Début des entraînements des Lions contre le Soudan, cet après-midi

L’équipe nationale de football du Sénégal entame cet après-midi ses entraînements en prélude à ses deux matchs à jouer contre le Soudan, pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, annoncent plusieurs journaux de la presse sportive sénégalaise.

Les Lions doivent accueillir le Soudan, le 13 octobre, au stade Léopold-Sédar-Senghor, à Dakar.

Trois jours plus tard, les deux équipes se retrouveront à Khartoum, la capitale du Soudan, pour le match retour.

La première séance d’entrainement des Lions du Sénégal aura lieu à 18 heures, au stade Léopold-Sédar-Senghor, en présence du public et de la presse sportive.

Les supporters vont attendre vendredi, veille du match, pour assister à une autre séance.

En tout, cinq des sept séances d’entrainement en prélude au match Sénégal-Soudan seront ouvertes aux journalistes. Les autres vont se dérouler à huis clos.

Les Lions sont leaders de leur poule, avec quatre points (+3), devant Madagascar (4 points + 2) et la Guinée Equatoriale (3 points – 2).

Le Soudan occupe la dernière place avec zéro point (-3).

Voici le programme des séances d’entraînement des Lions, prévues toutes au stade Léopold-Sédar-Senghor :

– Lundi, à 18 heures – Séance ouverte au public et à la presse

– Mardi, à 9 heures – Galop d’entraînement ouvert à la presse

– Mardi, à 18 heures – A huis clos

– Mercredi, à 9 heures – Séance en présence de la presse

– Mercredi, à 18 heures – Galop à huis clos

– Jeudi, à 18 heures – Séance ouverte à la presse

– Vendredi, à 18 heures – Galop ouvert au public et à la presse.

La malienne Fatou Camara va diriger le Bureau de la FIFA à Dakar

L’ancienne footballeuse malienne Fatou Camara a été désignée pour diriger le nouveau bureau régional de la Fifa pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, basé à Dakar, annonce la Confédération africaine de football (CAF).

Selon le site Internet de la CAF, Mme Camara s’est reconvertie dans l’administration des instances de football à la fin de sa carrière de footballeuse.

Elle a été présidente de la Commission centrale du football féminin au Mali et commissaire de matchs de la Confédération africaine de football.

Elle a quitté ses fonctions d’assistante financière des projets de coopération technique et de gestionnaire de compte du Bureau international du travail au Mali, pour prendre la direction du bureau de la Fifa à Dakar.

Ce nouveau bureau ouvert dans la capitale sénégalaise est l’un des trois que l’instance chargée de la gestion du football mondial a dédiés à l’Afrique, les deux autres se trouvant en Ethiopie et en Afrique du Sud.

L’accord de siège autorisant l’ouverture du bureau de Dakar a été signé en février dernier par le ministre des Affaires étrangères, Sidiki Kaba, et la secrétaire générale de la Fifa, Fatma Samoura.

« Dans le cadre de sa vision Fifa 2.0, la Fifa a résolument pris l’option de remettre le football au centre de ses décisions et l’ouverture de bureaux régionaux dans neuf pays », avait annoncé Fatma Samoura en février dernier à Dakar.

Le bureau dakarois de la Fifa « est un symbole sans équivoque de l’engagement de [cette organisation] à renforcer le dialogue avec les acteurs clés du football que sont nos associations membres, aux fins de développer le football à tous les niveaux », avait-elle expliqué.

« Les bureaux régionaux sont chargés de coordonner toutes les activités de développement de la Fifa dans leurs régions respectives, d’aider les associations à mettre au point leurs stratégies, en vue d’atteindre leurs objectifs de développement et de mettre en œuvre le programme (…) de la Fifa », avait ajouté Mme Samoura.

Elle assure que « ce travail est accompli en étroite collaboration avec l’administration de la Fifa à Zurich », la ville suisse où se trouve le siège de l’organisation chargée du football.

Baisse de 46,9 % des recettes fiscales en juillet (ANSD)

La diminution des impôts sur les sociétés et des impôts indirects a engendré une baisse de 46, 9 % des recettes fiscales du pays au mois de juillet dernier, a indiqué l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Les recettes fiscales ont baissé de 46, 9 % en juillet 2018 par rapport au mois précédent. Cette situation fait suite à une diminution des impôts sur les sociétés et des impôts indirects respectivement de 91, 8% et 34, 9 % comparativement à juin, souligne la structure dans ses Repères statistiques mensuels.

Le document dont l’APS a obtenu copie relève toutefois une progression de 3, 8 % des recettes fiscales comparativement à la même période de l’année 2017.

Programmes politiques: Les attentes des syndicalistes

Malgré les efforts dans l’élaboration des programmes, force est de constater que les candidats pèchent, pour le moment, dans la vente de leurs produits.

Pour l’élection à venir, le président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), Souleymane Téliko, estime que les offres programmatiques occuperont une place fondamentale. Le chantre de l’indépendance du pouvoir Judiciaire affirme qu’ils accorderont beaucoup d’intérêt à ce que proposent les différents candidats. ‘’Tout ce qui intéresse l’Ums, c’est comment mettre en place au Sénégal un système qui permette à tous les magistrats de s’épanouir. Pour le moment, les deux seules personnes dont j’ai eu écho de leurs propositions, c’est Pape Diop, qui s’engage à soustraire le président et le ministre de la Justice du Csm. Mais lui-même a dit qu’il n’a pas encore son programme définitif. On attend donc de voir’’, informe le magistrat.

Pape Diop, selon lui, est resté aphone sur la composition ainsi que les sur attributions.

Tout le contraire d’Abdoul Mbaye dont une bonne partie des propositions cadrent avec leurs préoccupations. Il ajoute : ‘’Nous attendons de voir de près les propositions de chaque candidat. En tant qu’Ums, nous ne pouvons pas apprécier les programmes, mais s’il y a des plateformes de la société civile qui nous invitent à analyser avec elles les meilleures offres pour l’indépendance, nous sommes prêts à les accompagner’’.

Le président de l’Ums salue ainsi tous les candidats qui comprennent comme eux que l’indépendance, certes, c’est d’abord et avant tout une question d’homme, mais c’est aussi une question de système.

Pour Mballo Dia Thiam du Sutsas, les acteurs de la santé attendent également de voir les offres des uns et des autres pour pouvoir se déterminer. ‘’Je pense, affirme-t-il, que les candidats sont en train d’attendre la campagne. Pour le moment, on ne les sent pas encore. Moi, je les vois juste faire des sorties, mais je ne peux rien vous dire par rapport à leurs programmes. Ils gagneraient à les porter à la connaissance du peuple, si ces programmes existent’’.

Saourou Sène, quant à lui, considère que même si son organisation ne peut pas se permettre de juger les candidats, il serait utile, pour chacun, de jeter un œil. ‘’Ce sont les enseignants, pris individuellement, qui vont regarder ce que propose chaque candidat pour le système éducatif qui n’a cessé de connaitre des difficultés. En fonction des offres, chacun, en son âme et conscience, avisera. Mais notre structure n’a pas prévu d’entreprendre une quelconque démarche dans le but d’auditionner des politiques. Moi, je pense juste que c’est bien de faire des programmes, mais c’est encore mieux de savoir tenir ses promesses’’, peste le syndicaliste.

Démolition de maisons à Diamniadio : les populations très remontées contre Diop Sy

Les populations de Diamniadio-Sud Extension, très remontées contre le député Démba Diop alias Diop Sy, n’ont pas manqué de manifester leur mécontentement au micro de sunugal24.net.

Pour cause : la démolition d’une trentaine de maisons et autres fondations par des agents de la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols (DSCOS).

Il disent ne pas comprendre l’attitude de Diop Sy qui les a laissés faire des briques, des fondements et des élévations pour venir démolir leur maisons.

Ils se disent prêts à tout et même des menaces de morts ont été proférées à l’endroit du député Diop Sy qui serait le propriétaire des lieux.

Ousmane Sonko: ‘’Je maintiens mes accusations…’’

Entre le ministre de l’Intérieur et le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), il est difficile de savoir qui croire dans l’affaire dite de Ziguinchor. Alors que le premier nommé ne cesse, depuis l’éclatement de cette affaire, de nier toute implication de la gendarmerie nationale dans ce qu’il est convenu d’appeler une tentative d’intimidation, le second contre-attaque.

Invité hier de l’émission ‘’Objection’’ diffusée sur la radio privée Sud Fm, Ousmane Sonko accable de nouveau le ministre de l’Intérieur, avec de nouvelles révélations. Selon le leader de Pastef, les éléments dépêchés au siège de son parti sis à Ziguinchor et dans le domicile de sa maman pour tenter de mettre la main sur leurs fiches de parrainage, sont bien de la brigade de la Section de recherches qui existe bel et bien à Ziguinchor. ‘’Je maintiens qu’Aly Ngouille Ndiaye a raconté des contrevérités, quand il dit que la brigade de recherches n’intervient pas à Ziguinchor. C’est absolument faux et c’est grave de la part d’un ministre. Il est habitué des faits. Il avait inscrit des informations fausses et erronées dans les décrets de présentation pour faire bénéficier à Frank Timis de notre pétrole. Je dénonce les actes posés au nom de l’Etat par Aly Ngouille Ndiaye’’, charge l’ancien inspecteur principal des impôts et des domaines.

A en croire le candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle du 24 février 2019, Aly Ngouille Ndiaye a mobilisé tout l’arsenal des renseignements généraux pour essayer de créer des dossiers contre lui. ‘’Vous verrez des développements dans les jours à venir’’. Ainsi, il dénonce un complot ourdi depuis le ministère de l’Intérieur pour, dit-il, ternir sa réputation. ‘’Il raconte des contrevérités, parce qu’il y a une brigade de la section des recherches à Ziguinchor. Je maintiens mes accusations. C’était un complot contre le candidat Ousmane Sonko. Si leur complot avait réussi, je serais aujourd’hui désigné comme complice d’une activité contrevenant aux lois et règlements de ce pays. Ça a été cousu de fil blanc’’, fulmine-t-il.

Revenant sur les faits relatés par son n°2, Birame Soulèye Diop, lors d’une conférence de presse tenue le 18 septembre dernier, il soutient mordicus que des gendarmes de la section de recherches se sont effectivement rendus à trois endroits différents. D’abord, à Lindiane pour, dit-il, interroger le collecteur des signatures de Pastef dépêché sur place devant des témoins et pour réclamer leurs fiches de parrainage, avant de jouer à l’intimidation. Après Lindiane, les éléments incriminés de la gendarmerie se sont, selon lui, déportés à la permanence du parti à Ziguinchor pour aller demander les mêmes fiches de parrainage.

Et ‘’quand on leur a opposé un refus là-bas, ils se sont rendus au domicile de ma maman pour intimider ma famille’’. ‘’Ils ont nié cette intervention, en essayant de nous faire passer pour des menteurs aux yeux des Sénégalais. Mais le lendemain, ils sont revenus au domicile familial pour dire que ceux qui étaient venus n’étaient pas des gendarmes, mais plutôt des usurpateurs de fonction qu’ils ont eux-mêmes identifiés, qu’ils auraient même arrêté et qu’ils convoqueraient les témoins pour venir les identifier’’, souligne-t-il. Relevant, dans la foulée, que le lendemain de la Tamkharit, ils ont convoqué les 5 témoins pour les soumettre à un interrogatoire.

Et c’est sur les lieux que l’un des gendarmes qui étaient venus là-bas a été identifié par les témoins. ‘’Quand le complot a été déjoué, ils ont voulu étouffer cette affaire. Mais ça ne se passera pas comme ça. Notre avocat est en train de faire ce qu’il faut et dans les jours à venir, il y aura des suites judiciaires, parce qu’on ne laissera pas passer’’, fulmine-t-il.

Décès de la députée Khady Ndiaye membre du groupe BBY

Le service de communication de l’Assemblée nationale a annoncé le décès dimanche à Dakar de la députée Khady Ndiaye membre du groupe parlementaire de la majorité présidentielle.

La parlementaire, décédée à l’hôpital Principal de Dakar, sera inhumée dans sa localité natale de Marlodji dans la région de Fatick, à l’issue d’une cérémonie de levée du corps prévue lundi à partir de 10 heures, a indiqué la même source.

La défunte, hôtelière de formation était âgée de cinquante ans. Elle avait été élue sur la liste Benno Bok Yakaar lors des dernières élections législatives organisées en 2017. Elle était également membre de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir).

Sénégal: devant Macky Sall, les étudiants demandent justice pour Fallou Sène

Le président sénégalais a inauguré de nouveaux dortoirs à l’université de Dakar, jeudi 4 octobre. En 2015, Macky Sall avait été accueilli par des jets de pierre. Et il y a six mois, le campus s’embrasait après la mort d’un étudiant à Saint-Louis, tué par les forces de l’ordre. A six mois de la présidentielle, cette visite s’est donc transformée en tribune politique.
« Même quand on jette des pierres, il y a moins de sécurité ». La petite phrase est d’un étudiant tenu à bonne distance de la cérémonie officielle.

A son arrivée, Macky Sall souriant est accueilli par les représentants étudiants. « C’est avec émotion que je me retrouve de nouveau parmi vous », déclare-t-il au micro.

Le chef de l’Etat visite un nouveau dortoir. Il y a en six en tout. Quatre mille nouveaux lits, six par chambres. Des investissements qui montent à 10 000 le nombre de places disponibles à la fac.

Les étudiants saluent ce geste, mais à la tribune, c’est bien la mort de Fallou Sène qui est évoqué par Doudou Diouf. « Les forces de l’ordre nous repoussent jusqu’à notre dernier retranchement pour nous ôter la vie. Il faut que le cancer se soigne, maintenant », lance-t-il.

Macky Sall avait promis une enquête rapide, mais pour le moment, rien n’a fuité sur la mort de Fallou Sène. Et le chef de l’Etat a rappelé que seule la justice pouvait trancher. « Je suis très sensible à votre message sur la justice, bien sûr. Bien sûr que la justice devra s’exprimer, s’exercer. Mais par ceux qui en ont la charge, pas par vous, étudiants, ou par nous, du gouvernement », a-t-il précisé.

Ovationné par une foule visiblement conquise, Macky Sall a en tout cas réussi son pari : revenir à l’université pour réaffirmer son autorité présidentielle.

Adama Mboup (ASD) – « On veut nous faire oublier nos valeurs avec Rihanna, Eudoxie Yao et… »

Adama Mboup, qui est dans le comité de Défense des Valeurs Morales, invité à Sortie de Walf estime qu’ils sont rejoints par plus de trente (30) associations d’où l’appellation Alliance Samm Djiko Yi.

A en croire ce dernier, des lobbies tentent de manipuler les artistes en versant beaucoup d’argent pour la venue de certaines personnes qui ne représentent rien dans leurs pays respectifs. « Ils ne veulent nous envoyer des Rihanna, Eudoxie Yaho ou Diabara qui sont loin d’être des exemples », clame-t-il.

Adama Mboup conclut sa défense  des valeurs en arguant que l’on veuille « nous faire oublier nos valeurs, alors plusieurs pays aujourd’hui qui sont dans la détresse ont perdu les leurs ».

 

Les anciens diplômés invités à soutenir la fondation de l’UCAD

Les anciens diplômés de l’Universités Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont été invités jeudi par le président Macky Sall à apporter leur soutien aux activités de la Fondation du premier établissement d’enseignement supérieur public sénégalais.

« Je demande à tous les alumnis de l’Université Cheikh Anta Diop d’apporter, à leur tour, leurs contributions aux activités de la Fondation UCAD », a-t-il lancé en présidant jeudi la cérémonie d’inauguration de nouveaux logements destinés aux étudiants.

« Peu importe les montants, nous avons beaucoup d’ingénieurs, d’avocats, de médecins, professeurs etc. qui ont été formés ici. Si chacun faisait un effort, nous pourrions accompagner l’Etat dans la transformation de cette belle université dans sa propreté’’ en vue d’aider à « son rayonnement », a poursuivi le président Sall.

Le chef de l’Etat a annoncé qu’il recevra samedi à 11 heures, le recteur de l’UCAD et les membres de la Fondation pour leur apporter son soutien en faveur de leurs actions portant sur la réhabilitation et le renouvellement de la première université publique sénégalaise.