CAN 2019: programme des 3e et 4e journées en éliminatoires

Les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2019 de football vont s’enchaîner du 10 au 16 octobre 2018. Voici le programme des 48 matches.
CAN 2019 : PROGRAMME DE LA 3e JOURNÉE

Mercredi 10 octobre –

Ethiopie-Kenya, à Bahir Dar [groupe F]
Zambie-Guinée-Bissau, à Lusaka [groupe K]

Jeudi 11 octobre –

Ghana-Sierra Leone, à Kumasi [groupe F]
Congo-Liberia, à Brazzaville [groupe G]

Vendredi 12 octobre –

Cameroun-Malawi, à Yaoundé [groupe B]
Mali-Burundi, à Bamako [groupe C]
Gabon-Soudan du Sud, à Libreville [groupe C]
Algérie-Bénin, à Blida [groupe D]
Togo-Gambie, à Lomé [groupe D]
Nigeria-Libye, à Kaduna [groupe E]
Guinée-Rwanda, à Conakry [groupe H]
Côte d’Ivoire-Centrafrique, à Bouaké [groupe H]
Angola-Mauritanie, à Luanda [groupe I]
Egypte-Swaziland, au Caire [groupe J]
Cap-Vert-Tanzanie, à Praia [groupe L]

Samedi 13 octobre –

Sénégal-Soudan, à Dakar [groupe A]
Guinée équatoriale-Madagascar, à Bata [groupe A]
Maroc-Comores, à Casablanca [groupe B]
Afrique du Sud-Seychelles, à Johannesburg [groupe E]
RD Congo-Zimbabwe, à Kinshasa [groupe G]
Burkina Faso-Botswana, à Ouagadougou [groupe I]
Tunisie-Niger, à Radès [groupe J]
Mozambique-Namibie, à Maputo [groupe K]
Ouganda-Lesotho, à Namboole [groupe L]

CAN 2019 : PROGRAMME DE LA 4e JOURNÉE

Dimanche 14 octobre –

Kenya-Ethiopie, à Kasarani [groupe F]
Guinée Bissau-Zambie, à Bissau [groupe K]

Lundi 15 octobre –

Libye-Nigeria, en Tunisie [groupe E]
Sierra Leone-Ghana, à Freetown [groupe F]

Mardi 16 octobre –

Soudan-Sénégal, à Khartoum [groupe A]
Madagascar-Guinée équatoriale, à Antananarivo [groupe A]
Comores-Maroc, à Mitsamiouli [groupe B]
Malawi-Cameroun, à Blantyre [groupe B]
Burundi-Mali, à Bujumbura [groupe C]
Soudan du Sud-Gabon, à Juba [groupe C]
Bénin-Algérie, à Cotonou [groupe D]
Gambie-Togo, à Bakau [groupe D]
Seychelles-Afrique du Sud, à Victoria [groupe E]
Liberia-Congo, à Paynesville [groupe G]
Zimbabwe-RD Congo, à Harare [groupe G]
Rwanda-Guinée, à Kigali [groupe H]
Centrafrique-Côte d’Ivoire, à Bangui [groupe H]
Botswana-Burkina Faso, à Francistown [groupe I]
Mauritanie-Angola, à Nouakchott [groupe I]
Niger-Tunisie, à Niamey [groupe J]
Swaziland-Egypte, à Manzini [groupe J]
Namibie-Mozambique, à Windhoek [groupe K]
Lesotho-Uganda, à Maseru [groupe L]
Tanzanie-Cap-Vert, à Dar es salaam [groupe L]

Patte d’Oie : Repêchage du corps d’un garçon mort noyé dansnoyé

Parti chercher son ballon de foot sorti du périmètre de jeu, Pape Mamaye Coulibaly, 8 ans, avait rendez-vous avec la mort. Il glisse et tombe dans une énorme ouverture du chantier de la CSE.

Sans doute ne sachant pas nager, il se noie dans l’étendue d’eau de pluie qui a rempli l’ouverture, nous informe seneweb.

Le drame s’est produit ce mardi à la Patte d’Oie. Il pose une nouvelle fois la lancinante question de la sécurité des chantiers ouverts au milieu des habitations où sur les voies de passage des populations, sans respect des normes de sûreté les plus élémentaires.

https://youtu.be/dEu-lJCKTYo

Agence de presse sénégalaise: Les anciens se joignent au combat

Mamadou Koumé ainsi que d’autres journalistes qui ont occupé de hautes fonctions à l’Agence de presse sénégalais, préoccupés par la situation dans leur ancienne maison, ont sorti une déclaration pour inviter l’Etat à honorer ses engagements.

En grève depuis quelques semaines, les employés de l’Agence de presse sénégalaise (Aps) ont reçu un nouveau soutien, et pas des moindres. Il s’agit de deux anciens directeurs généraux de l’agence, Mamadou Koumé et Abdou Gningue, ainsi que d’autres journalistes qui ont occupé des postes de responsabilité. Parmi eux, il y a Mamadou Amat, Serigne Adama Boye, Assane Diagne et Souleymane Guèye qui ont tous été des rédacteurs en chef. Il y a également Ibrahima Bakhoum, ancien chef de desk, mais aussi Cheikh Tidiane Ndiaye, ex-directeur de la rédaction. Ils sont au total 13 personnes qui ont publié hier un texte dans lequel ils soulignent que le plan de modernisation de l’agence promis par le chef de l’Etat et qu’appellent de tous leurs vœux le personnel, les professionnels de l’information et les milliers de visiteurs du site, doit s’appliquer sans délai, pour que ‘’notre agence nationale reprenne dans la sérénité sa sacerdotale mission d’informer’’.

Dans le texte parvenu hier à ‘’EnQuête’’, les signataires disent suivre avec beaucoup de peine la situation que vit l’Agence de presse sénégalaise (Aps). Un organe où chacun d’entre eux, à des degrés divers, a passé une partie de sa carrière journalistique. ‘’Pour avoir contribué au fonctionnement de l’Aps, nous sentons, aujourd’hui, que l’heure est grave, le devoir d’exprimer notre agissante solidarité à la juste lutte que mènent nos cadets pour le rayonnement d’une entreprise de presse qui fut une école pour nous tous. Au demeurant, la grève n’est pas inédite à l’Aps, mais la durée de celle qu’observent nos jeunes confrères est une première pour cette entreprise de presse du service public qui a besoin de faire un saut qualitatif au moment où elle s’apprête à fêter, en avril prochain, ses 60 ans’’, ont-ils fait savoir.

C’est ça la quintessence de la revendication formulée par le personnel de l’agence en direction de l’Etat, créateur et propriétaire de l’Aps, rappellent Koumé et Cie. ‘’Revendication on ne peut plus légitime quand on sait le travail fourni dans l’anonymat par des générations de journalistes pour la vulgarisation des politiques de l’Etat auprès des confrères et du simple citoyen’’. Du reste, disent-ils, c’est l’une des raisons d’être d’une entreprise de presse publique et l’Aps s’en acquitte fort bien, tout comme elle rayonne dans les autres nobles missions de l’information. ‘’Avec juste raison, les confrères ont toujours reconnu et salué ce travail ; en atteste la journée de mobilisation organisée mardi en sa faveur par le Syndicat national des professionnels de l’information (Synpics)’’, relève-t-on.

Les signataires révèlent, par ailleurs, que la Francophonie avait, au terme d’une enquête menée en 2005, désigné l’Aps l’agence de presse leader en Afrique de l’Ouest francophone. Depuis lors, le flambeau est tenu par les jeunes, malgré les soubresauts. De ce fait, les anciens pensent que les agenciers de l’Aps méritent ‘’un rapide et conséquent soutien de l’Etat’’, à l’image de leurs homologues des agences de presse du Maghreb ou même de l’Agence France presse.

Elzo Jamdong soutient Nitdof pour son évènement

« Show of The Year », Elzo Jamdong soutient son frère, Nitdof.  Pour prêter une main forte à  Nitdof,  l’auteur de « Sai Sai », Elzo Jamdong a partagé sur sa page Facebook la publication du rappeur.

Des innovations de tailles seront attendues pour la 8eme édition.

Créé depuis 2001, « Show Of The Year »  est un événement à ne plus présenter aux mélomanes.

Entre Queen Biz et Aida Samb, il n’y a pas de problème mais…

Tout est parti d’une interview accordée par  Queen Biz au journal les Echos. Commentant son habillement dans son clip « Takma, l’intervieweur en a profité pour rappeler à la chanteuse la sortie de Aida Samb visant les artistes qui s’habillent sexy pour faire le buzz.  « Cette fois-ci,  (parlant du clip Takma) l’habillement est moins sexy, d’ailleurs d’aucuns pensent que vous faites partie des chanteuses qui exposent leurs formes pour faire le buzz… Des gens pensent même que Aïda Samb vous a clashé à ce propos », demande le journaliste à Queen Biz .

Ainsi, la chanteuse s’est sentie indexée et a employé le conditionnel pour répondre à l’interprète de « Saraba » :  » si Aida Samb parle de moi, je lui dirai qu’elle a raison parce que la graisse, ça ne s’expose pas, sinon elle risque de fondre. Il faut reconnaître qu’il fait chaud ces temps-ci. Si elle avait une belle forme, elle allait s’exposer, mais tel n’est pas le cas », dit-elle

Avant de préciser : « Aïda Samb est ma sœur, mais dans la musique, il y a le showbiz et un côté artistique. Libre à elle d’avoir cette opinion, mais je le répète, trop de graisse ne s’expose pas. Si nous nous habillons de la même façon, cela n’aura pas de sens. Aida Samb, si elle dit  qu’elle ne veut pas faire le buzz, ce n’est pas vrai. Sinon elle n’allait pas se dépigmenter. Elle pouvait rester naturelle, mais si elle s’est dépigmentée, c’est pour que les gens la remarque. Comme elle ne montre pas ses formes, elle n’a qu’à s’habiller comme Soda Mama. Je ne blâme pas les gens qui ont choisi de se dépigmenter, mais sa sortie ne m’a pas plu. En tout cas, je n’ai pas de graisse ».

Toutefois, selon quelques proches de Queen Biz accrochés par Senego, il n’y a jamais eu de problèmes entre la Queen et Aida Samb. Les deux (2) chanteuses n’ont certes pas de relations amicales, mais elles ne se détestent  pas non plus. « Elles se respectent mutuellement. Ce n’était pas l’ intention de Queen Biz d’attaquer ou de dire du mal sur Aida Samb. Comme elle l’a dit, Aida Samb est sa sœur. », témoignent -t-ils.

Pratique du “ndiggel“ électoral: Touba laisse le flambeau à Tivaouane

Au Sénégal, la ligne de démarcation entre le spirituel et le temporel est souvent violée de part et d’autre. Le soutien revendiqué du porte-parole du khalife général des tidianes à Macky Sall vient ressusciter une vieille pratique en voie de disparition chez les représentants officiels des deux plus grandes confréries du Sénégal.

Tivaouane lance son appel. Cette fois, ce n’est pas pour célébrer Maodo. Pas non plus pour magnifier Serigne Babacar Sy, Mame Dabakh et autres vénérés descendants du fondateur de l’une des confréries les plus puissantes du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest, voire de l’Afrique toute entière. Mais pour inciter ses talibés à ’’soutenir’’ le président de la République Macky Sall, à la prochaine présidentielle. Et l’auteur n’est pas n’importe qui dans la famille d’El Hadj Malick Sy, puisqu’il s’agit du porte-parole du khalife général, Serigne Pape Malick. Il affirme : ‘’Nous devons accompagner le président pour qu’il achève les chantiers qu’il a entamés.’’ Le soutien est donc loin d’être fortuit. Dans son développement, le guide religieux n’a pas manqué de revenir sur le bilan reluisant de l’actuel chef d’Etat dans la ville sainte. ’’De Senghor à Wade, en passant par Diouf, poursuit-il pour se justifier, ce qu’il a fait pour Tivaouane, aucun autre président ne l’a fait. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de le soutenir’’.

Ainsi, la messe semble dite au sein de l’establishment de la Tijaniyya, en direction de la présidentielle de 2019. Les gardiens du temple roulent pour Macky Sall. Du moins, le khalife général qui avait théorisé le ’’jamais un sans deux’’ et son porte-parole attitré qui vient en remettre une couche ne veulent pas en finir avec la saga Macky Sall.

La rupture de Touba

De la sorte, rejaillit sous les tropiques une vieille pratique qui avait tendance à disparaitre depuis les règnes d’un certain Serigne Abdoul Ahat à Touba et Serigne Mansour Sy à Tivaouane. Le journaliste Cheikh Yérim Seck apporte son témoignage : ’’D’abord, il ne faut pas perdre de vue que le fait confrérique est central, au Sénégal. Les confréries occupent une place très importante dans la vie des Sénégalais. Il fut un moment où les consignes étaient plus efficaces. De nos jours, leur efficacité est mise à rude épreuve. Les disciples ont tendance à ne plus s’en occuper.’’ Parmi ces consignes qui sont rentrées dans les annales, nombre d’observateurs reviennent sur celle de Baye Lahat, 3e khalife de Bamba, en 1988. Il avait dit, de manière claire, non équivoque, que ’’quiconque voterait un candidat autre qu’Abdou Diouf, trahirait Serigne Touba’’.

Quel a été l’impact d’une telle fatwa lors de ce scrutin historique ? L’histoire retiendra que le résultat sorti des urnes avait donné largement vainqueur le candidat socialiste, avec un score de 73,20 % contre 25,80 % pour son concurrent Abdoulaye Wade. Maître Babacar Niang du Parti pour la libération du peuple et Landing Savané du Mouvement révolutionnaire pour la démocratie nouvelle avaient respectivement obtenu 0,75 et 0,25 %.

Un an plus tard, en 1989, Baye Lahat partit. Et Touba, depuis cette date, est restée aphone en matière électorale. Ni son successeur direct et éphémère Serigne Abdou Khadre ni Serigne Saliou qui a fait près de 20 ans à la tête de la confrérie n’ont donné de consignes. ‘’Loudoul mbirou Yala amou maci deffar, amoumaci yaakh…’’ (nos actes et paroles ne s’orientent que vers Dieu), clamait sans cesse Serigne Saliou. Malgré la surenchère des hommes politiques qui, à chaque scrutin, font des pieds et des mains pour décrocher un soutien de la plus haute autorité mouride. Mais, jusque-là, les khalifes à Touba, même s’ils sont prompts à saluer vivement les représentants du pouvoir pour leurs réalisations, n’ont jamais franchi le Rubicond. Que ça soit sous Diouf (depuis 1989) Wade ou Macky Sall.

Politiciens manipulateurs

A défaut d’une prise de position claire et sans équivoque du khalife, les politiques sont très prompts à se livrer à une manipulation savamment orchestrée de ses sorties. Ainsi sont-ils prêts à communiquer outrancièrement sur une image ou des prières à eux accordées par le khalife.

Cependant, si à Touba, les plus hautes autorités se gardent d’officialiser leur soutien à une quelconque candidature, les ’’maraboutons’’, eux, ne se font pas prier. A chaque élection, il y en a qui montent au créneau pour marchander leur hypothétique représentativité. Parmi les marchands d’illusions, on peut citer Serigne Béthio Thioune et Serigne Modou Kara qui avaient promis, en 2012, une victoire sans bavure à Abdoulaye Wade. Au finish, le ‘’Pape du Sopi’’ a été laminé presque partout au Sénégal. Bien avant ces consignes de 2012, Serigne Mansour Sy, alors khalife général des tidianes, avait prédit, en 2000, la victoire d’Abdou Diouf devant son ’’éternel’’ opposant Abdoulaye Wade. C’était une véritable douche froide pour les défenseurs du ’’ndiggel’’. Diouf avait, en effet, été humilié par son challenger.

Depuis lors, les pro-‘’ndiggel’’ s’étaient repliés dans leur coquille. Cet antécédent avait fait que tous les chefs se méfiaient des consignes. ‘’De plus en plus, ça revient à la mode, constate Yérim Seck. On a vu la sortie de Serigne Bass Abdou Khadre autour du bilan de Macky. Il a résisté face à l’adversité pour parler du bilan de l’actuel régime’’.

En fait, le marabout réagissait aux reproches que lui aurait faits une certaine aile dure qui ne veut le voir du tout se prononcer sur un quelconque bilan du président actuel. Il répondait : ’’En tant que porte-parole de tous les disciples, je me dois de remercier quiconque montre un certain égard à Touba. Et force est de constater que le président Macky Sall a fait beaucoup de réalisations à Touba. Je vais continuer à le dire, même si certains désapprouvent. Je ne ferais pas moins que les khalifes qui ont toujours eu de la reconnaissance pour tous ceux qui oeuvrent au rayonnement de la ville.’’

Mais, contrairement à son homologue de Tivaouane, lui n’a pas encore franchi le Rubicond, en appelant simplement à voter Macky Sall. Le journaliste-chroniqueur, Pape Samba Kane, rectifie et précise : ’’Je ne pense pas que c’est une consigne que Serigne Pape Malick a donnée. Ce qu’il a fait, c’est louer ce que Macky a fait pour Tivaouane. Et compte tenu de cela, il dit que, lui, il va le soutenir. On ne peut lui dénier ce droit. En tant que gardien du temple, si ce temple est enrichi par le président, il a le droit de lui témoigner sa reconnaissance. Et cela est valable pour tous les autres chefs religieux, pour tous les individus, pour faire simple. Si quelqu’un se montre généreux à votre égard, c’est normal que vous le lui rendiez.’’

L’ancien dirpub du ‘’Populaire’’, à l’instar de Yérim, estime que les consignes, qui sont une tradition dans ce pays, n’ont plus la même splendeur. Il n’empêche, s’empresse-t-il d’ajouter : ’’Ceux qui le font, on ne peut les blâmer si leur volonté est de rendre l’ascenseur à leur bienfaiteur. Par contre, il y en a qui en font un fonds de commerce, un moyen de trafic d’influence et de marchandage… Ceux-là sont répréhensibles. Sinon, remercier quelqu’un, c’est dans notre culture.’’

Toutefois, une telle prise de position n’est pas sans risque, à en croire nos interlocuteurs. Cheikh Yérim Seck : ‘’Je pense que c’est un vrai risque. Si le candidat gagne, tant mieux, sinon bonjour les dégâts. C’est vraiment un très gros risque pour eux. Et l’exemple de Serigne Mansour Sy l’illustre éloquemment. Comme je l’ai dit, c’est compte tenu de ce que cela avait impliqué que les marabouts rechignaient, depuis lors, à se prononcer de la sorte’’. Mais le risque le plus immédiat, selon M. Kane, ce sont les réactions irrévérencieuses sur les réseaux sociaux. ‘’Que ceux qui donnent des consignes le sachent : s’ils le font, ils vont récolter des insultes sur les réseaux sociaux. Et cela n’est pas reluisant pour leur image et pour l’imaginaire dont ils sont les gardiens. Mais on constate que ces insultes ne gênent pas certains qui ont opté de manifester publiquement leur soutien à un camp au détriment des autres’’.

Menace sur le statut d’arbitre du guide religieux

Toutefois, Cheikh Yérim n’est pas de ceux-là qui estiment que les marabouts doivent rester à l’écart du jeu politique. ’’Nous sommes, dit-il, dans une société ouverte. Les chefferies religieuses sont des citoyens. Ils ont le droit de se prononcer si, de bonne foi, ils pensent qu’untel fait mieux les affaires du Sénégal. Cela ne me choque point. Ils peuvent le faire à leurs risques et périls, parce qu’ils sont quand même des citoyens. Mieux, ils représentent des pans entiers de la population’’. Ce qui peut être problématique, d’après lui, c’est que ce soutien n’est jamais au profit de l’opposition. Mais il dit comprendre cette attitude. ’’De par leur configuration, leur histoire, ils ne peuvent être contre le pouvoir. D’autant plus que ce sont des entités qui considèrent que celui qui est là est l’émanation de la volonté divine. C’est une philosophie bien encrée. Je ne vois aucune confrérie du pays prendre l’option directe contre le pouvoir. Soit elles le soutiennent soit elles se taisent’’.

Est-ce que ceux-là qui prennent publiquement partie pour un camp ne se disqualifient pas, en cas de crise, quant à leur rôle d’arbitre ? L’histoire, si l’on en croit Psk, a montré que ce sont des personnalités qui se sont montrées à équidistance des parties qui ont joué le rôle de conseil et de conciliateur avec beaucoup de crédit. ‘’On ne peut faire de tous les fils de marabouts des hommes sages, neutres, désintéressés. Ce sont des êtres humains comme nous autres. Certains d’entre eux savent s’élever au-dessus de la mêlée et des avantages qu’ils peuvent obtenir à partir de leur naissance. Ils vont regarder le chef de l’Etat comme ils regardent son opposant le plus irréductible. D’autres vont utiliser leur statut pour leurs propres privilèges. C’est un fait avec lequel il faut composer’’. Pour le journaliste, de tels actes ne sont pas à encourager. ‘’Il faut, suggère-t-il, une organisation politique et sociale pour que ce type d’intervention n’ait plus sa raison d’être’’. Pape Samba Kane de renchérir : ‘’Que ceux qui gèrent notre destin commun aient conscience qu’en agissant de la sorte, ils sapent la construction d’un Etat moderne laïc. En laissant prospérer ce genre de pratique, on peut voir des partis se réclamer une certaine orientation religieuse.’’

Coupe du monde féminine de Basketball: Le Sénégal perd face à la Chine 66-75

Le Sénégal a perdu son deuxième match dans la Coupe du monde dames de basketball qui se tien actuellement en Espagne. Les Lionnes ont été battues par les Chinoises (66-75).

Le Sénégal affrontera ce mercredi en match de barrage soit contre l’Espagne ou le Japon.

Maintenant,  même si le Sénégal n’est pas éliminé, les joueuses de Cheikh Sarr vont devoir essayer de se qualifier en affrontant l’Espagne, le pays organisateur ou le Japon.

Le signe indien n’a pas été vaincu et c’est le quatrième revers du Sénégal devant la Chine. Astou Traoré finit meilleure marqueuse côté Sénégal avec vingt et uns (21) points, suivie de Yacine Diop (13) et Mame Marie Sy Diop (12).

Assurés de finir premiers du groupe, seuls les Etats-Unis sont déjà qualifiés pour les quarts de finale. La Chine et le Sénégal devront passer par les matchs de qualification pour passer au second tour.

Deuxièmes, les Chinoises joueront contre le troisième du groupe C, celui du pays organisateur. Tandis qu’Astou Traoré et ses co-équipières feront face au deuxième dudit groupe.

Sénégal: à Dakar, des habitants délogés attendent leur indemnisation

Le président Macky Sall poursuit le plan « Sénégal Emergent » : après l’inauguration du nouvel aéroport de Dakar l’année dernière, le train express régional doit être inauguré en janvier 2019. Une ligne qui reliera l’aéroport au centre-ville. 115 000 passagers sont attendus dans les nouveaux trains. Pour faire de la place aux voies ferrées, certaines habitations ont dû être démolies et des habitants expropriés.

Dans le quartier de Hann, à l’ouest de la capitale, plusieurs habitants ont été délogés ou le seront d’ici quelques semaines. Sur ce qui ressemble à un long chemin de terre, les ouvriers posent les rails du futur train. Les travaux ont lieu 7 jours sur 7.

« Notre maison est condamnée »

A quelques mètres, derrière un mur, la maison d’Allé Guéye est encore debout : « C’est sûr qu’on va dégager tout ça, c’est sûr. Notre maison est condamnée ». Le jeune homme en est convaincu : un jour, les forces de l’ordre viendront pour les déloger lui et sa famille.

Il attend une indemnisation. « Ils nous disent qu’ils vont nous donner un chèque. C’est sûr mais ce chèque-là tarde à venir. En tout cas, s’ils viennent, il faut qu’ils viennent avec le chèque. S’ils ne viennent pas avec le chèque, ils vont passer sur nos cadavres pour nous déguerpir, c’est sûr ». D’après lui, l’État leur a proposé une indemnisation de 20 millions de francs CFA, environ 30 000 euros.

« Tout le quartier souffre des travaux »

Dans une autre maison, même sursis. Cette mère de famille est installée ici depuis 1953 : « Tout le monde est fatigué ». Pour son mari, c’est tout le quartier qui souffre des travaux. « On a vécu ici, on est né ici, on a travaillé ici. C’est difficile même avec un milliard de dédommagements, ça ne règle pas le problème. Tu vas perdre une vie qu’on avait depuis sa naissance. Les gens du quartier, les habitants, on vivait tranquillement, une vie vraiment tranquille, en communauté ».

En avril, le préfet de la ville avait prévu de revaloriser le montant des indemnisations, en assurant accompagner la population.

Nitdof en spectacle au Stade Iba Mar Diop le 15 Décembre

Nitdof  va encore exploser le Stade Iba Mar Diop ce 15 Décembre. Accoutumé des faits, le rappeur hardcore  prépare la 8em  édition du « Show Of The Year ».

Avec des invités  de marque, chaque année, l’événement s’est ancré dans l’agenda culturel du rap sénégalais. Lancé depuis 2011, Show Of The Year regroupe toutes les couches de la culture urbaine.

Quand Yacine Diop, la meneuse des Lionnes du Basket hypnotise les hommes

Yacine Diop fait rêver plus d’un. Meneuse des lionnes du Basket, la jeune demoiselle a séduit les Sénégalais de par son talent et sa morphologie. Sur les réseaux sociaux, la joueuse est sur toutes les lèvres des hommes. Ces derniers font des déclarations d’amour à Yacine, les unes plus drôles que les autres.