financier qui alerte les travailleurs.

En effet, Etranglée par une dette de 35 milliards que lui doit l’Etat du Sénégal, le Groupe  la Poste est au bord d’une crise financière. Une situation morose qui est mal vécue par les travailleurs: Ils  sonnent l’alerte pour sauver leur outil de travail.

Ce sont des pères de famille qui  sont dans l’inquiétude la plus totale,  à cause de la situation délicate qui risque de faire sombrer leur entreprise. Après la découverte d’un déficit de trésorerie lié à  un chiffre d’affaires qui stagne, incapable de supporter la grosse masse salariale de l’entreprise. S’y ajoute une dette non soldée de l’Etat,  de 35 milliards en 2017.

Loin de se laisser bouffer, les travailleurs, regroupés au sein du Cadre unitaire des syndicats de La Poste, ont décidé de sensibiliser les autorités étatiques sur les différentes menaces qui pèsent sur la Poste. En interpellant le chef de l’Etat sur la responsabilité du gouvernement,  de prendre des mesures urgentes en vue du redressement de la situation de La Poste. Notamment en épongeant toutes les créances liées aux bourses familiales.

Par ailleurs,  un mémorandum a été produit par les travailleurs, dans lequel ils ont établi un diagnostic assorti de recommandations précises,  tout  en avertissant à temps sur les risques encourus par l’entreprise. Pour ces salariés, il est hors de question que l’Etat sacrifie juste par négligence,  plus de 4 000 emplois dans une entreprise publique dont l’utilité est réelle dans le développement global du pays.

L’Assemblée Nationale pose le premier acte pour la suppression du statut des villes

La suppression annoncée des villes prend forme. L’Assemblée nationale vient de poser le premier acte de décès.
Selon Vox Populi, les députés ont examiné, hier, en inter-commission, le projet de loi portant Loi d’orientation pour l’aménagement et le développement des territoires qui signe la fin des villes communes dont Dakar.
En effet, ils prévoient la création de dix métropoles d’équilibre (Saint-Louis, Thiès, Touba, Mbour, Ziguinchor, Kaolack, Kolda, Tambacounda, Kédougou et Matam) qui seront établis sur les centres des villes communes.
Selon le ministre Oumar Guèye, la ville n’a plus, aujourd’hui, sa raison d’être et que ces métropoles seront créées pour décongestionner Dakar qui occupe 0,3% de la superficie et reçoit presque 25% de la population.
Ces 10 métropoles seront dotées d’infrastructures nécessaires, telles que des universités, des hôpitaux de niveau 3 et Agropole pour les activités économiques.
Cependant, cette nouvelle ne réjouit pas le cœur des Sénégalais qui ont pour la plupart exprimé leur mécontentement. De plus, ils voient cette entreprise comme un moyen pour le gouvernement en place de se maintenir au pouvoir  par tous les moyens.
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Violée, une fillette de 8ans en soins intensifs

Les habitants du village de Syl Escale, dans le département de Koumpentoum (région de Tambacounda), sont sous le choc. Selon L’Observateur, A. K., élève en classe de CP et âgée de 8 ans, a été victime d’un viol.
Elle a été conduite d’urgence à l’hôpital où elle a été admise aux soins intensifs en raison d’une hémorragie provoquée par une déchirure vaginale.
Arrêté, le violeur a été déféré, mercredi, au parquet. Les faits remontent au 21 décembre dernier.
Ce jour-là, le nommé D. Ndao, âgé de 19 ans, a profité de l’absence des habitants du village, partis au marché hebdomadaire, pour appeler la petite afin de lui faire balayer sa chambre.
Une fois dans la chambre, son bourreau lui a donné un coup de bâton en lui ordonnant de s’allonger sur le lit.
Prise de panique, la petite fille s’exécute et le bonhomme n’hésita pas d’abuser sexuellement d’elle.
Nous espérons que cet affreux personnage sera puni à la hauteur de ce crime abominable qu’il a commis.
Nous devons, nous engager dans la lutte contre toutes formes de violences faites aux enfants.

Sénégal: Suppression des villes

Le chef de l’État, Macky Sall, est très loin d’abandonner sa réforme annoncée sur la suppression des Villes.
Selon un proche collaborateur du président de la République, « le pouvoir ira jusqu’au bout de son projet ».
« C’est la pandémie (Covid) qui a freiné les travaux en commission. Mais, je pense que si les choses avaient suivi leur cours normal, cette question serait aujourd’hui réglée », martèle une source qui s’est confiée à L’Observateur.
Et d’ajouter : « mais, quoi qu’il en soit, nous tenons à corriger cette injustice territoriale ». Sans réfuter la thèse de suppression des Villes, elle parle plutôt de réforme de leur statut.
En outre rappelons que, le conseil municipal de Dakar s’est opposé mardi à l’idée de la suppression des villes du Sénégal. Une motion de censure a été lue par les conseillers municipaux. Selon eux, Dakar est plus âgé que le Sénégal. Avec ses 133 ans, la ville est très importante dans la vie de ses habitants.Ces conseillers municipaux de la ville de Dakar ont “dénoncé et condamné fermement“, la déclaration du ministre de la décentralisation tendant à la suppression des villes.

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Côte d’Ivoire: Didier Drogba fait des dons à des écoles

La ville d’Abengourou localité dans l’est de la Côte d’Ivoire, est en fête après le don effectuer par la fondation Didier Drogba.

Le groupe scolaire 1 et 2 et le lycée Nanan Kouakou Kouao de Niablé ont été dotés d’une bibliothèque numérique offerte mercredi 16 décembre 2020 par la fondation Didier Drogba et de son partenaire la fondation Ippon.

Trente ordinateurs au total ont été remis dont 10 pour le groupe scolaire 1 et 2 de Niablé et 20 pour le lycée avec un an de connexion Internet. La star internationale ivoirienne du football Didier Drogba a déclaré:  « Il s’agit de rattraper le retard en matière de numérique et de digital et de soutenir les élèves qui représentent l’avenir »

Cette cérémonie d’inauguration s’est tenue en présence des autorités administratives, coutumières et responsables éducatifs.

A titre de rappel, l’ex-capitaine des éléphants à la retraite, fut intronisé le mardi 15 décembre 2020 Chef traditionnel de Niablé. Il a réaffirmé son engagement auprès des jeunes de la localité en remettant plusieurs lots de cartables solaires aux élèves d’Aboudou village de la sous-préfecture de Niablé.

La fondation Didier Drogba créé en 2007,  est au service des populations les plus vulnérables surtout dans les domaines de la santé et de l’éducation.

 

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ALIBETA: Sortie de son nouvel album

ALIBETA artiste engagé, est un grand passionné de l’univers artistique. Personnage atypique, il surf dans plusieurs catégories de l’art notamment, la musique; le cinéma; le théâtre, et met le lien au cœur de son travail et de son engagement.

En effet, ALIBETA explore divers territoires sonores et visuels , mélangeant ainsi des matériaux cosmiques et cosmopolites , pour nous offrir des performances dignes d’un véritable Rituel.
De l’afro jazz aux chants sérères, de l’afro roots aux chants mandingues, ce natif de Tambakounda joue sur les influences ouest-africaines les plus pures.

ALIBETA, s’inscrit dans la transmission et la valorisation de la culture en Afrique par sa musique. Son nouvel album, « Ñun » signifie « nous » en Wolof  vient de sortir au Sénégal et un peu partout dans le monde.

Selon lui, ce nouvel album invite « à revisiter les cercles de liens qui fondent notre être » pour s’ouvrir aux autres. « Chaque personne n’est pas une unité, c’est un ensemble, car formé par plusieurs choses. Nous, c’est aussi l’autre de la même culture ou d’une autre nationalité, religion, etc. »

De plus, le titre Wagaam qui est un véritable opus est un chant populaire sérère, un chant de bravoure, de motivation et d’optimisme. Une ode à tous ceux qui essayent avec valeurs et convictions , face aux défis et challenges de notre chère Afrique, et du Monde entier.

Distribution de jouets alcoolisés aux enfants

Ce mercredi 16 décembre 2020,la Direction du commerce intérieur a arrêté un commerçant établi à Dakar
pour avoir vendu des jouets et gadgets à des enfants contenant un liquide sucré et alcoolisé.
En effet, son arrestation est survenue après un signal lancé sur les réseaux sociaux à travers une vidéo largement diffusée par les internautes.
Un parent confiait que son enfant s’était endormi après avoir bu le liquide que contenait le jouets.
Suite à cela, les laboratoires affiliés au ministère du Commerce ont pratiqué des analyses de ces gadgets et du liquide qu’ils contiennent. Les résultats ont montré effectivement que le liquide avait un goût fruité apparenté à de l’alcool.
Le vendeur de ces jouets, soutient avoir acheté ces jouets livrés par une voiture devant sa boutique sans facture d’achat.
Il a été emprisonné et sera mis à la disposition du Procureur de la République prochainement.
Les services du ministère du commerce procèdent actuellement à la récupération des gadgets déjà distribués à Dakar et à Mbour.
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Refus du peuple sénégalais pour un troisième mandat du Président Macky Sall

Une rencontre a eu lieu entre la délégation du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et la délégation de Taxawu Senegal, dirigée par Khalifa Ababacar Sall. Cette entrevue, s’est tenue au domicile du Président Abdoul Mbaye, Président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT). En effet, ces deux délégations veulent construire un front large et uni de l’opposition et de la société civile pour parvenir à faire obstacle au régime de Macky Sall et à remettre le pays dans la voie d’une autre perspective politique.

En outre, pendant son intervention lors d’une conférence virtuelle du National Democratic Institute, l’ancienne Première ministre Mimi Touré est restée catégorique sur la question d’un probable troisième mandat au Sénégal. Le Président Macky Sall réélu le 24 février 2019 a affirmé à de nombreuses reprises qu’il effectuerait son second et dernier mandat notamment le 31 décembre 2018. Donc, au Sénégal, la question est derrière nous comme je l’ai déjà dit à diverses occasions ».

En conclusion, « la limitation des mandats s’inscrit dans le renforcement des institutions et des processus démocratiques. Elle assure la stabilité sociale dont le continent a besoin pour consolider son développement. Elle peut assurer une sortie honorable et paisible aux dirigeants en poste tout en favorisant l’arrivée de nouvelles générations et élites au pouvoir », réitère l’ancienne cheffe du gouvernement du président Macky Sall.