Education nationale: Le financement fait débat

Des économistes et spécialistes de la question éducative se sont retrouvés, ce week-end, sous l’égide de la Cosydep qui tient la 2e édition de la Foire des innovations de l’éducation et de la formation (Fief), pour discuter du financement de l’éducation, lors d’un panel.

Le Sénégal fait partie, selon l’économiste et enseignant Mamadou Ngom, des pays qui ont décidé de prendre en charge l’éducation qui nécessite un investissement à long terme. Selon son constat, ‘’les ressources sont disponibles. Ce qui pose problème, c’est la répartition qui doit être bien projetée et bien définie’’. Cette année, dit-il, il y a d’autres sources de financement qui sont nées de la loi de finances rectificative 2018-24 qui porte sur un prélèvement spécial du secteur des télécoms (Cst), sur les compagnies d’assurance de 1 % du chiffre d’affaires hors taxe, sur les opérations consignation de produits pétroliers de 10 F Cfa par kg net de produits pétroliers et sur l’exploitation de l’or non monétaire.

L’enseignant, qui prenait part au panel sur le financement de l’éducation organisé par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’école publique (Cosydep), est d’avis ‘’qu’au Sénégal, le financement est prévu’’. Car, hormis les impositions, il y a la contribution forfaitaire à la charge des employeurs de 3 % du revenu brut du salariat. ‘’Ça prête à confusion, mais l’Etat est exonéré. En moyenne, on recouvre 1 milliard 500 millions de francs Cfa par mois. On projette quelque 18 à 20 milliards de francs Cfa. C’est insuffisant. L’assiette est trop faible, dans la mesure où nous avons des régimes d’exonération exagérés. Certaines entreprises qui sont en mesure de contribuer se voient exonérées au détriment d’autres’’, peste-t-il.

‘’Problème d’efficacité et d’efficience’’

La spécialiste en éducation, Khady Ndiaye, va dans le sens de l’enseignant, en soulignant que les solutions résident dans la mise en œuvre des Odd 4 et 5 et l’agenda 20-63. Des pays comme le Sénégal, dit-elle, ont décidé d’injecter 4 à 6 % du produit intérieur brut, en rapport avec le volume des ressources nécessaires. ‘’Le Sénégal a atteint moins de résultats, contrairement aux pays qui ont le même volume de financement. C’est un problème d’efficacité et d’efficience qui se pose’’, dit-elle. Elle suggère de faire en sorte que le volume des ressources soit utilisé de manière rationnelle. ‘’Il faut vraiment que le plaidoyer soit construit pour attirer des ressources et les verser dans l’éducation. Le secteur privé se débrouille pour financer les activités autour de l’école’’, soutient-elle.

Khady Ndiaye révèle que, durant les 10 dernières années, le système éducatif a reçu 6 % du Pib. De 2009 à 2015, la part des dépenses publiques en éducation est allée de 23 à 25 %. Les dépenses publiques sont passées de 375,9 milliards de francs Cfa en 2009 à 585,33 milliards de francs Cfa. Elle trouve que les outils sont disponibles, et l’existence de cadre harmonisé suivi-évaluation des politiques publiques est nécessaire.

Natation – traversee Dakar – Goree Adama Thiaw Ndir reconquiert le titre

Amadou Ndiaye, vainqueur de l’édition 2017 de la traversée Dakar – Gorée, a perdu hier son trophée devant Adama Thiaw Ndir, un habitué de la compétition.

Adama Thiaw Ndir, sociétaire de l’Association sportive des forces armées (Asfa), a reconquis le titre de champion de la traversée Dakar – Gorée (5,2 km). Le soldat, vainqueur des éditions 2015 et 2016, n’a pas eu de peine à s’imposer devant son challenger Amadou Ndiaye. Il a réalisé un temps de 1 h 15 mn et 27 s pour battre le champion en titre, qui a franchi la ligne d’arrivée après 1 h 20 mn et 35 s de nage. Ce dernier avait créé la sensation, l’année dernière, en surprenant le nageur du club militaire au sprint final.

Mais les données ont changé lors de cette 31e édition. Thiaw Ndir n’a laissé aucune chance au binational (franco-sénégalais). Il a étalé son talent dans les 500 derniers mètres pour battre le sociétaire de Mont-Rouge (Paris, France) et ses autres poursuivants. Les avances de 5 minutes sur Amadou Ndiaye et 13 minutes sur le troisième, Ousseynou Diop (1 h 28 mn 12 s) témoignent de l’hégémonie de ce soldat dans la plus grande compétition organisée par la Fédération sénégalaise de natation et de sauvetage (Fsns).

Il y a tout de même un changement par rapport au podium de l’année dernière. Ousseynou Diop, pensionnaire du club de la Langue de Barbarie Connexion (Saint-Louis), a éjecté François Malack de la 3e place.

Du coté des dames, les sœurs Diagne, Ndèye Tabara (1 h 41 mn 13 s) et Fatou Bintou (1 h 53 mn 45 s), se sont illustrées. Les sociétaires d’Atlantique olympique club ont pris respectivement les 1re et 3e places. Yaye Diadou Diagne (1 h 20 mn 35 s) a terminé 2e.

La Fédération sénégalaise de natation et de sauvetage (Fsns) a remis un trophée symbolique à El Hadj Salif Ndiaye, le nageur le plus ancien de la compétition. Le doyen, né en 1949, a devancé des centaines de jeunes dans la course de 4,5 km réservée aux amateurs (nageurs non affiliés à un club).

Pds – Plan B à la candidature de Karim Wade à la présidentielle: Me Madick Niang tisse sa toile à Touba

Me Madické Niang, patron du groupe parlementaire libéral, serait-il en train de se libérer progressivement de son mentor Abdoulaye Wade et de donner corps à un plan B à la candidature de Karim Wade pour la présidentielle de février prochain ? En tout cas, tout porterait à le croire après l’entretien que l’ancien ministre des Affaires étrangères, fidèle parmi les fidèles de Me Wade, a eu à Touba hier, lundi 1er octobre 2018, avec le Khalife Général des Mourides. Selon certaines informations, Me Madické Niang aurait tout simplement échangé avec Serigne Mountakha Mbacké sur sa candidature à la présidentielle de 2019.

C’est apparemment à la tête d’une forte délégation composée d’hommes politiques assez connus dans la capitale du Mouridisme, à l’instar de Serigne Modou Bousso Dieng, de Serigne Assane Mbacké et de plusieurs autres chefs religieux dont Serigne Cheikh Moustapha Massamba, que Me Madické Niang s’est entretenu avec le Khalife Général des Mourides hier, lundi 1er octobre 2018. Selon la presse qui relaie l’information, c’est aux environs de 13 heures que le patron du groupe parlementaire libéral aurait échangé avec Serigne Mountakha Mbacké, relativement à sa volonté de briguer les suffrages des Sénégalais à la présidentielle du 24 février prochain.

Selon toujours ces sources, Me Madické Niang aurait déclaré au Khalife : « Suite à la demande de plusieurs Sénégalais, j’ai pensé utile de poser ma candidature à la prochaine présidentielle. C’est la raison pour laquelle j’ai tenu à vous en parler dès à présent ». On rapporte qu’après avoir attentivement écouté l’avocat saint-louisien, ancien ministre des Affaires étrangères, Serigne Mountakha Mbacké a formulé des prières en ces termes : « Que Serigne Touba vous accompagne dans cette nouvelle entreprise ! ». Auparavant, la délégation a été reçue par Serigne Moussa Nawél. Me Niang présentait des condoléances au chef religieux qui a récemment perdu sa mère.

Vraisemblablement, ce nouveau pas posé par Me Madické Niang à Touba, s’il est avéré, marquerait un tournant dans le présumé bras de fer qui l’oppose à son mentor, Me Abdoulaye Wade. Lequel est réfractaire à tout Plan B du Pds à la candidature de son fils Karim Wade pour la présidentielle de 2019. D’ailleurs, dans cette opposition presque frontale depuis la parution de la lettre de certains responsables du Pds exigeant un Plan B à Me Wade, la réplique de ce dernier contre Me Madické Niang qualifié de commanditaire de la lettre en question, et pour finir les tentatives de conciliation entre les deux bords, tout arguerait pour un clash imminent.

Selon ainsi certaines informations, Me Wade ne serait pas parvenu à apaiser les velléités et ambitions présidentialistes de son ex-chef de la diplomatie. On rapporte même que celui-ci s’est radicalisé à la suite de l’échec des conciliabules avec son mentor d’ancien président de la République. De suite, il aurait même décroché, selon certains quotidiens, 13 sections libérales sur 16 dans le département de Pikine, alors qu’à Touba, il aurait déjà obtenu le nombre requis pour le parrainage de sa candidature. De là à imaginer que Me Madické Niang a cessé de promouvoir sa candidature en tapinois et qu’il s’évertue de plus en plus avec ses soutiens, à porter l’alternative à Karim Wade, il n’y a qu’un pas que beaucoup de militants libéraux franchiront aisément. Reste à savoir si le « Pape du Sopi », stratège politique de première heure, ne va pas sortir de son armada une botte secrète et de dernière minute pour asseoir, définitivement et contre tous les pourfendeurs, la candidature de son fils Karim Wade.

Présidentielle de 2019 : Abdoul Mbaye décline les grands axes de son projet de société

Officiellement investi candidat à la prochaine élection présidentielle de 2019 par son parti, à l’issue d’un congrès extraordinaire tenu hier à la place du Souvenir africain, Abdoul Mbaye a dévoilé son projet de société contenu dans un document d’une trentaine de pages. Devant ses militants, il a délivré un véritable cours magistral qui n’a épargné aucun secteur de la vie nationale. ‘’EnQuête’’ vous livre quelques extraits de ce discours prononcé sur plus de deux tours d’horloge.

Procès du régime de Macky Sall

‘’Des pratiques politiques étalées dans la durée sur plus d’un demi-siècle ont largement contribué à abîmer de façon progressive et insidieuse le socle de nos valeurs. Elles l’ont fait à un point tel que la restauration de ces dernières, plus qu’un impératif politique, est devenue une forte exigence citoyenne, sociale et identitaire pour ne pas perdre notre âme et voir notre peuple voué à la décadence.

La restauration de ces valeurs concerne aussi bien la sphère politique que sociale. Elle doit être comprise comme correspondant à une requête des populations sénégalaises en situation d’éveil de conscience politique après plusieurs années de vécu politique et le passage de deux alternances. Les valeurs les plus malmenées, ces dernières années, et en particulier par le présent régime, sont : la vérité, l’amour de la patrie, le respect de la parole donnée et de l’engagement public et solennel, la justice (à comprendre au sens large comme fin des injustices de toute sorte), le respect du principe de solidarité dans la réalisation de la croissance économique et dans son partage rationnel, juste et efficient. Ce sont les vertus de ‘’jom’’, de ‘’ngor’’, de ‘’mougne’’ assises sur la foi profonde ancrée dans nos cœurs et nos esprits ainsi que sur un remarquable consensus politique, œuvre d’hommes et de femmes de grande qualité, qui ont fait que notre pays a toujours évolué en paix et en totale harmonie.

Quelques furent les soubresauts, le Sénégal pouvait compter sur le comportement de dirigeants chevaleresques qui savaient, au nom de l’éthique, jusqu’où ne pas aller. Quand donc des travers mesquins, opportunistes, rétrogrades et exclusivistes visent à travestir la loi, à instrumentaliser des pouvoirs – singulièrement le Judiciaire – à brimer et à humilier des adversaires, à chercher à mettre une chape de plomb sur les hommes libres et sur la société, juste pour permettre à la famille et au clan d’accumuler, d’encore accumuler, de toujours accumuler au détriment d’un peuple presque devenu exsangue ; alors, face à la gravité d’une telle situation qui peut durablement affecter l’équilibre de notre pays aujourd’hui et demain, oui, ces hommes et ces femmes ou leurs successeurs, comme des millions de Sénégalais, doivent se lever et, debout, faire barrage à la mise à mort de notre grand et beau pays pour des intérêts bassement matériels, personnels et claniques.’’

Restauration des valeurs

‘’Notre premier engagement était, est et restera celui de demeurer fidèle à notre parole donnée. Nous faisons et ferons preuve de constance dans son renouvellement. Nous l’avions exprimé lors de notre décision d’entrer en politique en 2016, lorsque les premiers compagnons de l’Act nous avaient fait l’honneur de nous confier la direction de notre parti. Nous ne prendrons que des engagements que nous nous soucierons de respecter et de faire respecter. Nous redonnerons à la parole politique le respect qu’elle doit susciter lorsqu’elle s’exprime sous la forme d’un programme de parti ou de coalition de partis ; lorsqu’elle est propos d’un leader politique dépositaire de la confiance des membres de son parti ou de la coalition qui le soutient. Le ‘’wax waxeet’’, presque devenu une norme de la pratique politique au Sénégal, doit disparaître de nos mœurs politiques.

Les Assises nationales ont été trahies par certains de ses signataires et l’esprit du 23 juin par plusieurs figures politiciennes participant aux manifestations. Le programme ‘’Yoonou Yokete’’ a été vite versé aux oubliettes, en même temps que les slogans forts qui nous ont fait rêver d’une rupture véritable en 2012. Rappelons ‘’la gestion sobre et vertueuse des affaires publiques’’ ou ‘’la patrie avant le parti’’. Or, l’Histoire nous enseigne que la paix sociale craint les espoirs déçus. C’est pourquoi nous avons pris l’engagement de ne créer l’espoir dont notre peuple a grand besoin que par un discours de vérité. Et la vérité, en politique, est d’abord dans le parler vrai consistant à ne dire que le possible ; elle est ensuite dans le respect des engagements pris. A l’opposé, le mensonge et la trahison commencent avec le reniement d’engagements rendus publics sur la base desquels le citoyen vous avait attribué le bénéfice de son vote.

L’heure est venue de créer la rupture avec l’habitude devenue insistante de la parole non respectée. 2019 devra être une année d’alternance par sa quête de porteurs de paroles de vérité, par la sanction de ceux qui se seront singularisés par reniements et mensonges. C’est à ce prix que la démocratie sénégalaise aura enfin réussi un saut qualitatif digne de son histoire. Un saut qui la libérera des rets dans lesquels la retiennent les politiciens professionnels de notre pays depuis de trop nombreuses années. Car, que l’on ne s’y trompe pas : un engagement de nature politique est pris pour gagner la confiance populaire ; une fois ce but atteint, son reniement a pour rationalité de prendre ce qui appartient au peuple au profit de l’auteur de l’engagement, de sa famille, de son clan. Il ne s’agit point d’un mensonge gratuit, mais plutôt planifié et associé à de la spoliation. Il s’agit de parjure. Nous avons cru à ‘’la patrie avant le parti’’. A l’inverse, la politique mise en œuvre a profité à la famille, puis au clan, confisquant ressources naturelles, deniers publics, fonctions de responsabilité, emplois dans le secteur public, ne laissant que portions congrues et pauvreté au reste de la nation.’’

Transformation structurelle de l’économie sénégalaise

‘’L’organisation du développement agricole de notre pays engendrera le recul de la pauvreté dans les zones rurales. Mais vous n’ignorez point que l’échec du développement économique du Sénégal ne réserve pas la pauvreté aux seules zones rurales. Elle est également très présente dans les zones urbaines et semi-urbaines où elle sera combattue par la création d’activités et d’emplois. Elle le sera par notre conception de l’émergence que nous ne faisons pas reposer sur une logique de grands projets ayant le défaut d’être gourmands en ressources budgétaires et d’emprunts, d’une part, et aussi celui de privilégier leur réalisation par des entreprises étrangères, d’autre part. Nous construirons l’émergence du Sénégal autour d’une transformation de la structure de son économie, en faisant évoluer son artisanat vers la semi-manufacture, puis la manufacture et, enfin, l’industrie. Les secteurs devant accueillir la croissance sont identifiés comme ceux déjà fortement utilisateurs de main-d’œuvre, capables de productions de qualité, renfermant des processus de formation par l’apprentissage et susceptibles de renforcement. L’émergence passe par une transformation structurelle d’une économie. Elle est celle du constat de son évolution vers une économie de manufacture, de production de biens et services contenant davantage de valeur ajoutée pour couvrir des besoins nationaux et alimenter des exportations.’’

L’émergence à travers une nouvelle politique locale

‘’La gestion du développement local requiert de nouveaux paradigmes, de nouvelles compétences de management. La mise en place d’un Conseil économique social et environnemental par pôle économique permettra de mobiliser les compétences citoyennes aujourd’hui empêchées de jouer un rôle actif dans le développement de leurs terroirs. Créés dans une logique de développement solidaire et partagé, également de nécessaire aménagement du territoire, un effort particulier sera consacré aux 6 pôles suivants : pôle Ouest-Littoral : Dakar, Mbour et Thiès ; pôle Centre avec le Sine-Saloum et la région de Diourbel ; pôle Vallée du Fleuve avec les régions de Matam, Saint-Louis et le département de Bakel ; pôle Sénégal oriental avec les régions de Tambacounda et Kédougou ; pôle Sud avec les trois régions de la Casamance, Ziguinchor, Kolda et Sédhiou ; et pôle Zone sylvo-pastorale du Ferlo et Louga.

C’est aussi le lieu de dire que nous accorderons un poids particulier aux contrôles citoyens par les populations, aux budgets participatifs, à de nouvelles formes de certification et de rating. Ainsi sera bâti un leadership nouveau avec des politiques et non des politiciens, des élus et managers désintéressés et motivés par la seule prospérité des populations au niveau local, tous résistant face aux pressions politiques ou autres conduisant à gonfler inutilement les charges de fonctionnement des collectivités, à une mauvaise utilisation des ressources au gré d’intérêts politiques, à l’inflation de personnels sans rapport avec les métiers, la compétence et le mérite.’’

Energie

‘’A la faveur du démarrage des productions de pétrole et de gaz, il conviendra d’aller très vite vers une énergie compétitive à l’échelle mondiale comme soutien majeur à l’amélioration de la productivité de l’économie sénégalaise. La faiblesse de cette dernière est sans doute l’obstacle majeur à son émergence. Cela commencera par une énergie subventionnée en faveur des ‘’villages de métiers’’, point clé de notre projet. Nous mettrons, par ailleurs, en œuvre un mix énergétique dynamique qui prendra en compte le caractère épuisable des ressources en hydrocarbures et fera une place de plus en plus importante aux énergies renouvelables (solaire en particulier, éolien).’’

Industrie numérique

‘’La transformation de l’économie sénégalaise ne concernera pas uniquement les secteurs traditionnels de la révolution industrielle. L’accélération significative du développement de l’industrie numérique devra également être engagée. Le Sénégal attend de pouvoir libérer la créativité de sa jeunesse et créer de la compétitivité économique par une plus grande accessibilité et une réduction des coûts de l’Internet. Cela passera par un renforcement de la régulation des oligopoles, notamment au niveau de leurs tarifs de facturation. L’absence d’une vision stratégique basée sur une approche parfaitement intégrée de la révolution numérique n’a pas permis de mieux appréhender la façon dont elle transforme la vie des citoyens, non plus d’en tirer le meilleur parti et d’aider ceux qui risquent d’être laissés pour compte afin d’éviter un gap numérique entre citoyens sénégalais.

Ce gap s’est malheureusement parfois creusé au-delà du raisonnable, entre le Sénégal et le reste du monde, notamment plusieurs pays d’Afrique. La faiblesse, voire la quasi-inexistence du soutien au renouvellement des compétences à la recherche et à l’innovation freine le développement d’une industrie du numérique au plan national pouvant assurer la compétitivité du secteur de l’économie numérique sénégalaise. C’est dans le cadre d’un partenariat visant une collaboration durable au travers d’une approche Ppp (partenariat public-privé) et la mobilisation de fonds de soutien à l’innovation, que sera organisée la gouvernance opérationnelle de notre vision de l’économie digitale.

Ce partenariat inclura le secteur privé national et international, les institutions académiques, les collectivités locales et les partenaires internationaux dans la mise en œuvre d’un plan directeur national des Tic sur une période de 5 ans. Il est essentiel de quitter la logique du secteur des télécommunications ‘’vache à lait fiscale’’ pour résolument faire le choix du développement du secteur transformé en locomotive de la plus grande partie du reste de l’économie.’’

Sources de financement

‘’Une politique d’endettement extérieur agressive, menée par le régime actuel, malgré les nombreux avertissements du Fond monétaire international, de la société civile et des économistes sénégalais, laissera peu de marge au gouvernement de la prochaine alternance. L’absence de croissance suffisante a limité celle des recettes publiques. En outre, ce régime a donné la priorité au remboursement de la dette extérieure. Cette attitude a eu pour conséquence l’augmentation de la dette intérieure. Les difficultés vécues par les entreprises nationales qui portent trop longtemps des créances au titre de la commande publique, ont eu des incidences sur l’activité économique du Sénégal et, subséquemment, un resserrement des recettes budgétaires.

La mauvaise gouvernance a régulièrement, et dans la durée, affaibli les capacités à gérer des organisations et services d’une certaine taille et/ou complexes. Le Sénégal est devenu un pays où on ne peut prétendre à des fonctions de direction (Administration, parapublic) si vous n’avez pas la carte du parti au pouvoir et si vous ne faites pas de bons résultats aux élections ; ce qui leur est toujours rappelé par le chef de l’État à la veille des scrutins. Le sous-développement relatif du Sénégal s’est aggravé, gonflant les besoins de progrès dans une mondialisation vécue et créant un besoin d’accélération de croissance. Sans risque de caricature, deux constats s’imposent : ou l’État ne peut plus ou l’État ne peut plus tout seul. De mauvais choix et des contraintes budgétaires et managériales l’engagent dans un processus d’enfermement progressif et durable, dans une situation de stagnation économique. Dès lors, les apports majeurs et significatifs des privés nationaux et étrangers sont devenus indispensables à la création de richesse, très souvent par substitution à l’État.

Ce dernier doit toutefois demeurer arbitre, régulateur et veiller à ce que le renforcement de la qualité des services assurés par le secteur privé ne soit pas accompagné de l’exclusion des citoyens les moins nantis. Bien au contraire, l’objectif recherché devra également être l’extension de l’accès à des services de meilleure qualité. Le Sénégal a déjà mis en place le dispositif légal et réglementaire permettant le recours au Ppp. Le réexamen de l’ensemble des textes permettra son réaménagement et son alignement sur les meilleurs standards internationaux.’’

Profession de foi

‘’L’heure de se redresser et se tenir debout pour une refondation en profondeur : celle dont notre pays a besoin. Menons le Sénégal sur une route des possibles, une route sur laquelle nous ont déjà précédé des pays comme le Cap-Vert, le Rwanda ou le Ghana. Une route de citoyenneté active qui renforcera notre profonde et féconde adhésion aux valeurs qui nous rattachent à notre cher pays en réactivant notre sentiment d’identité nationale et en cimentant notre partage d’un destin commun pour lequel s’engager, donner et servir devrait être le meilleur viatique.

Une route où le travail sera élevé au rang de priorité et d’institution, capable de conférer ou de restaurer chez l’individu son être social, capable de ranimer son éminente dignité et de lui donner des raisons de croire en lui, en sa communauté, en son pays et d’y vivre en paix et en harmonie en contribuant positivement à son développement et à son rayonnement. Ce défi nous interpelle tous. Il interpelle plus encore les jeunes générations héritières d’un pays aux grandes et anciennes traditions qui doivent se lever comme un seul homme pour construire et défendre un avenir à la mesure de leurs espérances. Compagnons de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail, aujourd’hui, Sénégalaises et Sénégalais, demain, il me revient l’honneur de solliciter votre confiance, pour reconstruire ensemble le Sénégal. Devant Dieu, je fais le serment de ne jamais faiblir face à l’exigence de la mériter.’’

Une candidature de Daesh est inacceptable au Sénégal

Le titre de ce présent article renvoie au contenu. Il ne s’agit pas de viser la personne de Sonko mais d’éviter le sankou pour le Sénégal. En effet, le salafisme est une idéologie qui renvoie tout autre musulman à l’apostat. Voire à l’assassinat. Il appelle à liciter son sang, aliéner ses biens et disloquer sa famille. Sonko lui-même serait condamné ipso facto s’il rasait sa barbiche ou s’il permettait à ses épouses de s’habiller autrement que par une burqa.

Il y a lieu de savoir que l’idéologie de Sonko est la même qui a sévi à Grand Bassam, dans la zone de Mopti et au nord du Mali. Elle a ouvert un front au Burkina Faso, ancienne Haute Volta. Toutefois au Sénégal le salafisme a utilisé le langage dit de la Taquya qui était l’apanage du chiisme, c’est-à-dire celui du double langage.

Ousmane Sonko a dit lui-même qu’il a préparé avec beaucoup de patience son départ de la Fonction Publique même si, en réalité, on l’a préparé.

Daesh alias Al Qaeda alias Boko Haram est en mesure de frapper au Sénégal quand il veut. S’il ne l’a pas fait c’est pour faire miroiter le genre de chef d’Etat idéal pour lui. C’est-à-dire celui qui fera de Kaolack, Touba et Tivaoune ce qu’il a déjà fait à Tombouctou.

Cependant si compromis il y a eu au sein de Daesh pour utiliser la manière douce au Sénégal, le faible score que Sonko aura réalisé pourra être utilisé pour que la partie invisible de l’iceberg puisse émerger. Sonko ne reconnaitra pas les résultats en sa défaveur. L’on répétera que la majorité a été volée. On s’attaquera aux magistrats et au système auquel Sonko a déjà dit ne pas appartenir. Le système n’étant pas bon, cela va de soi, il y aura, alors, lieu de changer de système.

Daesh ne manque ni d’argent ni d’armes ni de combattants, encore moins de réseaux ou de cibles. Ce qui est étonnant dans cette affaire c’est ce modus vivendi entre le régime et le Daesh dormant. Le Daesh dormant est celui qui prêche et qui entraine la troupe avec des bâtons. L’autre Daesh lui c’est la bazooka et toutes les autres catégories d’armes supérieures.

L’utilisation de la passerelle ethnique pour faire nommer des membres de l’intelligentsia salafiste dans la diplomatie n’innocente pas le régime. Surtout quand il fait bénéficier Sonko-sankou (c’est au choix) du plus fort reste pour le placer dans le système parlementaire. Sonko n’a pas atteint les 55 000 voix pour être élu député d’office, mais a bien bénéficié d’une règle de la loto apportée au Code électoral dite du « Plus Fort Reste ».

Le quotient national pour la députation correspond au même nombre de voix que nécessite le parrainage pour la Présidentielle. On peut considérer que Sonko a atteint le maximum de ses réserves d’électeurs. En obtenant 33 000 voix, correspondant au nombre de wahhabites et salafistes au Sénégal. Son combat est donc un match de classement pour savoir où il va trouver un nombre de voix pour améliorer son médiocre score de zéro-virgule-quelque chose pourcent qu’il a eu l’année dernière aux Législatives

Ce qui est étonnant en plus c’est que le groupe salafiste auquel appartient Sonko n’est que la ramification de celui des cheikhs récemment mis hors d’état de nuire par le très clairvoyant Mohamed Ben Salman (M.B.S). Il s’agit de Salman Al Ouda (condamné à mort) et Al Karni (en voie de l’être). D’ailleurs, dans leurs réunions son nom de code est Karb (calamité).

Autant la Mauritanie qui ne badine pas avec la sécurité vient, manu militari, de fermer les écoles salafistes autant leurs équivalentes sénégalaises ne font que prospérer.

Notre Président ne doit montrer aucune faiblesse. Même si ethniquement il a un petit faible pour l’ethnie.

M.B.S, le premier, doit prendre les mesures nécessaires pour qu’une femme habillée d’une burqa, comme celle des dames Sonko, ne se transforme un jour en bombe humaine sur le tracé de son cortège. En provenance du Sénégal devenu, alors, un Sonko-sankou Land.

Cheikh Yérim Seck est passé à côté de la pertinence en lui posant la question de savoir s’il était Ibadou ou pas. Alors que les Ibadou sont une ramification du Tabligh pakistanais et n’ont rien à voir avec Daesh. La bonne question aurait été de savoir s’il était salafiste comme Daesh ou si c’est Daesh qui est salafiste comme lui. Cheikh Yérim est encore allé à l’encontre des règles de la déontologie en l’interviewant sous la pression de milliers de ses partisans. Au lieu de le faire en tête-à-tête dans une enceinte privée.

L’autre mensonge appartenant au double langage est de dire que Serigne Touba et El Hadj Malick, entre autres, sont des musulmans, mais ce sont des musulmans rejetés comme tels par les salafistes auxquels appartient Sonko. Les salafistes ont pour premier credo de rejeter les saints, les confréries et même les versets coraniques où le Prophète (Psl) est réputé magnanime et miséricordieux. Et les versets qui disent : « Ce que Dieu vous a donné ainsi que son Prophète (Psl) ».

En considérant cette assimilation, bien qu’appartenant au sens figuré, comme verset classé illisible. Et dont la lecture, même si vous ne comprenez pas la langue, vous fait délivrer un bon pour la potence.

Sonko n’a pas volé, peut-être Sonko est homophobe, peut-être… Mais toutes ces choses-là c’est bien mineur lorsqu’on pose la question de savoir s’il est salafiste. C’est-à-dire quelqu’un qui trouve normal de faire couler le sang de tout musulman qui n’est pas salafiste.

La chose est grave, comme disait l’autre : « Restez avec nous, il se fait tard. La nuit descend sur le monde. »

Je le défie de déclarer, la main sur le Coran, que tuer un mouride ou un tidjane n’est pas un acte sacré selon l’enseignement salafiste.

Le mot Pasteef ou Fasteef, lui-même, signifie foi. Donc c’est un appel masqué à la foi salafiste. C’est-à-dire des exécutions en pleine rue, la mutilation des pauvres pour filouterie d’aliments. Le vestimentaire, aussi bien celui des hommes que des femmes, est strictement au nom du Pasteef ou pass pass.

Attention, il y a certes un mécontentement contre le système. Mais un mécontentement orienté peut devenir simplement un suicide collectif.

En Mauritanie, l’université salafiste vient d’être fermée par les autorités. Elles avaient remarqué qu’elle avait créé la coalition Tawasoul dont les militants sont retournés au front de Daesh au nord Mali dès le lendemain des élections.

Tawasoul (connexion) en Mauritanie, Pasteef au Sénégal. Il ne s’agit que de miroir aux alouettes d’Al Qaeda–Daesh.

Environnement des affaires en Afrique : Vera Songwe salue le dynamisme des indices

La Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Vera Songwe s’est réjouie du dynamisme des indices du commerce en Afrique qui se manifeste notamment par une « amélioration de l’environnement des affaires ».

« Les pays africains ont régulièrement figuré dans le top 5 des pays ces dernières années, ce qui signifie qu’ils ont maintenant compris qu’il est essentiel d’améliorer l’environnement des affaires pour attirer le secteur privé », a souligné Mme Songwe, s’exprimant en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) dans un évènement parallèle intitulé « Africa Open for Business Forum ».

L’objectif de cette cérémonie, selon un communiqué dont APA a obtenu copie lundi, était de présenter le leadership du continent africain face au Programme de développement durable à l’horizon 2030 et à l’Agenda africain 2063.

Ainsi, selon la Camerounaise, « une grande partie de ces progrès provient de la croissance des PME, qui contribuent à 64% de la croissance du PIB des pays ».

« Les petites entreprises seront le moteur du continent », a-t-elle poursuivi, soulignant qu’il existe une connectivité énergétique importante sur le continent et ce depuis les 10 dernières années.

« Nous sommes passés de 700 millions de personnes sans accès à l’énergie à 520 millions de personnes. De plus, a-t-elle ajouté, dix pays ou plus ont accès à 70% à l’énergie ».

Ainsi avec les « défis majeurs à relever » dans ce secteur, Vera Songwe prend « le Kenya, la Mauritanie et le Sénégal comme exemples à suivre dans leurs efforts pour améliorer leur environnement afin de soutenir l’investissement dans l’énergie ».

Innocence Ntap Ndiaye: «Ce que m’avait conseillé Bruno»

La Présidente du Haut Conseil du Dialogue social a été, ce samedi, l’invitée du Grand Oral. Sur les ondes de la 97.5 Rewmi FM, Innocence Ntap Ndiaye est revenue sur plusieurs sujets d’actualité, notamment le décès de Bruno Diatta et les syndicats qui menacent d’aller en grève, à quelques jours seulement de la rentrée des classes 2018-2019. Morceaux choisis.

« Bruno m’a conseillé de m’engager politiquement pour… »

Vous me donnez l’occasion de renouveler mes condoléances à l’endroit du peuple sénégalais. Par devoir de mémoire, je voudrais, au nom de tous les membres du Haut Conseil du Dialogue social et en mon nom propre, présenter mes sincères condoléances à la famille de feu le Ministre Bruno Diatta, Chef du Protocole à la Présidence de la République, à son épouse, ses enfants, frère et sœur. Mais sa famille, c’était le Sénégal tout simplement. C’est pour cela qu’il a servi tous les Chefs d’Etat, de feu le Président Senghor à Son Excellence Monsieur Macky Sall, en passant par les Présidents Abdou Diouf et Maître Abdoulaye Wade. De mémoire de citoyen, la journée que j’ai vécue, jeudi dernier, est une journée exceptionnelle. Et aujourd’hui, les dés sont jetés, Bruno nous a quittés et repose pour l’éternel au cimetière de Bel-Air, à côté de ses parents. Nous rendons grâce à Dieu qui nous a permis de le connaître, de partager avec lui quelque chose et de pouvoir témoigner pour la postérité. En ce qui me concerne, j’ai connu Bruno quand j’avais 33 ans. Ce n’est pas le moment où j’étais dans les arcanes du pouvoir. Bien au contraire, je sortais de mes études de droit à l’UCAD et j’avais des engagements pour ma région qui était en train de connaître une crise de plusieurs années. J’ai intégré l’Association des cadres casamançais au sein duquel j’avais des prises de position qui n’étaient pas souvent partagées. Mais, j’étais soutenue par le ministre Landing Sané, au moment où je rencontrais Bruno Diatta puisque c’est lui qui m’a amené chez lui. Je ne sais pas si c’est ma jeunesse ou c’est parce que j’étais une femme, en tout cas il a estimé qu’il fallait qu’on m’écoute quelque part. Il m’a conduite un soir chez Bruno Diatta et j’ai exposé ma vision de ce qu’il faut faire de cette crise. J’ai dit que si on ne le faisait pas, cette crise pouvait être trop longue (…). C’est ainsi que le Président Abdou Diouf m’a reçu. Bruno m’a conseillé de m’engager politiquement pour ma région. Je pense qu’il a joué un rôle dans tout ce qui m’est arrivé. C’est une marque de reconnaissance, de gratitude que depuis vendredi, jour de son décès, j’ai essayé d’être présente à côté de sa famille, de son épouse, de ses enfants, de son frère, de sa sœur à qui je présente mes sincères condoléances. Et je pense que toute la Casamance devrait lui exprimer une profonde gratitude.

« ABC devrait parler au Président plutôt que de… »

Il y a beaucoup de polluants dans la communication. Je vais devoir recadrer avec beaucoup de regret Monsieur le Médiateur de la République. Je pense que même si au cours d’une mission vous êtes confrontés à certaines réalités, parce que nous tous avons des parents partout dans le Sénégal, sa posture, sa mission, sa position font qu’il devrait, par une note, informer le chef de l’Etat. Je ne vais pas lui apprendre le travail parce que je sais que c’est un homme de qualité. J’ai été véritablement attristée par sa sortie. Je voudrais profiter de cette occasion solennelle pour lui lancer un appel parce que c’est mon frère. C’est une sœur qui parle à son frère et je lui dis que ce n’est pas sa mission. Il ne devrait pas l’exécuter comme ça. S’il veut se présenter lors des prochaines élections, mais il est libre, même si tout le monde n’est pas Macky Sall. Il a un parcours, il a eu un cursus, il y a eu des élections transparentes et il est là. Mais qu’on le fasse avec élégance, d’autant plus qu’ils sont des amis de la première heure. Il a fait un choix très tôt d’accompagner le Président. Il devrait parler au Président.

Préavis de grève des syndicats d’enseignants : Innocence ne comprend pas !

Au niveau du Haut Conseil, nous sortons d’une session pré-rentrée. Et, cette session est organisée pour qu’on puisse faire une revue de l’état d’exécution des accords qui ont été signés le 30 avril dernier. Nous avons aussi eu un autre volet qui est un renforcement de capacités. Nous avions tenu cette session avec les représentants des 7 syndicats les plus représentatifs, en présence des institutions de la République. Je veux nommer le Conseil économique, social et environnemental, le Haut Conseil des Collectivités locales et la Présidence de la République. Nous avons fait une revue point par point sur l’exécution des accords. Il faut dire que des recommandations ont été formulées pour chaque point dans le sens d’accélérer la mise en œuvre. Déjà, ce qui a été fait a été magnifié par les syndicats présents. Une motion de félicitation a été même adressée au Ministère des Finances pour le dispositif mis en place pour gérer toutes les questions liées aux relations avec les partenaires. Certains points des accords ont été respectés. Sur les points qui n’ont pas été respectés, ou partiellement, sur notre demande, le Premier ministre a réuni tous les secrétaires généraux pour le monitoring. Nous, notre activité est une activité normale inscrite dans l’agenda du Haut Conseil du Dialogue social. Mais nous ne pouvons pas participer à un renforcement des capacités des partenaires sans pour autant faire la revue des points. C’est pour cela que nous avons deux volets, notamment la formation et la revue des points. Le volet formation porte sur la retraite des enseignants, sur la dématérialisation qui est en cours au niveau de la fonction publique et sur la fiscalité sur les salaires de façon générale. A ma grande surprise, j’ai entendu ici et là quelques menaces, mais je suis habituée aux stratégies des partenaires sociaux. Je me réjouis du fait que les partenaires sociaux qui ont été présents à la réunion de monitoring du Premier ministre ont dégagé des pistes. Et que les pistes, c’est que le Premier ministre les reçoit le 22 novembre. Lors de cette réunion, le Premier ministre a aussi donné des directives pour les ministres afin qu’ils continuent de recevoir les syndicats. Donc, je ne comprends pas qu’on puisse menacer par le dépôt de préavis de grève.

Un rapport sur le gaz et le pétrole remis au président Sall

Je ne pense pas qu’on soit au cœur du dialogue. Nous avons voulu en tant que structure nationale de dialogue national, la seule qui soit tripartite où siège le gouvernement, le secteur privé et les employeurs, donné notre modeste contribution pour féliciter aussi le Président de la République pour l’initiative qu’il avait prise d’organiser la concertation nationale. Cela fait suite à cela. Nous avons estimé en tant qu’institution tripartite, que nous ne pouvons pas aller à cette concertation et de donner un avis sans avoir au préalable réuni les différents représentants de ces segments qui siègent au sein du Haut Conseil du Dialogue social. C’est ainsi que nous avions organisé une session dédiée à cette thématique qui a vu la participation des experts. Aujourd’hui, nous connaissons le potentiel gazier et pétrolier du Sénégal et nous avons réfléchi suivant plusieurs axes. Nous avons un rapport où toutes les questions liées à l’emploi, aux conditions de travail, la formation professionnelle, au dialogue social,… ont été visitées et des recommandations ont été formulées. Le rapport a été remis au Président de la République. Il a été remis aussi au Premier ministre, au ministère du pétrole et des énergies (…). Mais dans une séance de partage que nous voulons faire avec la presse et les différents acteurs, nous allons dévoiler ce rapport.

Cette surprise de Pape Diouf va encore faire du bruit

Pape Diouf prépare du lourd pour son spectacle à Bercy. Après le « Sabaar » échoué, le chanteur se lance dans un nouveau challenge pour promouvoir son événement. Sur cette vidéo, le lead vocal de la Génération consciente s’affiche avec de belles femmes…

https://youtu.be/ayJiYqgmDX4

Antoine Diouf, Migui Marame Ndiaye et 2 employés de Youssou Ndour quittent la Rfm

Après le départ de Mamoudou Ibra Kane et Alassane Samba Diop, c’est au tour du célèbre journaliste Antoine Diouf, présentateur vedette du journal de 12 H,  de quitter la Rfm.

Joint par Senego, ce dernier a confirmé l’information. « J’ai démissionné de la Rfm pour convenance personnelle », informe le directeur de la Rédaction de Rfm.

Mais, ce n’est pas tout. Les journalistes Migui Marame Ndiaye , Adama Anouchka Ba et le technicien Saliou Dème ne feront plus partie de l’équipe de la Radio futurs médias. Selon les informations de Senego, ces ex-employés de Youssou Ndour ont démissionné pour rejoindre Alassane Samba Diop et Mamoudou Ibra Kane sur la radio Baobab Fm qui débutera ses programmes, ce mois d’octobre.

GO: Pape Diouf perd sur les formes et le fond

Quand je vous disais que le leader de la génération cupide n’était intéressé que par le fric et non une belle carrière….

Pour avoir voulu animer une soirée salace, spécial saysay, il avait invité les filles les plus sexy du pays, mais aussi des invitées d’honneur comme la Malienne Diaba Sora et l’Ivoirienne Eudoxie Yao, toutes deux connues pour leurs formes généreuses et leur gout pour le luxe et le lucre.

Depuis quand importer des postérieurs, même d’aussi illustres hôtesses, était-il musical ou richesse naturelle ?

« Yallah reka kham ». Toujours est-il que ce fameux rendez-vous de Dakar, qui faisait déjà saliver, n’a pas eu lieu. Il n’est pas bien vu des autorités qui ne supportent ce genre de spectacles que le soir tombé, quand ils sont à l’abri des potaches insomniaques qui font exprès de réviser tard le soir.

Du coup, Pape ne verra ni les formes généreuses de ses invitées, ni la couleur de l’argent qu’il comptait soutirer aux braves Sénégalais qui ne rechignent jamais à participer, rien que pour la beauté de l’art.

Il est devenu amoureux du fric, ce Pape-là !