L’exportation d’or brut connait une hausse de 16,55 milliards de FCFA

Ces chiffres ont été atteints en neuf mois de l’année en cours soit soit une progression de 10,4% comparé à la même période l’année dernière

Les exportations d’or brut du Sénégal ont enregistré une augmentation de 16,55 milliards de FCFA (environ 28,135 millions de dollars) au terme des neuf mois de l’année 2018 comparées à la même période de l’année 2017, a appris APA jeudi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Ces exportations se sont établies à 175,848 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 159,298 milliards FCFA à fin septembre 2017, soit une progression de 10,4% (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Toutefois en glissement annuel, ces exportations ont fortement chuté de 88,2%, passant de 16,799 milliards de FCFA en septembre 2017 à 1,974 milliard de FCFA en septembre 2018.

Comparé au mois d’aout 2018 où elles s’élevaient à 1,535 milliard de FCFA, les exportations d’or brut du Sénégal se sont mieux tenues avec une hausse de 28,5% en valeur relative.

 

Casamance : Bientôt un centre de formation sur le tourisme

Le projet sera construit à Ziguinchor sur une superficie d’un peu moins de 4 hectares pour une valeur de 543 millions.

Dans sa dynamique de booster le secteur du tourisme en Casamance, l’État du Sénégal répond à une vieille doléance des acteurs du secteur de la région. C’est lors d’un atelier de partage entre le ministère de la Formation Professionnelle et les acteurs que le président du conseil d’administration Cluster (Réseau de centre de formation) du tourisme qu’il a annoncé la construction du projet d’école de formation sur les métiers du tourisme. Un projet de l’État du Sénégal. Un centre qui va permettre d’améliorer les qualités de service des réceptifs.

C’est un centre qui va accueillir presque 170 étudiants et ou élèves. Les autorités précisent que les mesures d’accompagnement existent car les formations se basent toujours sur les besoins notés par les professionnels. Il est aussi programmé des cours de renforcement de capacité des chefs d’entreprise toujours pas outillés.

Le projet sera construit à Ziguinchor sur une superficie d’un peu moins de 4 hectares pour une valeur de 543 millions.

 

Sénégal: le gouvernement fait face aux difficultés budgétaires

Au Sénégal, le gouvernement a reconnu qu’il fait face à des difficultés budgétaires. Malgré une croissance supérieure à 6% depuis 2014, la hausse des prix des produits pétroliers a plombé le budget.

Ces difficultés budgétaires, à l’origine des problèmes, par exemple, pour payer les fournisseurs ou pour faire avancer les projets, difficultés qui étaient pointées du doigt par l’opposition depuis des mois, étaient niées par les autorités qui les ont, donc, finalement reconnues.

C’est visiblement sous l’impulsion de Louise Cord que l’Etat a décidé d’admettre ces difficultés budgétaires. Lors d’une réunion publique mardi, la directrice des opérations de la Banque mondiale a parlé « d’une situation particulièrement tendue ». Une alerte évoquée récemment aussi par le Fonds mondial international.

« Le Sénégal ne peut absolument rien »

Après avoir nié ces difficultés depuis des mois, le ministre des finances Amadou Ba les a donc finalement expliquées : « L’environnement international change. Si le prix du pétrole est aujourd’hui à prêt de 80 dollars, le Sénégal ne peut absolument rien. Si le dollar s’est apprécié, le Sénégal n’y peut absolument rien ».

A cette hausse des cours mondiaux des produits pétroliers, se greffe la volonté politique du président Macky Sall de ne pas affecter les foyers les plus défavorisés a expliqué le ministre Amadou Ba : « Répercuter les éléments sur le prix, c’est augmenter au moins le prix du carburant de 110 à 125 francs CFA dans les conditions actuelles. Ou bien l’on décide de répercuter tout sur le prix ou l’on bloque les prix comme l’a souhaité et comme l’a voulu le président de la République. Cela entraine des tensions qui vont être corrigées au fur et à mesure que nous avancerons dans l’année 2019 ».

Au plus serré

Malgré une croissance constante à plus de 6% depuis 2014, l’Etat doit donc gérer au plus serré. Une situation complexe que l’opposition va sans aucun doute exploiter à trois mois de l’élection présidentielle.

 

Le franco-sénégalais David Diop remporte le prix Goncourt des Lycéens

L’écrivain franco-sénégalais David Diop a remporté jeudi le prix Goncourt des Lycéens avec son roman « Frère d’âme » qui raconte l’histoire d’Alfa Ndiaye, un tirailleur sénégalais durant la première guerre mondiale.

Paru aux éditions Seuil en 2018, ‘’ Frère d’âme’’ raconte histoire d’amitié, jusqu’à la folie, dans l’enfer des tranchées entre Alfa Ndiaye et Mademba Diop.

« Un matin de la Grande Guerre, le capitaine Armand siffle l’attaque contre l’ennemi allemand. Les soldats s’élancent. Dans leurs rangs, Alfa Ndiaye et Mademba Diop, deux tirailleurs sénégalais parmi tous ceux qui se battent alors sous le drapeau français », lit-on sur la 4ème de couverture du livre.

« Quelques mètres après avoir jailli de la tranchée, Mademba tombe, blessé à mort, sous les yeux d’Alfa, son ami d’enfance, son plus que frère. Alfa se retrouve seul dans la folie du grand massacre, sa raison s’enfuit. Lui, le paysan d’Afrique, va distribuer la mort sur cette terre sans nom », poursuit le texte.

« Détaché de tout, y compris de lui-même, il répand sa propre violence, sème l’effroi. Au point d’effrayer ses camarades. Son évacuation à l’Arrière est le prélude à une remémoration de son passé en Afrique, tout un monde à la fois perdu et ressuscité dont la convocation fait figure d’ultime et splendide résistance à la première boucherie de l’ère moderne », note le document.

David Diop, Maître de conférences HDR (Habilité à diriger des recherches) en littérature française du 18e siècle à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA), depuis 2014, a grandi au Sénégal, indique sa biographie consultée par l’APS.

Agrégé de Lettres, il est titulaire d’une Licence L1 et L3 : littérature du 18e siècle et d’un Master Enseignement (Capes Lettres Modernes), Master 1 et 2.

Ses publications portent sur les représentations européennes de l’Afrique et des Africains au siècle des Lumières. Il dirige d’ailleurs le Groupe de recherches sur les représentations européennes de l’Afrique aux 17e et 18e siècles (G.R.R.E.A. 17/18) créé en juin 2009.

Son premier roman « 1889, l’Attraction universelle », est paru en 2012 aux éditions L’Harmattan dans la collection « Roman historique ».

Le prix Goncourt des Lycéens est un prix littéraire français organisé par la Fnac et le ministère de l’Éducation nationale. Son jury est constitué d’environ 2 000 élèves. Cette année, la remise du Prix coïncide avec les célébrations des 100 ans de la fin de la première guerre mondiale.

 

Gamou 2018 : Macky Sall annonce la gratuité de l’autoroute à péage

En visite depuis hier dans la région de Tivaouane, le président de la république décrète l’autoroute à péage Dakar-Thiès gratuite pour la période du Gamou afin de faciliter le voyage des pèlerins

Le président de la République, en visite ce mercredi à Tivaouane a annoncé la gratuité de l’autoroute à péage Dakar-Thiès pour toute la période du Gamou à partir de ce 14 novembre.

Le chef de l’Etat a fait l’annonce lors de sa rencontre avec le khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour.

Une mesure que les fidèles ont vivement accueillie, par une salve d’applaudissements. Ce qui facilitera le voyage vers les villes religieuses comme ce fut le cas lors du Magal.

« C’est quoi le Gamou ? »

Le Gamu (ou Gàmmu ou Gamou) est un pèlerinage pour le Mawlid qui a lieu dans différentes cités religieuses du Sénégal et du Mali, particulièrement dans des villes telles que Tivaouane, Keur Mame Elhadji à Thiès. Le terme Gamou désigne le mois de Rabia al Awal en wolof. Le Gamou est célébré par des millions de disciples Tijanis de telle sorte que cette fête est associée aux tijanes.

Présidentielle 2019: Macky Sall investit par son parti le 26 Novembre

Le Parti socialiste dirigé par Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général, prépare l’investiture de son candidat, Macky Sall, à la présidentielle du 24 févier 2019.

L’investiture du président Macky Sall comme candidat du parti socialiste à la prochaine élection présidentielle se prépare activement. Les socialistes vont user de la même procédure comme si le candidat est issu de leurs rangs. La date du 26 novembre a été retenue, à l’issue de la réunion mercredi du Secrétariat exécutif national. Le bureau politique est convoqué pour samedi prochain.

Le « parlement » du Parti socialiste exposera sur la question qui sera examinée au congrès, seule instance habilitée à investir un candidat. Mais il ne faut présager de rien, le Ps va investir Macky Sall le 26 novembre prochain comme candidat unique. Et puis Benno Bokk Yakaar en fera de même le 1 er décembre. Ce sera quand  même une première dans l’histoire politique du pays, une présidentielle sans un candidat issu du Ps.

L’ONU annule la condamnation de Karim Wade par la CREI

Le Comité des droits de l’homme de l’Onu conteste la condamnation de Karim Wade par la Crei, selon l’information donnée par l’avocat de ce dernier, Me Amadou Sall sur sa page facebook

Alors que le président de la république interviewé récemment par la télévision française « France 24 », évoquait une éventuelle amnistie de Karim Wade, son avocat nous apprend via sa page facebook que les charges retenues contre son client par Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) ont été annulées par le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU. Nous vous livrons ici l’intégralité de son message.

Le comité des droits de l’homme des Nations Unies vient de décider que « …. Une procédure permettant une révision effective et substantielle de la déclaration de culpabilité (de Karim Wade) est exigée et doit permettre d’évaluer les éléments de preuve et de faits et non se borner à une révision limitée aux aspects de droit »

« …. La déclaration de culpabilité et de condamnation (de Karim Wade) …doit être réexaminée conformément aux dispositions du paragraphe 5 de l’article 14 du pacte international relatif aux droits civils et politiques ».

Et enfin le comité « enjoint l’état du Sénégal de veiller à ce que des violations analogues ne se reproduisent plus à l’avenir ». Et ce dernier conclue en précisant que : « Cela signifie en clair que La décision du Comité ôte toute sa valeur et toute sa portée à l’arrêt de la CREI. Cet arrêt n’a plus le caractère définitif invoqué par les autorités sénégalaises. Il impose un réexamen des faits reprochés à Karim Wade et des preuves fournies par lui. La base de la tentative de sa radiation des listes électorales s’est effondrée ».

« Ce que pense le gouvernement de la décision de l’ONU »

En date du 14 novembre 2018, le Haut-Commissaire aux Droits de l’homme des Nations Unis a transmis les mêmes constatations évoquées par l’avocat de Karim Wade au gouvernement sénégalais. Mais en plus de ceci le Comité des Droits de l’homme souhaite « recevoir de l’Etat partie, dans un délai de cent quatre-vingt jours c’est-à-dire au plus tard le 08 mai 2019, des renseignements sur les mesures prises pour donner effet à ses constatations ».

D’après le ministère de la justice qui a pris acte des injonctions du Comité des droits de l’homme et qui les aussi rendu publique il résulte au vu de ce qui précède,  « que le Comité n’a pas le pouvoir d’annuler et n’a donc pas annulé la décision du 23 mars 2015 rendue par la CREI. D’ailleurs, le Comité n’est pas une instance  juridictionnelle mais  plutôt un comité d’experts indépendants dont les décisions sont dénuées de toute force obligatoire. En conséquence, il ne rentre pas dans ses attributions de réformer les décisions rendues par les juridictions nationales ». Mentionne le ministère de la justice dans un communiqué publié par nos confrères de Dakaractu.

Mais compte tenu de la nouvelle adhésion du Sénégal au Conseil des Droits de l’homme, le pays prend acte de ces recommandations. « Toutefois, le Sénégal qui vient d’être élu au Conseil des droits de l’homme dont il assurera la présidence à partir de janvier 2019, soucieux du respect de ses engagements internationaux, prend bonne note des recommandations formulées et du délai imparti ». Nous informe le communiqué.

Macky Sall procèdera le 24 Novembre au lancement du DAC du Sangalcam

Le président de la république a rendu cette décision publique le 14 Novembre dernier lors du conseil des ministres qu’il présidait.

Depuis quelques années le Programme des domaines agricoles (PRODAC) est mis en valeur par le gouvernement sénégalais. L’objectif de ce programme est de contribuer à la réduction de la précarité sociale en milieu rural par la promotion de l’entreprenariat agricole des jeunes. Le lancement du Domaine agricole communautaire (DAC) de Sangalcam annoncé par le président en conseil des ministres s’inscrit donc en droite ligne de ce projet. Le président a informé nous renseigne le communiqué du conseil des ministres « les membres du Conseil du lancement du DAC de Sangalcam, le 24 novembre 2018 sous sa présidence effective ».

Il a évoqué « l’intensification du déploiement national » des DAC et souligné « leur importance primordiale dans l’aménagement durable du territoire, la valorisation des potentialités des localités ciblées, la consolidation de la relance de la production agricole et aquacole, le développement de la formation professionnelle agricole et la création notable d’activités génératrices de revenus et d’emplois décents pour les jeunes et les femmes ».

Pour ce faire, « il doit créer en milieu rural les conditions favorables à l’investissement privé. Il s’agit de doter l’intérieur du pays, d’infrastructures agricoles et d’aménagements structurants permettant la mise en valeurs de grands domaines allant de 1000 à 5 000 ha d’un seul tenant », explique le ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne.

Dans cette perspective, les DAC sont destinés à devenir « de véritables agropoles : lieu d’insertion de jeunes diplômés d’écoles de formation aux métiers de l’agriculture et disciplines connexes, mais également de promoteurs privés désireux d’investir le secteur aussi bien dans ses activités de production que dans celles de transformation et de services ».

 

Sénégal: vers l’amnistie de Khalifa Sall et Karim Wade

Le président sénégalais était à Paris pour le centenaire de l’armistice a donné une interview à nos confrères de France 24 dans laquelle il évoque une possible amnistie de ces deux acteurs politique au cas où il est réélu en 2019.

Dans cet entretien, Macky Sall évoque pour la première fois, la présidentielle de février prochain qu’il compte gagner au premier tour et ses adversaires politiques, Karim Wade et Khalifa Sall, condamnés par la justice et exclus de la prochaine élection. Il indique qu’il pourrait les amnistier en cas de réélection.
« Le premier, le second », pendant près de sept minutes, Macky Sall refuse de nommer Karim Wade et Khalifa Sall. Accusé depuis des mois d’avoir instrumentalisé la justice pour éliminer ses deux personnalités de la course à la présidence, le chef de l’Etat affirme au contraire que la justice est indépendante.

« Je pense que personne n’a été éliminé volontairement. Nous avons une justice, certes perfectible comme toutes les justices du monde, mais nous avons une justice responsable. »

« Sur France 24 »

La procédure judiciaire contre Khalifa Sall n’est pas terminée, la Cour de cassation n’a pas encore rendu sa décision. Karim Wade, qui doit 220 millions d’euros à l’Etat, affirme qu’il sera au Sénégal fin novembre. Ce lundi, le journal Jeune Afrique évoquait une possible amnistie pour les deux hommes, mais après la réélection de Macky Sall.

Une possibilité admet le président : « Je ne peux pas écarter, dans une circonstance nouvelle d’une réélection, d’engager une nouvelle phase pour la reconstruction nationale dans un esprit de renouveau national, de consensus national. Parce que je pense qu’il faut savoir tourner des pages aussi. »

Macky Sall indique enfin qu’il compte gagner l’élection présidentielle au premier tour. Pour les proches de Khalifa Sall et de Karim Wade, ces déclarations du président, cette possibilité d’amnistie, montre que ces dossiers sont des dossiers politiques.

« L’opposition dénonce un « chantage » »

La première réaction des différents états-majors politiques concernés par les déclarations de Macky Sall a d’ailleurs été l’étonnement. Personne ne s’attendait à une telle proposition d’amnistie. Mais l’étonnement a rapidement laissé place à la colère au sein du Parti Démocratique Sénégalais qui par la voix d’Amadou Sall, affirme qu’il s’agit d’une manœuvre du chef de l’Etat pour ne pas avoir à affronter Khalifa Sall et Karim Wade lors de l’élection présidentielle.

« C’est une honte pour un président de parler ainsi. » clame Amadou Sall, ancien ministre du Parti démocratique sénégalais

Dans le camp de Khalifa Sall, alors que la décision de la Cour suprême sur le fond de la condamnation est attendue, Moussa Tine, conseiller de l’ex-maire de Dakar  accuse le président Macky Sall de faire du chantage. « Cela ressemble à un appel du pied, à un chantage, explique-t-il. Il reste dans sa logique : obtenir un deuxième mandat quitte à torpiller la justice. Ce n’est pas la question de la gouvernance, ce n’est pas la question des deniers publics des Sénégalais qui l’intéressent, ce qui l’intéresse aujourd’hui, c’est d’écarter d’éventuels candidats qui peuvent lui poser des problèmes lors de la prochaine élection présidentielle ».

Alors que la majorité reproche à l’opposition de refuser les débats sur le bilan économique et social du chef de l’Etat en vue de la présidentielle, les déclarations de Macky Sall risquent bien de focaliser les échanges sur les tensions politiques.

 

Port autonome de Dakar : 20.000 décodeurs frauduleux de Startimes saisis

Selon le journal l’observateur qui nous livre l’information, rien ne va plus pour cette multinationale chinoise dont le préjudice est fixé à 300 millions si le souci n’est pas résolu.

Décidément, les temps sont durs pour Startimes. La multinationale chinoise spécialisée dans les télécommunications a vu une bonne partie de ses décodeurs saisie au Port Autonome de Dakar par la douane sénégalaise. L’Observateur qui en parle dans sa livraison de ce mardi révèle que ce sont au total 20.000 appareils estampillés « Startimes » qui ont été interceptés au bureau du Mole 8. L’affaire qui impliquerait un préjudice de 300 millions CFA devrait être élucidée aujourd’hui, précise encore L’OBS.

Le quotidien généraliste du Groupe Futurs Médias souligne que la gérant de la maison de Transit qui a déclaré le conteneur sera entendu par les éléments de la douane. « Ce qui permettra aux douaniers de remonter toute la filière pour identifier les propriétaires réels de la marchandise ou encore la société qui est derrière l’importation frauduleuse de ces décodeurs », écrit le journal qui semble dire donc qu’un autre nom, outre que celui de Startimes, pourrait être derrière cette affaire.

La multinationale chinoise, en conflit avec la société gérante de la TNT au Sénégal, Excaf, est sous les feux de l’actualité après s’être intéressée à la commercialisation de décodeurs sur l’ensemble du territoire sénégalais, ce qui est une exclusivité concédée à Excaf Télécom. Mais l’autre actualité concernant le groupe, c’est surtout la signature d’un contrat de 10 ans avec la ligue sénégalaise de foot-ball professionnel pour un montant de 6 milliards CFA.

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), sollicité pour arbitrage, s’est déclaré incompétent pour annuler le contrat de sponsoring. C’est une affaire entre privés, s’est défendu le président Babacar Diagne à l’endroit de la direction d’Excaf qui avait demandé à l’instance de régulation de constater la nullité de l’acte administratif. L’ancien directeur général de la RTS a toutefois invité le groupe chinois à se conformer aux textes sénégalais. La bataille juridique ne fait donc que commencer.