Maoulid de Tivaouane : trois morts dans des accidents de la circulation

Les accidents mortels constatés par les sapeurs-pompiers sont survenus dans la nuit de dimanche à lundi

La Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a annoncé lundi la mort de trois personnes dans 22 accidents de la circulation ayant fait 81 blessés, à l’occasion de la célébration du Maoulid à Tivaouane (ouest).

‘’Nous avons noté 22 accidents de la circulation qui ont occasionné 81 blessés et trois morts’’, a déclaré le lieutenant Ousmane Lo, chargé des opérations de la BNSP à Tivaouane, ville qui accueille depuis plusieurs jours des milliers de pèlerins pour la célébration de la naissance du prophète Mohamed, ce lundi.

Les accidents mortels constatés par les sapeurs-pompiers sont survenus dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-il précisé, ajoutant que l’une des victimes est un piéton qui a été heurté par un véhicule, les deux autres ayant trouvé la mort dans des accidents de motos ‘’Jakarta’’.

Ousmane Lo précise que le bilan donné des accidents de la circulation est provisoire.

Selon lui, la plupart des accidents surviennent après le Maoulid, lorsque les pèlerins quittent Tivaouane en direction des autres localités.

Certains accidents de la route sont causés par la fatigue et l’insomnie des automobilistes. Le responsable de la BNSP ‘’exhorte les chauffeurs à à ne pas conduire s’ils sont fatigués et à continuer à faire preuve de prudence’’.

Selon lui, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers a mené à Tivaouane ‘’11 interventions’’, dont une à la suite d’un incendie.

Certaines interventions ont été effectuées au secours de personnes malades, sept autres ont eu lieu à la suite d’accidents de la circulation.

Selon Ousmane Lo, pour la ‘’couverture sécuritaire’’ du Maoulid, la BNSP a déployé ‘’un important dispositif’’ comprenant 59 ‘’engins’’ et 409 agents, dont 17 officiers et 128 sous-officiers.

Plus de 126 milliards FCFA générés par le secteur extractif en 2017

Ce sont des chiffres rendus public ce lundi par l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE)

Les revenus générés par le secteur extractif totalisent un montant de 126,7 milliards FCFA pour l’année 2017, indique l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

Dans son rapport de l’année 2017 rendu public lundi, l’ITIE précise que la répartition de ces revenus par secteur se présente comme suit : Revenus provenant du secteur minier 107,3 milliards soit 84,7% et Revenus provenant du secteur des hydrocarbures 19,4 milliards soit 15,3%.

Selon le document consulté par l’APS, les revenus générés par le secteur extractif en 2017 ont été affectés à 85,8% au Trésor Public.

Le reste des revenus est réparti entre le compte d’exploitation de la société national Petrosen, les fonds propres des organismes collecteurs et de la caisse de sécurité sociale, les fonds revenant à l’UEMOA et à la CEDEAO, et les dépenses sociales.

Le détail des revenus extractifs par affectation se présente comme suit : Revenus repris dans le Budget de l’Etat 108,7 milliards (85,8%), Revenus encaissés par PETROSEN 3,3 milliards (2,6%), Revenus encaissés dans les fonds propres des organismes collecteurs 7,1 milliards (5,6%), Revenus revenants à l’UEMOA et à la CEDEAO 5,5 milliards (4,3%), Paiements sociaux 2,1milliards (1,7%).

La contribution directe du secteur extractif au budget de l’Etat pour l’année 2017 est de 108,7 milliards FCFA.

Le rapport souligne que le secteur minier reste le premier contributeur au revenu extractif rentrant dans le budget de l’Etat avec un total de 96,9 milliards FCFA soit 89,2% des recettes provenant du secteur extractif suivi du secteur pétrolier avec une contribution totale de 11,7 milliards FCFA représentant 10,8%.

Selon le document, « il ressort de l’analyse de la contribution, au même titre que les années précédentes que le poids du secteur extractif est surtout perceptible à travers son effet positif sur la balance des paiements tandis que sa contribution dans le PIB ou dans l’emploi reste marginale ».

59 films ont été enregistrés pour le RECIDAK

Ce sont des œuvres cinématographiques provenant de 32 pays à travers le monde seront diffusé du 22 au 28 novembre prochain à Dakar

Les rencontres cinématographiques de Dakar (RECIDAK), s’ouvrent ce jeudi 22 novembre à Dakar. Au total, 59 films, provenant de 32 pays à travers le monde, figurent dans la programmation des Rencontres cinématographies de Dakar (RECIDAK), prévues du 22 au 28 novembre dans la capitale sénégalaise, a appris l’APS des organisateurs.

Une trentaine de réalisateurs étrangers et une vingt de réalisateurs locaux participeront à l’évènement qui sera ouvert mercredi au Grand Théâtre de Dakar par le Premier ministre, Mouhammad Boun Abdallah Dionne, selon Baba Diop, président de la commission programmation des RECIDAK.

‘’Les RECIDAK ne constituent pas un festival sénégalo-sénégalais. Il a fallu opérer une ouverture sur tous les continents à travers une cinématographie très large avec des films divers, une thématique diverse’’, a-t-il expliqué lors d’un entretien avec l’APS.

‘’Il faut briser ce préjugé qui fait que d’habitude, les gens n’ayant pas vu beaucoup de films africains, les qualifient de sous-produit du cinéma mondial. C’est archi faux’’, a-t-il souligné, en disant que si tel avait été le cas, le continent n’aurait jamais eu de représentants aux Oscars.

‘’Le film +Félicité+ d’Alain Gomis était aux Oscars, celui intitué +Le train de sel et de sucre+ du Mozambicain Luciano Azevedo y était de même qu’une autre production sud-africaine’’, a fait remarquer Diop.

‘’Il n’y a pas de complexe à avoir. Nous avons un cinéma à la hauteur. Le cinéma africain fait partie du cinéma mondial, enrichit par sa vision du septième art’’, a encore dit le critique de cet art, qui rappelle que les RECIDAK constituaient un festival africain ’’où toutes les zones géographiques sont représentées’’.

L’Afrique francophone, anglophone, lusophone, avec des réalisateurs de renoms dont les films ont déjà fait leur preuve sont au programme. Il s’agit par exemple, informe-t-il, du film ‘’Le grand Kilapy’’ de l’angolais Zézé Gamboa, ou de ‘’L’orage africain’’ du Béninois Sylvestre Amoussou.

Il a également cité entre autres ’’La rumeur de l’eau’’ du défunt réalisateur Tunisien Taïeeb Louhichi, qui est venu filmer à plusieurs reprises au Sénégal avec des portraits de Joe Ouakam, de Oumou Sy.

Des films de l’Inde, des Antilles, de l’Amérique latine et de l’Europe, notamment de la Belgique et la France sont au programme.

Trois pôles d’achanges sont prévus dans ce volet cinéma : rencontres, masters class servant de cadre d’échanges entre les anciens et la nouvelle génération en plus d’autres ateliers.

Les lieux de projection restent les salles de cinéma existant à Dakar, notamment le complexe Ousmane Sembène du Magic Land, les salles de Canal Olympia et de l’Institut français, le cinéma Empire.

Les séances en plein air sont prévus par les organisateurs à Rufisque et à Guédiawaye et à la prison des femmes de Liberté 6.

Le 1er des 15 Train Express Régional est à Dakar

Ces quinze prototypes ont été commandés par le Sénégal à la multinationale Alstom qui avait commencé à les expédier sur Dakar le 22 octobre dernier.

La mise en œuvre effective du projet de Train express régional (TER) consacre le « début de la révolution » des chemins de fer au Sénégal car permettant au pays d’entrer dans l’ère de la modernité des moyens de déplacement de masse, a soutenu dimanche le Premier ministre Mouhammad Boun Abdallah Dionne.

« Cela constitue le début de la révolution des chemins de fer dans notre pays. Le rail qui relie Dakar-Bamako a plus d’un siècle d’existence. Il a été conçu dans une logique du colonisateur comme moyen d’exporter vers la métropole », a-t-il notamment déclaré.

Boun Abdallah Dionne intervenait lors de la réception au Port autonome de Dakar du premier des quinze trains composant le projet du TER devant dans un premier temps relier Dakar à la Nouvelle ville de Diamniadio, et plus tard, l’Aéroport international Blaise Daigne de Diass (AIBD).

Le train constitué de quatre wagons d’une longueur de 72 mètres chacun est le premier d’un ensemble de 15 prototypes commandé par le Sénégal à la multinationale Alstom qui avait commencé à les expédier sur Dakar le 22 octobre dernier suite à l’achèvement de la production, des essais à la validation par l’APIX sur le site de Reichshoffen (Bas-Rhin).

« Le chef de l’Etat, Macky Sall, souhaite faire de la révolution du chemin de fer une grande priorité à partir de 2019 » a souligné le Premier ministre, soulignant : « Dakar méritait le TER. Le président l’a réalisé ».

« La ville de Dakar, c’est 0, 28% du territoire national, mais héberge plus de 30 % de la population du pays. Il fallait doter la région d’infrastructures de transports de masse de dernière génération qui préparent notre ville capitale à projeter le pays vers la modernité », a encore dit Dionne.

Il a ajouté : « Le gouvernement travaille pour l’avenir. Cela justifie ce projet(TER) qui a une importance capitale pour le déplacement des personnes à l’intérieur de la ville ».

Mouhammad Abdallah Dionne a rappelé que le TER est constitué de 14 gares qui vont permettre aux dakarois venant dans la banlieue de se déplacer. « Ces gares seront interconnectés avec des Bus rapides (BR) qui vont permettre de faciliter le déplacement », a-t-il promis.

 

La fondation AHI fait don d’un centre de santé de 2 milliards à Taïba Naissène

C’est une donation de la Fondation Alfityanu Humanitaire International (AHI) du guide religieux Cheikh Mahi Cissé.

Face à la presse le 18 novembre dernier, le guide religieux  Cheikh Mahi Cissé, a annoncé la construction d’un centre de santé d’une valeur de 2 millions de de francs CFA à Taïba Niassène, dans la région de Kaolack (centre). La pose de la première pierre de centre hospitalier qui abritera plusieurs services dont une maternité, une pédiatrie, une polyclinique, un service d’hospitalisation, une salle d’urgence, une pharmacie et un laboratoire se fera très bientôt rassure le guide religieux. Tout dépend que de la disponibilité de du khalife de Médina Baye Cheikh Tidiane Niasse.

« Avec ma fondation (AHI), nous avons prévu de construire dans la commune de Taîba Naassène, village natal de notre vénéré Mawlana Cheikh Ibrahima Niass, un centre de santé de niveau 2 et un centre de formation professionnelle et inclusive », a déclaré M. Niasse, par ailleurs porte-parole de Medina Baye.

Le projet de construction de ce centre selon  Cheikh Mahi Niass, vise à contribuer aux objectifs de développement durable dans cette région du pays, à travers une réduction de la mortalité maternelle et infantile.

« Les populations de Taïba Niassène et des villages environnants pourront ainsi bénéficier d’un meilleur accès aux soins », se réjouit-t-il.

Le maire de Taîba Niassène, Habib Niass, a salué cette initiative tout en remerciant le marabout ainsi que le ministère de la Santé qui selon lui « a octroyé toutes les autorisations nécessaires et a aussi promis d’accompagner le projet ».

« La Fondation Alfityanu Humanitaire International »

La Fondation Alfityanu Humanitaire International est une organisation non gouvernementale (ONG) présent dans neuf pays et trois continents, selon un document remis à des journalistes.

Cette ONG ambitionne de lutter contre l’extrême pauvreté et l’inégalité des chances dans le domaine de l’éducation et de l’alimentation.

 

Sénégal : trois langues nationales introduite dans le système éducatif

Il s’agit du Wolof, du Pulaar et du Serere. Ce programme va se dérouler selon le ministre de l’éducation nationale, grâce à l’appui financier de l’USAID

C’est à l’école élémentaire Serigne Aliou Cissé de Sam que le programme « Lecture Pour Tous » a été lancé, ce jeudi, par le ministre de l’éducation nationale. Il a été conçu pour mettre en œuvre la directive numéro 6 des Assises de l’éducation et de la formation.

« Cette entrée des langues nationales dans le système éducatif va se dérouler avec l’appui technique et financier de l’USAID. Il a été entamé en phase test en 2017, il va toucher 7 régions du pays: Kaolack, Fatick, Kaffrine, Diourbel, Matam, Louga et Saint Louis et va concerner 3 langues nationales, le Wolof, le Pulaar et le Serere », a révélé le ministre.

Ce programme vise à améliorer la question de l’amélioration de la qualité et vise à ce que tous les enfants maîtrisent les compétences en lecture.

Energie : Construction de 2 nouvelles centrales solaires en 2019

Ces nouvelles installations vont porter à huit le nombre des centrales photovoltaïques construites au Sénégal dont le but est la diversification des sources d’énergie

Deux nouvelles centrales photovoltaïques d’une capacité de 60 mégawatts seront construites à partir de 2019 dans les localités de Kaél et Kahone, dans le centre du pays, dans le cadre d’un partenariat entre le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) et les sociétés Merdiam et Engie, a appris l’APS.

La mise en service prochaine de ces centrales solaires constitue une des retombées du partenariat matérialisé par la signature mercredi, à Dakar, d’un contrat d’achat d’électricité avec la Société nationale d’électricité (SENELEC).

Ces nouvelles installations vont ainsi porter à huit le nombre de centrales photovoltaïques construites au Sénégal dans le cadre de la diversification des sources d’énergie.

Merdiam, Engie et le FONSIS sont notamment en partenariat dans un projet global dénommé +Scaling Solar+ dont le coût est estimé à environ 35 milliards de francs Cfa.

 

PROMOVILLES : un tronçon de 12,5 Km sera construit à Tambacounda

Le lancement officiel des travaux du Programme de modernisation des villes a eu lieu ce vendredi par le chef de l’Etat

La ville de Tambacounda bénéficiera d’un linéaire de 12,5 km de voiries pour un coût global de 8,7 milliards sur financement de l’Etat du Sénégal et des partenaires techniques et financiers (BAD, BID) dans le cadre du PROMOVILLES.

Le chef de l’Etat procédera officiellement au lancement des travaux du PROMOVILLES (Programme de modernisation des villes) à Tambacounda ce vendredi, selon un communiqué reçu à l’APS.

La ville de Tambacounda bénéficiera ainsi d’un linéaire de 12,5 km de voiries dont 5,5 km dans le cadre du programme financé par la BAD et l’État du Sénégal. Les travaux sont en cours de réalisation avec l’entreprise CSE pour un coût de 3,6 milliards.

Les 7 autres km de voiries financés par la BID pour un coût de 5,1 milliards sont réalisés par l’entreprise SOCETRA.

Au total, souligne le communiqué, la commune de Tambacounda bénéficiera 12 km de voiries assainies ; 12 km d’éclairage publique soit 417 lampadaires répartis sur 13 quartiers soit 1986 ménages qui seront directement impactés.

Ce programme vise à ‘’améliorer la mobilité urbaine et en réduisant les coûts et les temps de déplacements ; renforcer le système d’assainissement ; renforcer la sécurité des personnes et des biens par l’éclairage public ;former les jeunes pour une meilleure employabilité ; améliorer le cadre de vie des populations urbaines’’.

 

Elim CAN 2019 : les Lions de la Téranga face au Nzalang Nacional ce samedi

L’équipe nationale sénégalaise affronte ce jour dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations 2019

La CAN-2019 se prépare activement ! Ce samedi c’est la poursuite de la 5ème journée des éliminatoires de cette compétition continentale. C’est dans le cadre de cette 5ème journée que le Sénégal affrontera ce samedi la Guinée Equatoriale. Les Lions qui gardent un souvenir douloureux de Bata auront à cœur de donner du plaisir à leurs supporters pour garder la tête du groupe A.

Les supporters sénégalais sont souvent restés sur leur faim face à la Guinée équatoriale. Mais, le souvenir le plus douloureux reste celui de la coupe d’Afrique des Nations 2012 organisée au pays de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Faisant face au Nzalang Nacional, les Lions considérés comme les principaux favoris du tournoi y ont laissé les plumes. Dès l’entame de la compétition, ils s’étaient inclinés face à la Guinée Equatoriale (2-1) sortie vainqueur dans l’antre de Bata. Cette désillusion est, depuis lors, restée au travers de la gorge.

Impuissants avec leur sélectionneur, Amara Traoré, les Lions ont très tôt pris la porte de la sortie parce qu’après trois matches au premier tour, ils ont eu zéro pointé au compteur.

-Soif de vaincre-

Ce samedi (15h00GMT), au moment de descendre sur le pré de Bata, pour faire face à la même équipe de Guinée Equatoriale, les sénégalais vont sans doute se remémorer ce triste passage. Mais, les poulains d’Aliou Cissé peuvent aborder ce duel dans la plus grande sérénité non seulement, ce n’est pas la même compétition mais aussi le contexte leur est largement favorable.

Premier de son groupe avec 10 points, le Sénégal veut améliorer ses statistiques face au Nzalang. C’est vrai qu’ils ont déjà composté leur ticket qualificatif à Cameroun 2019, mais Sadio Mané et ses partenaires ont un autre défi : celui de finir le parcours en tête de peloton.

Pour cela, Aliou Cissé a déjà donné le ton. Cette rencontre lui servira de baromètre lui permettant d’expérimenter certaines choses.

Cependant en face, ses joueurs auront fort à faire devant une équipe de Guinée Equatoriale qui copte mettre à profit ses deux dernières journées des éliminatoires pour sauver l’honneur. Avec trois points au compteur, les équato-guinéens ont conscience qu’ils sont hors e course mais ils ne vont pas entamer cette rencontre en victime expiatoire. Au contraire. Ils ont certainement envie de prouver que les trois défaites essuyées peuvent être considérées comme des accidents de parcours.

Le changement de coach qu’ils ont récemment connu pourrait aussi les galvaniser. Mais pour cette rencontre, les sénégalais ont l’obligation de vaincre le signe indien mais aussi procurer le plaisir à ses supporters après tant de douleur ressenti par un jeu loin d’être convainquant.

 

Fatick : 500 kg de chanvre indien saisit à Keur Layène Sokhna

La saisie a eu lieu à Keur Layène Sokhna, village situé dans la commune de Keur Saloum Diané (Foundiougne), près de la frontière avec la Gambie

La nouvelle a été rendue publique par le commandant, Abdourahmane Diagne, Inspecteur régional des Eaux et forêts de Fatick. Selon lui un agent du service des Eaux et forêts en poste à Keur Layène Sokhna, village situé dans la commune de Keur Saloum Diané (Foundiougne), près de la frontière avec la Gambie, a saisi le 15 novembre dernier, 500 kilos de chanvre indien dissimulés dans des sacs.

« Notre agent effectuait des contrôles de police forestière, des opérations de routines faites par nos agents sur le terrain pour lutter contre le trafic de bois, quand il est tombé un peu avant 22 heures sur deux trafiquants à bord d’une charrette », a expliqué, le commandant Diagne, dans une liaison téléphonique.

« Muni d’une torche pour son contrôle de routine, l’agent est tombé sur deux individus, qui dans la panique et la précipitation, ont aussitôt pris la fuite avec leur charrette laissant derrière eux 8 sacs où ils avaient pris le soin de cacher du chanvre indien », a-t-il ajouté.

« La drogue est pour le moment stockée et sécurisée au niveau de notre poste de contrôle de Baria, village situé dans la commune de Keur Saloum Diané, en attendant son acheminement vers Foundiougne pour la suite de la procédure », a-t-il précisé.

L’IREF a précisé que la saisie a eu lieu dans une zone forestière frontalière où « beaucoup d’individus s’activent dans divers trafics illicites ».