L’exportation de Zircon connait une hausse de 14 milliards FCFA

Ces augmentations sont arrivées au courant des neuf premiers mois de cette année 2018. Une véritable explosion lorsqu’on compare les chiffres de l’année dernière.

Les exportations de zircon du Sénégal au terme des neuf premiers mois de 2018 ont enregistré une hausse de 13,699 milliards FCFA (environ 23,288 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2017, a appris APA mardi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Ces exportations se sont établies à 40,271 milliards FCFA contre 26,572 milliards FCFA à fin septembre 2017, soit une progression de 51,6% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

En glissement mensuel, les exportations de zircon se sont fortement repliées de 34,4%, passant de 6,041 milliards FCFA en août 2018 à 3,965 milliards FCFA en septembre 2018.

Cancer du col de l’utérus : plus de 3000 filles ciblées à Kolda pour la vaccination

La campagne de vaccination des filles de 9 ans n’ayant jamais eu de rapport sexuel lancée le 02 Novembre 2018 fait suite à la décision du gouvernement d’introduire le vaccin du cancer du col de l’utérus dans le PEV

La campagne de vaccination contre le cancer du col de l’utérus a été lancée vendredi dans la commune de Dioulacolon (Kolda, sud), avec l’ambition de toucher plus de 3000 filles âgées de 9 ans.

« Nous ciblons dans le département 3615 filles âgées de 9 ans pour la campagne de vaccination contre le cancer du col de l’utérus », a déclaré a déclaré docteur Abdoulaye Mangane, médecin-chef du district sanitaire de Kolda.

Ces cibles sont réparties dans les différentes structures éducatives (écoles et daara), a-t-il précisé lors de la cérémonie officielle de lancement, à l’école Sinthiang Samba Coulibaly de Dioulacolon, en présence des élèves et de représentants des autorités sanitaires et administratives de la région.

Selon le médecin-chef du district sanitaire de Kolda, cette campagne vise aussi les filles dans les quartiers dont celles ne sont inscrites dans aucune structure d’enseignement formelle ou informelle.

« Avec cette campagne des filles âgées de 9 ans, nous faisons de la prévention primaire. Nous avons souvent constaté que le cancer se réveille chez des femmes adultes après la ménopause », a-t-il fait remarquer.

A cette occasion, les parents d’élèves et les enseignants ont unanimement salué la décision de l’Etat du Sénégal d’introduire le vaccin contre le col de l’utérus pour les enfants (filles) âgées de 9 ans dans le Programme élargi de vaccination (PEV).

Kaffrine : 5 millions CFA pour les opérateurs économiques

Cette enveloppement qui a été donné par le président de la chambre de commerce est  destinée au opérateur économiques de cette région pour leur formalisation.

Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaffrine (centre), Maodo Sarr, a remis vendredi une enveloppe de cinq millions de francs CFA aux opérateurs économiques de la région, un appui visant à accompagner leur formalisation, a constaté l’APS.

Selon M. Sarr, cette enveloppe a été octroyée par le directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) à la Chambre de commerce de Kaffrine lors d’une visite qu’il a effectuée dans le Ndoucoumane.

« Nous avons profité de cette aubaine pour redistribuer cette somme aux opérateurs économiques de la région de Kaffrine, à savoir les femmes transformatrices, les commerçants, les femmes forestières entre autres », a-t-il ajouté.

« Nous accompagnons les entrepreneurs de la région dans le cadre de la formalisation. Nous allons continuer à appuyer les opérateurs économiques de la région afin qu’ils puissent mener correctement leur travail », a promis le président CCIA de Kaffrine.

 

Distribution d’eau: rejet des recours contestant le choix de Suez

Les recours déposés par les deux opérateurs contestant l’attribution au français Suez du contrat provisoire pour la distribution de l’eau au Sénégal ont été rejetés par le ministère de l’Hydraulique, a-t-on appris jeudi auprès d’un responsable de ce département.

La Sénégalaise des eaux (SDE), opérateur local depuis 1996, et Véolia CGE avaient le 26 octobre saisi le ministère de l’Hydraulique dans deux « recours gracieux » distincts, après l’attribution à Suez du contrat provisoire pour fournir pendant 15 ans de l’eau dans les zones urbaines et péri-urbaines au Sénégal.

« On leur donné (mercredi soir) les raisons qui font que leurs offres ont été rejetées. Libre à eux maintenant de faire un recours contentieux » devant l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), a affirmé le responsable du ministère de l’Hydraulique.

La SDE « prend acte de cette décision qui ouvre la voie à présent à un recours contentieux auprès de l’ARMP », a indiqué jeudi à l’AFP une source dans cette société dont le contrat pour la distribution de l’eau au Sénégal expire le 31 décembre de cette année. Un recours devant l’ARMP peut ensuite éventuellement être suivi d’une saisine de la justice.

Si l’offre de Suez était moins intéressante financièrement, elle était « économiquement plus avantageuse » que celles de ses deux concurrents, avait le 24 octobre justifié auprès de l’AFP le directeur de l’administration générale et de l’équipement du ministère de l’Hydraulique, Mamadou Dioukhané, au lendemain de la révélation du choix de Suez.

« Il fallait une cohérence entre le compte d’exploitation prévisionnel, la technologie proposée et le fonctionnement de l’entreprise. L’offre financière seulement ne fait pas la différence. Le choix est basé sur une combinaison des offres techniques et financières », avait-il expliqué.

Pour l’offre financière, Suez a proposé 298,5 francs CFA (0,45 euro) le mètre cube, contre 286,9 francs CFA (0,44 euro) pour la SDE et 366,3 francs CFA (0,56 euro) pour Veolia CGE, selon une source proche du dossier.

La SDE est une entreprise, dont l’actionnaire majoritaire est le groupe franco-africain Eranove, aux côtés de 42,2% d’actionnaires sénégalais.

 

Les premières Dames africaines contre la stigmatisation due à l’infertilité

Neufs premières dames réunies cette semaine pour la 5ème édition du « Merk Africa Asia Luminary » au Sénégal, s’engagent à lutter contre la stigmatisation, la discrimination et l’ostracisme donc souffrent les « femmes infertiles ».

Les premières dames d’Afrique veulent apporter leur soutien aux femmes victimes d’infertilité. Elles se sont engagées, hier à Dakar, à briser les stigmates de la stérilité par l’éducation et la formation.

L’infertilité ou stérilité touche aussi bien les hommes que les femmes. Le recul de l’âge de la première grossesse, la prévalence de l’obésité ainsi que certains facteurs environnementaux sont autant de causes possibles de la progression des problèmes de fertilité. Cependant, les femmes sont les seules à payer le lourd fardeau de cette maladie. Elles sont souvent victimes de stigmatisation. Pour mettre fin à ces pratiques et permettre à ces dernières de s’épanouir, les premières dames d’Afrique se sont engagées, hier, à briser les stigmates par l’éducation et la formation.

Marième Faye Sall reconnait que faire face aux souffrances des femmes est un défi majeur. Il faut donc, selon elle, se mobiliser par le plaidoyer, la sensibilisation, le traitement et la prévention. La première dame du Burundi, Denise Nkurunziza, soutient que 85 % des cas d’infertilité sont dus à des infections non traitées, des Mst, des accouchements à risque. Il s’agit, entre autres, des mutilations génitales, des grossesses précoces. Et les conséquences sont souvent difficiles à supporter. ‘’Une femme sans enfant est mal vue. C’est pourquoi nous nous engageons à côté de ces femmes en les aidant dans la formation, surtout avec les activités génératrices de revenus. Tous ensemble, nous y arriverons’’, a soutenu Mme Nkurunziza qui rappelle que le fait peut être ailleurs synonyme d’isolement et de déshéritement. Avec parfois des formes de violences verbales et même physiques. ‘’Au pire des cas, des divorces s’ensuivent, entrainant par conséquent des troubles psychiques, et parfois physiques’’, a-t-elle expliqué.

Dans la même veine, la première dame de la République centrafricaine, Mme Brigitte Touadera, a fait savoir que les gouvernements gagneraient à initier des programmes afin de faciliter aux femmes l’accès aux soins de fertilité réglementés, sûrs et efficaces. C’est dans ce sillage que s’inscrit l’initiative ‘’Cri du cœur d’une mère’’ (sa fondation). L’entité vise à autonomiser les femmes par un accès à l’information, à l’éducation et aux soins de santé pour un changement de mentalité. ‘’Il s’agit de briser la stigmatisation des femmes stériles et à sensibiliser la population à la prévention et à la prise en charge de l’infertilité. Cela se fera en collaboration avec les milieux universitaires, les ministères de la Santé et les sociétés de fertilité internationales’’, a dit Mme Touadera.

Les hommes sont touchés avec 50 %, surtout le groupe reproductif des 20-45 ans

La première dame du Niger, Mme Aïssata Issoufou Mahamadou, n’arrive pas à comprendre le fait que l’infertilité soit vécue comme un drame. ‘’Nous devons rétablir l’iniquité, la morale et l’injustice. Plusieurs médecins sont en formation pour lutter contre ces problèmes qui affectent surtout les femmes’’, a-t-elle souligné.

A noter que les causes sont aussi liées à certaines pratiques culturelles et religieuses ainsi que l’environnement avec des ressources limitées. La pratique des mutilations génitales, l’exposition au tabac, l’essence au plomb et les polluants de l’environnement, une mauvaise nutrition sont des sources d’infertilité. Du moins, selon un gynécologue du Rwanda. A cela s’ajoutent des causes non génétiques et évitables de l’infertilité, c’est-à-dire les maladies sexuellement transmissibles (Mst) non traitées, les avortements clandestins qui ont comme conséquences les infections. Sur ce, le médecin rwandais a conseillé de limiter la consommation de caféine, faire de l’exercice modéré, éviter les toxines industrielles et environnementales, les pesticides…

A l’en croire, l’infertilité n’affecte pas seulement les femmes, les hommes sont touchés à 50 %, surtout le groupe reproductif des 20-45 ans. ‘’Ils doivent éviter les températures élevées parce qu’ils affectent la production et la mobilité des spermatozoïdes’’, a-t-il prévenu.

Embouchant la même trompette, la gynécologue obstétricienne, docteur Justine Tnestine Gwet Bell, a indiqué que l’absence de fabrication du sperme, la mauvaise qualité de sperme fabriqué peuvent être des motifs d’infertilité. A l’en croire, 30 % des causes sont du côté des hommes, 30 % du côté des femmes. ‘’On peut aussi avoir 30 % des causes des deux côtés et 10 % des causes sont non justifiées. Il s’agit de l’infertilité inexplicable. On peut aller jusqu’à 20 % des cas d’infertilité où on ne trouve pas les causes du problème après consultation médicale’’, a-t-elle fait savoir.

Du coté des femmes, a souligné la blouse blanche, il peut y avoir des infections, des trompes bouchées. ‘’La femme sans enfant n’est pas une femme, chez nous. La stigmatisation s’explique par le fait de la mauvaise connaissance des questions de fertilité, en plus des problèmes financiers que nécessite le traitement. A cela s’ajoutent les grosses difficultés pour les hommes à se faire consulter, la faible prise en charge des problèmes d’infertilité. Il faut une éducation à tous les niveaux, la formation des adultes et des jeunes, l’intégration des femmes’’, a conseillé Dr Gwet Bell.

 

Ligue 1 de football: la nouvelle saison démarre ce samedi

Sept matches sont programmés pour ce week-end qui marque la reprise du championnat national d’Elite de football sénégalais pour le compte de la saison 2018/2019.

La Ligue 1 de football reprend ses droits et c’est le Jaraaf de Dakar, champion en titre qui va donner samedi le coup d’envoi de la nouvelle saison. Le club de la Médina recevra Mbour PC.

Le lendemain, le promu Gorée en découdra avec le Casa Sports. Mais le duel entre la Sonacos et Génération Foot est sans conteste l’affiche phare de cette journée, deux sérieux prétendants au titre. Cette rencontre entre le 3ème et le 2ème du précédent exercice s’annonce âpre.

La Linguère de Saint-Louis accueille NGB. De son côté, l’AS Pikine, championne de la Ligue 2 la saison écoulée, se déplacera au Stade de Mbour. L’AS Douane se frottera quant à elle au Ndiambour de Louga.

Pour sa part, Teunghueth FC qui a terminé au pied du podium l’année dernière, sera aux prises avec Dakar Sacré-Cœur dans son antre, le stade Ngalandou Diouf récemment rénové.

Programme 1ère journée :

– Samedi 3 novembre 2018 : Jaraaf / Mbour PC, 16h (stade Léopold Sédar Senghor).

-Dimanche 4 novembre 2018 : Gorée / Casa Sports, 16h (stade Léopold Sédar Senghor), Sonacos / Génération Foot, 16h30 (stade Lamine Guèye), Linguère / NGB, 17h (stade Mawade Wade), Stade de Mbour / AS Pikine, 17h (stade Caroline Faye), AS Douane / Ndiambour, 17h (stade Amadou Barry), Teungueth FC / Dakar Sacré-Cœur, 18h (stade Ngalandou Diouf).

Le 5ème Forum international de Dakar s’ouvre lundi prochain

Près de 600 participants sont attendus à cette réunion sur la paix et la sécurité en Afrique qui se tiendra le 5 et 6 Novembre au Centre international de conférences de Diamniadio (CICAD)

« Enjeux de stabilité et de développement durable » tel est le thème du 5ème Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique qui s’ouvre lundi prochain. Cette rencontre se tiendra sur deux jours 5 et 6 Novembre au Centre international de conférences de Diamniadio (CICAD), dans le département de Rufisque, annonce  Sidiki Kaba, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

Environs 600 participants sont attendus à ce forum selon Me Kaba lors d’une interview accordée à des médias du service public.

« Il n’y aura pas moins de 600 participants venant d’un peu partout à travers le monde » a-t-il déclaré.

Pour le ministre Sidiki Kaba cette rencontre n’est « ni une conférence intergouvernementale ni une rencontre ou sommet de chefs d’Etat. Il s’agit tout simplement d’un évènement qui va regrouper à la fois des éléments institutionnels, des officiels et non officiels, des militaires, des enseignants des membres de la société civile, des universitaires et tous les secteurs représentatifs de la société » a-t-il précisé.

Sidiki Kaba fait aussi savoir que la sécurité est un facteur important pour la construction des Etats sur des bases solides. Plus encore la sécurité est un garant pour la prospérité des peuples africains.

« Ces acteurs viendront à Dakar pour livrer leur réflexion devant nous permettre de nous prémunir des dangers et autres menaces sécuritaires pesant sur la stabilité de nos Etats », a-t-il fait valoir.

La cinquième édition du Forum de Dakar constitue donc pour lui, une étape importante pour le développement de l’Afrique. Le ministre précise que cet évènement fait désormais partie de l’agenda diplomatique international.

Pour preuve quelques 150 journalistes seront à Dakar pour la couverture de cet évènement qui aura un retentissement national et international.

Genèse du Forum

Le lancement du Forum international de Dakar a eu pour point de départ le sommet France-Afrique de 2014 lors duquel l’organisation d’une telle manifestation avait était décidée.

« Il s’agissait pour l’Union africaine, les Etats africains et leurs partenaires de faire une réflexion à la fois africaine et internationale sur les enjeux globaux qui concernent notre monde », a rappelé Sidiki Kaba.

« Ces enjeux ont trait aux défis sécuritaires du terrorisme, de l’extrémisme violent, des changements climatiques, de la cybercriminalité et des crimes transfrontaliers qui, aujourd’hui, constituent de véritables menaces pour la stabilité de nos Etats, exigeant de notre part une mobilisation permanente afin d’y faire face », a détaillé le ministre sénégalais des Affaires étrangères.

Classement Doing business 2019 : le Sénégal à la 141e place

Le Sénégal pointe à la 141e place sur 190 dans le classement du Doing business 2019 rendu public ce mercredi sous le titre : « Formation pour mieux reformer ».

En 2018, le Sénégal figurait à la 140e place. Selon ce rapport du Groupe de la Banque mondiale, les pays d’Afrique subsaharienne ont établi un nouveau record pour la troisième année consécutive, rappelant que l’an dernier, ils ont mené 107 réformes destinées à améliorer la facilité de faire des affaires pour les petites et moyennes entreprises.

« C’est une hausse non négligeable par rapport aux 83 réformes mises en œuvre dans la région l’année précédente. En outre, c’est aussi un record pour le nombre de pays engageant des réformes : 40 des 48 économies de la région ont mené au moins une réforme, contre 37 il y a deux ans pour le précédent record », salue la BM dans un communiqué reçu à l’APS.

La même source ajoute que quatre pays de la région se sont hissés parmi les pays les plus réformateurs au monde : le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire et le Rwanda. Et Maurice rejoint le peloton de tête cette année, au 20e rang.

Maurice rejoint les 20 pays en tête du classement cette année, selon le communiqué, précisant que c’est le pays d’Afrique subsaharienne le mieux classé. Il est suivi du Rwanda (29e) et du Kenya (61e).

Le Soudan du Sud (185e), l’Érythrée (189e) et la Somalie (190e) occupent les dernières places du classement.

La République démocratique du Congo ressort au 184e rang, derrière l’Éthiopie (159e), le Nigéria (146e), la Tanzanie (144e), le Soudan (162e) et l’Ouganda (127e).

Le communiqué signale que la région obtient ses meilleurs résultats dans le domaine de la création d’entreprise (122e).

Le rapport note aussi que le Rwanda fait partie des pays les plus avancés du monde en termes de transfert de propriété (2e rang du classement) et d’obtention de prêts (3e). « Grâce à l’efficacité de son registre foncier, sept jours suffisent pour concrétiser une mutation, qui revient à 0,1 % seulement de la valeur du bien, comme en Nouvelle-Zélande », salue la BM.

Le document souligne que « l’Afrique subsaharienne affiche en revanche des contreperformances pour le raccordement à l’électricité (145e), le commerce transfrontalier (139e) et le transfert de propriété (131e). Il faut en moyenne 112 jours pour obtenir un raccordement électrique permanent au réseau, contre 86 jours en moyenne dans le reste du monde ».

De façon globale, note la BM, « l’Afrique subsaharienne a enregistré un nouveau record pour la troisième année consécutive, engageant 107 réformes l’an dernier, contre 83 l’année précédente ».

La zone a été marquée par « le plus grand nombre d’économies ayant mené des réformes, 40 des 48 économies de la région ayant mis en place au moins une réforme, à comparer au record précédent qui était de 37 économies il y a deux ans ».

La région compte quatre des 10 économies les plus réformatrices de cette année : le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire et le Rwanda, selon le rapport, précisant que si les réformes introduites par les pays de cette région couvrent un grand nombre de domaines, beaucoup concernent le transfert de propriété et le règlement de l’insolvabilité.

 

Indice Mo Ibrahim 2018: le Sénégal occupe la 10e place

selon le rapport publié le 30  octobre dernier, les progrès enregistrés par le Sénégal viendrait de son avancé dans le domaine du développement humain, de la santé et de la lutte contre la pauvreté

Le Sénégal figure parmi les 10 premiers sur le classement de l’Indice Mo Ibrahim de la Gouvernance africaine (IIAG), pour l’année 2018, publié le 30 octobre à Londres. Ce rapport annuel, qui classe les pays en fonction de leur développement, porte sur dix ans, de 2008 à 2017.

Sur les 40 pays en progression en matière de Gouvernance globale au cours des dix dernières années, le rapport souligne que 18 ont pris de la vitesse ces cinq dernières années, au cours desquelles la tendance moyenne annuelle a été supérieure à celle des dix dernières années. Seulement quatre des dix pays en tête du classement en matière de Gouvernance globale en 2016 sont concernés : les Seychelles (2e), la Namibie (5e), la Tunisie (7e) et le Sénégal (10e). Ainsi les progrès enregistrés par le Sénégal relèvent majoritairement de la catégorie « développement humain ». Selon l’Indice Mo Ibrahim, le  Sénégal a gagné des points en matière de lutte contre la pauvreté, mais aussi dans le domaine de la santé. Ce dernier est, avec le Burkina Faso, l’un des deux seuls pays dont les progrès dans le domaine de la santé ont été constants durant la dernière décennie.  Le pays de la Teranga fait aussi partie, avec l’Ouganda, le Zimbabwe, le Cap-Vert et le Tchad, des cinq pays qui ont le plus progressé en matière d’accès à l’électricité.

Le bilan des dix dernières années (2007 – 2016) montre que le score moyen du continent a augmenté de +1,4 point, passant de 49,4 (sur 100,0) à 50,8, atteignant en 2016 le score le plus élevé depuis la première année de l’IIAG (2000). Cependant, si le score en matière de Gouvernance globale a progressé à une cadence annuelle moyenne de +0,16 point au cours des dix dernières années, sur la dernière partie de cette période (les cinq dernières années, 2012-2016), le rythme de progression a ralenti, avec une cadence annuelle moyenne de seulement +0,10 point. L’Indice Mo Ibrahim a été élaboré, à partir d’une centaine d’indicateurs répartis sur quatre grandes familles, à savoir sécurité et état de droit ; participation et droits de l’homme ; développement économique durable ; développement humain. En effet, il a noté la faible place du développement économique durable qui ne progresse que de 0,2% en dix ans alors que le PIB du continent est à 40%. D’après la note, les performances réalisées en matière d’environnement des entreprises à l’échelle du continent restent très limitées. L’indicateur a connu une détérioration de presque 5 points au cours de la décennie écoulée. Le Cap Vert et les Seychelles, qui sont respectivement les 6e et 5e plus petites économies d’Afrique, sont en haut de la liste en matière de Développement économique durable. Pour ce qui est de la dimension Participation et droits humains, elle  a en moyenne progressé au cours de la décennie écoulée et presque 80% des citoyens du continent vivent dans un pays où la situation s’est améliorée dans ce domaine. De façon préoccupante, l’indice  indique que l’espace civique et politique enregistre en moyenne sur le continent un rétrécissement, avec une détérioration moyenne des indicateurs mesurant la participation de la société civile, les libertés d’association et de réunion, les droits et libertés individuels et la liberté d’expression.

 

La 13ème édition du Dak’Art génère 2,28 milliards de F CFA

Ces chiffres ressortent du rapport d’évaluation de l’activité économique de cet évènement présenté au ministre de la Culture, par son comité d’orientation et l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD)

 

La 13e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art) s’est tenu du 3 mai au 2 Juin dernier à Dakar.

Cet évènement qui a duré tout un mois a vu la participation d’un millier d’exposants et sept cent mille visiteurs. Une mobilisation qui a contribué à l’atteinte des chiffres de deux milliards deux cent quatre-vingt millions comme l’indique le rapport d’évaluation de l’activité économique, présenté au ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, par l’ANSD et le comité d’orientation de cet évènement culturel.

Ce rapport indique par ailleurs que ces chiffres représentent la valeur des « biens exposés sur 308 sites d’exposition ».

La « dépense totale » pour l’organisation et la mise en place de cet évènement est évaluée à 875 millions de francs CFA, selon l’ANSD et le comité d’orientation.

Ces deux entités affirment que « 175 emplois ont été créés » lors de la biennale.

Au vue des bénéfices enregistrés lors de la  biennale, Abdou Latif Coulibaly, a reconnu lors de la présentation du rapport, que « du point de vue quantitatif, et même (…) sur le plan qualitatif, nous pouvons affirmer que la biennale 2018 a été réussie ».

« C’est un travail remarquable, qui s’est traduit par des résultats extrêmement prometteurs pour notre pays, du point de vue de l’approche économique de la biennale », a-t-il ajouté.

Il précise aussi que c’est la première fois qu’un bilan économique du Dak’Art est établi, ce qui permettra de mieux préparer les prochaines éditions de l’évènement.

« La biennale est une activité culturelle d’une dimension exceptionnelle, qui permet d’exposer l’art contemporain africain, de le faire connaître et de susciter de nouvelles vocations au Sénégal, chez les acheteurs et les vendeurs d’œuvres d’art », a-t-il souligné.

« La 13e édition a été une très grande opportunité pour le Sénégal, pour l’art contemporain africain. Nous avons eu beaucoup d’innovations, du point de vue artistique (…) et concernant l’implication des jeunes », s’est réjoui, pour sa part, le président du comité d’orientation de la 13e édition du Dak’Art, Baïdy Agne.

« La biennale a été très rentable pour le pays. Il y a eu un retour sur investissement de l’argent public qui a été mise à la disposition de l’édition 2018. C’est un bilan très positif », a déclaré M. Agne, par ailleurs président du Conseil national du patronat, l’une des principales organisations patronales sénégalaises.

« La biennale de Dakar est soutenue à hauteur de 75 % par l’Etat du Sénégal. Pour cette nouvelle édition (celle de 2018), le chef de l’Etat (…) a porté le concours du gouvernement à 500 millions de francs CFA », explique le site Internet dédié à l’évènement culturel.

Après le thème « La cité dans le jour bleu », qui a fait référence à un poème de Léopold Sédar Senghor (1906-2001), celui de la Biennale 2018 porte le sceau d’un autre père de la négritude, Aimé Césaire, à qui est empruntée l’expression « L’Heure rouge », thème de la 13e édition du Dak’Art.