Sénégal : les prix du péage ramenés à 2000 et 3000 FCFA

 

L’Etat a décidé de réduire de 2000 et 3000 francs respectivement les tarifs de l’autoroute à péage reliant Dakar-Diamniadio et AIBD-Touba.

Le ministre des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement Abdoulaye Daoudou Diallo, en a fait l’annonce aux députés réunis en commission en perspective de la session budgétaire 2018, rapporte un rapport remis à des journalistes.

« S’agissant des coûts de péage jugés élevés par certains de vos commissaires, monsieur le ministre informe qu’une étude est actuellement à l’œuvre à ce sujet », peut-on lire.

« L’Etat a, néanmoins, décidé de réduire les tarifs des péages de Dakar-Diamniadio et AIBD-Touba, qui seront respectivement de 2000 Francs CFA et 3000 francs CFA, en attendant la communication du tarif de l’autoroute Ila Touba, d’ici le 20 décembre, date de sa réception », ajoutent les auteurs du rapport.

Selon ce document, en six ans, « le gouvernement a construit plus de 185 km d’autoroutes et deux grands projets autoroutiers comme la Grande côtière de 200 km au nord et Mbour-Kaolack de 100 km au centre ».

Sénégal : un second tour à prévoir pour la présidentielle ?

Sur la base d’un sondage de l’institut Stat Info publié lundi 3 décembre, tout n’est pas encore gagné pour un K.-O. en faveur de Macky Sall, qui fait pourtant la course en tête.

 

Après avoir investi son candidat en grande pompe, samedi 1er décembre à la Dakar Arena, le stade nouvellement inauguré à Diamniadio, la coalition Benno Bokk Yakaar pourrait bien déchanter quant à une victoire dès le premier tour. À peine trois mois avant le rendez-vous aux urnes, une enquête de Stat Info, un cabinet d’étude sénégalais spécialisé dans la production et l’analyse de l’information statistique, place le président sortant loin devant ses rivaux certes, mais contraint à un second tour. Réalisé entre le 1er et le 14 novembre 2018, le sondage s’appuie sur un échantillon représentatif de la population en âge de voter de 3 625 personnes. L’étude se concentre sur les électeurs des régions de Dakar, Thiès, Diourbel et Kaolack, où vivent 60 % des électeurs du pays.

Un second tour envisagé

Selon le sondage, « Macky [Sall], Karim [Wade] et [Ousmane] Sonko formeraient le trio de tête si l’élection présidentielle se tenait aujourd’hui ». L’avance est sans appel pour le président sortant. Il récolte 45 % des intentions de vote, soit au moins 30 points de plus que ses rivaux. Derrière lui, Karim Wade et Ousmane Sonko sont au coude-à-coude, crédités respectivement de 15,1 % et de 14,9 %. Loin derrière, mais fort dans l’adversité, puisqu’ils contraindraient le président actuel à un second tour non souhaité par son camp. Cependant, « si le président Sall fait le plein d’électeurs dans ses fiefs naturels, il pourrait éviter l’éventualité d’un second tour », analysent les rédacteurs de l’étude. Comme à Kaolack où il séduit déjà 72 % des personnes interrogées ou encore à Fatick, son fief historique. Son grand chantier sera de convaincre les Dakarois, dont seulement 38 % des électeurs interrogés lui feraient confiance.

Des candidats non confirmés

Problème non négligeable de l’étude : elle prend d’emblée en compte deux candidats de poids, alors que leur candidature n’est pas encore confirmée. D’une part, Karim Wade s’est porté candidat par la voie du Parti démocratique sénégalais (PDS), mais sa candidature n’a toujours pas été validée par la commission électorale. L’ancien ministre et fils du président Abdoulaye Wade était jusqu’alors au Qatar, exilé depuis sa condamnation en 2015 pour enrichissement illicite. Il serait actuellement au Maroc, se rapprochant petit à petit de son pays d’origine et de ses électeurs.

D’autre part, il y a l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall. Considéré comme l’opposant le plus sérieux à la réélection du chef de l’État il y a encore quelques mois, il est toujours en prison à Rebeuss. Il a annoncé sa candidature par un communiqué fin juillet, alors qu’il continue à purger une peine de 5 ans pour malversations dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. Selon le sondage, il serait crédité de 7,4 % des voix. Sans la participation de ces deux candidats, Macky Sall n’aurait aucun mal à se faire réélire. À moins que l’opposition ne forme une coalition derrière Ousmane Sonko ou Idrissa Seck.

Macky Sall, un bilan à relativiser

L’étude s’est aussi intéressée aux cotes de popularité des candidats. Le président est dans une position qui conjugue le meilleur et le pire. Macky Sall est celui qui a la cote la plus élevée, mais aussi celui qui suscite le plus de rejet.

Avec 48 % de cote de confiance, il est sans conteste la personnalité la plus populaire du paysage politique. Pour 67 % des personnes interrogées, son bilan en tant que président entre 2012 et 2018 est satisfaisant ou plutôt satisfaisant. La multiplication des annonces de projets et les inaugurations successives font leur effet. « L’érection de Diamniadio en pôle urbain est très appréciée par l’opinion ; 74 % des personnes interrogées apprécient positivement ce projet, 10 % seulement ont un avis contraire et reste s’est abstenu. »

Il plaît donc, mais pas que. Pas très loin derrière, Khalifa Sall (31 %) et Ousmane Sonka (28 %) ont une position plus envieuse. S’ils inspirent moins de sympathie de Macky Sall, ils suscitent moins de rejet que lui. Effectivement, le président sortant reste celui qui suscite le plus de rejet (29 %) tandis que ses deux rivaux n’en suscitent que 6 %.

Les deux grandes vitrines du président, le TER et le Plan Sénégal émergent (PSE), font moins l’unanimité. Le train qui doit relier la capitale à l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) sur 55 kilomètres, prévu officiellement pour l’année 2019, n’est jugé opportun que par 55 % des enquêtés. Le PSE, quant à lui, fondement de la politique de Macky Sall, ne produirait les effets escomptés que pour tout juste la moitié de l’opinion.

Culture : Dakar inaugure son Musée des civilisations noires

La cérémonie d’inauguration de cette galerie aura lieu demain 06 décembre. Ce projet panafricain aura pris un demi-siècle pour se concrétiser.

 

Le Sénégal inaugure jeudi 6 décembre à Dakar un musée consacré aux « civilisations noires » depuis l’aube de l’humanité, un projet « panafricain » concrétisé un demi-siècle après son lancement par le premier président du pays, Léopold Sédar Senghor (1960-1980), au moment où progresse l’idée d’une restitution au continent de son patrimoine culturel. A l’image de ce Musée des civilisations noires (MCN), la réhabilitation ou la construction de musées modernes à travers l’Afrique bat en brèche l’argument du manque d’infrastructures adaptées, souvent opposé aux demandes de restitution, que des pays comme la France affirment vouloir faciliter.

Sept ans après le début des travaux sous le président Abdoulaye Wade (2000-2012), le ruban sera coupé vers 10 heures (GMT et locales) par son successeur Macky Sall. D’une architecture monumentale inspirée notamment des cases rondes de Casamance, une région du sud du Sénégal, le MCN fait face au Grand Théâtre, aux portes du quartier administratif et des affaires de Dakar. D’une surface de 14 000 m2, il pourra accueillir 18 000 pièces, allant de vestiges des premiers hominidés, apparus en Afrique il y a plusieurs millions d’années, aux créations artistiques actuelles, selon son directeur, Hamady Bocoum.

« Un projet panafricain »

Sa construction et son aménagement ont été financés par la Chine pour plus de 30 millions d’euros. Sans dévoiler précisément les objets qui seront exposés lors de l’ouverture, M. Bocoum a évoqué la présence de crânes, d’outils en pierre, de peintures, de sculptures et autres masques. « C’est un projet panafricain. Il y aura une facette de chaque partie de l’Afrique », a-t-il souligné, en assurant que le musée pourra accueillir des œuvres d’autres pays du continent moins bien dotés.

L’ouverture du MCN est une « contribution importante au tissu des musées en Afrique de l’Ouest », a abondé le Béninois Alain Godonou, responsable du patrimoine pour la nouvelle Agence de promotion du tourisme de son pays, interrogé par l’AFP. Cette inauguration intervient alors qu’un rapport remis le 23 novembre au président français Emmanuel Macron, rédigé par deux universitaires, la Française Bénédicte Savoy et le Sénégalais Felwine Sarr, préconise de faciliter les restitutions d’œuvres aux anciennes colonies.

Une évolution saluée par le ministre sénégalais de la culture, Abdou Latif Coulibaly. Si les responsables français décident « de restituer définitivement [des œuvres], nous trouverons des moyens pour les récupérer », a-t-il précisé. « S’ils ont décidé une autre forme de restitution, dépôt ou prêt, nous sommes disposés à trouver des solutions avec la France », a ajouté M. Coulibaly, se disant prêt à en récupérer le plus grand nombre possible, sans pouvoir l’estimer.

Le MCN « revendique le statut de musée moderne » où « l’on peut maîtriser la température et l’humidité dans chacune des salles », a précisé M. Bocoum. « Le Bénin arrive aussi », avec l’ouverture prévue en 2020 de quatre musées modernes dans des villes historiques, a souligné Ousmane Aledji, chargé de mission auprès de la présidence de son pays, auquel M. Macron a annoncé dès la remise du rapport la restitution de 26 œuvres réclamées par Cotonou.

« Se projeter » vers l’avenir

Ce type de projets « vient aussi vider de leur contenu un certain nombre de petits débats sur l’Afrique », a estimé M. Aledji, en référence aux doutes exprimés par certains experts sur les conditions d’accueil de ces œuvres. « Si ces biens appartiennent aux Africains, de quoi les Occidentaux se mêlent de savoir si l’Afrique sait les garder ou non ? », s’est interrogé avec véhémence le recteur de l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, tenant son nom d’un intellectuel sénégalais qui a contribué à réhabiliter l’apport des populations noires à la culture mondiale.

« La question est fausse, puisque la réponse est déjà donnée par les Africains qui les ont produits et gardés pendant des siècles dans d’excellentes conditions hors des musées », a ajouté le recteur de la principale université du Sénégal, Ibrahima Thioub.

L’idée d’un Musée des civilisations noires avait été lancée par le poète Léopold Sédar Senghor, premier président du pays, lors du premier Festival mondial des arts nègres en 1966 à Dakar. Un demi-siècle plus tard, le MCN voit le jour et « tout le monde y sera, pour démontrer notre ouverture et notre capacité à dire aux autres : “Nous existons, mais nous existons avec vous et en compagnie de vous” », a affirmé le ministre de la culture. Le MCN veut mettre en exergue « la contribution de l’Afrique au patrimoine culturel et scientifique », souligne M. Bocoum. Mais son objectif est « surtout de se projeter » vers l’avenir. « Nous n’allons pas rester dans la contemplation », a-t-il promis.

Sénégal : la fabrication des produits de tabac en baisse

 

Au troisième trimestre 2018, l’activité de « fabrication de tabac et de produits à base de tabac » a enregistré une baisse de 0,3% par rapport au trimestre précédent indique la Direction de la Prévision et des études économiques(Dpee).

Cette contreperformance est notamment expliquée par l’application, en juillet 2018, de la directive de la CEDEAO portant harmonisation des droits d’accises sur le tabac. Cette consigne a eu pour  effet, une augmentation de  la taxe sur le produit et, par ricochet, le prix de vente. Par ailleurs, sur une base annuelle, l’activité de «fabrication de tabac et de produits à base de tabac» s’est respectivement contractée de 10,5% et 10,0% au troisième trimestre et en cumul sur les neuf premiers mois de 2018, particulièrement fragilisée par la surabondance de produits d’origine frauduleuse sur le marché, suite à l’application de lois anti-tabac.

Le Sénégal veut son propre segment de l’Internet des objets

Une politique de régissant la sécurité de l’Internet des objets au Sénégal, est attendue dans un délai de dix-huit mois.

 

Le Sénégal, représenté par son ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique et l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), a signé un accord de partenariat avec l’Internet Society (ISOC). La collaboration tripartite entérinée le 30 novembre 2018, porte sur la sécurité de l’Internet des objets (IoT) au Sénégal, prérequis indispensable au développement de ce nouveau segment du marché télécoms.

Dans un communiqué, les trois parties soulignent que cet accord traduit « la volonté forte de mettre en place une stratégie commune pour développer et promouvoir la numérisation du Sénégal et sa participation à la révolution de l’Internet des objets, le tout dans des conditions optimales de sécurité et de démarche, qualités auxquelles veilleront l’ensemble des protagonistes». Une approche collaborative visant à identifier les défis et les solutions actuels et potentiels, pour une politique de grande envergure régissant la sécurité de l’Internet des objets au Sénégal, est attendue dans un délai de dix-huit (18) mois.

La collaboration entre le Sénégal avec l’ISOC sur la sécurité de l’Internet des objets intervient quelques jours après que le régulateur télécoms a lancé une consultation publique pour recueillir les avis et suggestions des acteurs du secteur télécoms et TIC sur ce segment de marché.

Close le 30 novembre 2018, la consultation publique lui permettra de définir un cadre pratique qui déterminera les usages de l’IoT; les technologies réseaux sur lesquelles le service pourrait être déployé dans le pays ; le régime juridique auquel seront soumis les exploitants; les fréquences télécoms à leur attribuer et les mesures de sécurité pour préserver les données personnelles des utilisateurs.

Sénégal : Macky Sall va briguer un second mandat

Le Président sénégalais a été investi par son parti politique ce weekend. Il s’est engagé à amener le pays « plus loin et plus haut ».

 

Le président sénégalais, Macky Sall investi samedi par la coalition présidentielle pour « aller chercher un second mandat » lors de l’élection du 24 février, s’est engagé à amener le pays « plus loin et plus haut » alors que ses principaux rivaux sont hors course pour des raisons judiciaires.

« Au lendemain de cette échéance du 24 février 2019, je m’engage à intensifier nos acquis pour amener avec vous notre pays encore plus loin, encore plus haut, dans le concert des nations prospères, libres et démocratiques », a déclaré Macky Sall, devant les présidents ivoirien Alassane Ouattara, gambien Adama Barrow, libérien George Weah, mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et le Premier ministre bissau-guinéen Aristide Gomes qui assistaient à la cérémonie d’investiture.

« Notre pays va entrer dans le cercle restreint des grands pays producteurs de gaz et de pétrole, notre économie va ainsi changer d’échelle », a indiqué M. Sall, en référence à la production d’hydrocarbures attendue à partir de 2021-2022.

Le président sortant a annoncé « cinq initiatives majeures » pour son second mandat. Il a ainsi cité la jeunesse, «l’économie sociale et solidaire », « l’économie numérique inclusive », la transition agro-écologique pour « sanctuariser l’alimentation des générations futures» et l’industrialisation.

Macky Sall fait figure de favori depuis que les deux principales figures de l’opposition Karim Wade et Khalifa Sall sont dans l’incapacité de se présenter en raison de condamnations judiciaires.

Karim Wade, fils du président Abdoulaye Wade (2000-2012), investi par le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), a été radié des listes électorales après sa condamnation en 2015 à six ans de prison pour enrichissement illicite.

Khalifa Sall, révoqué de son mandat de maire après la confirmation en appel en août de sa condamnation à cinq ans de prison pour escroquerie, qu’il purge actuellement, ne peut miser que sur un hypothétique succès de son pourvoi en Cassation pour espérer se présenter.

Bidon d’or : le Sénégalais Mbaye Niang parmi les nommés

Ils sont dix au total à « competir » pour le prix récompensant le pire joueur de l’année ayant évolué dans en Italie.

 

Alors que le Ballon d’or sera remis ce lundi 3 décembre, la liste des joueurs nominés pour le titre de Bidon d’or, qui est attribué au plus mauvais joueur étranger de football évoluant en Italie dont étaient placé de fortes espérances. Parmi ces joueurs, figure un international Sénégalais, titulaire indiscutable du sélectionneur Aliou Cissé.

Il s’agit de l’ancien joueur de Torino, aujourd’hui transféré au Stade Rennais, Mbaye Niang.

Le Sénégalais va concourir pour ce titre cocasse avec Nikola Kalinic (Milan, aujourd’hui à l’Atletico Madrid), André Silva (Milan, aujourd’hui à Séville), Aristoteles Romero (Crotone), Samuel Armenteros (Benevento, aujourd’hui au Portland Timbers), Dalbert (Inter Milan), Danilo (Udinese), Grégoire Defrel (Roma, aujourd’hui à la Sampdoria), Marko Pjaca (Fiorentina) et Patrik Schick (Roma).

Et dire que Mbaye Niang a fait une excellente Coupe du monde avec Lions…

Le Bidon d’or (en italien, Bidone d’oro) est un prix attribué au plus mauvais joueur de football évoluant en Italie, dans lequel était placé de fortes attentes.

Ce trophée est semblable au Ballon de plomb et a été créé en 2003 par la chaîne Rai Radio 2 dans l’émission Catersport. Il disparait quand l’émission est supprimée.

Baaba Maal récompensé par la Fondation « Music in Africa »

Ce prix lui a été donné en récompense de sa contribution à l’industrie musicale du Sénégal et du continent africain.

Le musicien sénégalais Baaba Maal a reçu jeudi des mains de la présidente de la Fondation « Music in Africa’’, Aïcha Dème, le « Prix Music in Africa Honorary Award 2017 ».

Ce prix lui avait été décerné « le 14 novembre dernier à Nairobi au Kenya, en reconnaissance de ce qu’il a apporté à son pays et à l’Afrique », a déclaré Mme Dème, lors de la cérémonie de remise au Goethe Institut de Dakar, en présence de nombreux acteurs de la musique sénégalaise.

Il y avait aussi des musiciens du « Dandé Lenol », groupe de Baaba Maal, ainsi que quelques-uns de ses amis.

Décerné pour la première fois, ce prix « célèbre la brillante carrière musicale de Baaba Maal au cours de ces trois dernières décennies’’, a ajouté la présidente de la Fondation ’ »Music in Arica’’, une organisation panafricaine à but non lucratif.

« Au-delà de son apport énorme pour l’industrie musicale africaine, Baaba Maal est un artiste qui a toujours su sortir ce qu’il y a de plus beau dans notre culture, ce qui est très important », a-t-elle souligné.

L’engagement social et musical du lauréat a été aussi salué lors de cette cérémonie.

Le chanteur et musicien Baaba Maal, dédiant ce prix à toute la musique sénégalaise, estime que cette récompense constitue « un bonheur pour tous les artistes du Sénégal et du continent ».

« C’est vrai que j’ai reçu beaucoup de prix dans ma carrière, mais c’est avec beaucoup d’émotion que je reçois celui-là », a dit le lead vocal du « Dandé Lénol ».

Il salue « l’ouverture d’esprit » caractérisant la musique au Sénégal, avant d’inviter les jeunes artistes et musiciens africains à accompagner leur société et à défendre leur culture.

Le musicien kenyan Eric Wainaina, qui a fait un featuring avec Baaba Maal, a lui aussi reçu un « award d’honneur » de « Music in Africa » à Nairobi.

Ce prix initié pour la première fois sera désormais décerné chaque année à un musicien d’un pays africain différent.

De cette manière, il compte récompenser le « travail exceptionnel accompli par des artistes pour l’industrie musicale de leur pays et, plus généralement, du continent », selon ses promoteurs.

 

Assemblée nationale : une loi pour réguler l’accès aux réseaux sociaux adoptée

Les députés ont voté le 29 novembre dernier une loi sur le contrôle par l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) sur l’accès par des sénégalais à des réseaux sociaux

WhatsApp, Facebook Messenger, Skype, Viber, etc, les députés ont voté à l’Assemblée nationale ce mercredi, la loi sur le contrôle par l’Artp et les opérateurs d’internet sur l’accès des Sénégalais aux applications de téléphonie par internet.

C’était à l’occasion de la session de vote du budget du ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique. Selon bon nombre d’observateurs, la loi en son article 27 constitue la Censure d’internet au Sénégal et porterait un sérieux coup à l’économie numérique du pays. Il pourra également remettre en cause des avancées significatives de la vitrine démocratique du Sénégal.

 

Une délégation de l’Olympique lyonnais en visite à Dakar le 5 décembre

La délégation française sera conduite par le directeur général adjoint juridique de l’Olympique lyonnais, Vincent Ponsot.

Dans un communiqué transmis à nos confrères de l’APS, le club d’élite sénégalaise de Dakar Sacré-Cœur, annonce une visite de travail de son partenaire Olympique lyonnais à Dakar en début du mois Décembre prochain.

Cette délégation sera accompagnée de l’ambassadeur de France à Dakar, Christophe Bigot, qui sera présent lors de la visite des installations du club dakarois, prévue le mercredi 5 décembre.

À cette occasion, une conférence de presse sera organisée à partir de 10h30 dans l’enceinte du club. Elle permettra de revenir « sur les perspectives offertes par le partenariat, la stratégie de l’OL à l’international et les réalisations du partenariat à ce jour », ajoute le même document.

L’équipe de Dakar Sacré-Cœur, un club de football professionnel qui a débuté ses activités en octobre 2010, est doté d’un complexe sportif au cœur de Dakar, dans le quartier de Sacré-Cœur, indique une note de présentation.

Ses installations qui s’étendent sur une superficie de 2.5 hectares, comprennent notamment deux grands terrains synthétiques et plus de 2.000 m² de bâtiment, ajoute le document.

Après un premier accord datant de 2015, les responsables des deux clubs ont renouvelé leur partenariat jusqu’en 2022, en août dernier.