Elections en Guinée Bissau : Le président sortant battu dans son propre bureau de vote

Etonnant mais vrai, le président de la Guinée Bissau, lui même candidat à sa propre succession pour les élections présidentielles, a été battu à plate couture dans son propre bureau de vote.
Sur un total de 305 votants, le candidat du parti historique, l’un des favoris du scrutin, a obtenu 204 voix. Il est suivi par l’autre favori de la compétition électorale le candidat du Mouvement pour l’alternative et la démocratie (MADEM) avec 40 suffrages qui lui sont favorables.
Le président truste à la troisième place avec un maigre score de 29 voix. Une tendance qui se dessine dans la ville de Bissau où le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert semble régner sans partage.
Les résultats de l’étranger et surtout ceux des huit autres régions de l’intérieur sont attendus pour se faire une idée claire sur les premières tendances en attendant la publication des résultats provisoires officiels par la Commission nationale électorale (CNE) prévue dans 48 heures.
Au total, 761 676 électeurs sont répartis dans 3 139 bureaux de vote localisés dans 29 circonscriptions électorales situées dans les huit régions de l’intérieur de la Guinée Bissau et la capitale Bissau appelée le secteur autonome.
190 observateurs sont déployés par la communauté internationale pour superviser le vote. La CEDEAO et l’Union africaine principales organisations de supervision des opérations de vote ont déployé chacune 60 observateurs, les Etats Unis d’Amérique 47 et le Comité des pays de langue portugaise (CPLP) 23.
12 candidats prennent part à cette élection présidentielle dont l’issue pourrait être décisive pour la stabilité politico-institutionnelle.
Depuis son indépendance en 1974 la Guinée-Bissau a connu seize tentatives de coups d’Etat, quatre putschs dont le dernier en 2012 en plus d’une longue série de remaniements gouvernementaux débouchant sur une instabilité politique même si c’est pour la première fois qu’un président termine son mandat en Guinée-Bissau.

Prix ALLAFRICA 2019: Cinq femmes mises à l’honneur

Les 27 et 28 Novembre 2019, seront organisés dans la capital de la Guinée, Conakry, un atelier de réflexion par le groupe AllAfrica Global Media. Lors de cette échange en marge du Dialogue sur la Finance que la banque Centrale de Guinée organise en collaboration avec l’Agence Baantou, le prix Leadership Féminin, Initié afin d’honorer les femmes africaines  leaders dans leur domaine et pour susciter le désir de réalisation chez les filles et les femmes du continent, sera décerné à cinq femmes africaines
Dans un communiqué de presse, AllAfrica Global Media précise que cette initiative est organisée en marge du Dialogue sur la Finance (DIA’FIN) que la Banque Centrale de Guinée organise en collaboration avec l’Agence Baantou.
L’édition de 2019 a pour marraine, la Première Dame de la République de Guinée, Mme Djene Kaba Condé.
Les lauréates du prix ‘’AllAfrica Leadership Féminin’’ 2019 sont : Prix Bonne Gouvernance AllAfrica Leadership Féminin : Mme Malado Kaba (Guinée) ; Prix Agrobusiness AllAfrica Leadership Féminin : Mme DIACK Anta Ngom (Sénégal) ; Prix Développement Economique et Social AllAfrica Leadership Féminin : Mme Rhita Zniber, (Maroc) ; Prix des Nouvelles Technologies et Entreprenariat AllAfrica Leadership Féminin : Mme Amie Kouamé (Côte d’Ivoire).
Pour cette 5ème édition, le Groupe AllAfrica Global Media, présenté comme ‘’le plus grand distributeur digital d’informations et de nouvelles sur l’Afrique’’ va décerner un Prix d’honneur AllAfrica Leadership Féminin à la Première Dame de la Guinée pour ‘’magnifier son engagement à travers les nombreuses actions sociales qu’elle initie avec sa Fondation PROSMI, en faveur des femmes’’.
Le Prix AllAfrica Leadership Féminin récompense quatre autres femmes, leaders dans leur domaine, pour ‘’consacrer leur professionnalisme, leur volonté et leur engagement’’, selon le communiqué.
Il ajoute qu’en plus de ces distinctions, un Prix Spécial Plan International sera décerné à la jeune activiste Aïssatou Baldé, ‘’très engagée dans la promotion de la jeune fille et la femme guinéenne à travers le Digital’’.
Le Groupe AllAfrica Global Media rappelle que le prix AllAfrica Leadership Féminin a été institué afin ‘’d’honorer les femmes africaines leaders dans leur domaine, mais également de susciter le désir de réalisation chez les filles et les femmes du continent’’.
Il ajoute que ‘’dans la dynamique d’innovation’’, l’édition 2019 prévoit également, une séance de discussion intitulée ’’Elles Inspirent’’, entre des Femmes Leaders dans l’Entreprenariat, le Développement Économique, les Compétences diverses et des filles âgées de 16 à 20 ans en vue de ‘’les orienter et de les inspirer dans leurs projets d’avenir’’.
Le Groupe AllAfrica Global Media annonce une réflexion autour de ‘’L’inclusion financière et l’Entrepreneuriat des Femmes en Afrique’’ comme stipulé dans les agendas de développement.
Il explique que cette Journée de réflexion ‘’permettra de montrer comment l’État, le secteur privé et la société civile peuvent travailler de concert pour atteindre des résultats concrets sur l’éducation financière, passage obligé pour réussir une bonne inclusion des femmes’’

Un maître coranique accusé de maltraitance

La presse Sénégalaise est animée ce lundi, par une affaire de maltraitance grave et sérieuse d’enfants  par un maître coranique sur des enfants de la commune de Ndiagne, dans le département de Louga.

L’histoire ayant eu pour cadre cette commune rurale de l’arrondissement de Coki, dans la région de Louga, a été portée au public le week-end. Il s’agit notamment d’une affaire de maltraitance de talibés, des apprenants d’une école coranique ayant débouché sur l’arrestation de l’auteur présumé, un maître coranique, ainsi que d’autres personnes.

‘’Les enfants, âgés entre 5 et 8 ans, ont été victimes de maltraitances de la part de leur maître coranique qui les menottait aux pieds pour les empêcher de fuguer’’, informe L’Observateur dans sa livraison.

Selon les informations recueillies, l’enseignant a été arrêté par la gendarmerie de Coki pour maltraitance sur ces enfants en même temps que le forgeron qui fabriquait les menottes artisanales et quatre parents. Ces personnes pourraient d’ailleurs être déférées au parquet de Louga ce lundi. Ces arrestations ont été faites sous la base de dénonciations. Ainsi, « A leur arrivée les gendarmes ont trouvé des enfants âgés entre 8 et 10 ans, maintenus sur place par des chaines en fer ».

Les élèves de THIARE LAGHEM aidés par leurs aînés

Une association des anciens élèves de l’école de Thiaré a été mise en place dans le but de venir en aide à tous les élèves de cette commune, au niveau de l’éducation et de la santé. Dans cette optique, cette association à procédé à la prise en charge des frais de scolarité des élèves et a permis l’enrôlement de 500 autres au programme de la Couverture maladie universelle (CMU). C’est ce qu’ a indiqué Abdoulaye Dionne, un membre de l’association:

‘’Nous avons débloqué plus de deux millions pour couvrir les frais d’inscription de près de 100 élèves et pour la CMU, tous les élèves du CEM et de quelques écoles primaires (environ 500) seront enrôlés par nos soins’’, a-t-il déclaré de la deuxième édition de la Journée de solidarité aux élèves de cette commune de Ndoffane.

Il signale que pour les inscriptions, les critères mis en avant ont été ceux d’excellence avec les élèves qui ont brillé durant la dernière année scolaire mais également sociaux avec la prise en charge assurée pour ceux en situation de handicap et les orphelins.

Pour éviter les problèmes de tutorat à l’origine de beaucoup d’abandon ainsi que les mariages précoces, Il a plaidé pour la construction d’autres CEM promettant de mener le combat pour une meilleure scolarisation des enfants.

Le maire de la commune El Hadj Abdoulaye Dramé a tenu à remercier les membres de cette association ‘’qui n’ont même pas voulu que la commune participe au financement de cette cérémonie’’.

‘’Cette cérémonie qui a coïncidé avec la remise de prix aux meilleurs élèves de la commune est source d’émulation’’, a souligné le maire.

La Fondation GALIEN, lance le « Prix Galien Afrique » à partir de 2020

Dans le domaine des recherches scientifiques, pharmacologiques et dans les innovations biotechnologiques, la Fondation Galien qui décerne le prix Galien depuis 1970 aux meilleurs recherches, a décidé, depuis peu, de lancer le « prix Galien Afrique  » qui sera remis de manière exclusive en Afrique chaque année et ce à compter de 2020. Cette annonce faite par le président de la fondation en question, Bruno Cohen, sera officielle lors du » deuxième Forum Galien » prévu à Dakar, les 25 et 26 novembre 2019. 

Il donnait une conférence de presse, avec le professeur Awa Marie Coll Seck, présidente du comité scientifique du Forum Galien Afrique, en prélude de la deuxième édition de cette rencontre scientifique.
« Bien plus qu’une récompense, ce prix devrait permettre d’encourager la recherche et l’innovation scientifique en Afrique », a souligné M. Cohen.
Les 25 et 26 novembre, « Dakar sera la capitale de la santé et de l’innovation, avec quelque mille participants attendus dont plus de 300 experts et étudiants en médecine, en pharmacie et odontostomatologie », a-t-il dit.
Des personnalités politiques et des responsables de la société civile, des récipiendaires du Prix Nobel de médecine et du Prix Nobel de la paix prendront part à cette rencontre, selon Bruno Cohen.
Interrogé sur le retour à Dakar, qui avait accueilli l’édition 2018 du Forum Galien Afrique, M. Cohen affirme que la capitale sénégalaise est « un petit village suisse devenu le rendez-vous annuel des décideurs politiques mondiaux ».
« Le Forum Galien Afrique veut faire de Dakar un point de convergence des experts, sur la chaîne scientifique internationale », a-t-il ajouté.
Selon le professeur Awa Marie Coll Seck, la rencontre de Dakar devrait permettre de « porter haut le flambeau de la science et [aider] l’Afrique [à] mieux élaborer son système de santé publique ».
Les étudiants en médecine attendus au forum vont prendre part à des ateliers durant lesquels il y aura des « échanges interactifs », sur les maladies en Afrique, notamment les maladies tropicales négligées, selon Mme Seck

La presse quotidienne portée par Le séminaire Intergouvernemental Franco-Sénégalais

Au menu de l’actualité sénégalaise que nous livre les différents journaux quotidiens, nous est servi comme plat principal, le séminaire Intergouvernemental Franco-sénégalais. Cette information capitale est suivie de très près par l’accusation portée contre le député Seydina Fall Bougazelli pour trafic de faux billets, dans lequel serait impliqué plusieurs personnes.
Le Soleil par exemple annonce que le Sénégal et la France ont signé « six accords de partenariat dans divers domaines de coopération’’, en marge d’un séminaire gouvernemental tenu dimanche, à Dakar.
Ce séminaire intergouvernemental s’est déroulé dans l’après-midi, peu après l’arrivée, dans la capitale sénégalaise, du Premier ministre français Edouard Philippe.
Plusieurs quotidiens reviennent, dans ce cadre, sur la restitution par la France du sabre du marabout El Hadj Oumar Tall, résistant à la pénétration coloniale. « Devant le khalife général des tidianes et le khalife général de la famille omarienne, le sabre de Cheikh Oumar Foutiyou Tall a été officiellement restitué hier, 17 novembre, à la présidence de la République du Sénégal’’, écrit Walfquotidien.
Selon ce journal, le Premier ministre français Edouard Philippe « s’est spécialement déplacé pour la remise de l’arme d’un des pionniers de la confrérie tidiane au Sénégal’’. « Sa place est ici’’, dit M. Philippe dans des propos rapportés par le journal Le Quotidien.
« Hier a été signée la convention du dépôt de sabre de El Hadj Oumar Tall entre les ministres des Armées de la République de France, Florence Parly, et le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop. Un processus qui marque le début de la rétrocession du patrimoine africain, qui dort dans les musées français’’, signale le même journal.
« Un moment à la fois solennel et historique !’’, relève Sud Quotidien, au sujet de cette cérémonie tenue à la salle des banquets de la présidence de la République, sous la présidence du chef de l’Etat sénégalais, lequel « a qualifié cet acte de retrouvailles pour +signer la paix des braves+ entre descendants d’anciens belligérants, déclarant ainsi que +ce jour est historique !+’’.
« Les grands hommes, comme leurs sabres, ne meurent jamais. Ils défient le temps’’, a déclaré Macky Sall lors de la restitution de cette relique historique, rapporte le quotidien Vox Populi.
« Malgré le symbolisme et l’euphorie légitime qui ont ponctué la présentation du sabre d’El Hadj Omar Tall (…), la restitution intégrale va être un peu plus compliquée qu’il n’y parait’’, souligne le quotidien Enquête, parlant de « flou artistique autour d’un +dépôt-restitution+’’.
Un autre sujet en exergue concerne le présumé trafic de faux billets de banque dans lequel le député Seydina Fall Bougazelli est cité. « Bougazelli, billet retour à la gendarmerie’’, affiche L’Observateur. Le quotidien annonce que ce dernier ’’est attendu aujourd’hui (lundi) à la section de recherches de Colobane’’, après avoir fait faux-bord vendredi.
« Interné depuis vendredi dernier, dans une clinique de la place, à la suite d’un +malaise+ lui ayant occasionné une +hyperglycémie+, le député Seydina Fall Bougazelli avait fait faux bond aux gendarmes’’, écrit le journal.
« Au procureur de jouer’’, indique le quotidien Enquête, qui souligne que selon le Code de procédure pénale, seul le maître des poursuites peut contraindre Bougazelli à comparaître. Il note que dans cette affaire, un Burkinabè a été aussi arrêté, portant à six le nombre de complices qui seront déférés ce lundi.

« Fin de cavale ?’’, s’interroge le quotidien Kritik’, selon lequel le député Bougazelli a promis, par sms, de se livrer aux gendarmes ce lundi. Le journal, citant le garde des Sceaux, Malick Sall, précise toutefois que cette affaire ’’n’est pas encore devant la justice’’.

D’autres journaux dont Walfquotidien relaient les propos du chef de l’Etat sur la dette, des déclarations faites par Macky Sall lors du panel organisé par les cadres de son parti « pour répondre à ses détracteurs qui parlent de l’endettement du Sénégal’’.

’’Pour le chef de l’Etat, note Walfquotidien, cet endettement est universel car aucun pays ne saurait se développer sans endettement’’.
L’Observateur fait remarquer que le débat sur la dette ’’énerve Macky Sall’’. ’’On ne s’endette pas pour entretenir des fonctionnaires et des politiciens (…)’’, assène-t-il sur ce sujet, des déclarations reprises par le journal à sa Une