Produits pharmaceutiques : les importations baissent de 764 millions FCFA

Ces chiffres sont ceux de novembre 2018 et en comparaison avec ceux de 2017 à la même période il y’a une diminution de 5,7%.

Les importations de produits pharmaceutiques du Sénégal durant le mois de novembre 2018 ont connu une baisse de 764 millions de FCFA (environ 1,298 million de dollars), comparées à la même période de l’année 2017, a appris APA mardi auprès de l’Agence Nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Ces importations se sont établies à 12,695 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 13,459 milliards de FCFA au mois de novembre 2017, soit une diminution de 5,7% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

La même tendance baissière est notée en variation mensuelle. Les importations de produits pharmaceutiques, passent ainsi de 13,046 milliards de FCFA en octobre 2018 à 12,695 milliards FCFA un mois plus tard, soit un repli de 2,7%.

 

Pêche maritime : un nouveau protocole signé entre le Sénégal et la Guinée

Cet accord vise à permettre aux pêcheurs artisanaux et industriels du Sénégal d’accéder aux eaux territoriales de la Guinée Bissau.

Le Sénégal et la Guinée-Bissau ont signé un nouveau protocole d’application de la Convention de 1978, dans le domaine des pêches maritimes et qui s’inscrit dans la lignée des précédents textes. Cet accord selon une note des services du ministère de l’économie maritime du Sénégal, devra permettre aux pêcheurs artisanaux et industriels du Sénégal d’accéder aux eaux territoriales de la Guinée Bissau. Le protocole d’une durée de deux ans s’appliquera dans un esprit de gestion durable de la ressource et précise les modalités pratiques de mise en œuvre de la coopération dans le domaine de la pêche maritime.

Le ministre de la Pêche et de l’économie maritime, Oumar Guèye et son homologue bissau-guinéen Maria Adiatu Djalo Nandingna qui ont signé, le protocole le14 janvier 2019, à Bissau, se sont engagés à renforcer la coopération bilatérale notamment dans le domaine de la pêche, la formation et la mutualisation des moyens pour le suivi, le contrôle et la surveillance des pêches mais également pour la recherche appliquée à l’évaluation des stocks halieutiques et à la qualité sanitaire des poissons, mollusques et crustacés.

Selon Oumar Guèye, les résultats satisfaisants du précédent protocole, ont motivé la signature d’un nouvel instrument juridique de coopération bilatérale. « Ce Protocole offre des conditions propices à un développement harmonieux et une croissance soutenue du secteur de la pêche dans nos deux pays. Il donne un cadre légal sécurisé pour nos acteurs du secteur », a commenté le ministre sénégalais de la Pêche et de l’économie maritime indique la même source.

 

Sénégal: le supercalculateur national sera livré bientôt  

Cette information a été rendue publique par Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur lors de la cérémonie de signature d’un protocole d’accord avec la société Arianegroup SAS

Le supercalculateur, objet d’un accord de financement de 15 millions d’euros (9,7 milliards Fcfa) signé à Paris en décembre 2016, entre le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan et celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation,  et de la Recherche avec la Banque publique d’Investissement française, sera livré dans quelques mois.

C’est Mary Teuw Niane, le ministre de l’Enseignement supérieur qui l’a annoncé le 14 janvier 2019, lors de la cérémonie de signature d’un protocole d’accord avec la société Arianegroup SAS, spécialisée dans la construction aéronautique et spatiale.

D’après le ministre, le supercalculateur a été acquis auprès de la société de services numériques française, Atos. L’équipement sera installé au Centre national de Calcul scientifique (CNCS), qui sera disponible dans une semaine à la cité du Savoir de Diamniadio.

Présenté comme le plus puissant calculateur parallèle de dernière génération au Sud du Sahara, hors Afrique du Sud, l’outil technologique sera doté d’une puissance d’environ 320 TfIops (Puissance de calcul. Un Tflops équivaut à 1000 milliards de calculs par seconde, Ndlr), et d’une capacité de stockage intégrée de 21 To.

Le Supercalculateur contribuera à la mise en œuvre de 2 axes du Plan Sénégal émergent (PSE): l’agro hydrologie et le secteur minier. La simulation numérique qu’il rendra possible dans le secteur agricole et hydrologique permettra d’innover en météorologie, climatologie, traitement des images (satellites, drones), croissance végétale et dynamique des populations, etc. Dans le domaine minier, il permettra la simulation de puits/réservoirs, la recherche géologique et la cartographie 3D, la modélisation des territoires sénégalais.

 

Le Sénégal investit près de 170 milliard dans la construction des écoles

Cette information a été donnée par le ministre de l’éducation qui procédait ce 14 janvier à la pose de la première pierre d’un collège franco-arabe.

Le Sénégal a investi une somme exacte de 160 milliards 885 millions de FCFA dans la construction d’infrastructures scolaires dans tout le pays entre 2012 et 2018, selon les informations reçues du ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam. C’était à l’occasion de la cérémonie de la pose de la première pierre d’un collège franco-arabe qu’il présidait qui présidait à Nioro.

« De 2012 à 2018, nous avons investi 160.885.000.000 de FCFA pour la construction d’infrastructures scolaires dans tout le Sénégal, qui peuvent être détaillés par département, commune et école », a déclaré Serigne Mbaye Thiam.

Le déplacement du ministre s’inscrit dans le cadre d’une visite de deux jours consacrés à la construction et à l’inauguration d’établissements scolaires.

Pour la région de Kaolack, il a évoqué un montant 16 milliards 984 millions de FCFA pour les investissements consentis.

Il a par ailleurs fait état d’un programme à moyen terme, dont le montant est évalué à 135 milliards FCFA. Sur cette enveloppe, la région de Kaolack va bénéficier, entre 2019 et 2022, d’un montant de 11.139.000.000, a précisé M. Thiam, citant des projets en cours, comme le CEM franco-arabe de Nioro, objet de cette rencontre.

Le ministre qui poursuit sa visite ce mardi par le département de Kaolack, a aussi souligné son objectif de résorber à l’échelle nationale les abris provisoires d’ici à trois ans.

Selon lui, en 2011, le Sénégal comptait 8822 abris provisoires, qui représentaient environ 18 pour-cent des salles de classe.

« Au moment de démarrer le programme des abris provisoires, on avait 6.369 salles de classe en abris provisoire, soit 9 pour-cent, parce que nous avions eu à construire 10.003 salles de classe, dont 200 das le cadre de la résorption des abris provisoires et une autre partie pour l’extension du réseau », a-t-il expliqué.

Il s’est aussi exprimé sur la pose de la première pierre de l’extension du lycée de Keur Madiabel, jugeant pertinent de doter cette commune, qui a eu sa première école en 1946, d’un second lycée, vu le nombre d’établissements scolaires qui y sont recensés.

 

« Khalifa peut encore se présenter à la présidentielle »

Selon le Juriste Ndiack Fall, l’ex maire de Dakar a encore ses chances pour la présidentielle de février 2019 grâce au rabat d’arrêt
Khalifa Sall, malgré l’invalidation de sa candidature par le Conseil constitutionnel, a encore des chances de se présenter à l’élection présidentielle de février prochain, a déclaré dans un entretien exclusif à APA le Professeur de droit pénal, Ndiack Fall, soulignant que si les avocats de l’ex-maire de Dakar introduisent leur rabat d’arrêt avant le 20 janvier leur client sera bien « candidat, électeur et éligible ».

L’article 52 alinéa 1 de la loi organique sur la Cour suprême permet aux avocats de Khalifa Sall d’introduire un rabat d’arrêt dans un délai d’un mois après notification de l’arrêt de la Cour suprême, mais les conseils de l’ex-maire doivent s’exécuter avant le 20 janvier 2019, « car c’est à cette période que le Conseil constitutionnel va publier la liste définitive des candidats », a indiqué le Pr Fall.

Ce rabat, s’il est fait à temps, devrait suspendre l’arrêt de la Cour suprême, a soutenu le professeur de droit pénal, convoquant à ce propos l’article 36 de la loi organique de la Cour suprême qui, a-t-il dit, souligne le caractère suspensif du rabat d’arrêt.

« Le pourvoi en cassation revêt un caractère suspensif. Cela veut dire que même si la personne est condamnée, la décision n’est pas opérationnelle si je peux m’exprimer ainsi. Dans son extrait de casier judiciaire ne figurera nullement la décision de condamnation tant que la condamnation n’est pas définitive. Donc, pour Khalifa Sall, il est électeur et éligible. Il peut voter et il peut être élu » a affirmé Ndiack Fall

Insistant sur le caractère suspensif du rabat d’arrête, il a martelé : « tant que la condamnation de Khalifa Sall n’est pas définitive, l’ex maire de Dakar peut être candidat, électeur et éligible ».

Accusé de détournement de deniers publics, de faux et d’usage de faux en écritures de commerce, Khalifa Sall a été condamné par le tribunal correctionnel à cinq ans de prison plus une amende de cinq millions de FCFA, une sentence confirmée plus tard par la Cour d’appel qui, en passant, porte l’amende à 1,8 milliard de FCFA. Saisie par les avocats du maire, la Cour suprême a confirmé cette sentence.

Le Conseil constitutionnel, dans son arrêt rendu lundi, a validé les candidatures à la présidentielle du chef de l’Etat sortant, Macky Sall, de l’ex-Premier ministre, Idrissa Seck, de Issa Sall du PUR, de Ousmane Sonko de Pastef et de  Madické Niang.

Les candidatures de Khalifa Sall et de Karim Wade ont, par contre, été rejetées, avec possibilité pour ces derniers d’introduire un recours.  Le Conseil constitutionnel donnera le 20 janvier la liste définitive des candidats à la présidentielle dont le premier tour aura lieu le 24 février 2019.

 

Journée Portes-Ouvertes Du Giaba, le 23 Janvier à Dakar

Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), organise une journée portes-ouvertes le 23 janvier à la Maison de la presse, à Dakar.

Axée sur le thème « Rôle des jeunes dans la prévention et la lutte contre le blanchiment des capitaux et financement du terrorisme (LBC/FT) », cette 11è édition de la Journée portes ouvertes du GIABA réunira environ 300 participants. Ces derniers sont composés d’étudiants, d’autorités académiques, de responsables du secteur public et privé et de représentants de la société civile et des médias, indique un communiqué reçu à l’APS.

Les journées portes-ouvertes font partie de la série d’activités inscrites dans les programmes d’information et de sensibilisation de l’institution au profit des parties prenantes. Elles ont pour objectifs de faire connaître le GIABA à travers sa mission, son mandat et ses activités, indique-t-on.

Il s’agit aussi selon ses responsables de faire comprendre les enjeux ainsi que la démarche nationale, régionale et internationale en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Le but est aussi de mobiliser et sensibiliser les jeunes contre les phénomènes du BC/FT et les crimes connexes et enfin les encourager à faire le plaidoyer en aidant à propager des messages de LBC/FT à leurs pairs et aux décideurs politiques.

Dans son plan stratégique 2016-2020, le GIABA a identifié un certain nombre de défis parmi lesquels le manque de connaissances de certaines couches sociales par rapport à la LBC/FT et la faible capacité à prévenir les activités de BC/FT où les risques sont connus et évalués, relèvent les rédacteurs du communiqué.

Ils ajoutent que la stratégie de communication du GIABA a également souligné la nécessité de renforcer son efficacité en relevant le niveau de connaissances des parties prenantes, la promotion de la compréhension des concepts et le soutien aux principaux acteurs en matière de LBC/FT.

Les communications porteront également, lors de cette 11è édition, sur la criminalité financière dans la sphère des jeunes, la force de la jeunesse et sa contribution à la lutte contre le blanchiment de capitaux en Afrique de l’Ouest.

Selon le texte, il est attendu à l’issue des travaux de la journée, « une alliance de jeunes organisés et fortement sensibilisés sur les dispositifs de LBC/FT, une proportion plus grande de jeunes bien informés des conséquences du BC/FT et engagés dans la dissémination des messages de LBC/FT auprès de leurs pairs (…) ».

 

Coopération : la BID signe quatre accords de financements pour le Sénégal

La Banque Islamique de Développement accorde un financement de plus de 60 millions de dollars pour Programme National pour la Microfinance. 

Ce financement de 60,3 millions de dollars US accordé par la Banque Islamique de Développement (BID) au Programme National de Microfinance Islamique apportera un soutien à près de 50 000 micro-entrepreneurs et créera 25 000 nouveaux emplois.

L’accord de financement du Programme National de Microfinance Islamique dit « PROMISE » a été conclu à Dakar au cours d’une cérémonie de signature entre M. Amadou Ba, Ministre l’Économie, des Finances et du Plan du Sénégal et Dr. Bandar Hajjar, Président du Groupe de la BID en visite officielle au Sénégal.

Selon le communiqué reçu, l’objectif du projet est de contribuer au développement socio-économique du Sénégal grâce à l’inclusion financière de petits et micro-entrepreneurs, générant plus d’emplois, une activité économique accrue et des moyens de subsistance améliorés, en se concentrant sur les chaînes de valeur de l’agriculture et des services.

Plus spécifiquement, le projet devrait d’augmenter de 3 points de pourcentage le taux d’inclusion financière des populations défavorisées.

Le coût total du projet est estimé à 82 millions de dollars. La contribution de la BID au financement du projet est de 60,3 millions de dollars dont 10,3 millions de dollars au profit du Gouvernement du Sénégal et 50 millions de dollars au profit des Institutions de Microfinance (IMF).

Des investissements innovants dans la construction de pistes rurales

Pour la deuxième signature, la Banque Islamique de Développement (BID) a accordé au Sénégal un prêt de 17 millions d’euros (11.2 milliards de FCFA) pour la construction de routes rurales avec la technologie de stabilisation des sols. Le coût global du projet est estimé à 20,42 millions d’euros.

Le projet vise à tester la technologie de stabilisation des sols de l’entreprise malaisienne PROBASE afin de doter le Sénégal d’infrastructures de transports en milieu rural de bonne qualité et avec meilleure durabilité.

De manière plus spécifique, le projet permettra la construction de 52 km de routes rurales dans les régions de Thiès, Diourbel et Kaolack, contribuant ainsi non seulement à une meilleure connectivité, mais également à la création de nouveaux emplois dans les zones du projet.

Le troisième point est relatif à un financement de 27,59 millions d’euros au Sénégal pour le développement de la chaine de valeur du riz

Ensuite la Banque Islamique de Développement (BID) a accordé un financement de 27,59 millions d’euros (18.1milliards de FCFA) pour le développement de la chaine de valeur du riz au Sénégal.

Le coût total du projet est estimé à 41,1 millions d’euros. La contribution de la BID au financement du projet est de 27,59 millions d’euros.

Le projet rentre dans le cadre du Programme Régional Développement de la Chaine de Valeur du Riz de la BID. Son objectif au Sénégal est de contribuer à la réduction des importations de riz et à la consolidation de la croissance économique en améliorant la production, la transformation et la commercialisation, et en renforçant la participation du secteur privé sénégalais.

Plus précisément, le projet permettra d’augmenter de manière substantielle la production et la productivité du riz en utilisant l’approche basée sur la chaîne de valeur, d’augmenter les revenus des petits exploitants et réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire, de créer des opportunités commerciales pour les producteurs de riz ciblés dans le but de leur créer un accès aux marchés, et de renforcer la capacité de services institutionnels, notamment par un engagement effectif du secteur privé.

Le projet couvre les principales zones de production de riz, notamment la vallée du fleuve Sénégal et les régions de Kolda, Sedhiou, Ziguinchor, Thiès, Kaolack et Fatick. Le projet soutient les principaux acteurs de la chaîne de valeur du riz et permettra de créer 20.000 emplois décents et durables d’ici 2025.

Une assistance technique pour l’opérationnalisation de la Haute Autorité du Waqf au Sénégal

Et enfin la Banque Islamique de Développement (BID) et la République du Sénégal ont signé ce lundi 14 janvier 2019 un accord d’assistance technique d’un montant de 273.000 dollars US sous la forme d’un Don. Le cout total de l’assistance technique est de 668.750 dollars. La contribution du Gouvernement du Sénégal est de 395.750 dollars.

L’objectif de cette assistance technique est de contribuer au renforcement de la capacité opérationnelle de la Haute Autorité du Waqf (HAW), créée pour administrer le Waqf public et superviser les activités d’intérêt général relatives aux Waqfs privés, mixtes et familiaux.

L’assistance technique de la BID qui une subvention au Gouvernement du Sénégal servira au financement des activités suivantes :

– Elaboration des manuels de procédures, d’opérationnalisation et d’investissement de la HAW ;

– Formation du personnel de la HAW et des parties prenantes ;

– Recensement des Awqaf existants ;

– Acquisition d’un Système d’Information de Gestion (SIG) et son adaptation aux besoins de la HAW.

L’accord, qui prend effet immédiatement, est le deuxième du genre après une première assistance technique de 280.000 dollars accordée par la Banque au profit de la HAW pour le financement du plan de communication du Waqf au Sénégal et est le résultat d’un partenariat entamé depuis 2009 visant à faire du Sénégal un hub régional de la finance islamique notamment à travers la promotion des instruments de la finance islamique sociale et solidaire comme le Waqf et qui a permis le lancement d’un premier projet pilote de Waqf public d’envergure, destiné à la modernisation des Daraas, en cours d’étude.

 

La Banque mondiale octroie un appuie de 180 M£ au Sénégal

Ce financement est destiné au soutien des réformes dans les secteurs de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication et de la croissance inclusive entre autres.

Le Sénégal bénéficiera d’un financement de 180 millions de dollars de la part de la Banque mondiale, a indiqué cette semaine le ministre des finances sénégalais Amadou Bâ.

Ce financement qui à été accordé à titre d’appui budgétaire, devrait permettre au pays d’Afrique de l’Ouest de soutenir des réformes dans les secteurs de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication (TIC), et de la croissance inclusive entre autres.

Selon l’accord de financement du «deuxième Programme de développement des réformes structurelles multisectorielles», conclu le jeudi dernier, environ 75 millions $ devraient être consacrés au développement des capacités de plus de 200 000 enfants de moins de 5 ans fréquentant les écoles maternelles du pays.

Près de 53 millions $ devraient quant à eux être destinés à la formation de 20 000 apprentis et de 400 maîtres apprentis à travers le pays.

Notons que ce financement représente le plus important appui budgétaire consenti par la Banque mondiale en faveur du Sénégal, à ce jour.

 

Présidentielle 2019 : les observateurs de l’UE pour le scrutin du 24 février

Un accord administratif a été signé ce 14 janvier entre le gouvernement sénégalais et l’UE pour l’Observation de l’élection présidentielle du 24 février 2019.

Une délégation d’observateurs de l’Union européenne (UE) sera présente au Sénégal à l’occasion de la présidentielle du 24 février 2019, a appris l’APS.

L’annonce a été faite lundi par Irène Mingasson Ambassadeur de L’UE au Sénégal, soulignant que ces missions d’observation électorale sont toujours composées d’un groupe d’experts qui « sont des spécialistes des questions électorales et de tous les aspects qui entourent ces questions ».

« Pour se déployer à travers le pays plusieurs dizaines de ces experts court terme et long terme sont invités dans les semaines qui viennent », a précisé Irène Mingasson.

Elle s’exprimait lors de la signature, avec le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, de l’Arrangement Administratif pour l’Observation de l’élection présidentielle du 24 février 2019.

« Par ailleurs, ces experts sont mobilisés dès les semaines qui précédent les scrutins et ils seront rejoints dans les semaines qui viennent par des observateurs long terme et court terme qui certes ont une expérience en la matière mais qui seront plus appelés en qualité de témoin pour ce scrutin », a-t-elle expliqué.

Il s’agit, selon elle d’un exercice qui vise à « soutenir le dialogue et la coopération sur toutes les dimensions de ce processus si important pour la démocratie au Sénégal ».

Selon Irène Mingasson, « le défi majeur de ces missions est surmonté grâce à l’étroite coopération de nos gouvernements, de l’équipe du ministère des Affaires étrangères puisqu’il s’agit de permettre à ses experts d’avoir un accès aussi complet que possible à tous les acteurs pertinents dans le processus électoral ».

« La mission d’observation est un gage de crédibilité, de transparence des élections parce qu’il doit en être ainsi au niveau du Sénégal », a-t-elle ajouté.

Le scrutin présidentiel est prévu le 24 février. Le Conseil constitutionnel a rendu publique lundi une liste provisoire de 5 candidats : Macky Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang.

 

Riziculture: la Vallée du fleuve veut produire 500 000 tonnes en 2019

Au Sénégal, la région de la Vallée du fleuve Sénégal (VFS) a pour objectif de récolter 500 000 tonnes de riz paddy en 2019. C’est ce qu’a indiqué à l’APS, Amadou Thiam, directeur de développement et de l’appui aux collectivités territoriales de la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED).

Rappelant que cette ambition s’inscrit dans le cadre de l’autosuffisance nationale dans la céréale, le responsable souligne que ladite région a connu une amélioration de la production ces dernières années, passant de 300 000 tonnes en 2013 à 460 159 tonnes en 2018.

« L’engagement des producteurs a aussi permis de doubler la production rizicole au niveau de la vallée et la région de Saint-Louis, grâce à l’appui du gouvernement, qui a favorisé la mécanisation de toute la chaîne de valeur du riz, ainsi que la mise en place d’unités de production et de commercialisation.», indique M. Thiam.

Le Sénégal a produit 1,13 million de tonnes de riz en 2018 et espère réaliser 1,6 million de tonnes de riz cette année pour atteindre l’autosuffisance.