Auteur/autrice : Cyrille Nono
Un Partenariat Public-Privé préconisé au Bénéfice de la Santé en Afrique
La Fondation Aliko Dangote, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et GBC Health invitent les décideurs africains à nouer des partenariats entre les secteurs public et privé pour améliorer la santé sur le continent africain.
Les trois institutions ont initié le premier Forum dit « Africa Business/health forum (AB/HF) », qui se tient le 12 février prochain en Ethiopie, en marge du 32e Sommet de l’Union africaine (UA).
Dans cette perspective, ils appellent les décideurs africains à « explorer les possibilités d’exploiter la croissance économique du continent pour investir dans le secteur de la santé, par le biais de partenariats commerciaux », rapporte un communiqué parvenu à l’APS.
Cette rencontre réunira des chefs d’Etat, des ministres, des présidents directeurs généraux, des représentants de l’UA et des Nations unies. Elle est jugée d’autant plus opportune qu’’’on parle de plus en plus, en Afrique, de la corrélation entre la santé des employés et la croissance économique, et les entreprises sont aujourd’hui incitées à étudier comment optimiser la valeur pour les actionnaires – un rendement à la fois financier, humain, social et environnemental ».
Le communiqué indique que « les entrepreneurs africains ont pris conscience qu’un personnel en bonne santé contribuait à la pérennité de l’entreprise et qu’investir dans la santé constituait un impératif social et économique ».
Il signale que « des études ont indiqué que, d’ici à 2030, les opportunités dans le secteur de la santé et du bien-être atteindraient 1 800 milliards de dollars, à prix courant ».
« L’investissement dans les systèmes de santé africains permettrait d’accélérer le développement économique et la croissance, de sauver des millions de vies, de prévenir des handicaps à vie, et de contribuer à réaliser les ODD et l’Agenda 2063 de l’Afrique », fait-il valoir.
Le forum AB/HF a été institué par GBCHealth, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et la Fondation Aliko Dangote, dans le but d’inciter les entreprises à agir, renforcer les partenariats et faciliter les investissements pour transformer les soins de santé en Afrique.
Le forum conduira au lancement de l’African Business Coalition for Health (ABCHealth), une structure qui mobilisera des champions du secteur privé au moyen d’une plateforme coordonnée, afin de faire progresser les soins de santé et développer les systèmes de santé en Afrique.
ABCHealth jouera le rôle de plateforme régionale pour exploiter les synergies qui permettront de bâtir plus directement une Afrique prospère et en bonne santé, grâce à la collaboration et aux partenariats commerciaux.
Tensions électorales: Les Etats-Unis appellent à la prudence
Suite aux risques de violence électorale au Sénégal, les Nations Unies invitent leurs ressortissants à éviter certaines zones de la capitale.
La Présidentielle du 24 février 2019 est à hauts risques, et pour cause. L’ambassadeur des Etats Unis au Sénégal, qui craint des violences, a demandé à ses ressortissants d’éviter les zones comme la VDN, Grand-Yoff, la Place de la Nation (ex-obélisque), le Palais de la Justice, la Zone entourant l’Ucad, la Place de l’Indépendance., rapporte Les Echos. Les autorités américaines demandent également à leurs compatriotes d’éviter les zones de manifestations, de conserver toujours leurs téléphones avec soi, de garder les portes des voitures verrouillé et les fenêtres fermées.
La 3e édition de la CIEA-III se tient au Sénégal
Cette rencontre de deux jours se tient en présence des chefs d’Etats du Sénégal et du Mali ainsi que plusieurs personnalités européennes et africaines.
La troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA-III) s’est ouverte ce jeudi 17 janvier au centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio (quarantaine de kilomètres de Dakar) sous le thème “Emergence, Secteur privé et inclusivité”.
Cette rencontre de deux jours se tient en présence des chefs d’Etats du Sénégal et du Mali ainsi que plusieurs personnalités européennes et africaines telles que les Premiers ministres malaisien et ivoirien Mahathir Bin Mohamad et Amadou Gon Coulibaly, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina.
Ainsi plus de 500 personnalités, d’institutions internationales de développement, de centres de recherche universitaire, du secteur privé, des organisations de la société civile y prennent part.
L’évènement est organisé par le gouvernement du Sénégal, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Selon un document rendu public par le ministère sénégalais de l’Economie et des Finances « le débat sera focalisé sur l’engagement du secteur privé national, dans le cadre d’un dialogue et partenariat public-privé fécond, comme condition nécessaire pour la réussite de la mise en œuvre des plans d’émergence africains ».
La conférence traitera aussi des modalités pour rendre cette émergence plus inclusive et s’assurer qu’elle valorise les opportunités économiques des territoires.
Elle vise également à approfondir le débat sur la robustesse de la croissance et l’inclusivité dans les plans d’émergence en Afrique à travers notamment, un meilleur positionnement du secteur privé soutenu par de solides partenariats avec l’Etat pour favoriser une croissance forte, résiliente, inclusive et qui valorise les potentialités de tous les territoires.
En rappel, les deux premières éditions s’étaient tenues en 2015 et 2017 à Abidjan. Elles avaient été l’occasion pour les dirigeants africains, les experts nationaux et les partenaires techniques et financiers d’analyser les différentes trajectoires d’émergence et d’approfondir les problématiques autour des thématiques retenues.
Attaques informatiques : Air Sénégal défend sa plateforme
Une plainte contre X a été déposée par Air Sénégal après une série d’attaques informatiques contre sa plateforme de réservation de billets.
Maintenant, c’est clair. On comprend mieux pourquoi il était difficile de réserver son billet sur la plateforme d’Air Sénégal. En effet, la compagnie a été victime d’attaques informatiques récurrentes. A plusieurs reprises, des individus mal intentionnés ont pris pour cible la plateforme de réservation, sans arriver à y pénétrer heureusement. C’est la compagnie elle-même qui l’a annoncé en ne manquant pas de rassurer ses clients sur les réponses énergiques et dissuasives qu’elle a apporté à ces assaillants. « La compagnie Air Sénégal s’excuse auprès de ses clients pour les désagréments rencontrés par le ralentissement des services causés par cette attaque informatique. On est victime ces derniers jours d’attaques massives et répétées à l’encontre de son module de réservation de billets. Air Sénégal tient à préciser qu’aucune de ces attaques n’a abouti puisque le système est sécurisé de bout en bout par WiredCard, le leader mondial des solutions de paiement en ligne », fait savoir les équipes de Phillippe Bohn.
Ne comptant pas laisser les choses ainsi, Air Sénégal entend déposer une plainte contre X auprès des autorités compétentes.
Il faut souligner que le pavillon national, s’est doté d’une flotte ultramoderne. La qualité de son équipe de direction internationale et celle de ses membres d’équipage lui permet d’aligner son offre sur les standards internationaux les plus exigeants. Air Sénégal garantit ainsi un service de haute qualité, sûr et fiable. L’objectif affiché est de hisser la compagnie à la pointe du secteur aérien en Afrique.
Présidentielle 2019 : L’ONU et la Cedeao volent au secours du Sénégal
En prélude à l’élection présidentielle qui s’annonce déjà problématique en raison des multiples griefs exprimés par l’opposition et dont le pouvoir en a fait le cadet de ses soucis, une mission conjointe de la Cedeao et des Nations-Unies a été mise à contribution pour dégager un large consensus.
La mission conjointe de la Cedeao et des Nations-Unies a rencontré l’assemblée générale de la Commission électorale nationale autonome à l’issue de laquelle des discussions ont tourné autour du parrainage, du fichier électoral et de la distribution non encore effective des cartes électeurs. « Nous allons poser dans le futur, dans le cadre de cette consultation, les questions qui les ont préoccupés et dont ils nous ont parlé, le parrainage, ensuite le fichier électoral et enfin la distribution des cartes. Je considère qu’il s’agit de problèmes majeurs qui interpellent toute la classe politique », explique Doudou Ndir, président de la CENA.
Par ailleurs, le président de la commission de la Cedeao reconnait les interrogations soulevées par l’opposition, non sans signaler que le Sénégal est un modèle sur le plan démocratique. « Il s’agit surtout de voir de quelle manière, les Nations-Unies et la commission de la Cedeao peuvent accompagner le pays dans la préparation de l’élection. L’objection étant d’avoir une élection qui soit transparente, crédible et apaisée », déclare Jean Claude Cassibrou.
Macky Sall demande la Sécurisation absolue de la ligne du Ter
Le chef de l’Etat Sall Macky Sall a réitéré, mercredi en Conseil des ministres, ses directives relatives à la sécurisation absolue de la ligne du Train express régional (TER).
Cette sécurisation passe « par la sensibilisation notable des populations et la mise en place rapide d’une police ferroviaire, en vue d’assurer l’exploitation optimale de cet outil de transport moderne, essentiel pour améliorer durablement la mobilité rapide des usagers de l’agglomération de Dakar », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Selon la même source, le président de la République a demandé au gouvernement « d’engager sans délai le processus d’extension de la ligne TER actuelle, de 19 km, entre Diamniadio et l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) ».
Le président de la République, Macky Sall, a réceptionné lundi après après-midi le Train express régional (TER) dont l’exploitation est prévue dans 6 mois.
L’exploitation du Train express régional (TER) Dakar-Diamniadio va démarrer quand tous les standards de sécurité et de sûreté seront satisfaits, a précisé Macky Sall.
Diamniadio : Macky Sall Inaugure la 2e Sphère Ministérielle
Le président Macky Sall a procédé le 16 janvier dernier à la coupure du ruban de la deuxième sphère ministérielle de Diamniadio.
Après le traditionnel conseil hebdomadaire des ministres, le chef de l’état a procédé à l’inauguration de la deuxième sphère ministérielle de la « nouvelle ville » de Diamniadio, dans le département de Rufisque, nous renseigne nos confrères de l’APS.
Le conseil des ministres qu’il a lui-même présidé s’est déroulé dans ces nouveaux locaux gouvernementaux.
Une visite des trois bâtiments que constitue cette Sphère a ensuite été effectuée sous la conduite des responsables du groupe Teylium SA.
Cette sphère ministérielle dont la construction a été effectuée par le groupe Teylium SA sous la supervision de l’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat, doit accueillir une douzaine de ministères.
Elle est composée de 3 bâtiments de 6 étages chacun, pour une superficie de 54 000 m2 de bureaux pouvant accueillir 3 000 fonctionnaires.
La première sphère, construite par la société Envol a été inaugurée en mai dernier. Opérationnelle, elle abrite actuellement les ministères de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Selon un document remis à la presse, en plus de décongestionner la ville de Dakar et de diminuer la charge locative de l’Etat, le projet des sphères ministérielles a pour but d’améliorer le service rendu aux usagers des services publics.
L’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat a initié plusieurs projets d’envergure dans ce domaine.
Outre les sphères ministérielles d’Envol, de Spherex et Getran, Dimaniadio va aussi accueillir la Maison des Nations Unies qui viendra compléter la gamme de ces infrastructures.
Présidentielle 2019: Khalifa Sall saisit le Conseil Constitutionnel
Suite à l’invalidation de sa candidature à la présidentielle de février prochain par la cour constitutionnelle, l’ancien maire de Dakar introduit un recours auprès de cette même cours.
Khalifa Sall
La Conseil Constitutionnel a rejeté le 14 janvier dernier la candidature de Khalifa Sall à la présidentielle prévue pour le 24 février 2019. Mécontent de cette décision, l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall, a introduit un recours au Conseil Constitutionnel le mardi 15 janvier 2019. Ce, en vertu des articles L121 et L122 du code électoral.
Nonobstant sa condamnation à cinq ans de prison pour 《 escroquerie sur les deniers publics 》, et cinq millions de francs CFA d’amende suivi de l’invalidation de sa candidature pour la prochaine présidentielle par les 7 sages du Conseil Constitutionnel, l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall ne renonce toujours pas à sa course à la prochaine présidentielle. Ce dernier, a par le biais de son mandataire Babacar Thiouye Ba, introduit un recours au Conseil Constitutionnel comme le stipule les articles L121 et L122 du code électoral.
Selon le recoupement des informations, l’émissaire de Khalifa Sall a joint dans sa lettre de contestation, 7 documents qu’il a mis à la portée des magistrats qui procéderont à un ultime examen afin de statuer sur la validité ou l’invalidité de sa candidature.
Pour rappel, les sept sages du Conseil Constitutionnel n’ont validé que cinq dossiers, ceux d’Ousmane Sonko, de Madicke Niang, d’Idrissa Seck, d’El Hadj Sall et de Macky Sall.
Présidentielle 2019 : Le C25 rejette la liste des candidats retenue
Le collectif des 25 candidats de l’opposition rejette la liste des candidats validée par le Conseil constitutionnel et appelle les citoyens sénégalais à la résistance. Le C25 soupçonne le candidat sortant, Macky Sall, “de construire une confiscation du pouvoir”. Mactar Sourang, le porte parole du jour et ses camarades estiment que le président Macky Sall prépare un holdup électoral et compte s’appuyer sur les forces de défense et de sécurité.
Le C25 appellent ces dernières à se tenir à l’écart quand le peuple décidera de manifester son opposition au plan de Macky Sall.