Obsèques de Bruno DIatta: L’oraison funèbre par Macky Sall

Mes chers compatriotes, d’ici et de la diaspora,
Mesdames, Messieurs,
Notre perte est immense, et notre douleur infinie.
A cette perte et à cette douleur, s’ajoute, pour moi, le pénible exercice de prononcer l’oraison funèbre d’un collaborateur émérite, au parcours et aux qualités hors du commun.
Pour rappeler le destin mortel de l’humain, une sagesse de chez nous dit que la vie cohabite avec la mort.
Mais on ne s’habitue jamais à la mort, parce qu’elle frappe toujours par surprise.
Et comment s’habituer à la mort quand, avec la disparition du Ministre Bruno Diatta, elle frappe au cœur de la Nation, de l’Etat et de la République ?
Le vendredi 21 septembre 2018, le Ministre Bruno Diatta s’est retiré paisiblement de la vie terrestre, à son domicile, parmi les siens. Fidèle à lui-même, Bruno s’en est allé discrètement, comme il a vécu.
On le savait souffrant depuis peu. Mais, tirant sa force dans sa pudeur habituelle, jamais il ne s’est plaint de sa maladie. Bien au contraire, il a tenu jusqu’au bout. Il a travaillé jusqu’au dernier souffle.
Le mercredi 19 septembre, c’est lui qui avait encore installé le Conseil des Ministres, sacrifiant au rituel dont il avait seul le secret. Hélas pour la dernière fois…
Grande a été ma surprise d’apprendre le décès de Bruno, vendredi, alors que je partais en mission.
Quand le destin nous arrache un collaborateur d’exception, le seul devoir qui vaille est de lui rendre l’hommage qu’il mérite.
Et cette cérémonie d’hommage national à la mémoire du Ministre Bruno Diatta est une terrible ironie du sort, parce que le cérémonial est par définition le domaine réservé de Bruno. C’est lui qui en était l’ordonnateur et le maître par excellence. Il n’y a que la mort pour nous imposer un monde à l’envers et nous dicter un cérémonial à la place de Bruno.
La Nation est frappée au cœur, parce que le Ministre Bruno Diatta était un homme de synthèse. Il symbolisait si bien ce qui nous unit et nous rassemble, par-delà nos différences et nos diversités.
Par sa famille élargie, à la fois chrétienne et musulmane, Bruno était un trait d’union à multiples facettes, reliant plusieurs terroirs et composantes socio ethniques de notre pays.
Originaire de Kabrousse, au Sud, par son père, Bruno était de la lignée d’une héroïne nationale, Aline Sitoe Diatta, et avait des attaches familiales en terroirs du Sine et du Saloum, au centre du Sénégal.
Mais c’est au Nord du pays, précisément à Saint-Louis du Sénégal, qu’il vit le jour le 22 octobre 1948, d’une mère métisse.
C’est à Saint-Louis qu’il fit ses classes du primaire, au Petit lycée de la rue Neuville.
Et c’est à Saint-Louis qu’il se mariera plus tard, après de brillantes études au Lycée Van Vollenhoven de Dakar, actuel Lycée Lamine Guèye, à l’Institut d’Etudes politiques de Toulouse et à l’Ecole Nationale d’Administration du Sénégal, Section Diplomatie.
Chrétien de confession, Bruno s’en est allé un vendredi, jour saint des musulmans. C’est tout un symbole, comme pour rappeler, dans un ultime message protocolaire, son attachement indéfectible à l’harmonie sociale qui nous relie les uns aux autres sous l’ombre apaisante de la nation sénégalaise.
Par le brassage unique de ses origines, Bruno incarnait l’homme-intégral de la Civilisation de l’Universel, dont rêvait le Président-poète Léopold Sedar Senghor, qui l’avait appelé à ses côtés en 1977.
L’éloge autour de Bruno Diatta est unanime. Tout le monde l’appréciait, même ceux qui ne le connaissaient pas ; parce que l’homme était poli, sympathique et attachant.
Malgré la distance et réserve qu’imposaient sa fonction, les inconnus l’interpelaient familièrement. Et son prénom suffisait comme identité remarquable. Bruno, sans autre précision, c’était lui, c’était Bruno Diatta !
L’estime à l’endroit de Bruno venait aussi de sa capacité unique de transcender les conjonctures et les convulsions de l’histoire, en restant à cheval sur le métier, et le pied ferme sur le socle de granite qui soutient la continuité des institutions.
C’est pourquoi l’Etat et la République sont frappés au cœur avec la disparition du Ministre Bruno Diatta.
Au cœur de l’Etat et de la République, sa carrière professionnelle, lumineuse comme un rayon de soleil au zénith, est un condensé exceptionnel d’excellence et de longévité.
De sa sortie de l’Ecole nationale d’Administration en 1973, au vendredi 21 septembre 2018, Bruno a dédié un parcours sans faute de 45 ans à l’Etat et à la République, dont 41 ans au Protocole de la Présidence République; servant avec le même dévouement républicain tous les Présidents du Sénégal indépendant.
Le Service du Protocole, tâche prenante et complexe, exigeante et ingrate, restera à jamais attaché à son image.
Il faut plus qu’une formation, il faut plus que des diplômes pour exceller dans le protocole comme Bruno Diatta.
Au-delà des textes, us et coutumes qui régissent la préséance et le cérémonial, le protocole, c’est d’abord la finesse d’un code de conduite rigoureux, inscrit dans le marbre des lois non écrites et nécessaires à la vie en société.
Le protocole, c’est une affaire d’éducation, un art consommé des bonnes manières, du savoir-faire et du savoir-vivre ; une invite permanente à la politesse, à l’humilité, au civisme, à la tenue et à la retenue.
Voilà les valeurs dont le Ministre Bruno Diatta était le porteur, le gardien vigilant, rigoureux, ferme et discret.
Sans la rigueur immuable du protocole, la vie publique serait un chaos insoutenable. C’est pourquoi Bruno tenait par-dessus tout au bon ordonnancement de la préséance et à la bonne disposition des choses : chacun à sa place et chaque chose en son temps.
Sa tâche devenait ingrate quand, sans égard pour l’étiquette du protocole et les bonnes manières, on voulait passer outre les convenances établies.
Mais lui, dans un calme olympien, tenait toujours au respect des normes, sans geste déplacé ni violence verbale, faisant sienne la sagesse de Rûmi : Elève tes mots, pas ta voix. C’est la pluie qui fait grandir les fleurs et non le tonnerre.
Bruno savait trouver le mot juste. Il avait le sens de la formule pour rappeler les uns à l’ordre et conseiller les autres aux usages de l’Etat et de la République.
Mais ce n’est pas tout. Quatre décennies durant, il a organisé de main de maître le quotidien de l’Etat au plus haut niveau ; un travail de tout instant, qui exige une disponibilité constante, pour gérer le présent et anticiper le futur.
L’homme était doué d’une mémoire phénoménale. Entre évènements nationaux et internationaux, Bruno veillait sur les dates. Il connaissait chaque lieu de destination et ses conditions de séjour. Il maîtrisait parfaitement les distances à parcourir, prêtait attention aux décalages horaires et aux aléas de la météo. Bref, Bruno était soucieux du plus petit détail. Il ne laissait rien au hasard.
Bien souvent, nous ne voyons le protocole que sous l’éclat des lambris dorés. Mais derrière chaque scène bien réglée, où tout semble aller de soi, que d’efforts et de temps consentis ! Que de jours et de nuits notre illustre défunt, couché pour l’éternité, dormant du sommeil du juste, est resté debout et éveillé, pour que tout soit dans le bon ordre !
Bruno a connu le temps où certains voyages relevaient de l’aventure. S’il a parcouru avec aisance les capitales du monde, il connaissait mieux que quiconque le Sénégal des profondeurs. Il a dormi chez l’habitant et parfois dans sa propre voiture. Il a traversé les rivières, arpenté les sentiers sinueux de nos campagnes et bravé des intempéries.
Bruno connaissait son monde. Il était d’une urbanité exquise. Du plus haut dirigeant au plus humble citoyen, il savait comment traiter chacun avec courtoisie et égard.
De sa riche aventure humaine, il s’est fait, au Sénégal et ailleurs, des amis, des admirateurs et des disciples. Son expertise avérée était reconnue et sollicitée au-delà de nos frontières.
Pour ceux de ma génération, Bruno a d’abord été un mythe vivant que nous renvoyait l’image de son élégante silhouette à la télévision.
Plus tard, j’eus le bonheur de croiser son chemin dans mes fonctions officielles, et la chance de le trouver à la Présidence de la République comme Chef du Protocole.
J’ai vu de près comment, dans une symphonie sans fausse note, il a organisé en seulement une dizaine de jours, ma cérémonie d’investiture et la fête de l’indépendance de notre pays.
C’est donc tout naturellement que je l’ai maintenu dans ses fonctions en l’élevant au rang de Ministre, par décret 2012-435 du 10 avril 2012.
J’ai voulu ainsi reconnaitre les qualités personnelles de Bruno Diatta et ses mérites professionnels au service de l’Etat.
Le Ministre Bruno Diatta fut un homme de devoir, un témoin singulier de notre histoire institutionnelle, un commis d’Etat infatigable, fidèle et loyal.
Comme dans un refrain synchronisé, j’ai souvent entendu dire qu’il devait écrire ses mémoires. Mais Bruno a fait plus que rédiger ses mémoires ! Sa vie et son œuvre forment un livre ouvert, pour qui sait lire plus les actes que les mots. Car finalement, l’essentiel n’est pas dans le verbe qui périt, mais dans l’acte qui demeure. Bruno n’était pas un homme du verbe, mais de l’action.
C’est pourquoi, en ces temps de repères brouillés et de consciences souvent assoupies, sa mort nous interpelle et nous renvoie aux valeurs cardinales qu’il portait en viatique : le civisme, le don de soi, l’humilité, le respect du prochain et du bien commun.
Voilà le legs que nous laisse Bruno Diatta.
Mon cher Bruno, ainsi vient l’heure pénible de la séparation.
Mais avant de partir, je voudrais que tu emportes notre témoignage, chaleureux et unanime comme nos louanges.
Je témoigne que tu as rempli ta mission avec classe, honneur et dignité.
Je témoigne que, plus qu’un Chef du protocole, j’ai perdu en toi un conseiller émérite, un émissaire habile des missions délicates, un messager honnête, avenant et digne de confiance, un sherpa clairvoyant, dont la lanterne flamboyante balisait les chemins improbables.
Je témoigne que l’Etat et la République ont perdu un gardien du temple.
Je témoigne que la nation a perdu l’icône emblématique de son cérémonial.
Je témoigne que tes amis ont perdu un symbole de fidélité en toute circonstance.
Et ta famille, orpheline, a perdu un être cher, un époux attentionné, un père affable, un frère bienveillant.
En ces moments d’épreuve intense, je réitère l’expression affectueuse de ma profonde compassion à l’ensemble de ta grande famille ; à ta courageuse veuve, Thérèse, et à vos enfants, Guilaine, Yalisse, Pierre et Olivier.
Je leur renouvelle mes condoléances émues et celles de la nation.
Cher Bruno, au nom de la nation Sénégalaise, au nom de mes prédécesseurs, feu le Président Léopold Sedar Senghor, les Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, et en mon nom personnel, je te remercie du fond du cœur pour tes éminents services.
Je salue avec respect ta mémoire.
Le souvenir de ton œuvre impérissable restera à jamais gravé dans nos cœurs et nos esprits.
En reconnaissance de tes bons et loyaux services, et pour t’offrir en exemple aux générations actuelles et futures, la Salle du Conseil des Ministres et le Grand Amphithéâtre de l’Ecole nationale d’Administration porteront désormais ton nom.
Nous te désignons également comme parrain de la promotion de l’ENA qui sortira en janvier 2019.
De même, l’Etat accompagnera la réalisation du projet d’Académie du protocole que tu portais généreusement pour partager ton savoir-faire.
Mission accomplie, Bruno Louis Robert Diatta.
Adieu ! Repose en paix, ad vitam æternam.

L’inimitable Bruno Diatta! (Par Abdoulaye Wade)

Étant hors du pays, je me suis fait représenter aux obsèques de Bruno Diatta et j’ai voulu attendre quelques jours, le temps que la clameur s’apaise, pour être mieux entendu car mon témoignage de 12 ans de collaboration avec l’un des plus grands serviteurs de l’Etat est, je crois, important et doit être entendu.

Lors de la cérémonie de remise des clefs de la Présidence, en me quittant, le Président Abdou Diouf m’a dit : ‘’Ablaye, comme il m’a toujours appelé affectueusement, je te conseille de garder Bruno.’’

j’ai gardé Bruno Diatta à mon service pendant mes douze ans de mandat présidentiel et je ne le regrette pas.
A mon tour, en quittant le Palais j’ai rappelé à mon successeur ce que m’avait dit le Président Diouf et je lui ai répété la même chose.

Bruno Diatta, diplômé de l’ENAM, Section diplomatique, est ambassadeur dans l’âme et appartient au corps des ambassadeurs de la République dépendant du Ministère des Affaires étrangères. Détaché tôt à la Présidence de la République par le Président Senghor qui l’avait remarqué, pour exercer les fonctions de Chef du Protocole, il y a passé toute sa carrière et vient, comme on dit, de mourir à la tâche car, jusqu’au dernier moment, demeurant en activité au-delà de l’âge normal de la retraite, Bruno était un homme dont on ne pouvait pas se détacher, non point parce qu’il était irremplaçable – personne n’est irremplaçable- mais parce qu’il était inimitable

L’homme est un être délicat, parlant peu, efficace, gros travailleur de jour et de nuit. Son égale humeur rendait sa compagnie toujours agréable.
Les Chefs d’Etat qu’il nous a aidé à recevoir se souviennent de lui et demandent de ses nouvelles en utilisant familièrement son prénom : Et M. Buno ?

Il n y a pas de race Bruno Diatta car il est exceptionnel. Aucun chef du protocole de la présidence ne fera encore 4 présidents et, peu ou prou, 50 années de service.

Un jour, regardant cet homme qui travaillait plus que tout le monde j’ai pensé améliorer sa condition en le nommant Ministre Chef du protocole d’Etat de la Présidence de la République, il a souri et a décliné poliment : M. le Président, vous savez, ‘’je ne suis pas comme ça, je ne tiens pas aux titres’’.
Pour moi, ce n’était pas seulement une question de titre mais un moyen de rémunérer plus équitablement l’immense travail qu’il accomplissait.
Je l’ai quand même hissé au-dessus de ‘’simple ambassadeur’’ en lui adjoignant le titre de Ministre.
En renouvellent mes condoléances à sa famille qui trouvera toujours en moi un père et un grand-père, je prie Dieu de recevoir son serviteur Bruno Diatta en son Paradis.

​​​​​​​​Dakar, 24 septembre 2018

Abdoulaye Wade
Ancien Président de la République du Sénégal

Ambassade Soudan à Dakar : La chancellerie accusée d’esclavagisme

« Huit employés de nationalité sénégalaise licenciés sans droit, humiliés par l’ambassadeur du Soudan au Sénégal ». L’As quotidien qui donne l’information relaie également le coup de colère de ces Sénégalais qui assimilent leur travail à de l’esclavagisme.

« L’ambassadeur nous a licenciés, sans nous donner des explications plausibles et sans motiver la lettre de licenciement », dénonce G. Ndiaye, ménagère au sein de la résidence de l’ambassadeur pendant plus d’un an.

« Si je vous renvoie, je n’aurai aucun mal à trouver d’autres personnes qui seraient prêtes à travailler pour moi », a l’habitude de dire l’ambassadeur Youssouf Adil Bannaga à ses employés, souligne le journal. Qui prête ses colonnes aux travailleurs licenciés. « Nous voulons aussi que tous les Sénégalais sachent que les conditions de travail à l’ambassade sont pires que l’esclavagisme. On travaille de 8 h à 22 h sans pause. En plus on n’a ni jour de congé ni repos », dénonce la Sénégalaise licenciée.

« Les conditions de travail à l’ambassade ne sont pas dignes d’un être humain. Nous sommes en train de subir l’esclavage dans notre pays. Et même si nous ne travaillons plus là-bas, nous voulons alerter les Sénégalais sur cette situation scandaleuse qui se passe dans notre pays », confie un traducteur en service depuis des années dans la chancellerie, licencié lui aussi. « Nous n’avons ni CDI ni CDD. Et pour nous payer nos salaires, ils nous entassent dans une chambre comme si nous sommes en train de quémander », proteste ce dernier.

Lancement au Sénégal d’une Assurance-Crédit Interentreprises

La compagnie Askia Assurances a lancé l’Assurance-Crédit Interentreprises au Sénégal, en partenariat avec The Lebanese Credit Insurer (LCI), a appris APA mardi à Dakar.

« En partenariat avec The Lebanese Credit Insurer (LCI), Askia Assurances lance l’Assurance-Crédit Interentreprises au Sénégal qui est un service innovant pour accompagner le secteur privé national. L‘Assurance-Crédit Interentreprises couvre les fournisseurs contre les risques de non-paiement de leurs créances par leurs clients-débiteurs-acheteurs locaux et étrangers », explique Askia Assurances dans un communiqué reçu à APA.

Ce produit qui sera présenté jeudi à la presse sénégalaise aide, selon ses initiateurs, à protéger les activités de l’assuré, élargit la portée de son entreprise, favorise une croissance rentable et aide à gérer les risques et à éviter les pertes.

« Il s’agit d’un outil essentiel pour développement des Petites et Moyennes Industries (PME/PMI) qui sont les réelles pourvoyeuses d’emploi au Sénégal. Le nouveau service proposé par Askia Assurances, l’assurance crédit inter- entreprise couvre les créances commerciales du fournisseur qui est l’assuré. En d’autres termes, quand une entreprise qui fournit des biens et services souhaite accorder des facilités de paiement à ses clients, l’assurance-crédit interentreprises sécurise ces facilités au niveau du fournisseur afin de le prémunir contre le risque de non-paiement de sa creance », note notre source.

Selon elle, à terme cette offre va favoriser la création d’emplois au Sénégal car, ce sont les PME et PMI qui sont les véritables pourvoyeuses d’emploi dans le pays.

Le Rp exclut Baye Mamoune Niasse

Baye Mamoune Niasse a été exclu du Rassemblement pour le peuple (RP). Le bureau national du Rp a voté son exclusion, hier, au cours d’une assemblée générale.

La raison? Selon L’As, il lui est reproché d’avoir enfreint l’article 7 du règlement du parti, en déclarant sa candidature à la présidentielle de 2019.

Ce n’est pas tout. Le Rp accuse le président du mouvement « And ak askan wi natal Senegaal, Bennal Afrique » d’utiliser les logos du parti.

Liliane Maroun en tenue aguicheuse !

Son père DJ Eduardo n’est plus à présenter au Sénégal. Il s’est fait connaître dans le milieu musical avec une solide réputation avant de décentraliser ses activités et de s’essayer au cinéma notamment avec un rôle dans la série à succès “Un café avec”. Elle, Liliane Maroun, s’est fait connaître hors du Sénégal, en France où elle réside, avec un rôle principal dans un des derniers clips de l’artiste Dadju qui est actuellement au sommet de son art.

Très séduisante, elle a décidé de faire parler sa beauté et de ne plus se limiter à ses magnifiques photos sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui au-devant de la scène, la magnifique perle fait assurément la fierté de son père qui doit être ravi de voir sa fille chérie prendre son envol dans le domaine qu’elle aura choisi.

 

Taxée de « khéssaleuse » par Queen Biz, Aida Samb livre une réponse très classe

Taxée de « khéssaleuse » par Queen Biz, Aida Samb réagit sur Instagram.

En apercevant son post sur le réseau social, Aida snobe Queen Biz et déclare « Music is my life ! » (La musique est ma vie !). On peut comprendre par ce propos que la chanteuse est seulement préoccupée par sa musique.

Importation de riz en Afrique: 4 milliards de dollars américains dépensés par an

Dakar abrite, depuis hier, la Conférence ministérielle de haut niveau sur le riz. Il ressort de la rencontre que les pays africains ont importé environ 36 % de leurs besoins en riz en 2015, totalisant ainsi plus de 4 milliards de dollars américains par an.

Selon le responsable du Programme régional de la Fao pour l’Afrique, Abebe Haile-Gabriel, aujourd’hui, plus de la moitié des 43 pays producteurs de riz en Afrique sont des importateurs de cette céréale, avec des niveaux variant entre 10 et 93 %. C’est pourquoi il a appelé les pays africains à s’engager à créer et à appliquer rigoureusement des politiques favorables à l’autosuffisance en riz et à soutenir la croissance de l’industrie africaine du riz. Cette action, indique-t-il, aide à réduire de manière significative le risque de crises alimentaires et à contribuer à l’atteinte de l’objectif ‘’Faim Zéro’’. ‘’Nous avons besoin d’engagements politiques et d’investissements des secteurs public et privé, et nous devons nous concentrer sur au moins trois domaines prioritaires : améliorer les systèmes de semences de riz et les intrants agricoles associés, développer les technologies et les innovations rizicoles, et vulgariser la mécanisation à petite échelle’’, a-t-il souligné.

Pour soutenir la transformation du secteur rizicole en Afrique, la Fao consolide activement les partenariats avec les partenaires au développement régionaux et mondiaux, en stimulant la productivité, en renforçant les chaînes de valeur du riz et en appuyant une meilleure coordination des marchés régionaux. Selon certains de ses fonctionnaires, le renforcement des liens avec d’autres organisations telles que AfricaRice, Coalition pour le développement du riz en Afrique, Banque africaine de développement, etc., pour promouvoir et diffuser les meilleures pratiques sur le riz auprès des pays, se déroule efficacement.

Il faut relever que cette conférence organisée par la Fao, la Banque africaine de développement, AfricaRice, et le gouvernement du Sénégal, vise à générer une orientation et un soutien politique plus collectif. Elle est, en effet, une plateforme de discussion sur la mise en œuvre de programmes d’investissement sur la réalisation de l’autosuffisance en riz dans les pays africains et la création d’emplois rémunérateurs pour les jeunes et les femmes tout au long de la chaîne de valeur du riz.

Une Sénégalaise égorgée par son mari en Espagne

Tristesse et désolation sont les sentiments les mieux partagés chez la communauté sénégalaise en Espagne à l’annonce du drame qui a eu lieu hier, mardi 25 septembre, à 13h 30, à Bilbao, en Espagne. Une Sénégalaise est égorgée par son mari sous les yeux de leurs deux enfants dans leur appartement sis à 25th Street Olerias Atlas.

Le mari, d’origine sénégalaise qui était en cavale est mis aux arrêts par la police espagnole et a été mis en examen pour homicide et meurtre par conjoint.

Le journal révèle que la victime avait porté plainte contre son mari pour violences conjugales.

Pape Cheikh Diop ne jouera pas pour le Sénégal, il a choisi l’Espagne

Le Lyonnais Pape Cheikh Diop a décidé de porter les couleurs de l’Espagne contre ceux de son Sénégal natal.

Le milieu de terrain de 21 ans, originaire de Dakar, a déménagé en Espagne à 14 ans où il a évolué dans les catégories jeunes. Il les a aidés à remporter la Coupe d’Europe des moins de 19 ans en 2015. Il a également joué avec l’équipe des moins de 21 ans.

Il a révélé que la Fédération sénégalaise de football (FSF) avait tenté de le persuader de jouer pour les Lions de Teranga.

« J’ai été appelé par le Sénégal à plusieurs reprises, mais je reste engagé en Espagne« , a déclaré Pape Cheikh au journal sportif espagnol Marca.

« Bien sûr, je ne peux jamais oublier mon origine, je suis sénégalais, mais je me sens aussi espagnole.

« L’Espagne m’a tout donné et je veux rendre en retour. Je suis très heureux de la décision que j’ai prise. »

En vertu des règles de la FIFA, il peut toujours changer son choix, car il doit encore disputer un match en compétition officielle avec l’équipe senior d’Espagne.

Pape Cheikh a impressionné avec Lyon en la Ligue 1 française et en Ligue des champions de Lyon. L’équipe française a battu Man City à l’Etihad la semaine dernière lors de la première journée de la phase de poule.

Malgré sa remarquable ascension dans la compétition d’élite européenne, Pape Cheikh n’a pas oublié ses débuts modestes au Solar FC dans son pays natal, où il jouait auparavant pieds nus.

« Le Solar FC est là où tout a commencé pour moi et j’ai encore des souvenirs intéressants« , a-t-il rappelé.

« Maintenant, j’essaie d’aider avec tout ce que je peux: avec des maillots, des kits, des balles et tout ce que je peux. Les conditions ne sont pas faciles là-bas et nous devons les aider. »

Sa carrière de footballeur en Espagne a débuté au Club Internacional de la Amistad (CIA) et a également impressionné un an plus tard à Montañeros CF, avant de passer en 2013 à l’équipe de jeunes Celta de Vigo.

Il a progressé vers l’équipe senior de Celta et a fait ses débuts en décembre 2015, où il a marqué un but en 27 matches avant de déménager à Lyon l’été dernier.