Décès de l’ancien gouverneur Ibrahima Sakho

L’ancien gouverneur Ibrahima Sakho est décédé dans la nuit de mardi, à Dakar, des suites d’un malaise, informe une source proche de sa famille.

Ibrahima Sakho sera inhumé à Thiès (ouest). En effet,  il était secrétaire général du ministère de l’Intérieur jusqu’à sa récente nomination. Il occupait un poste de conseiller référendaire à la Cour des comptes.

Au ministère de l’Intérieur, il a également exercé les fonctions de directeur général de l’administration territoriale.

Après avoir servi dans le secteur social, Ibrahima Sakho est admis à l’Ecole nationale d’administration en 1994. Il en  sort avec le diplôme d’administrateur civil.

Il a ensuite exercé les fonctions d’adjoint du préfet et gouverneurs de certaines villes du Sénégal.

En outre, il fut par ailleurs, préfet des départements de Matam, Bambey (centre) et de Dakar (ouest), avant d’être promu gouverneur de la région de Saint-Louis (nord) et de Ziguinchor

 

Les conférences de presse gouvernementale reprennent ce jeudi

Après une suspension de quelques mois du fait de l’état de catastrophe sanitaire institué suite à la deuxième vague de Covid-19 au Sénégal, les conférences de presse dénommées « Le gouvernement face à la presse » vont reprendre en présentiel, demain jeudi à 10 heures, au 10e étage du Building administratif Président Mamadou-Dia, à Dakar, annonce un communiqué transmis à la presse.

Le ministre porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye, son collègue chargé de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Moussa Baldé, et le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, Samba Ndiobène Kâ, répondront aux questions des journalistes.

Ils vont aborder, entre autres questions, la campagne de commercialisation de l’arachide et la campagne agricole 2021, ainsi que les programmes d’équité sociale et territoriale, selon la même source.

Dans le cadre de sa communication, le Gouvernement organise tous les 15 jours une conférence.

 

Akon City : L’Ouganda intéressé par ce projet

Le projet de ville futuriste du rappeur Akon fait rêver plus d’un.

Le chanteur lança un projet de la ville futuriste nommé « Akon City ». La construction de cette ville, est prévue sur la côte sénégalaise, à 100 km de Dakar. Et cette initiative, emballe d’autres pays africains.

En effet, Akon, le promoteur de la ville futuriste a été approché par les autorités ougandaises pour la construction d’une seconde ville en Afrique.

De même, l’artiste devra attirer les investissements, gérer le projet, et consulter le gouvernement ougandais pour trouver un thème pour la « ville satellite ».

D’ailleurs, selon le ministre ougandais du développement urbain, un endroit approprié a été identifié et mis à la disposition d’Akon.

« Nous aimerions imiter ce qui a été fait ailleurs pour avoir une Akon City ici », a déclaré le ministre ougandais.

Pour rappel, Akon City construite sur 50 ha, à Mbodiène, prévoit la construction de condominiums de luxe.  La construction d’une station balnéaire, de parcs de bureaux et d’une université sont toutes au programme.

Report du face à face entre Ama Balde et Modou Lo

Les raisons du report de la date du face à face entre les deux lutteurs.

En effet, plusieurs incidents se sont produits lors de la manifestation. Agression, vol à la tire, sont entre autres les nombreuses raisons qui ont motivé cette décision de report.

Ce premier duel verbal qui devait lancer le combat royal ne pouvait pas se tenir dans ces conditions.

Déjà avant le démarrage qui était prévu depuis 21h, la tension entre les supporters des deux camps est montée devant les locaux de D Media malgré la présence des forces de l’ordre.

Pire, un individu a été poignardé dans le dos, a-t-on constaté. La gendarmerie est intervenue avec des lacrymogènes pour disperser la foule.

Surtout que des jeunes en profitaient pour agresser des automobilistes sur la VDN. Le promoteur Luc Nicolaï qui s’est rendu compte qu’il était impossible d’organiser cet événement dans ces conditions , a dû le renvoyer à une date ultérieure.

Une grosse déception pour Luc et les amateurs de lutte. Le promoteur avait même prévu d’annoncer la date du combat lors du lancement, mais il faudra patienter.

COVID-19 : Campagne de sensibilisation des jeunes pikinois sur la vaccination

La présidente nationale de la Croix-Rouge sénégalaise, Bafou Ba, fait état d’un besoin de sensibilisation des jeunes de Pikine.

En effet, cette sensibilisation porte sur la vaccination contre le coronavirus, qui suscite beaucoup d’appréhension.

« A Pikine, nous avons, avec les volontaires de la Croix-Rouge, déroulé ce matin, un dialogue avec 25 jeunes sur la thématique de la vaccination. Nous avons pu donner des informations sur la Covid-19, pour rassurer. Nous avons noté un besoin de sensibilisation des jeunes sur la vaccination », a-t-elle indiqué.

En outre, elle s’exprimait à la fin d’une visite de terrain, qu’elle a effectuée mardi, en compagnie de la représentante de l’Unicef au Sénégal, Silvia Danailov.

« La Covid-19 est toujours présente. Il est très important de continuer à se protéger et protéger toute la population. Nous avons pu être témoins ce matin d’un dialogue entre les volontaires de la Croix-Rouge et des jeunes sur toutes les questions de vaccination », a indiqué la représentante de l’Unicef au Sénégal, Silvia Danailov.

Par ailleurs, le programme commun de riposte contre le coronavirus que déroulent les deux organisations vise l’accès à l’eau potable, à l’hygiène et l’assainissement.

De même, l’objectif du programme est de contribuer aux efforts du gouvernement pour la réduction des risques de contamination communautaire de la Covid-19.

Rencontre des acteurs des médias avec le CNRA

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) rencontre jeudi les acteurs de la presse pour échanger avec eux sur les implications de son dernier message relatif aux contenus des « prêches qui traditionnellement, tiennent la vedette sur les plateaux de télévision et les radios, en période de Ramadan ».

En effet, selon un communiqué, à l’occasion de cette rencontre prévue à partir de 11 heures, au siège du CNRA, le régulateur audiovisuel aura à ses côtés l’Association islamique pour servir le Soufisme (AIS).

Il précise que cette rencontre « vise à échanger avec les acteurs sur le message adressé aux médias par l’organe de régulation, le 30 mars dernier, relativement « aux prêches qui traditionnellement, tiennent la vedette sur les plateaux de télévision et les radios, en période de Ramadan ».

Le CNRA souligne que depuis « quelques années, le mois béni et sacré du ramadan, mois de prières, de ferveur religieuse et de recueillement par excellence, est devenu paradoxalement le mois le plus lourd de menaces sur la stabilité nationale et la cohésion sociale ».

Par ailleurs, il note qu’à l’opposé des « grandes figures de l’islam de notre pays qui n’ont cessé de tisser entre elles de solides liens, certains prêcheurs, versant souvent dans le divisionnisme et la comparaison, tiennent des propos de nature à cultiver une compétition malsaine entre les confréries » ou à « exposer aux attaques, dénigrement et discrédit des communautés religieuses et les personnes qui s’identifient à ces mêmes communautés ».

 

Mbagnick Diop : Le taux de croissance économique ne génère pas assez d’emplois.

Le taux de croissance économique du Sénégal ne crée pas encore suffisamment d’emplois pour absorber tous les jeunes nouveaux diplômés, a déclaré, mardi à Dakar, Mbagnick Diop, président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS).

« Le taux de croissance économique de notre pays ne permet pas encore de dégager assez de postes de travail pour recevoir tous les jeunes diplômés qui, chaque année, aspirent à leur premier emploi. », a-t-il indiqué.

En effet, pour ce dernier c’est la jeunesse de notre population et le manque de qualification qui accroit cette situation. Et il insista sur l’importance des cycles de formation.

Diop s’exprimait à l’ouverture, à Dakar, de la 20ème édition du forum du premier emploi, à l’initiative de son organisation. La cérémonie s’est tenue en présence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne, et de Dame Diop, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion.

« Nous devons identifier et repérer toutes les niches où gisent des emplois, opérer les ruptures utiles à tous les niveaux, repenser notre environnement économique, reformater notre système académique et de formation », a-t-il conseillé.

Par ailleurs, il a rappelé « tous les efforts fournis par le gouvernement, le ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, avec plusieurs projets et programmes mis à la disposition des Jeunes ».

Selon lui, l’atelier training préparatoire du forum organisé, chaque année, suit une stratégie globale afin de permettre aux jeunes d’acquérir certaines connaissances indispensables dans les techniques de recherche d’emploi.

 

Indépendance du Sénégal : Guy Marius Sagna estime que « cette commémoration est un canular »

« Le Sénégal est un territoire dépendant dans une Afrique dépendante « !

C’est la ferme conviction de Guy Marius Sagna qui estime, dans un post publié sur sa page Facebook, que « la seule fête qu’il y a aujourd’hui 04 avril est Pâques « .

Voici l’intégralité de son post.

« La seule fête qu’il y a aujourd’hui 04 avril est Pâques. Car le Sénégal est un territoire dépendant dans une Afrique dépendante, dominée d’où sa pauvreté, son « sous-développement ».

En effet, le plus grand poisson d’avril n’est pas dit le 1er avril mais le 04 avril au Sénégal. Le plus grand mensonge qui fait le plus grand mal au Sénégal et aux Sénégalais est celui qui est répété tous les 04 avril depuis 61 ans: le Sénégal est indépendant !

Il n’y a surtout pas d’indépendance à fêter. Le Sénégal est un territoire d’outre-mer (TOM) français. En plus des 12 TOM officiels, la France a 15 autres TOM qui utilisent le franc CFA néocolonial.

De même, Macky Sall n’est pas un président mais un COMMERCIAL. Le commercial de la France, de l’UE, des USA, de la Turquie… au lieu d’être le commercial du Sénégal et de l’Afrique.

Mais depuis quelques années un vent anti-impérialiste souffle en Afrique. Il devient de plus en plus fort au Sénégal, au Mali, au Bénin, au Burkina…

Un spectre hante l’impérialisme : le spectre de l’anti-impérialisme panafricain. Toutes les puissances du vieux monde, de la vieille Afrique, du vieux Sénégal se sont unies en une Sainte-Alliance pour traquer ce spectre anti-impérialiste panafricain : Macky Sall, les dames de compagnie, l’armée française…

Voilà pourquoi au lieu de mobiliser tous ces moyens pour le bonheur des sénégalais, ces moyens sont utilisés pour nous traquer, nous persécuter, nous arrêter, nous emprisonner…

Au début ils ont essayé les garde-à-vue cela n’a pas marché. Ils ont essayé les emprisonnements. Cela ne marche pas. Il ne leur reste que les assassinats. En attendant ils ont créé un sordide montage juridique et politique qui a fait 14 morts plus connu sous le nom de « Affaire Sonko ». En attendant ils cherchent à nous faire emprisonner – comme ils l’avaient fait à mon cher Imam Ndao – pour terrorisme.

Fier du peuple sénégalais. Merci à vous toutes et tous. Vous avez freiné le processus qui devait faire passer le Sénégal de « dictature rampante » à « dictature debout ».En effet, vous vous rendez compte que des Sénégalais ont été arrêtés à plusieurs reprises pour dépôt de lettre d’information à la préfecture ?! Ils sont allés loin. Très loin!

En outre, les odeurs nauséabondes qui s’échappent de leurs tentatives de manipuler les sentiments ethniques pour diviser le peuple sénégalais et déplacer son attention de l’impérialisme au bouc émissaire wolof, sérère, joola, bassari, peulh…montre la profondeur de leurs peurs.

Mais aussi de ce dont ils sont capables pour maintenir le Sénégal comme « vitrine politique de la Françafric », la Côte d’Ivoire comme « vitrine économique » de la Françafric…

Par ailleurs, ils vont continuer à vouloir nous maintenir dans le néocolonialisme en nous imposant un 3e mandat illégal et illégitime de Macky Sall ou une victoire d’un petit de Macky après s’être arrangés à exclure toute possibilité d’un candidat anti-impérialiste panafricain.

Nous allons continuer à faire face. Nous allons continuer à nous préparer pour chasser Macky et l’impérialisme du Sénégal. C’est le seul moyen de vivre en paix dans un Sénégal multiethnique, multi-religieux, multi-confrérique. C’est le seul moyen de sortir de la pauvreté.

Merci à vous toutes et à vous tous de m’avoir sorti pour la 3e fois en moins de 3 ans de prison. Grâce à vous, je passe Pâques en famille. Merci à vous.

La lutte continue!

L’électricité pour tous : Le gouvernement sénégalais à la recherche de financement

Le gouvernement sénégalais organise ce mardi et jeudi, par visioconférence, une table ronde pour recueillir 732 milliards de francs CFA destinés au financement de projets structurants en milieu rural et péri urbain pour « atteindre l’objectif de l’accès universel à l’électricité en 2025 ».

En effet, cette table ronde à laquelle vont participer les partenaires techniques et financiers « a pour objectif principal de présenter la stratégie du Gouvernement pour atteindre l’accès universel à une énergie en qualité et en quantité suffisante, à moindre coût et durable en 2025 », précise un communiqué.

C’est pour réussir ce pari que le Sénégal a décidé de « recueillir les engagements financiers des partenaires techniques et financiers, du secteur privé pour accompagner sa mise en œuvre ».

Dans son communiqué, le ministère du Pétrole et des Energies souligne que la table ronde « s’inscrit en droite ligne des actions identifiées pour la mise en œuvre du Plan complémentaire pour l’accès universel à l’électricité ».

Le Sénégal figure parmi les pays ayant réalisé les plus grandes performances en matière d’accès à l’électricité en Afrique de l’Ouest, avec un taux de 76% à l’échelle nationale en fin 2019.

Il existe cependant de « grandes disparités entre populations urbaines et populations rurales », dont les taux d’accès à l’électricité s’élèvent respectivement à 94% et 53,9%.

Elections locales : Majorité et opposition invitées à trouver un compromis

La société civile présente à la commission politique du dialogue national appelle les pôles de la majorité et de l’opposition à « faire preuve de dépassement en vue de trouver un compromis sur la date des prochaines élections locales ».

En effet, la société civile lance « cet appel après avoir consulté des responsables de la majorité et de l’opposition », selon un communiqué.

Par ailleurs, elle se dit « vivement préoccupée » par la suspension de la participation du pôle de l’opposition aux travaux de la commission politique du dialogue national.
Elle invite le pouvoir à « fixer dans la loi l’échéance limite pour l’organisation de ces élections en fin janvier 2022 ».

La société civile invite enfin le chef de l’Etat à « tout faire pour prendre un décret fixant la date de ces élections dans le courant du mois de décembre 2021 ».