Le collectif des lutteurs renoue le « nguimb » ce jeudi pour…

Khadim Gadiaga et les membres du Collectif des Lutteurs investissent l’espace public, après plusieurs semaines de léthargie. Ce sera ce jeudi à la Place du Souvenir à 16h pour soulever de vieilles revendications comme le départ du Comité National de Gestion de la lutte (Cng) dirigé par le Docteur Alioune Sarr.

Le Collectif, sous la houlette de son président, fera face à la presse ce jeudi pour dénoncer ce qu’il qualifie de dictature du Cng qui ponctionne l’argent des lutteurs sans révéler la destination.

« Il est inconcevable que le Cng soit là depuis 25 ans, manipule l’argent de la lutte et ne rend pas compte aux amateurs. Tout ce qu’il fait, c’est de remettre un rapport d’activités à la tutelle. Le Cng donne aussi un rapport financier sans toutes les pièces justificatives des entrées et sorties. Je parle en connaissance de cause », a-t-il balancé au micro de Senego.

« Des centaines de millions rentrent au Cng »

Khadim Gadiaga, qui n’a plus sa licence depuis 2012 estime qu’il ne veut pas nager dans l’illégalité, c’est pourquoi il ne renouvelle pas son sésame administratif car pas encore atteint par la limite d’âge. Par contre, il accuse le Cng de rentrées d’argent conséquentes: « plus de 4000 lutteurs paient chacun 10.000 F CFA pour la licence, plus de 30 promoteurs payent des licences de 300.000 F CFA chacun. Plus de 50 managers donnent 50.000 F CFA, sans oublier les frais d’organisation qui vont de 5 à 10.000.000 F CFA. Il y a l’argent défalqué des lutteurs et une subvention de l’Etat à hauteur de 60 millions F CFA », révèle Khadim Gadiaga.

Uemoa : la création d’une banque de finance islamique bientôt bouclée (Acteur)

Le projet de la création d’une banque de finance islamique dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), large de huit pays partageant le franc cfa, est « très avancé », a annoncé mercredi à Dakar, le président directeur général de l’Institut africain de finance islamique (AIIF, sigle anglais), le Sénégalais Mouhamadou Lamine Mbacké.

« On est très avancé dans ce projet. On travaille là-dessus depuis deux ans. Et là, on est presque sur la phase de déposer l’agrément pour mettre en place une banque islamique complètement conforme » aux principes de l’Islam dans l’espace Uemoa, a indiqué M. Mbacké dans un entretien avec APA, soulignant que cette institution financière « aura une dimension sous-régionale ».

Le 7 mai dernier 2018, le fondateur de l’AIIF (en 2009) avait annoncé « la création imminente » de cette banque avec l’Uemoa dans le cadre d’un partenariat avec un groupe d’experts disposant de plusieurs années d’expérience en finance internationale.

En présence du chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, il avait fait cette annonce lors du 5e Forum international sur la finance islamique de l’Afrique de l’Ouest, tenu à Dakar, et qu’organise son institut.

Ainsi pour M. Mbacké, cette banque aura les mêmes objectifs que ses paires de la finance conventionnelle… sauf sur le point de vue de « l’éthique ».

« L’islam considère que la manière de faire dans la finance conventionnelle n’est pas éthique parce qu’il y a une partie qui lèse l’autre », a expliqué Mouhamadou Lamine Mbacké, citant par exemple les cas où les banques classiques « gagnent à tous les coups » après avoir prêté de l’argent à des investisseurs sans se préoccuper toutefois de leurs pertes ou profits.

« Donc la banque ne prend pas risques, et l’islam pense que ce n’est pas équitable. C’est juste la manière de faire qui diffère mais les objectifs sont les mêmes », a précisé le PDG de l’AIIF.

Sénégal: Karim Wade doit-il payer son amende pour candidater à la présidentielle?

De nombreux ténors de la majorité affirment que le fils de l’ex-président doit régler ses près de 200 millions d’euros d’amende pour participer au scrutin de février. Et que s’il ne le fait pas, il retournera en prison. Des balivernes estiment au contraire les soutiens de Karim Wade.

Appliquer le droit et rien que le droit, c’est l’argument phare de la majorité qui ajoute que la CREI, la cour de répression de l’enrichissement illicite qui a condamné Karim Wade, l’a fait dans les règles. Pour Aminata Touré, ancienne première ministre, ancienne garde des Sceaux, proche de Macky Sall, le fils de l’ex-chef de l’Etat « évidemment, quand il reviendra, devra passer au niveau du Trésor et s’acquitter de son amende ».

Et s’il ne le fait pas, « il y a la possibilité d’une contrainte par corps si le paiement n’est pas fait dans les trois mois de la décision définitive ». C’est-à-dire qu’il pourrait devoir retourner en prison.

Amadou Sall, lui aussi ancien ministre de la Justice, est toujours aujourd’hui un intime des Wade père et fils. Il affirme que Karim Wade ne paiera pas son amende « parce que le monde entier s’accorde aujourd’hui pour dire que le jugement qui a été rendu est un jugement de circonstance rendu par des juges aux ordres ».

Pour lui, pas de doute : « Il ne doit rien, il ne paiera rien. Il viendra, il sera candidat et il va gagner. Le reste, c’est de la littérature ».

En conflit avec la majorité, le PDS doit aussi faire face à ces conflits internes. Car la candidature de Karim Wade divise, Madicke Niang, cadre du parti, pourrait ainsi annoncer dans les prochains jours sa candidature.

Le communiqué du Conseil des ministres du 03 octobre 2018

Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des ministres, mercredi 03 octobre 2018 à 10 h, au Palais de la République, à la Salle Bruno DIATTA dont la plaque de baptême a été dévoilée en présence des membres du Conseil.
Entamant sa communication autour de la rentrée des classes prévue jeudi 04 octobre 2018, le Chef de l’Etat adresse ses vives félicitations et ses encouragements à toute la communauté éducative du Sénégal, exhorte le Gouvernement, les collectivités territoriales, les enseignants, les élèves et apprenants, ainsi que les parents d’élèves à ne ménager aucun effort pour consolider l’excellence de l’école sénégalaise.

A cet égard, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement et l’ensemble des acteurs du système éducatif, à redoubler d’efforts et d’engagement, à cultiver en permanence un sens élevé des responsabilités afin d’assurer le déroulement normal de l’année scolaire, dans un climat social serein.

Enfin, le Président de la République souhaite une excellente réussite aux élèves du Sénégal, à leurs enseignants, formateurs et encadreurs.

Poursuivant sa communication autour du pilotage cohérent des réformes de modernisation du système d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation, pilier stratégique solidaire du processus de transformation porté par le Plan Sénégal Emergent (PSE), le Chef de l’Etat rappelle au Premier ministre l’urgence de finaliser l’évaluation des cinq années de mise en œuvre des réformes issues des concertations nationales sur l’avenir de l’enseignement supérieur et de la recherche, tenues en 2013.

En outre, le Président de la République indique le prix qu’il attache à la modernisation consensuelle et dynamique de la gouvernance de nos universités et instituts de recherche, qui doivent travailler en parfaite synergie avec les industries nationales et le secteur privé, afin de soutenir une politique de formation et d’emploi efficace, en cohérence avec les réalités et les besoins de l’économie nationale.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de mieux impliquer nos universitaires et chercheurs dans l’élaboration et l’évaluation des politiques publiques, en particulier, dans la finalisation de la conception des actions prioritaires de la deuxième phase du PSE.

Abordant la territorialisation dynamique des politiques publiques et l’évaluation finale des Conseils des ministres délocalisés, le Président de la République réaffirme son engagement permanent, depuis son accession à la magistrature suprême, à renforcer et accélérer le développement territorial participatif, inclusif, équitable et durable de toutes les localités du Sénégal.

A ce titre, le Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement son attachement à l’amélioration soutenue du bien – être des populations, notamment celles des zones périurbaines et rurales, à travers, l’exécution des programmes spéciaux et innovants (Bourses de Sécurité Familiale, CMU, PUDC, PUMA, PROMOVILLES…), ainsi qu’à la dynamique de territorialisation de l’action publique, impulsée par l’organisation des conseils des ministres délocalisés dans les 14 régions.

Dans ce cadre, le Président de la République demande au Premier Ministre de présenter, à partir de la situation de référence de 2012, le rapport exhaustif, par région, département et arrondissement, de l’état d’exécution des programmes d’investissements prioritaires validés lors de ces rencontres et d’évaluer, en rapport avec le Haut Conseil des Collectivités territoriales, la première phase de l’Acte III de la Décentralisation.

Appréciant l’état d’avancement satisfaisant des négociations avec le Millénium Challenge Corporation (MCC) pour la signature du second compact, le Chef de l’Etat félicite la délégation sénégalaise qui vient de finaliser les négociations et remercie les autorités du MCC et du Gouvernement américain.

Ainsi, le Président de la République demande au Gouvernement de lever toutes les contraintes sectorielles identifiées afin d’accélérer la signature prochaine du Second Compact qui va soutenir, avec les financements exceptionnels attendus, le démarrage, dans les meilleures conditions, de la deuxième phase du PSE.

Le Chef de l’Etat a terminé sa communication par son agenda diplomatique marqué par sa participation à la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance de la République sœur de Guinée et le suivi de la coopération internationale en mettant l’accent sur les diligences requises pour une mise en œuvre optimale du projet Smart Sénégal, coordonné par l’ADIE.

Le Premier ministre a axé sa communication autour de la rentrée scolaire et universitaire 2018 – 2019, l’exécution budgétaire en cours, la mise en œuvre des projets et programmes d’électrification rurale, le suivi de la campagne agricole ainsi que la situation dans les secteurs sociaux, avant de rendre compte de la coordination de l’activité gouvernementale.

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale.

Le ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du PSE a rendu compte l’état d’avancement des projets et réformes.

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a examiné et adopté :

– Le projet de décret modifiant le décret n°2018-803 du 30 avril 2018 portant création du Certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de collège d’enseignement moyen en éducation physique et sportive (CAPCEM-EPS) ;
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :

– Monsieur Mamadou FAYE, Ingénieur géologue de conception, titulaire d’un master en transports logistiques et d’un certificat d’études supérieures routes de l’Ecole nationale des ponts et chaussées de Paris est nommé Administrateur du Fonds d’Entretien routier autonome (FERA) poste vacant ;

– Monsieur Ousmane WADE, Economiste, précédemment Directeur de la Promotion de l’Habitat Social (DPH) est nommé Directeur général de la Construction et de l’Habitat au ministère du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de Vie ;

– Monsieur Abdoulaye DIOUF, Aménagiste-Planificateur est nommé Directeur du Développement urbain durable, de la Planification urbaine et de la Réglementation à la Direction générale de l’Urbanisme et de l’Architecture au ministère du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de Vie ;

– Monsieur Moussa SARR, Ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur de l’Urbanisme à la Direction générale de l’Urbanisme et de l’Architecture au ministère du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de Vie ;

– Monsieur Mandiaye NDIAYE, Géographe-urbaniste, Planificateur, est nommé Directeur de la Promotion des Pôles urbains à la Direction générale de l’Urbanisme et de l’Architecture au ministère du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de Vie ;

– Madame Catherine Marie Thérèse FAYE, Architecte, est nommée Directeur de l’Architecture à la Direction générale de l’Urbanisme et de l’Architecture au ministère du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de Vie.

Le Secrétaire général du Gouvernement,
Porte-parole

Maimouna Diarra démarre bien avec son nouveau club!

Une nouvelle aventure pour Maimouna Diarra! L’intérieure sénégalaise retourne en Espagne. L’ancienne joueuse de l’Asc Ville de Dakar qui s’est engagée avec le CDB Adelantados a même fait ses débuts.

« La lionne, qui a tapé dans l’oeil des dirigeants, a déjà pris ses marques avec un premier match en pré-saison. Restée en Espagne après le Mondial 2018, l’intérieure des lionnes a fait ses débuts face au CD Magectias (66-72). Maimouna Diarra a participé à la victoire de son équipe avec 12 points inscrits dans cette rencontre », informe le site spécialisé Basket221 visité par Senego.

Maimouna Diarra connait bien le championnat Espagnol puisque le CDB Adelantados n’est pas son premier club. Elle a aussi évolué aux Etats-Unis, où elle portait les couleurs des Los Angeles Sparks en WNBA en 2017.

Présidentielle 2019: Le Collectif “Auchan dégage“ veut aussi dégager Macky

Les commerçants réunis sous le collectif « Auchan dégage », ont donné un carton rouge au président Macky Sall. Ils l’accusent d’être responsable de leur malheur et, par conséquent, appellent à un vote-sanction contre le régime au soir 24 février 2019.

L’affaire Auchan Sénégal se déporte sur le terrain politique. Le collectif Auchan dégage du marché Castors reproche au Président Macky Sall d’avoir donné son onction à l’entreprise française de grande distribution pour s’implanter au Sénégal. Et il appelle à un «vote-sanction» à son encontre au soir du 24 février 2019. «Auchan nous asphyxie. On ne vend plus de denrées alimentaires», a détaillé Coumba Ndione, lors d’une rencontre. Les commerçants qui se sont érigés en bouclier pour défendre leurs intérêts, envisagent de dérouler une grande manifestation le 16 octobre prochain à la Place de la Nation en présence de tous les commerçants, membres du collectif Auchan dégage éparpillés sur l’étendue du territoire national. Ils ont, à ce titre, «appelé les patriotes» à se joindre à cette manifestation pour faire déguerpir Auchan.

Le conflit aura forcément des résonances politiques. Candidat à l’élection présidentielle, le leader de Pastef /Les Patriotes avait manifesté son opposition contre les grandes surfaces. «Personnellement, je n’ai rien contre Auchan en particulier – et ma critique n’est pas animée par un sentiment anti-français», expliquait-t-il à l’hebdomadaire Jeune Afrique. Avant de poursuivre : «Mais ces enseignes, qui n’emploient pas beaucoup de monde, risquent de détruire des milliers de jobs. Notre pays n’est pas prêt à affronter la mondialisation. Il faut pouvoir protéger nos entreprises avant de les livrer à la compétition internationale.»

Pour ces commerçants, en installant une vingtaine de ses succursales au Sénégal, Auchan tue à petit feu l’économie. «Ce n’est pas seulement le commerce qui est visé par Auchan, mais plusieurs secteurs comme l’agriculture, l’élevage. Auchan ne vous donnera pas du gaz à crédit», a lancé Modou Diop, le porte-parole du jour. Par ailleurs, il appelle les autorités sénégalaises ainsi que les consommateurs à faire de ce combat une affaire nationale. Pour se faire on ne peut plus explicite, il souligne : «Auchan est un virus qui rivalise même avec les pauvres vendeuses du coin qui se contentaient juste de bénéfice découlant de la vente de poisson fumé, entre autres.»

Avec vingt supermarchés à Dakar, plus de 1 500 employés et des projets, Auchan connaît au Sénégal une croissance exponentielle depuis l’ouverture de son premier magasin dans la capitale, en 2015. L’entreprise française monopolise le marché des grandes surfaces par des prix très bas et une implantation dans les zones aisées et populaires de la capitale.

Soutien à Macky: Le PIT jusqu’au bout de l’aventure

Comme le Parti socialiste et les autres partis alliés de la mouvance présidentielle, le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) a décidé de porter la candidature de la coalition Benno Bokk Yaakaar.

Le Comité central de ladite formation qui était en réunion le 30 septembre dernier en entériné ce soutien à l’endroit du président Macky Sall en présence de responsables du parti dont l’ancien ministre Mansour Sy. D’ailleurs fera savoir l’actuel secrétaire général du Pit, Samba Sy, «l’ancien ministre Mansour Sy n’est pas militant d’aujourd’hui. Il est au front avec nous». Sans entrer dans le secret des délibérations, il a soutenu qu’il n’y a pas eu de voix dissonante sur notre soutien au président Macky Sall.

En conférence de presse hier à leur permanence sise à Khar Yallah, le secrétaire général du Pit a exposé les conclusions issues de cette rencontre. Evaluant les réalisations du président Macky Sall, examinant particulièrement les défis auxquels le Sénégal fait face, le Comité central du Pit, précise-t-il, a décidé de faire du président Macky Sall le candidat du parti à l’élection présidentielle de février 2019. «Un choix que le Comité central ne fait pas seulement par souci de cohérence. Il le fait avec la volonté assumée de continuer à réduire la fracture sociale et, par des politiques publiques pertinentes», a souligné Samba Sy qui ajoute que le Comité central le fait aussi pour maintenir la cohésion sociale, la stabilité politique, la paix civile au Sénégal. Autant d’atouts précieux pour continuer à engranger, en les amplifiant, les incontestables performances économiques et réalisations sociales à l’actif de Bby.

A ce titre, le Comité central engage toutes les structures du parti à s’investir de leur mieux dans les batailles électorales en cours. Pour Samba Sy, «Il s’agit, avec le peuple sénégalais, de continuer à cheminer résolument pour plus d’indépendance nationale, davantage de prospérité dans un contexte sous régional, africain et mondial, d’une redoutable complexité». «Le comprendre, agir pour qu’il en soit ainsi, c’est assurément se donner les instruments pour affronter les défis du millénaire que sont l’emploi des jeunes, l’émigration clandestine, l’insécurité, la dégradation de l’environnement, les guerres économiques imposées», philosophe Samba Sy.