Sédhiou : Macky Sall visite le DAC de Séfa

En tournée dans la Casamance naturelle depuis jeudi dernier, le président de la République a profité pour visiter les bassins piscicoles de Séfa

Le président de la république, Macky Sall a visité dimanche, les bassins piscicoles et les aménagements agricoles du domaine agricole communautaire (DAC) de Séfa, dernière étape de son séjour dans la région de Sédhiou. Dans le cadre de sa tournée économique dans les trois régions de la Casamance naturelle, il a lancé samedi les travaux de la Boucle du Boudier, du pont de Marsassoum et de PROMOVILLES dans les communes de Sédhiou et de Marsassoum.

Le Chef de l’Etat était accompagné par son Premier ministre, Mahammed Dionne, l’ambassadeur de France Christophe Bigot, de plusieurs ministres, du Président directeur général d’Eiffage, Gérald Sénac, des autorités administratives, entre autres personnalités. Financé à hauteur de 20 milliards de Francs CFA par des partenaires français, le pont de Marsassoum est long de 500 mètres. Il va permettre de gagner une trentaine de kilomètres entre la région de Ziguinchor et Sédhiou. Le pont sera construit en 18 mois par la société Matière. Long de 54 Kilomètres, la boucle du Boudier va desservir une trentaine de localités. La société Eiffage qui va réaliser le projet a déjà achevé le bitumage de 35 Kilomètres.

Casamance : Macky Sall lance les travaux de la Boucle des Kalounayes

Longue de 52 kilomètres, la Boucle des Kalounayes va permettre de désenclaver plusieurs localités du département de Bignona qui compte 19 communes

Le Chef de l’Etat, Macky Sall a lancé dimanche, à Bignona, les travaux de construction de la boucle des Kalounayes (Ziguinchor) et la deuxième phase du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), a constaté l’APS. Arrivée dans la région de Ziguinchor, en provenance de Sédhiou, le président Macky Sall et sa délégation ont eu droit à un accueil chaleureux au croisement de Diéba. Dans cette localité, les techniciens d’AGEROUTE ont exposé au président de la République le processus des travaux de bitumage de la Boucle des kalounayes, une vielle doléance dans cette partie de la Casamance.

Longue de 52 kilomètres, la Boucle des Kalounayes va permettre de désenclaver plusieurs localités du département de Bignona qui compte 19 communes. La route actuellement en mauvais état sera revêtue, selon le chef de l’Etat qui a annoncé le début des chantiers avant la fin de l’année 2018. A Bignona, le président de la République a lancé la deuxième phase du PUDC.

D’un coût de plus de 300 milliards de Francs CFA, cette phase qui, comporte la réalisation de plusieurs ouvrages socio-économiques de base, va durer 48 mois. Durant la deuxième phase du PUDC, il est prévu la construction de 300 forages, ouvrages de stockage et de fourniture d’eau, 300 postes de santé, 3050 kilomètres de piste et l’électrification de 675 villages.

En tournée économique dans la région naturelle de Casamance (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) depuis jeudi, le président Macky Sall a lancé et réceptionné plusieurs infrastructures dans les trois régions. Il termine lundi sa visite par l’inauguration de la Route nationale numéro 6 (RN6) qui relie Ziguinchor à Kolda en passant par Tanaf.

Le président de la République qui, poursuit son séjour dans la zone sud, va procéder lundi au lancement des travaux de reconstruction du marché de Tilène réduit récemment en cendres par un incendie dont l’origine n’est toujours pas connue.

Casamance : Macky Sall boucle sa tournée ce lundi

Le chef de l’Etat qui est dans cette région depuis jeudi terminera son séjour par le lancement des travaux de reconstruction du marché de Tilène, et l’inauguration de la Route nationale numéro 6 (RN6)

Le président Macky Sall a effectué une tournée économique de cinq jours dans la région naturelle de Casamance (Kolda,Sédhiou et Ziguinchor). Durant cette visite il a eu à réceptionner plusieurs infrastructures dans les trois régions administratives qui composent la Casamance naturelle.

Lors de son allocution à l’occasion du lancement des travaux de la boucle des Kalounayes et de la phase II du PUDC à Bignona, il a promis un investissement à hauteur de 300 milliards de Francs CFA dans la Casamance. Cet argent sera utilisé pour bâtir une véritable économie dans les communes les plus reculées de la localité.

« Nous allons investir 300 milliards de francs CFA en Casamance entre 2019 et 2022 en vue de bâtir une véritable économique locale jusque dans les communes les plus reculées. Cette enveloppe va permettre de construire la boucle des Kalounayes, les ponts de Baila et de Diouloulou », a expliqué le président Macky Sall. Cet investissement va intervenir dans la phase II du programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

« La phase II du PUDC va venir en complément pour consolider les acquis et étendre les interventions à l’ensemble de départements de la Casamance. Nous allons renforcer la route nationale numéro 4 (RN4) qui part de Sénoba à Ziguinchor, construire des centaines de kilomètres de piste, renforcer les efforts de PROMOVILLES », a listé Macky Sall.

Le président de la République qui poursuit son séjour dans la zone sud va procéder ce lundi au lancement des travaux de reconstruction du marché de Tilène réduit récemment en cendres par un incendie dont l’origine n’est toujours pas connue.

Il terminera sa tournée ce même lundi par l’inauguration de la Route nationale numéro 6 (RN6) qui relie Ziguinchor à Kolda en passant par Tanaf et la visite de plusieurs chantiers dans le cadre de PROMOVILLES à Ziguinchor.

 

Rizières : Macky Sall promet un financement aux femmes qui y travaillent

Lors de son déplacement pour Bignona, le chef de l’Etat a fait plusieurs arrêts dans les champs de riz pour encourager les braves femmes qui y travaillent

Le président Macky Sall qui se rendait à Bignona pour le lancement des travaux de la boucle des Kalounayes et de la phase II du PUDC, s’est arrêté plusieurs fois pour discuter avec les femmes qui travaillent dans les rizières qui bordent la route nationale numéro 4 (RN4), notamment à Kandiadiou. Pendant ces discussions, le chef de l’Etat a promis à ces braves dames qui se délectent de leur labeur, des financements dans le cadre de la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER).

« Je ferai que toutes les femmes qui sont dans les rizières puissent être financées par la DER pour leur permettre de travailler dans de meilleures conditions », a assuré Macky Sall.

Accompagné de quelques gardes du corps, le chef de l’Etat a assisté à la récolte de riz d’un groupement de femmes surprises dans les champs. Celles-ci ont pu lui présenter quelques fagots de riz qu’elles avaient fait.

Le président de la République a suivi toutes les explications que lui donnaient ces dames avec un intérêt particulier.

Il a donc souhaité au vu de tous les efforts que déploient les femmes dans les rizières, qu’elles puissent bénéficier d’équipements modernes pour alléger la pénibilité du travail.

Classement FIFA : le Sénégal 2ème en Afrique

Le dernier classement de la fédération internationale de football association a été dévoilé récemment et le Sénégal est dans le top 10 africain.

Le Sénégal, avec 1492 points, occupe la 2ème place du classement Afrique des équipes nationales pour le mois de septembre dévoilé par la Fédération internationale de football association (FIFA) dont le site officiel a été visité jeudi à APA. L’équipe nationale de football du Sénégal, qui a perdu une place, s’est classée 25ème sur le plan mondial. En Afrique, les Lions sont les dauphins de la Tunisie. En effet, les Aigles de Carthage, totalisant 1503 points, règnent en maître sur le continent noir et grimpent au 23ème rang mondial. Le podium africain est complété par la République démocratique du Congo qui compte 1147 points.

Au plan mondial, la Belgique a rejoint la France en tête du classement. Les Diables rouges, crédités de 1729 points, ont gagné une place. Le Brésil, avec ses 1663 points, s’installe sur la troisième marche du podium mondial.

Classement FIFA – Top 10 Afrique :

1ère Tunisie 1503 points, 2ème Sénégal 1492 points, 3ème République démocratique du Congo 1147 points, 4ème Maroc 1425 points, 5ème Nigeria 1415 points, 6ème Cameroun 1408 points, 7ème Ghana 1407 points, 8ème Burkina Faso 1391 points, 9ème Mali 1365 points, 10ème Egypte 1364 points.

 

Riziculture: 25 000 tonnes attendu de Tambacounda en 2018

Cette promesse est celle de Baboye Safa Ly celui à qui incombe la gestion du développement rural de la région.

Le Sénégal s’est donné pour mission d’atteindre l’autosuffisance rizicole en 2019. C’est dans cette même lancée que la région de Tambacounda s’est donné pour objectif d’y contribuer en produisant 25 000 tonnes de riz cette année. Si cet objectif est atteint, la production rizicole nationale pourrait augmenter de 9000 tonnes par rapport à l’année dernière.

Le chargé du développement rural de la région de Tambacounda rassure  à ce sujet. « Nous avons espoir que les récoltes en riz seront favorables. Les agriculteurs ont cultivé avec des surfaces irriguées pendant la saison sèche et aussi pendant l’hivernage.»

Cette bonne performance se réalisera sur une superficie emblavée totale de 12 000 hectares.

Au-delà de la production, le segment de la transformation devrait aussi être dynamique. En effet, indique M. Ly, près de 60% du volume attendu devrait être transformé.

L’agriculture emploie 60% de la population du Sénégal.

 

Rapport HRW : le Ministère de l’Education rejette ses conclusions

Un rapport de Human Rights Watch dénonçant les abus sexuels des enseignants sur les élèves dans les établissements secondaires au Sénégal, a été publié le 18 Octobre dernier, faisant ainsi réagir le ministère de tutelle.

Un rapport d’une étude de Human Rights Watch sur « l’exploitation sexuelle, le harcèlement et les abus dans les écoles secondaires du Sénégal » a été publié le 18 Octobre dernier.  Selon les résultats de cette enquête, les abus sexuels dans les établissements scolaires à l’endroit des jeunes filles âgées pour la plupart de moins de 18 as sont banalisés et souvent taxés de « relation » ce qui vise à minimiser les faits. Cette enquête a été menée sur quatre régions du pays à savoir : Dakar (ouest, la capitale), Ziguinchor, Sédhiou et Kolda (sud). 160 jeunes filles ont été interviewés et plus de 60 enseignants, Directeurs d’école, parents d’élèves et associations. Il ressortira donc de cette enquête que, les enseignants usent de leur autorité pour séduire les élèves. Celles-ci se donnent en échange d’argent, de vêtements neufs, de téléphones portables, de bonnes notes, de nourriture et parfois parce qu’elles sont  intimidées. « Avec des filles qui sont vulnérables, des filles qui ne peuvent pas payer leurs frais scolaires, des filles qui n’ont pas l’argent pour aller à l’école, qui n’ont pas l’argent pour payer leur nourriture même. Il y a des enseignants qui exploitent cette vulnérabilité ». Raconte Elin Martínez du Human Rights Watch qui a mené cette enquête.

Le rapport de Human Rights Watch dénonce le fait qu’il n’y ait pas de protection dans les écoles. La stigmatisation et le tabou règne. Il y a très peu de plaintes et de dénonciations, notamment pour des cas d’exploitation et de harcèlement sexuel.

Suite à ces accusions, le Ministère de l’Education nationale réagit car selon cette institution la situation de la jeune fille est au centre de leurs préoccupations. Le Ministère de l’Education national au Sénégal rejette entièrement les résultats de cette enquête qu’il trouve biaisé. Les raisons de ce rejet sont nombreuses. L’enquête porte sur « les établissements secondaires au Sénégal »,  mais les entretiens n’ont été menés que dans 14 collèges et 08 lycées implantés dans trois (3) régions sur les quatorze (14) que compte le Sénégal, en plus d’entretiens à Dakar et dans ses environs. Le Ministère de tutelle trouve également que l’échantillon utilisé pour l’enquête est faible comparativement au nombre de jeunes filles inscrites dans les écoles secondaires. 160 filles (cf. rapport) sur les 544 775  inscrites au Moyen et au Secondaire, soit un pourcentage de 0,029%. Le Ministère de l’éducation rejette les conclusions de cette enquête qui laisse croire que les exploitations sexuelles sont une pratique généralisée et rarement punies.

Alors que dans les faits, toute exploitation sexuelle, tout harcèlement et tout abus à l’encontre d’une fille, dès lors qu’ils sont portés à la connaissance de la Justice, font l’objet d’une condamnation, voire d’une radiation immédiate du coupable, s’il est agent de l’Etat.

« Les mesures prises par le gouvernement »

Le Ministère de l’Education tient d’ailleurs à rappeler que la lutte contre les violences faites aux filles constitue une des priorités du Gouvernement en général et du Ministère de l’Education nationale en particulier qui, dans le cadre de la promotion de l’Education des filles, a créé des bureaux genre dans toutes les 16 inspections d’Académie du Sénégal ; l’une des principales missions de ces bureaux est de mener des actions de sensibilisation sur les différentes formes de violence envers les filles.

En outre, le Ministère de l’Education nationale a mis en place, depuis plus de 10 ans, le Cadre de Coordination des Interventions sur l’Education des Filles qui a élaboré des outils de formation en genre avec un module sur la violence en milieu scolaire, destiné aux enseignants et aux autres acteurs du système éducatif.

Par ailleurs, les inspections médicales des écoles et les Centres académiques de l’Orientation scolaire et professionnelle accompagnent le dispositif existant ; les disciplines comme les Sciences de la Vie et de la Terre et l’Economie familiale prennent en charge  les questions liées à la protection de l’enfance, à l’éducation à la vie familiale et à la santé de la reproduction ; il en est de même de la Division du Contrôle médical scolaire qui déroule un programme de prévention, de formation et de sensibilisation sur la santé de la reproduction destiné aux enseignants et aux élèves.

 

 

Can 2019 : Le Sénégal se qualifie

Il est le cinquième pays à avoir obtenu son ticket pour cette compétition continentale qui va se dérouler au Cameroun.

Les Lions de la Téranga obtiennent leur passeport pour la coupe d’Afrique des Nations Cameroun 2019. Les « lions » ont obtenu leur ticket à l’issue d’un match disputé face aux soudanais à Khartoum. Ainsi, les protégés d’Aliou Cissé empochent le second ticket qualificatif de leur groupe après celui de Madagascar qui a décroché aujourd’hui une qualification historique à la Can. En effet, les « Baréas » sont venus à bout des équato-guinéens cet après-midi sur le score de

Les autres qualifiés demeurent les derniers mondialistes l’Egypte et la Tunisie qui ont disposés respectivement le Swaziland  et le Niger.

Ainsi, Cinq pays décrochent leurs tickets pour la prochaine coupe d’Afrique des nations au Cameroun en 2019.

Les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2019 continuaient ce mardi soir, et la Mauritanie a pris l’ascendant dans la course à la qualification au sein du groupe I, grâce à un succès au détriment de l’Angola (1-0). Dans le même temps, le Botswana et le Burkina Faso se sont séparés sur un score nul et vierge (0-0). Auparavant, le Togo du Français Claude Le Roy s’est enfin imposé, en Gambie (0-1). Les Eperviers ne comptent désormais plus que deux longueurs de retard sur l’Algérie et le Bénin dans le groupe D.

De son côté, le Sénégal est parvenu à assurer, via le groupe A, sa qualification pour le tournoi organisé l’été prochain par le Cameroun, grâce à un court succès (0-1) au Soudan, sous l’impulsion d’un but tardif de Sidy Sarr (86e).

Éliminatoires de la CAN 2019: Les Lions triomphent du Soudan et restent leaders de la Poule A

L’équipe nationale senior de football du Sénégal a renoué samedi avec les succès en battant à Dakar celle du Soudan par 3 buts à 0, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019.

Fiche technique du match

– Stade : Léopold-Sédar-Senghor

– Public : environ 45.000 personnes

– Arbitres : Bamlak Tessema Weyesa, Temesgin Samuel Atango, Tigle Gizaw Belachew (Ethiopie)

– Score : 3-0 pour le Sénégal

– Buteurs : Pape Abdou Cissé (16ème mn), Idrissa Gana Guèye (18ème mn), Mbaye Niang (50ème mn)

– Avertissements : Amir Kamal, Nasreldin Omer (Soudan)

Equipes

– Sénégal : Alfred Gomis, Racine Coly, Cheikhou Kouyaté, Pape Abdou Cissé, Youssouf Sabaly, Idrissa Gana Guèye (Sidy Sarr), Alfred Ndiaye, Sadio Mané, Diao Baldé Keïta, M’Baye Niang (Opa Nguette), Mbaye Diagne (Amath Ndiaye Diedhiou). Entraîneur : Aliou Cissé

– Soudan : Ishag Adam, Omer Suliman, Abdallatif Saeed, Faris Abdallah, Samawal Merghani, Amir Kamal, Nasreldin Omer, Mohamed Tahir (Mohamed Musa), Ramadan Agab, Maaz Abdelrahim (Abuaagla Abdala), Saifieldin Malik (Ibrahim Mohamed). Entraîneur : Zdravko Logarusic.

Confronté à une cascade de forfaits en défense (Salif Sané, Kalidou Koulibaly, Lamine Gassama), Aliou Cissé a remanié son ossature défensive, choisissant d’aligner pour la première le duo Cheikhou Kouyaté-Pape Abdou Cissé, et Racine Coly comme arrière gauche.

Les Crocodiles du Nil, eux, optent pour le bloc, facilitant la tâche aux Lions, qui vont prendre l’ascendance dans le jeu.

Emmenés par Sadio Mané, les attaquants M’Baye Niang, Diao Baldé Keïta et Mbaye Diagne vont multiplier les initiatives. Malgré les nombreuses tentatives, ils ne parviennent pas à tromper la vigilance des Soudanais.

A la 16ème mn, sur un corner mal repoussé par le portier soudanais Ishag Adam, Pape Abdou Cissé, titularisé pour la première fois, chipe le ballon et marque son premier but en sélection.

Les Lions reviennent à la charge une minute plus tard, sur une contre-attaque bien menée. Sadio Mané sert un caviar à Idrissa Gana Guèye qui, sans trembler, double la mise à la 18ème mn. L’ancien joueur de l’académie Diambars (Ligue 2 sénégalaise) va sortir à cause d’une blessure.

Dominateurs dans le jeu, les Lions n’arrivent pas à marquer le troisième but. Ils partent à la mi-temps avec un avantage de deux buts.

Au retour, Sadio Mané et ses partenaires continuent leur domination. Sur un exploit personnel, M’Baye Niang fait une excursion et adresse un tir tendu qui, détourné par un défenseur soudanais, termine tout de même sa course dans les buts du Soudan à la 50ème mn.

Sentant la victoire déjà acquise, les Lions baissent le rythme.

Vainqueurs de ce match aller, ils restent leaders de la poule A, avec sept points (+6), en attendant le match retour contre le Soudan, à Khartoum, mardi.

Madagascar, qui a triomphé de la Guinée équatoriale (1-0), ce samedi, à Malabo, reste deuxième de la poule. Seules les deux meilleures équipes de la poule joueront la phase finale de la CAN prévue en juin-juillet au Cameroun.

Air Sénégal en zone de turbulence

Air Sénégal SA a été précipitamment et mal lancée. C’est la conviction du consultant Ablaye Diop, qui indexe le mutisme des autorités. « Il semble bien y avoir un aveuglement de nos responsables, face à ce formidable gâchis que constitue le lancement d’exploitation de Air Sénégal SA par l’équipe de M. Philippe Bohn. (…). Ce démarrage timide, à la petite cuillère, masquant toutes ces incongruités que cache la Direction générale, n’est pas à la mesure de cette ambition que porte le tout nouveau pavillon national », cogne M Diop.

« Une seule desserte, 2 ATR dont une hors service, 2 vols, avec un coefficient de remplissage très bas qui creuse déjà un déficit d’exploitation important »

Ablaye Diop détaille les handicaps qui gênent déjà le décollage de la compagnie nationale. « Pour une toute nouvelle compagnie aérienne, la seule et unique desserte de Ziguinchor, opérée par un ATR 72 de 70 places (entre temps, le 2ème appareil ATR est hors service), voit ses 2 vols quotidiens tourner difficilement, avec un coefficient de remplissage très bas qui creuse déjà un déficit d’exploitation important », soutient-il. Avant d’ajouter que « les ventes de la compagnie ne décollent pas, malgré leur élargissement depuis quelques jours à tout le réseau Iata ». Et pendant que « l’équipe (de Air Sénégal) n’arrive pas à mordre des parts de marché, Transair (compagnie privée), l’autre acteur de cette destination, n’a pas fléchi dans ses parts de marché, son remplissage reste constant ». Mais, pour l’expert, personne ne devrait être surpris de ces médiocres résultats de la nouvelle compagnie nationale. « Un lancement raté, sans préparation technique suffisante, une campagne de communication hilarante, ne pouvait que produire de tels résultats », fustige-t-il.
Non sans préciser que lui et d’autres acteurs avaient alerté sur le fait qu’en lançant prématurément les activités commerciales de la compagnie, « l’objectif, pour la direction générale, était juste de laisser croire à l’opinion, qui commençait à douter d’elle, et aussi tromper les autorités que le pavillon national lançait enfin ses activités».

« Ce vol n’est pas un vol du pavillon national. C’est un vol d’Air Côte d’Ivoire. Les ventes estimées à 180 millions F Cfa, moyenne mensuelle, seront versées par Iata à Air Côte d’Ivoire »

Ablaye Diop est d’autant plus inquiet que c’est la même erreur commise avec le lancement des vols nationaux qui est en train d’être rééditée pour le démarrage des vols sous régionaux. « Cette incurie de l’équipe de direction va se répéter, encore, dans le lancement des vols de Air Sénégal Sa dans le régional, avec la desserte Dakar-Abidjan-Cotonou et retour », souligne-t-il. Pour lui, on veut tromper les autorités et l’opinion. Dénichant une supercherie, il révèle : « ce vol n’est pas un vol du pavillon national, et l’Anacim ne démentira pas. C’est un vol d’Air Côte d’Ivoire, avec un numéro de vol commercial Air Côte d’Ivoire (HF), un personnel navigant technique et commercial Air Côte d’Ivoire, un avion A319 (l’appareil le plus vieux de la flotte de la compagnie ivoirienne) loué à Air Côte d’Ivoire ».
Mais pour lui, il y a pire. « Les ventes que les marchés (avec le réseau Iata) de Dakar, d’Abidjan et de Cotonou vont faire sur ce vol, et que nous estimons à 180 millions F Cfa moyenne mensuelle, seront versées par Iata à Air Côte d’Ivoire, puisque c’est son vol », ajoute Diop. Selon l’expert, il n’y a que les couleurs de l’appareil qui sont du Sénégal dans ce vol. « La filouterie a juste consisté à faire passer cet appareil A319 à Casablanca, dans les ateliers de Royal Air Maroc, pour qu’il soit peint aux couleurs de Air Sénégal SA. Ainsi la pilule passera mieux face à notre opinion publique », fait-il remarquer. Et de brûler la référence à la compagnie sœur de la Côte d’ivoire.

« Air Côte d’Ivoire pour le Sénégal est un bien mauvais exemple. Son modèle de gouvernance et son schéma d’exploitation ne doivent aucunement inspirer les nôtres. Air Sénégal SA repose aujourd’hui sur un véritable potentiel économique. La compagnie nationale est toute neuve, se dote d’une flotte d’appareils neufs, bénéficie d’un aéroport Aibd moderne de classe mondiale, qui peut être l’antre d’un hub d’exploitation et d’une plateforme de transit, passagers et fret, des plus efficaces en Afrique de l’Ouest », affirme-t-il.

« Le cabinet chargé de la communication est d’une inexpertise ahurissante »

Et comme si cela ne suffisait pas, l’expert décèle des manquements criards dans la communication qui devait accompagner cet événement. « Tout le monde aura remarqué, cette fois, le silence total dans la communication de la compagnie nationale ; aucune publicité à Dakar, à Abidjan, à Cotonou, annonçant l’arrivée de Air Sénégal SA. Pourtant, cette destination, Dakar-Abidjan, est pour nous la 1ère dans la sous-région, plus de 110.000 passagers annuels ; cela méritait une préparation et une annonce spectaculaire, annonçant le retour de notre pavillon national », peste-t-il. Et de désigner le coupable : « Il faut dire que le cabinet chargé de la communication du pavillon national est d’une inexpertise ahurissante. Totalement inconnu dans le marché du Sénégal et de la région, n’ayant dans son portefeuille que le seul client significatif Air Sénégal SA, il fait montre d’une incompétence notable ».

« Le vol Dakar-Abidjan, annoncé dans un 1er temps pour le 3 octobre 2018, puis le 5 octobre, n’a toujours pas encore opéré… »

Dépité par ce qui se passe avec la compagnie nationale, Ablaye Diop note que « les professionnels patriotes », dont les alertes n’ont servi à rien, ont fini de baisser les bras et « observent impuissants ce naufrage d’une grande promesse ». Même l’Anacim, qui devait être une béquille d’Air Sénégal, est quasiment ignorée, assure-t-il. « 15 mois d’un laborieux lancement, fait de bricoles, de tricherie, de tromperie à l’opinion, aux autorités. La compagnie va mal, elle est mal lancée. L’Anacim gardienne et gendarme des règles et procédures de l’aviation civile nationale, supposée protectrice de sa compagnie nationale, est remisée en second plan par la Direction générale du pavillon national, qui n’en fait pas un partenaire primordial. C’est ainsi que pour la contourner, elle traite d’abord avec les Ivoiriens pour cette desserte Dakar-Abidjan avant de venir ici au Sénégal, racontant partout que l’Anacim l’empêche de tourner en rond… », explique l’expert, qui attribue d’ailleurs le retard du lancement de cette ligne à la relation difficile entre les deux entités. « Ce vol Dakar-Abidjan, annoncé dans un 1er temps pour le 3 octobre 2018, puis le 5 octobre, n’a toujours pas encore opéré, un imbroglio entre l’Anacim et Air Sénégal SA doit encore être dénoué ».

« Le personnel n’est impliqué à rien du tout. Lors du cocktail d’annonce du démarrage dans le régional, il n’était même pas informé, encore moins invité »

En dehors des questions évoquées plus haut, Ablaye Diop débusque une situation encore plus pourrie à l’intérieur de la compagnie, avec une gestion calamiteuse des ressources humaines. «A l’intérieur de cette compagnie, la situation est encore pire. Les ressources humaines, qui devraient être le fer de lance de la parfaite envolée de Air Sénégal Sa, sont remises en second plan. Le personnel n’est impliqué à rien du tout. Lors du cocktail d’annonce du démarrage dans le régional, il n’était même pas informé, encore moins invité », regrette-t-il.

« Depuis plus de 2 mois, Air Sénégal mène ses activités sans aucune comptabilité formalisée en interne »

Plus grave, dit-il, « il est payé depuis plus de 10 mois des prestations IOSA, qui n’existent pas, pour le compte de Air Sénégal SA ; les cabinets de droit sénégalais, de Ressources humaines, Eco-Afrique, de comptabilité, Mazars, ont été virés proprement, pour opérer librement ; Et depuis plus de 2 mois, Air Sénégal mène ses activités sans aucune comptabilité formalisée en interne ». Fort de tous ses impairs, la sentence du consultant en Transport aérien est sans appel : « A cette allure, la grande ambition nationale, telle que voulue par le président de la République, risque de n’être qu’un vœu pieux. Demain, lorsque cette Direction générale s’en ira, la mort d’Air Sénégal SA aura été actée, déjà, pour survenir les prochains mois qui suivront ».