Finance : la SGBS met 170 milliards au profit des PME

La société générale de banque au Sénégal apporte son soutien financier aux petites et moyennes entreprises en ouvrant une ligne de crédit via un programme intitulé « Fonds Envol »

D’après l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), plus de 90% des entreprises au Sénégal appartiennent à la catégorie des PME. Et celles-ci représentent près de 30% du produit intérieur brut. C’est donc fort  de ce constat que cette institution en partenariat avec la Société générale de banque au Sénégal (SGBS) ont décidé de lancer une ligne de crédit de 170 milliards de F Cfa afin de permettre à ces institutions à accroitre leur apport.

Cette assistance financière fera partie d’un programme dénommé « Fonds Envol ». Il s’agit d’un programme qui va s’étendre sur cinq ans et financera toutes les PME inscrites au programme de labellisation et au système « e-rating » de l’ADEPME, entre autres.

Il s’agit, en effet, d’un fonds qui offre l’opportunité d’accéder à un financement adapté aux profils des différentes cibles, en répondant à leurs préoccupations en termes de diligence dans le traitement, de coût du crédit et de durée de remboursement.

A en croire le directeur général de l’ADEPME, Idrissa Diabira, le mécanisme « apporte une réponse vigoureuse à la problématique du financement des petites entreprises et offre une solution globale à leur croissance ».

Selon Jean-Marc Mancel, directeur général de la SGBS, « cette ligne de crédit confirme la volonté de la banque d’appuyer les PME et  de montrer sa présence sur tous les segments   de l’économie sénégalaise et de l’Afrique de l’ouest en générale ». Et d’ajouter que « l’inclusion financière va passer par le marché des PME », avant d’annoncer le lancement prochain d’une maison des PME à la SGBS.

Présidant la cérémonie de lancement, le ministre sénégalais du Commerce, Alioune Sarr, a salué cette initiative qui  est « le fruit d’un Partenariat public-privé et qui va permettre de régler le problème du capital ».

L’autorité a également exhorté les deux parties (SGBS et ADEPME) à engager une vaste campagne de de sensibilisation pour rassurer les PME, surtout celles établies à l’intérieur du Sénégal.

Un premier décaissement de 15 milliards de F CFA sera disponible dès 2018, indique-t-on.

Approvisionnement en eau potable : la SDC perd son contrat

Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement met  fin à un partenariat de vingt-deux ans avec la Sénégalaise des eaux (SDE), filiale d’Eranove et confie l’exploitation d’eau au groupe français Suez.

Le groupe français Suez vient de gagner de façon provisoire la gestion du service public, de production et de distribution d’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine au Sénégal. Ce verdict tombe deux ans après le lancement de l’appel d’offre en mai 2016. L’ouverture des plis avait commencé en juin 2018 et on s’attendait à avoir les résultats ce même mois mais ce n’est que le 23 octobre que le verdict est tombé.  Cette  décision crée une véritable surprise du côté de la SDE qui était en contrat avec le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement depuis vingt-deux ans. D’après les responsables de cette société, leur offre financière avait été jugée la plus accessible coté financier par rapport à celles des deux  autres concourants donc la Suez et Veolia.

« L’autorité en charge du dossier avait publiquement révélé que la Sénégalaise des eaux avait proposé l’offre financière ayant le meilleur prix », a rappelé la SDE par le biais d’un communiqué publié le 17 octobre.

Mansour Faye avait déclaré : « La SDE propose 277 francs virgule quelque chose le m3, Suez est à peu près 299 francs le m3 et Veolia à 365 francs environ le m3 ».

C’est certainement cette déclaration qui amène le général Abdoul Baal de la SDE à confier à nos confrères de Jeune Afrique, il y’a une dizaine de jours qu’ils « attendent avec sérénité. Sauf cataclysme, le partenariat entre l’État et la SDE va se poursuivre encore longtemps ».

La sénégalaise des Eaux ne compte pas s’arrêter là et envisage attaquer cette décision auprès de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), selon plusieurs médias.

Le groupe français SUEZ quant à lui confirme dans un communiqué avoir reçu une notification du Suez,  sénégalais. Et se réjouit d’avoir franchis cette étape.

Mais la perte par la SDE du contrat d’affermage, qui vient à terme le 21 décembre 2018, soulève surtout des craintes sociales du côté des syndicats. « Les informations dont nous disposons indiquent que Suez arrivera au Sénégal avec son équipe d’expatriés. À l’heure où l’on parle de préférence nationale, c’est incompréhensible et immoral », dénonce Mamadou Mignane Diouf.

Pas selon les termes de l’appel d’offres. « L’ensemble du personnel sera repris par Suez, c’est ce que prévoit le cahier des charges », avance Mamadou Dioukhane sans donner davantage de détails, ceux-ci « ne pouvant être révélés tant que le processus est en cours ».

22 milliards de FCFA pour des sphères administratives régionales

Ce financement de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) est destinée à CFA la réalisation de Sphères administratives régionales (SAR) dans quatre régions (Thiès, Diourbel, Kaffrine et Sédhiou). 

La première phase du programme sera lancée sous peu à Kaffrine par le chef de l’Etat, a annoncé, mardi, à Kaffrine, le directeur général de la CDC, Aliou Sall.

La sphère ministérielle de Diamniadio va avoir ses répliques à l’intérieur du pays avec « des sphères administratives régionales (SAR) qui seront implantées d’ici à 30 mois dans des régions de Thiès, Diourbel, Sédhiou et Kaffrine », a affirmé Aliou Sall.

La commune de Kaffrine va servir de pilote à ce projet immobilier de l’Etat, a dit Aliou Sall au cours de la réunion du comité de suivi local sur le démarrage des SAR dans cette commune.

« La Caisse des dépôts et consignations dans ses missions légales a pour rôle d’accompagner l’Etat, entre autres, dans ses projets structurants, stratégiques y compris dans le cadre de l’aménagement du territoire », a-t-il expliqué.

« Ainsi, nous avons mis en place un processus avec l’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat pour voir dans quelle mesure
nous pouvons financer un programme immobilier de l’Etat dans les régions », a-t-il ajouté, précisant que « pour le moment les régions ciblées sont celles de Thiès, Diourbel, Kaffrine et de Thiès ».

« Nous nous félicitons de ce partenariat avec l’Etat à travers l’agence de gestion du patrimoine bâti et nous sommes fiers de prendre part au lancement de ce processus pour la SAR de Kaffrine », a-t-il salué à l’issue de la rencontre avec les acteurs locaux du projet immobilier.

« Les SAR vont bénéficier d’un système innovant de financement avec la CDC comme maitre d’ouvrage. Elles seront ensuite livrées à l’Etat dans le cadre d’une formule location-vente », a encore dit M. Sall.

Au total, a-t-il indiqué, « les quatre premières SAR qui seront construites dans les régions précitées vont mobiliser des investissements de 22 milliards ».

Le maire de Kaffrine a salué « la volonté politique réaffirmée du président Macky Sall de résorber le déficit en infrastructures administratives et d’utilité publique en trouvant les ressources nécessaires et les montages qu’il faut pour permettre aux fonctionnaires affectés dans ses régions et les membres du commandement territorial de bénéficier des mêmes conditions de travail qu’à Dakar ».

 

 

 

L’ONU octroie 155 milliards FCFA au Sénégal

Cette enveloppe est destinée pour l’exécution du Plan-cadre visant l’assistance et le développement du Sénégal (PNUAD) qui s’étale sur la période 2019-2023.

Le système des Nations Unies a mis, mardi, à la disposition du Sénégal une enveloppe de 273.211.303 de dollars (plus de 155 milliards de FCFA), dans le cadre de l’exécution du Plan-cadre visant l’assistance et le développement du Sénégal (PNUAD) qui s’étale sur la période 2019-2023 et nécessite un budget global de 327 milliards de FCFA, a constaté APA.

L’accord qui a permis de libérer cette première enveloppe, soit 48% des ressources financières du Plan-cadre, a été signé par le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, et la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Sénégal, Priya Gajraj.

« Les ressources financières disponibles sont de 273.211.303 de dollars (plus de 155 milliards de FCFA), soit 48% et les 300.594.008 de dollars (restant) sont à mobiliser sur la base d’une stratégie de mobilisation conjointe », a expliqué M. Bâ en signant l’accord de financement du système des Nations unies dont l’action au niveau du Plan-cadre est coordonné par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Cet appui des Nations unies est formulé de manière à contribuer à la réalisation des piliers du Plan Sénégal émergent (PSE), alignés notamment sur trois priorités stratégiques : la croissance économique inclusive et durable, l’accès aux services sociaux de base de qualité et protection sociale ainsi que l’axe de la gouvernance, paix et sécurité.

« 54% de ce soutien ira à l’axe 1 du PSE : transformation structurelle du capital, dont près de 30% vont être dédiés à l’emploi », a expliqué le ministre Amadou Bâ, soulignant que les secteurs de l’emploi (33%), de l’environnement (18%) et de la santé absorberont une part importante de ces ressources onusiennes.

« Le principe des Nations unies, c’est de mettre en place un cadre où personne ne sera oublié. C’est difficile ! Nous n’avons pas tous les moyens, mais c’est ça le principe. Avec les Nations unies, on a un dialogue franc, sincère et inclusif », a ajouté Amadou Bâ.

Pour sa part, Mme Priya Gajraj a déclaré qu’il n’y avait pas de moment plus indiqué que la veille de la célébration de la Journée des Nations unies (24 octobre) « pour magnifier l’excellence des relations entre le Sénégal et les Nations unies ». Toutefois, elle a rappelé que « beaucoup de travail » restait à faire en vue de « mobiliser » les ressources financières restantes.

Dans cet objectif, « toutes les sources de financement doivent être exploitées », a préconisé la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Sénégal.

L’Académie d’agriculture de France décerne une médaille d’or à Macky Sall

Cette récompense lui a été accordée pour son engagement en faveur du développement agricole au Sénégal.

Depuis l’accession du président Macky Sall à la tête du pays, l’agriculture a connu une véritable amélioration selon, Gérard Tendron Secrétaire perpétuel de l’Académie d’agriculture de France.

Le chef de l’État, Macky Sall, a reçu le 23 octobre dernier à Dakar, la médaille d’Or de l’académie des sciences et techniques d’agriculture de France pour son engagement en faveur du développement agricole.

« Les performances de l’agriculture se sont considérablement améliorées depuis l’arrivée du président Macky Sall à la tête du pays et l’histoire lui a donné raison parce que la croissance dans le secteur agricole a battu un record en 2017 avec un million de tonnes de riz », a-t-il déclaré lors de la Cérémonie de remise de la médaille d’Or qui s’est déroulée au Palais présidentiel.

Il a par ailleurs souligné que c’est la première fois qu’un africain reçoive une médaille d’or de leur académie. Et c’est également la toute première fois que leur institution se déplace pour aller récompenser un président africain.

« Le président de la République Macky Sall est le premier chef d’Etat africain à recevoir la plus haute distinction de l’Académie des sciences et techniques d’agriculture de la France. C’est la première fois que notre institution se déplace dans un pays africain pour remettre à un président africain la médaille d’Or.

Le président Macky Sall heureux de cette distinction, a précisé que l’agriculture joue un rôle très important dans la croissance économique de son pays.

« L’agriculture à la part productive la plus importante à la croissance avec 16, 8 %, ce qui prouve que l’agriculture est la force motrice qui doit tirer la croissance du pays », a-t-il fait valoir.

Pour le président de la république cette prestigieuse distinction au-delà de « sa modeste personne », fait honneur à tous les agriculteurs sénégalais.

Et pour cela, il dédie cette médaille à tous les valeureux agriculteurs sénégalais qui se dépensent tous les jours pour une expansion de cette activité, précisant que  « dans un pays en quête d’émergence, l’agriculture doit rester au cœur des politiques publiques.
Ce n’est pas une option, c’est un impératif parce qu’un peuple libre est un peuple qui se nourrit par lui-même. L’agriculture de nos ambitions, celle que je veux pour mon pays, ne peut être une agriculture par défaut, mais une agriculture qui créé des emplois et rend prospère », a-t-il soutenu.

Greenpeace pour le renforcement de la sécurité des pêcheurs artisans

Greenpeace Afrique publie aujourd’hui un documentaire inédit sur les nombreux cas de disparition de pêcheurs artisans dans les eaux sénégalaises.

Ces deux dernières années, au moins deux cent vingt-six (226) pertes en vies humaines et portés disparus en mer ont été enregistrés.

Ce film de dix minutes intitulé “La voix des disparus” est un ensemble de témoignages de pères et de mères de famille ayant perdu leurs fils ou leurs époux au cours de leurs activités de pêche. Il s’accompagne de photos inédites et retrace le dur quotidien des parents de ces personnes disparues et dont, pour la plupart, les corps restent introuvables.

Dans ce documentaire tourné à Mbour, Thiaroye et Rufisque-Arafat, on peut notamment voir des images de pêcheurs artisans disparus en mer, celles de leurs parents ainsi que des histoires émouvantes racontées par les familles de ces courageux pêcheurs qui ont risqué et perdu la vie en mer et dont le seul tort est de vouloir vivre dignement de leur profession.

Le dernier rapport publié par la Direction de la Surveillance et de la Protection des Pêches du Sénégal (DPSP) montre qu’en 2017, 92 accidents dont 140 victimes parmi lesquelles des pêcheurs artisans, ont été enregistrés soit une hausse de 63% par rapport à l’année précédente, avec des dégâts matériels estimés à cent quarante millions quatre-vingt mille cinq cent (140 080 500) francs CFA.

Selon Dr Ibrahima Cissé, responsable de la campagne océans de Greenpeace Afrique “Pendant des décennies des pêcheurs artisans sénégalais ont pu subvenir aux besoins de leurs familles et des communautés grâce à l’abondance et à la variété des ressources halieutiques qui étaient une réalité dans les eaux sénégalaises. Cependant, à cause des politiques de pêches inadaptées, de la surpêche industrielle et des mauvaises pratiques de pêche, la situation a considérablement changé. Maintenant, ces pêcheurs doivent aller très loin en mer en risquant leur vie pour attraper le poisson qui est devenu hors de portée”.

“Aujourd’hui, en plus de l’octroi des gilets de sauvetage aux pêcheurs, le gouvernement du Sénégal doit travailler à répertorier tous les pêcheurs artisans actifs au Sénégal et mettre en place des outils efficaces qui peuvent permettre de détecter les pirogues artisanales où qu’elles se trouvent en mer et de leur venir en aide”, a conclu Dr Cissé.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) (https://bit.ly/2JbXem4), dans son rapport 2018 sur les pêcheries, reconnaît une diminution des captures d’espèces sauvages en mer, avec 79,3 millions de tonnes en 2016 contre 81,2 millions de tonnes en 2015. La même source révèle que, la part des espèces surexploitées est passée de 10% en 1974 à 33% en 2015. Selon le même rapport, il ne reste plus aujourd’hui que 7% des espèces qui ne sont pas menacées de surpêche.

Greenpeace exhorte encore les autorités politiques de la sous-région à renforcer la sécurité des pêcheurs artisans en mettant en place des systèmes de contrôle et de surveillance dans leurs eaux et d’établir une approche régionale intégrée de gestion des ressources halieutiques pour le bien de leurs populations.

 

Lutte contre la Dengue : le plan national de riposte validé

La Dengue est présente au Sénégal depuis le 19 Septembre dernier c’est  dans la commune de Fatick que cette maladie a été détectée pour la première fois dans le pays.

Le directeur de la Prévention, El Hadji Mamadou Ndiaye, a annoncé lundi à Dakar la validation d’un plan national de riposte contre la dengue, sous l’égide du Comité national de gestion des épidémies.

« Le plan de riposte national a été validé par le Comité national de gestion des épidémies au terme de sa 4ème réunion consacrée à l’évaluation du risque de propagation de l’épidémie et au renforcement de la surveillance épidémiologique », a indiqué le docteur Ndiaye lors d’une conférence de presse organisée au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Les premiers cas dengue sont apparus dans la commune de Fatick le 19 septembre dernier, a-t-il rappelé, précisant qu’à la date du 22 octobre, « seuls 54 cas ont été déclarés positifs à la dengue à Touba sur 221 prélèvements faits sur des cas suspects ».
« A ce jour, 44 cas de dengue ont été officiellement dénombrés dont un à Mbacké et le reste à Touba. On a évoqué 52 cas, mais ce nombre n’a pas été encore confirmé », a plutôt déclaré dans la journée le docteur Balla Mbacké Mboup, médecin-chef de la région de Diourbel

Le directeur de Prévention a ainsi annoncé le redéploiement à Touba du dispositif de surveillance et de prise en charge qui avait été mis en place à Fatick depuis le 9 octobre en raison de l’absence de détection de nouveaux cas dans cette localité du centre du Sénégal.

Trois régions du pays sont concernées par cette épidémie de dengue qui se concentre principalement dans trois districts sanitaires, notamment Fatick, Gossas, Touba et Coki, a expliqué Ehadji Mamadou Ndiaye.

Selon lui, la dengue est causée par un moustique domestique qui vit dans la maison et aux alentours des maisons’’. Il s’agit d’une maladie endémique dans plus de 100 pays au monde quand bien même sur 100 malades, seule une peut développer la forme grave ou hémorragique.

« Les larves du moustique se développe dans les petits récipients, les endroits non exposés au Soleil, les creux des arbres, les boîtes de conserve conservés jetées d’où l’importance d’assainir et de détruire les gîtes par la pulvérisation de masse » a de son côté recommandé le médecin-colonel Moussa Dieng Sarr.

 

Dengue : environ 50 cas enregistrés à Touba

Une inquiétude sanitaire plane dans cette ville qui organise ce dimanche son Magal, une cérémonie religieuse qui réunit 2 à 3 millions de personnes

La Dengue gagne du terrain au Sénégal. Après les villes de Dakar, Fatick, Rosso c’est maintenant dans la ville de Touba que vient d’être enregistrés seize nouveaux cas de Dengue de « type 3 ». La maladie se propage à une vitesse qui inquiète les autorités de cette ville qui organisent pour ce dimanche le Grand Magal marquant l’anniversaire du départ en exil du fondateur du mouridisme (courant islamique soufi), Cheikh Ahmadou Bamba.

Le Magal est une cérémonie religieuse qui réunit des millions de personnes. En moins d’une semaine le nombre de malades est passé de 8 à 54, et une personne décédée à Touba.

« la Riposte »

Conscient du fait que les membres de la communauté mouride viennent en effet de tout le pays, et que ces allers retours pourraient propager encore plus la dengue, un plan de riposte a été élaboré.

Cela devrait passer par l’amélioration du dispositif constitué de 5000 agents de santé et 176 points de prestation pour la couverture sanitaire du Magal.

En attendant de nouvelles actions, les éléments du Service national d’hygiène en collaboration avec le Comité d’organisation du Grand Magal de Touba poursuivent les opérations de désinfection des domiciles et quartiers où sévit la maladie.

Au-delà de ces mesures, des campagnes de sensibilisation sont organisées à l’intention des populations concernant les moyens de lutte contre la propagation.

Les actions ont également été multipliées pour éliminer les zones de reproduction des moustiques notamment dans les quartiers de Guédé Bousso et Keur Niang.

Par mesure de précaution, il est conseillé aux pèlerins qui vont se rendre ce week-end à Touba  et aux habitants de cette ville, de se protéger, en portant des habits longs, d’utiliser des produits anti-moustiques, de dormir sous moustiquaire et de lutter contre la prolifération des moustiques en éliminant toute eau stagnante.

« C’est quoi la Dengue »

La dengue, aussi appelée « grippe tropicale », est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques du genre Aedes. Elle se manifeste après 2 à 7 jours d’incubation par l’apparition d’une forte fièvre souvent accompagnée de maux de tête, de nausées, de vomissements, de douleurs articulaires et musculaires et d’une éruption cutanée ressemblant à celle de la rougeole.

Au bout de 3 à 4 jours, une brève rémission est observée, puis les symptômes s’intensifient des hémorragies conjonctivales, des saignements de nez ou des ecchymoses pouvant survenir avant de régresser rapidement au bout d’une semaine. La guérison s’accompagne d’une convalescence d’une quinzaine de jours.

Casamance : 450 milliards investis en 4 ans

Cet investissement a été utilisé pour la réalisation de 54 projets, selon Macky Sall qui effectuait une tournée économique dans cette région.

Le président de la République son excellence Macky Sall, a procédé le 22 Octobre dernier à l’inauguration de la route nationale numéro 5. Durant son discours d’ouverture, ce dernier a mentionné 54 projets qui ont été financés et réalisés à hauteur de 450 milliards dans la Casamance entre 2013 et 2017.

« Entre 2013 et 2017, des investissements de l’ordre de 450 milliards de francs CFA ont été faits en Casamance. Cette enveloppe a permis de réaliser quelque 54 projets dans la zone sud du pays », a souligné Sall lors.

Plusieurs secteurs d’activité donc le chef de l’Etat a pris la peine de dresser une liste ont bénéficié de cet investissement.

« Ces 450 milliards ont été investis dans des projets majeurs dans les secteurs de l’hydraulique, de l’assainissement, de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de la pêche et d’autres domaines », a détaillé le chef de l’Etat.

La cérémonie qui a également consacré le lancement officiel du Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES) dans la capitale du Sud a enregistré la présence du Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, de membres du Gouvernement, du maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé, ainsi que d’autorités administratives et locales

Macky Sall a quitté Ziguinchor lundi dans l’après-midi, dernière étape d’une tournée économique de cinq jours l’ayant conduit dans les régions de Kolda et de Sédhiou où il a inauguré plusieurs infrastructures et lancé les travaux d’autres à l’image du pont de Marsassoum et la Boucle des Kalounayes.

 

Macky Sall promet le renforcement des DAC

Pour le président de la République le renforcement et la modernisation des Domaines agricoles communautaires(DAC) permettront de réduire le chômage chez les jeunes.

Le président de la république, Macky Sall a décidé de renforcer les Domaines agricoles communautaires(DAC) en soulignant que celui de Séfa (Sédhiou) est « une expression d’une agriculture moderne ». « Ce que nous avons vu à Séfa est une expression d’une agriculture moderne, qui s’appuie sur les technologies de dernière génération, avec une formation pour les jeunes (…). Nous allons renforcer les DAC », a-t-il dit. Le président de la République a visité dimanche, au quatrième jour de sa tournée économique, le DAC de Séfa.

Le DAC de Séfa dispose de plusieurs infrastructures de dernière génération. Une dizaine de forages, des champs irrigués avec la technique goûte à goute, des serres entre autres ont été aménagés. «  Nous rendons grâce à Dieu, qui nous a permis d’avoir cette vision d’une agriculture moderne avec le programme de Domaines agricoles communautaires (DAC). Les DAC de Séfa (Sédhiou) et Itato (Kédougou) ont été les premiers à être construits », a rappelé le président Sall. Il a souhaité l’organisation d’une visite des Partenaires techniques et financiers(PTF) pour voir de « façon concrète » comment apporter une réponse au problème de l’emploi des jeunes, à la lutte contre l’immigration clandestine.

« Ce que certains de nos jeunes font en Europe du sud, dans les plantations, nous l’avons ici avec de fort belle manière, avec du matériel agricole (…). C’est ça la vision futuriste », a poursuivi le Chef de l’Etat. Macky Sall a annoncé le lancement prochain des DAC à Sangalkam (Dakar) et Matam. « Nous comblerons les DAC, avec des projets de faible ampleur comme les fermes Natangué d’ANIDA, pour lutter contre le chômage des jeunes », a ajouté le président de la République.