Macky Sall appelle à lever ’’la protection abusive’’ sur les brevets des médicaments

Le président sénégalais,  a appelé mardi 27 Novembre à une levée de ’’la protection abusive’’ des brevets se situant au-dessus des standards admis par l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Cette surprotection entraine un ‘’renchérissement des médicaments génériques’’, a notamment expliqué le président Sall en ouvrant au Centre international de conférences de Diamniadio, le premier Forum Galien organisé en Afrique.

’’Cette protection excessive continue de créer une situation de quasi-monopole qui renchérit les prix médicaments et freinent la fabrication de produits génériques sûrs aux coûts plus abordables pour le plus grand nombre. Il faudra lever quelque part cette protection et faire en sorte que les génériques deviennent une réalité’’, a-t-il ainsi déclaré.

’’Force est de constater que malgré les formidables progrès de la science, médicale et pharmaceutique, des milliers de personnes continuent de souffrir, de mourir de maladies évitables, guérissables et contrôlables faute d’accès aux médicaments et aux soins’’, a déploré Macky Sall.

Ce ’’paradoxe des temps modernes’’, a-t-il lancé dans son plaidoyer ‘’explique tout le débat éthique lié à la protection abusive des brevets au-delà des standards admis par l’Organisation Mondiale du Commerce’’.

’’Cette protection excessive continue de créer une situation de quasi-monopole qui renchérit les prix médicaments et freinent la fabrication de produits génériques sûrs aux coûts plus abordables pour le plus grand nombre’’, a-t-il insisté devant un partenaire de scientifiques, chercheurs et étudiants venus prendre part au forum Galien, premier en Afrique.

Il a également dénoncé ’’le fléau de la contrefaçon’’ que ’’seule une coopération internationale efficace peut aider (à régler face) aux multiples ramifications de ce trafic criminel’’’.

Revenant sur le thème du forum ’’Ethique et l’innovation’’, Macky Sall a souligné que ‘’l’innovation est importante dans la société du savoir, les connaissances et les applications sont sans cesse exposées au risque d’obsolescence’’.

’’Ce qui pousse sans cesse à inventer, réinventer, créer, perfectionner et à adapter. En cela l’innovation est inséparable du progrès de la science et de la technologie mais elle ne peut se soustraire aux normes d’éthique’’, a dit le chef de l’Etat.

Selon Sall, ’’’l’éthique interroge sans cesse sur la conscience et la finalité même de la recherche et de l’innovation. Il y va de la vie et de la dignité humaine’’.

’’Si, a-t-il poursuivi, la science doit rester au service de l’humanité, en particulier dans le domaine médical, il est utile de rappeler que le secret des laboratoires, officines, l’éthique interroge sans cesse les connaissances sur la finalité de la recherche’’.

Pour le président de la République, ’’l’évènement est majeur et historique parce que le prix Galien et son forum forment une référence mondiale en matière de pharmacie et de biotechnologie’’.

Depuis 1970, le prix Galien international à l’instar du Prix Nobel récompense chaque année des chercheurs dont les réalisations contribuent à avancer la condition humaine grâce au développement des traitements innovants.

 

 

Sénégal: la NBA Academy Africa a été inaugurée

Hamane Niang, président FIBA Afrique:« Le Sénégal est en droit d’organiser des compétitions internationales

Le président de la FIBA Afrique, Hamane Niang, a exprimé toute sa satisfaction sur l’inauguration de la NBA Academy Africa qui, selon lui, démontre le travail du Sénégal pour le développement du basket africain.

« Venir créer une académie NBA en terres africaines et sénégalaises, à Saly est bénéfique pour le développement du basketball sénégalais et africain. Nous sommes persuadés au niveau de FIBA Afrique que cette expérience va emmener haut le basket africain. Je ne cesserais jamais de le dire, il faut communiquer sur les résultats de Tenerife. Aujourd’hui cette académie doit permettre aux jeunes filles et garçons très talentueux d’Afrique, à se hisser au niveau européen surtout au niveau NBA. Nous saluons aussi ce partenariat entre la NBA et Diambars. C’est une première depuis des années. Saer Seck a accepté de voir le football et le basketball cohabiter ensemble dans son centre.»

Profitant de la présence massive de journalistes, le président de l’instance africaine a déclaré : « Il faut communiquer sur les points positifs qui développent le basketball. Le Sénégal est un pays de basket, l’Afrique a besoin d’un Sénégal fort en basket et le reste du monde a besoin d’un Sénégal fort en basket. Et la voie est tracée avec cette académie.»

Sur la possibilité d’organiser des compétitions internationales au Sénégal, le patron du basketball africain donne son aval en louant les mérites du Sénégal : « Après Tenerife, j’avais dit que le Sénégal est en droit d’organiser la coupe du monde. Je confirme encore. Juste avant de venir ici, nous étions avec la délégation NBA pour visiter Dakar Arena qui aujourd’hui a dépassé les frontières africaines. Le Sénégal est entrain de dépasser les frontières hors Afrique pour être en NBA. La visite a dépassé toutes les attentes de nos amis de NBA et aujourd’hui voir cette académie à Saly prouve que le Sénégal a le droit d’organiser tous les afrobasket (féminin et masculin) et pourquoi pas l’afroleague , la final4 qui est une nouveauté. Il faut aussi saluer la prouesse du Sénégal d’avoir décrocher l’organisation des jeux olympiques de la jeunesse en 2022 » a conclu le patron du basketball africain.

 

Le Sénégal signe la nouvelle convention collective des médias

Cette nouvelle convention collective comporte 69 articles, 9 titres et 4 annexes. Au cours de la cérémonie de signature, Karim Cissé, Directeur général du Travail et de la Sécurité sociale est largement revenu sur son processus d’adoption.

Le Conseil des éditeurs et diffuseurs de la presse du Sénégal (Cdeps) et le Syndicat des professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics) ont paraphé, lundi soir à Dakar, la nouvelle convention collective nationale des médias.

« Tout est parti de la dénonciation de l’ancienne convention en septembre 2011 par le Synpics. Après des consultations, le ministère du Travail a mis en place la Commission mixte paritaire en juillet 2014 chargée de piloter les concertations. Il y a eu ensuite, en juin 2017, la modification de l’arrêté créant cette Commission avec  la désignation de nouveaux membres. De juillet 2017 au 20 octobre 2018, la Commission mixte paritaire a tenu 8 sessions permettant de boucler les travaux », a expliqué M. Cissé.

Il a souligné la particularité de cette nouvelle convention, dont « le champ d’application a été élargi pour prendre en compte les autres travailleurs du secteur ».

Poursuivant, il a soutenu que « ce nouveau cadre juridique est un véritable facteur de progrès social notamment grâce à un mécanisme d’évolution dans la carrière plus incitatif avec un régime de rémunération amélioré et un meilleur accompagnement sur le plan social ».

De son côté, Abdoulaye Bibi Baldé, ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique a fait savoir que cette convention collective ouvre « une nouvelle page dans l’histoire du secteur de la presse au Sénégal ».

Selon lui, elle s’inscrit dans un processus « de réformes majeures pour assainir le secteur et permettre aux entreprises de presse d’évoluer dans un environnement économique plus propice à la performance ». En outre, M. Baldé a salué « le sens des responsabilités » des parties prenantes qui ont œuvré pour la concrétisation du texte.

Pour sa part, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics) a fait remarquer que « la convention collective de 1991 ne répondait plus aux aspirations matérielles et financières des professionnels des médias ».

 

Dette aux universités privées : l’Etat annonce le payement de 3 milliards de plus

Alors que l’Etat annonce un premier payement dans les prochains jours, les étudiants demandent que cette dette soit solder afin qu’ils puissent regagner les amphis.

Depuis plus d’un mois près de 40.000 étudiants sénégalais passés du public au privé sont sur le carreau. L’Etat qui est à l’origine de ce transfert faute de facultés, dit ne pas pouvoir solder pour l’instant sa dette de 16 milliards au près des universités privées. A ce sujet le ministre des Finances Amadou Ba a déclaré à l’assemblée nationale que « Cette année nous avions des inscriptions budgétaires qui malheureusement ne permettent pas de couvrir les charges…»

Une agression verbale selon les étudiants qui ont manifesté hier cailloux à la main, faisant face aux forces de l’ordre pour se faire entendre. « Nous ripostons à cette agression. Ce sont eux qui ont orienté les étudiants dans les écoles privées, ils savent quel est le montant précis à payer. C’est qu’ils veulent nous leurrer. On n’a plus d’école, nous sommes dans la rue depuis un mois ! », S’insurge Zacharia Niasse, porte-parole des étudiants passés du public au privé à la demande de l’Etat.

Le ministre de l’enseignement supérieur  dont le ministère est passé lundi à l’Assemblée nationale pour l’examen de son budget 2019, rappelle que la dette de l’Etat due aux instituts privés est estimée à 16 milliards. Cette dette avait poussé les universités à renvoyer les élèves orientés par l’Etat pour exiger son payement. Réagissant à ce renvoie, l’Etat avait décidé de payer dans un premier temps trois milliards ramenant ainsi la dette à 13 milliards.

A la suite des manifestions des étudiants hier, le ministre a annoncé selon nos confrère de l’APS que l’Etat va dans les prochains jours payer trois milliards de plus aux établissements privés et ramené ainsi sa dette de 16 à 10 milliards.

Mary Teuw Niane a souligné qu’un « dialogue franc » est en train d’être mené avec les responsables de ces établissements privés afin que les étudiants puissent retrouver les bancs très bientôt.

L’Etat demande par ailleurs aux responsables des établissements supérieurs privés « à faire preuve de compréhension, en revenant sur la mesure consistant à renvoyer les étudiants ».

Entreprenariat : Macky Sall triple les fonds dédiés aux Start-up

Le président de la République avait fait cette promesse aux start-up digitales lors de la première édition du Forum du Numérique à son initiative.

« La promesse c’est une dette » dit un adage populaire. Le président de la république sénégalaise le pense aussi. Raison pour laquelle il prit la décision de tenir la sienne au près des start-up, à qui il avait promis lors de la première édition du Forum du Numérique, de tripler les fonds qui leur sont dédié. Le 24 novembre dernier Macky Sall est en fin passé à l’acte et a annoncé que le montant alloué aux Start-up va être triplé à partir de janvier 2019. Initialement fixé à 1 milliard, cette somme va donc passer à 3 milliards. Le président de la République a annoncé cette nouvelle lors de la deuxième cohorte de financement de la Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide pour les femmes et les jeunes au Centre de conférence Abdou Diouf de Diamniadio à Dakar.

Lors de cette cérémonie qui a vu la participation de plusieurs acteurs du domaine, un milliard a été donné aux start-up issues des Technologies de l’Information et de la Communication. Pour remercier le président de ce geste si noble l’entrepreneur Oumar S. Diallo lui a demandé ce que l’écosystème pourrait faire pour lui en retour, et à cela Macky Sall répond : « Ce que vous pouvez faire pour moi, c’est ce que vous pouvez faire pour le Sénégal ».

Dans son entendement, cela commencera d’abord par « profiter de l’écosystème numérique qui est en consolidation avec l’appui de l’Etat pour véritablement créer des emplois à votre tour et consolider ce tissu puisque l’économie numérique est le futur du monde ». Et pour preuve, « il y a 10 à 15 ans, les majors, c’était les sociétés pétrolières telles que Total » tandis que « aujourd’hui, si vous prenez les 10 majors du monde, on vous parlera de Google et des autres ».

Aussi, le président de la République du Sénégal s’est dit convaincu que « beaucoup d’entreprises disparaitront et ce qui existera n’existera pas encore », en référence à la transformation digitale à l’œuvre dans le monde. Pour conclure, l’homme qui remettra son mandat en jeu le 24 février prochain a appelé l’Afrique à tout faire pour ne pas manquer la révolution numérique après avoir loupé le bouleversement industriel qui a chamboulé la donne dans le monde.

 

Loi de finance 2019 : le budget arrêté à 4071,8 milliards de francs

L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi de finances pour l’année 2019 arrêté à 4071,8 milliards de FCFA, contre 3774, 7 milliards de FCFA pour la loi rectificative 2018, soit une hausse de 297, 1 milliards de FCFA en valeur absolue et 8% en valeur relative.

A l’issue du débat général, la majorité des députés ont adopté « le projet de loi de finances de la gestion 2019 arrêté à 4071,8 milliards de FCFA, bâti avec une prévision de croissance de 6,9% et un déficit budgétaire devant poursuivre sa tendance baissière de 3,5% en 2018 à 3% en 2019 », renseigne le document accompagnant le projet de loi de finances de la gestion 2019.

« Le regain d’activité va entraîner nécessairement un accroissement des ressources internes qui devraient connaître une hausse de 15,4% par rapport à la loi de finances rectificative pour s’établir à 2765,5 milliards de FCFA », précise-t-il

La pression fiscale, souligne la même source, est attendue à « 17,2% du PIB en 2019 contre 16,0% en 2018 ».

« Cette évolution prend en compte l’impact attendu des mesures à mettre en oeuvre par les administrations fiscales et douanières, notamment le plan d’actions pour la réduction des exonérations fiscales (…), et l’interconnexion des services fiscaux et douanières », a-t-il expliqué.

« Les ressources externes du projet de loi de finances sont programmées à 1172 milliards de FCFA recomposés en dons de capital estimés à 240 milliards de FCFA, emprunts-projets 551 milliards de FCFA, emprunts-programmes 65 milliards de FCFA et autres emprunts 316 milliards de FCFA », renseigne le document.

Quant aux recettes des comptes spéciaux du trésor, « elles sont arrêtées à 134,2 milliards FCFA constituées essentiellement par le Fonds national de retraite (FNR) pour 110,25 milliards de FCFA, soit 82% ».

Selon la même source, « le premier poste de dépense est celui du service de la dette qui se chiffre à 863,17 milliards de FCFA répartis en charge d’intérêt pour 273, 2 milliards et amortissement pour 590 milliards, soit une baisse de 18,8 milliards de FCFA comparé en 2019 ».

« La politique de maîtrise de l’endettement initiée depuis 2012 a permis de réduire le taux d’accroissement moyen de la dette, en le ramenant de 21,8% sur la période 2007-2011 à 13,6% sur la période de 2012-2017 », a-t-il souligné.

Le document a par ailleurs relevé que « les dépenses de personnel inscrites au titre II sont programmées à 743,41 milliards de FCFA, contre 683 milliards de FCFA en 2018, soit une progression de 8,8% ».

« Les dépenses de fonctionnement hors personnel s’établissent à 896,88 milliards, contre 871,5 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2018, soit une hausse de 2,9% imputable notamment à la revalorisation des bourses et allocutions d’études des étudiants du supérieur (…) », a-t-il ajouté.

Il rend compte que « les dépenses en capital sur ressources internes sont programmées en 2019 à 643,3 milliards de FCFA, contre 709,9 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificatives 2018, soit une baisse de 9,4% ».

Selon le document du projet de loi de finances de la gestion 2019, « les dépenses en capital sur ressources externes vont progresser à 790,9 milliards de FCFA, contre 517 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificatives, soit une hausse de 5% ».

« Le poste des dépenses d’investissement se retrouve être le poste le plus important du projet de loi de finances 2019, avec un montant de 1434, 16 milliards de FCFA, soit une hausse de 207,26 milliards de FCFA en valeur absolue et de 16,9% en valeur relative », a-t-il souligné.

 

Coopération bilatérale : Dakar et Abuja veulent redynamiser leurs relations

Le Sénégal et le Nigeria ont décidé vendredi de redynamiser leur coopération bilatérale, avec la tenue avant décembre 2019, de la grande commission mixte entre les deux pays, a annoncé vendredi le ministre des Affaires étrangères, Sidiki Kaba.

« Je voudrais me féliciter de la décision que mon homologue et moi-même avons pris à l’issue de notre entretien de ce matin de tenir au plus tard en décembre 2019, la troisième grande commission mixte sénégalo-nigérian, qui sera couplée au forum des affaires », a-t-il déclaré, à l’issue d’une séance de travail avec son homologue de la République Fédérale du Nigeria, Geoffrey Onyeama.

Selon le ministre sénégalais des Affaires étrangères, la convergence de vues au plan diplomatique entre les deux pays tarde à « se refléter dans les relations bilatérales, notamment dans les relations commerciales »

Il a rappelé que la grande commission mixte entre les deux pays ne s’est réunie jusque-là qu’à deux reprises, en 1995 à Lagos et 1999 à Dakar.

Sidiki Kaba a relevé « l’insuffisance et l’obsolescence » du cadre juridique de la coopération entre Dakar et Abuja, qui ne compte que cinq accords. « Je suis convaincu que nos deux pays doivent et peuvent faire plus (…) Il nous faut dès maintenant travailler à inverser cette tendance », a exhorté Sidiki Kaba.

Il a demandé l’implication des secteurs privés des deux pays en vue de ‘’hisser’’ l’axe Dakar-Abuja à un niveau de coopération stratégique.

Son homologue nigérian Geoffrey Onyeama a indiqué que sa visite à Dakar vise à élaborer une ‘’ feuille de route et une stratégie’’ pour renforcer la coopération entre les pays membres de l’espace CEDEAO.

Il a expliqué que la léthargie notée dans la tenue de la commission mixte était due à un manque de volonté politique. Il a souhaité qu’elle commission mixte soit ‘’ institutionnalisée’’ et se tienne régulièrement.

 

Développement industriel en Afrique : Macky Sall désigné « champion de la 3ème décennie »

Ce prix lui a été décerné le 22 novembre dernier par l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel.

L’annonce a été faite le même jour à l’occasion de l’inauguration par le chef de l’Etat sénégalais d’une plateforme industrielle érigée dans la Nouvelle ville de Diamniadio, dans la région de Dakar.

« Au nom de l’ONUDI, je décerne au président Macky Sall, la distinction de Champion de la troisième décennie pour le développement industriel en Afrique », a notamment déclaré, Christophe Yvetot, représentant résident de l’organisation au Sénégal lors de la cérémonie d’inauguration.

« Cet événement marque une étape importante dans la mise en œuvre d’une véritable opportunité pour les entreprises. Avec cet environnement industriel, nous avons un écosystème des affaires propice à l’investissement pour des résultats concrets »’, a-t-il souligné au sujet de cette infrastructure.

« Les résultats sont déjà là avec l’installation effective de sept entreprises en activités. Le Sénégal est cité en exemple en matière d’industrialisation en Afrique. C’est le temps de l’Afrique et j’espère qu’on se souviendra de cet événement comme un pas important vers l’émergence du Sénégal », s’est-il ainsi réjoui.

Le chef de l’Etat Macky Sall a présidé la cérémonie officielle d’inauguration de la Plateforme industrielle de Diamniadio, présentée comme « un des principaux leviers de la politique industrielle du Plan Sénégal émergent (PSE) », le programme de développement mis en œuvre par le gouvernement sénégalais.

« Cette infrastructure industrielle moderne et de dernière génération fait partie des Plateformes industrielles intégrées qui constituent un des principaux leviers de la politique industrielle du Plan Sénégal Emergent (PSE) », indique un communiqué reçu à l’APS.

Il ajoute que cette Plateforme industrielle internationale « a pour objectif de créer les conditions pour l’émergence et le développement d’une zone d’attrait d’investissements directs et étrangers, de compétitivité et de création massive d’emplois avec des effets d’entrainement comme la réduction du déficit de la balance commerciale ».

« D’un coût d’une vingtaine de milliards de nos francs et entièrement financée par l’Etat », la nouvelle infrastructure industrielle « commence à changer le visage de Diamniadio mais surtout a réussi à attirer des investissements étrangers et sénégalais et permis la création de milliers d’emplois », peut-on lire.

Elle constitue « l’une des Plateformes industrielles intégrées dont la conception, la réalisation et la gestion ont été confiées à l’Agence d’aménagement de promotion des sites industriels (APROSI), une structure administrative placée sous la tutelle du ministère de l’Industrie et de la Petite et Moyenne Industrie », signale le communiqué.

L’APROSI, souligne la même source, « a pour missions d’acquérir des réserves foncières, d’aménager et de promouvoir des zones industrielles sur l’ensemble du territoire y compris la réhabilitation des anciens domaines industriels, d’assurer la bonne gestion des zones industrielles entre autres ».

« Ces actions visent à mettre en place des domaines et plateformes industrielles aménagés avec des infrastructures de qualité conformes aux normes internationales et aux exigences environnementales », conclut le texte.

 

Cybercriminalité : plus de 200 personnes arrêtées depuis septembre 2017

Cette annonce a été faite par le Dr Papa Guèye, commissaire de police et chef de la division spéciale de cyber sécurité de la Police nationale du Sénégal.

Plus de 200 personnes ont « été arrêtées et présentées au parquet pour diverses infractions » depuis septembre 2017, dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, a révélé, vendredi à Rabat, le Dr Papa Guèye, commissaire de police et chef de la division spéciale de cyber sécurité de la Police nationale du Sénégal.

« Nous ne cessons de recevoir des plaintes des victimes. Je peux même vous donner des statistiques, car, de septembre 2017 à nos jours, plus de 200 personnes ont été arrêtées et présentées au parquet pour diverses infractions », a-t-il dit à la presse sénégalaise, à la 3ème édition du Forum sur la paix et la sécurité de Rabat.

La rencontre est axée autour du thème : « Redéfinir les axes de la coopération internationale face aux menaces du XXI ème siècle.

Papa Guèye a indiqué les 200 individus en question ont été arrêtés pour des infractions ‘’relatives au piratage, à la collecte déloyale de données à caractère personnel, comme le fait d’utiliser l’image d’une personne ou sa voix sans sa permission à des fins délictuelles ».

Au terme des procédures, les mis en cause ont été identifiés et arrêtés, puis présentés devant les juridictions habilitées pour ce genre de délits. Il a également indiqué que des institutions financières ont déposé des plaintes au niveau de la division et que « ces cas ont été élucidés ».

« C’est la raison pour laquelle je peux dire que les citoyens qui font appel à nos services voient des résultats et sont satisfaits du travail fait par la police nationale », s’est-il félicité.

Il a toutefois admis que la question de la lutte contre la cybercriminalité nécessite aujourd’hui la mise en place de deux mécanismes de lutte.

« Le premier consiste à mettre en place des outils permettant de traquer les délinquants. Le second est une réponse préventive, et à ce titre, il faut aller au-delà de la prévention. Il faut sensibiliser et éduquer les populations avec l’implication de tout le monde », a indiqué M. Guèye.

Il a ainsi invité les populations à collaborer avec la police nationale pour démanteler les réseaux ou les personnes malintentionnées qui se livrent à certains agissements sur le net.

« Vous pouvez, en tant que citoyen responsable de la sécurité de votre pays, signaler les cas qui peuvent porter atteinte aux personnes et aux biens. La personne sera protégée et son identité ne sera pas dévoilée », a-t-il exhorté.

Sa conviction est que la lutte contre la cybercriminalité ne peut être menée par uniquement la police.

 

La cour suprême organise des journées d’études, lundi et mardi

La Cour suprême, en partenariat avec la Cour de cassation et le Conseil d’Etat français, organise, lundi et mardi, des journées d’études sur le thème : « Le juge et la protection des libertés : regards croisés des juges administratifs et des juges judiciaires », annonce un communiqué transmis à l’APS.

La manifestation se tiendra à l’hôtel King Fah Palace, précise la même source.

L’ouverture officielle des travaux sera présidée par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall.