Le procès de la responsable APR de Mbour renvoyé

Selon SudFm, le procès de la responsable de l’Alliance pour la République (Apr), Aby Ndiaye, est renvoyé au 5 octobre prochain.

Ce renvoi est dû à la demande des avocats de la défense pour mieux étudier le dossier.

Pour rappel, Aby Ndiaye a été arrêtée le jeudi 13 septembre à l’intérieur du commissariat central de Mbour en train de subtiliser une centaine de cartes d’identité nationale.

Dix raisons de boire de l’eau au citron chaque matin

L’eau citronnée est connue pour ses vertus aussi bien pour la santé que pour la beauté. De multiples bienfaits sont à son actif ; elle possède une haute richesse nutritionnelle, sans oublier son atout détoxifiant grâce aux vitamines et aux antioxydants qu’elle possède.

L’eau citronnée est riche en potassium, calcium, magnésium, phosphore, ainsi qu’en vitamine B et C et en flavonoïdes. Ses propriétés antivirales lui confèrent la qualité de stimulateur du système. Par ailleurs, sa haute teneur en acide citrique, en pectine et en bioflavonoïdes permet de protéger l’organisme des infections.

Consommée le matin à jeun, l’eau citronnée, de préférence tiède, permet de libérer le corps de toutes les toxines, d’équilibrer le pH du corps, de participer à la perte du poids mais également de booster le système immunitaire.

Les effets thérapeutiques de l’eau citronnée
Permet d’éviter les intoxications alimentaires puisque les propriétés antivirales, anti-inflammatoires et antibactériennes que contient le citron grâce à l’acide citrique, aident à éradiquer les bactéries qui causent l’intoxication ;
Soulage la constipation en stimulant le transit intestinal ;
Déloge les calculs rénaux grâce au potassium contenu dans le citron, qui élève les citrates dans l’urine et prévient la formation de sel permettant ainsi d’éliminer les calculs rénaux ;
Aide à prévenir de nombreuses affections inflammatoires. Ainsi la forte acidification de l’organisme entraine une inflammation de l’organisme qui cause de nombreuses maladies. Aussi, l’eau citronnée permettra de neutraliser l’acidité en raison de ses vertus anti-inflammatoires ;
Participe à la santé et au renforcement des ongles en éliminant les taches blanches grâce à ses vertus revitalisantes dues aux acides aminés et à la vitamine B5 qui permettent de tonifier et renforcer la croissance des ongles ;
Renforce le système immunitaire grâce à l’acide citrique, la vitamine C et les bioflavonoïdes que le citron contient. Ce qui permet de combattre entre autres, le rhume et la grippe classique ;
Aide à combattre les symptômes de la fibromyalgie en réduisant l’inflammation. Toutefois, la pratique de certains exercices de yoga sera également d’un grand secours pour réduire la douleur occasionnée par cette pathologie ;
Aide à perdre du poids, grâce à sa richesse en pectine qui aide à réduire les fringales en produisant un effet rassasiant ;
Permet de traiter les problèmes de peau grâce à la vitamine C qu’elle contient qui agit comme un puissant antioxydant. Ainsi, un teint éclatant sera au rendez-vous dès les premiers jours de sa consommation ;
10-Détoxifie le foie en éliminant ses toxines grâce à l’acide citrique contenu dans le citron. Aussi, la consommation de l’eau citronnée à jeun est conseillée.

Comment consommer l’eau citronnée
Tout d’abord, il est primordial de consommer des citrons bio afin de ne pas subir les méfaits des pesticides surtout en cas de cure.

Ainsi pour les débutants, une cure de 15 à 20 jours d’eau citronnée tiède, le matin à jeun est conseillée en utilisant la moitié d’un citron mélangé à un grand verre d’eau tiède, afin de surveiller comment le corps peut réagir avec la prise de cette boisson.

Mise en garde : l’eau citronnée peut être dangereuse si l’on souffre de problèmes bucco-dentaires, gastriques comme un ulcère ou des brûlures d’estomac ou de certaines carences. Ainsi, il serait conseillé d’arrêter la consommation de l’eau citronnée, dès que les douleurs apparaissent et de consulter un médecin traitant.

Liaison Dakar-Paris – Macky parraine la suppression de Corsair

La nouvelle compagnie aérienne du Sénégal reprend à Corsair, les vols de la liaison Paris Dakar. La mesure qui entre en vigueur au début de l’année 2019, fait l’objet de critiques. Elle vise une clientèle de plus de 150.000 passagers par an.
Le Sénégal a décidé de reprendre à Corsair le marché de 150 000 passagers qui font chaque année, la navette entre la France et le Sénégal. La liaison sera assurée à partir du début de l’année 2019 par Air Sénégal Sa qui s’est engagée pour ce challenge. La nouvelle compagnie du Sénégal n’a pas trouvé d’obstacle pour que Corsair arrêté ses liaisons entre Dakar et Paris. Le président Macky Sall n’a pas trouvé à redire face à cette mesure des responsables de la compagnie qui a été approuvée par le ministre de tutelle. Ils ont tous convenu de la nécessité de reprendre les vols à Corsair. En politique, on dirait que le président Sall a accepté de parrainer Air Sénégal contre Corsair pour le transport des passagers de Dakar à Paris. Dès le début de l’année 2019, la ligne Dakar- Paris sera assurée par la compagnie dirigée par Phillip Bohn qui avait assué à sa prise de fonction, dans un entretien exclusif à la Tribune, que Air Sénégal «sera une compagnie qui rayonne». Gagnera t-il ce pari ?

Air Sénégal a commencé avec la liaison Dakar Ziguinchor avant de décider du transport de plus de 150. 000 passagers par an entre Dakar et Paris. On ne sait pas trop comment la nouvelle compagnie du Sénégal va s’y prendre, mais pour réussir ce paris, il va lui falloir de nouveaux avions mais également des pilotes et de l’équipage. En mettant Corsair sur la touche, la compagnie Sénégalaise aura comme concurrente directe Air France. À cette compagnie, il est reproché un prix élevé des billets sur cette ligne, Paris Dakar. Pour ceux qui doutent de la capacité de la Compagnie du Sénégal à supplanter Corsair, ils font prévoir l’argument selon lequel, «elle a raté la liaison entre Dakar et Ziguinchor qui doit être desservie chaque jour avant de penser à Dakar- Paris».

Il y a également des craintes liées aux fonds de la compagnie, notamment ses dettes cumulées avant le démarrage du projet. Pour rappel, le gouvernement du Sénégal a trouvé un financement pour la mise en place du projet de compagnie. Pour le moment, deux avions ont été achetés avant que le challenge de la liaison Dakar Paris ne soit annoncé par la direction d’Air Sénégal qui révèle que le capital va être ouvert au public.

Sénégal: les «CAF Awards 2018» auront lieu à Dakar

Dakar sera la capitale du football africain le 8 janvier prochain, selon le président de la Confédération africaine de football qui vient de confirmer que les «CAF Awards 2018» auront lieu dans la capitale sénégalaise.
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Après Accra en 2017, Dakar s’apprête à accueillir la cérémonie de remise du Ballon d’or africain, le 8 janvier 2019. Une annonce faite par le Président de la Confédération Africaine de Football, le Malgache Ahmad Ahmad.

«La désignation du meilleur joueur africain 2018 va se passer à Dakar le 8 janvier 2019, en collaboration avec le gouvernement du Sénégal», a-t-il déclaré le sur le plateau de la RTS. Selon le président de la CAF, «le Comité d’organisation, présidé par Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de Football, a déjà été mis en place».

Ahmad Ahmad a également «saisi cette occasion pour remercier le Président Macky Sall « d’avoir accepté d’accueillir ce grand évènement sportif de la CAF », avant d’annoncer que la liste des nommés pour le titre de Joueur Africain de l’année sera dévoilée au cours des semaines qui viennent. Les «CAF Awards» récompensent, dans plusieurs catégories, les meilleurs footballeurs et footballeuses africains.

Rappelons que le Ballon d’or africain 2017 avait été remporté par l’Egyptien Mohamed Salah. Il a été suivi par son coéquipier au club de Liverpool, le Sénégalais Sadio Mané. Le Gabonais Pierre-Emérick Aumameyang, ballon d’or en 2016, avait été classé troisième en 2017.

Le séminaire de la FIFA de dimanche sera « intéressant » (Aliou Cissé)

L’entraineur de l’équipe nationale du Sénégal de football, Aliou Cissé, a indiqué vendredi à Dakar que « l’échange entre collègues » sélectionneurs que va organiser la FIFA, le dimanche 23 septembre prochain à Londres (Angleterre), pour évaluer le jeu produit lors de la dernière Coupe du monde en Russie (14 juin – 15 juillet 2018), sera « intéressant pour le continent africain ».

« Le football, c’est l’échange. Entre collègues, c’est intéressant de discuter. C’est l’échange qui va être intéressant pour le continent africain, pas seulement pour le Sénégal », a déclaré ce matin Aliou Cissé lors de la publication de sa liste de 23 Lions devant doublement affronter le Soudan en octobre prochain dans le cadre des éliminatoires de la CAN Cameroun-2019.

Seul entraineur africain invité dans ce séminaire, le technicien sénégalais a dit son « honneur » d’avoir été choisi par l’instance dirigeante du football mondial même s’il affirme, qu’à travers lui, « c’est le Sénégal et l’Afrique » qui ont été invités.

Selon un communiqué de la FIFA, « les entraîneurs principaux et les directeurs techniques des 211 associations membres, ainsi que les experts techniques des six confédérations », ont été conviés cette « conférence de football » qui se tiendra à Londres le dimanche 23 septembre 2018.

Parmi les techniciens attendus, la FIFA cite « Didier Deschamps, vainqueur de la Coupe du Monde de la Fifa, Zlatko Dalić (Croatie), Roberto Martínez (Belgique), Gareth Southgate (Angleterre), Tite (Brésil), Stanislav Cherchesov (Russie), Joachim Löw (Allemagne), Hajime Moriyasu (Japon), Aliou Cissé (Sénégal) et Luis Enrique (Espagne) ».

Interrogé par le site de l’instance dirigeante du football mondial, le chef du groupe technique de la Fifa, le Brésilien Carlos Alberto Parreira, vainqueur de la Coupe du monde 1994 avec son pays, fait remarquer que cette conférence est une occasion d’échanger sur l’évolution du jeu.

« La conférence est une occasion unique et nous devons en tirer le maximum. Le partage d’informations et d’expériences est essentiel au développement continu du football, et il n’y a personne de meilleur que les entraîneurs pour donner des avis », a-t-il expliqué.

Carlos Alberto Parreira ajoute que la Coupe du monde « est toujours une opportunité pour évaluer l’état du football et les nouvelles tendances, les nouveautés qui doivent entrer et devraient être réutilisées ».

« Les personnes qui y ont participé ont quelque chose à dire sur les problèmes rencontrés, les choses qui ont fonctionné et ce qu’ils ont ressenti et vu », a dit le technicien brésilien, avant d’ajouter que « les gens qui n’étaient pas là peuvent prendre cette information. C’est un dialogue vraiment précieux parce que tout le monde en profite

Macky attendu à New-York: L’opposition de la diaspora lui promet l’enfer

Le Président Sall doit se rendre, d’une façon imminente, à New-York où l’agenda des Nations-Unies prévoit diverses rencontres dont la 73ème session qui s’est ouverte depuis le 18 septembre.

Une bonne partie de la diaspora promet de lui réserver un accueil inoubliable, notamment sur la 42ème Avenue de New-York.

Il s’agit essentiellement des partisans de Khalifa Sall, des libéraux et bien d’autres membres de l’Opposition qui compte mobiliser pas moins de 28 mille personnes.

Ces hommes et femmes de la diaspora sont en train de s’organiser à cet effet.

L’idée centrale est d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur ce qu’ils appellent les violations des libertés fondamentales sous le régime de Macky Sall, l’emprisonnement d’opposants, le recul de la démocratie, le parrainage, le fichier électoral, les problèmes d’eau au Sénégal, la misère, etc.

Ils comptent ainsi réussir ce que l’Opposition interne n’arrive pas à faire au Sénégal : Manifester en centre-ville à cause de l’arrêté Ousmane Ngom.

Ces Sénégalais entendent ainsi mettre le maximum de pression sur les autorités pour que Khalifa Sall et Karim puissent participer au processus électoral.

Malheureusement, nous ne pensons pas que ces initiatives aient un quelconque impact sur le processus en cours au Sénégal.

Certes, Macky peut se sentir humilié devant ses pairs s’il est hué et pris à partie. Mais ça s’arrête là.

Face à ce qui se passe au Sénégal, notamment s’agissant de la violation des droits des opposants emprisonnés ou exilés, seule la Cedeao a eu à réagir par sa Commission des droits de l’homme.

Ni l’Union africaine, ni l’Union européenne, encore moins les Nations-Unies, n’ont sommé ou mis en garde les autorités sénégalaises de se conformer au droit international au moment où tout le monde sait qu’il y a chasse aux sorcières et stigmatisation d’opposants.

L’Occident s’est tu sur ce qui se passe depuis l’Affaire Karim Wade qui, pour le maintenir en prison, il a fallu doubler la période de mise en demeure en violation des procédures les plus élémentaires.

Face au caractère ciblé des poursuites dans le cadre de la traque des biens mal acquis, point de mots des partenaires du Sénégal qui, parce que le régime les arrange, ont fermé les yeux.

Pis, les organisations de la société civile ont été neutralisées dans leur élan par le fait que les robinets leur ont été fermés par ceux qui les finançaient naguère.

Après la révocation de Khalifa Sall de son poste de Maire, Y’en a marre s’est agité un peu avant de sombrer dans la léthargie. Et pour cause !

En dehors d’Amnesty International, pratiquement personne ne bouge le petit doigt.

Pourtant le Sénégal a ses institutions, ses lois, et reste soumis à des conventions internationales signées et qui restent supérieures aux lois internes.

Malheureusement, des violations sont notées, des réformettes malheureuses observées sur les institutions avec le regard bienveillant de la communauté internationale.

Il ne s’agit pas de solliciter une quelconque ingérence. Il s’agit de rappeler à la Communauté internationale que le jour où les Sénégalais s’entredéchireront, elle ne pourra plus fermer les yeux.

Le Président de la République a manœuvré, écrasé ses adversaires, taillé les institutions à sa mesure et interdit les manifestations sans que cela ne dérange.

Pourtant, ce que demandent les démocrates de ce pays, c’est que les règles du jeu électoral soient suffisamment claires pour une compétition saine, que tout le monde soit égal devant la loi et que les libertés publiques soient exercées par des marches et autres protestations.

Ce n’est pas trop demander.

Sondages en période préélectorale: Incongruités autour d’une interdiction

Effectuer des sondages en période d’avant-élection est prohibé au Sénégal. Mais, en secret, les états-majors politiques ne se privent pas de prendre la température.

C’est certainement la proscription la plus prescrite aux hommes politiques en quête permanente de stratégies pour capter des suffrages. La une du journal ‘’L’As’’ du 28 août dernier indique que le sondage des opinions par les états-majors politiques se pratique activement, malgré une interdiction légale. ‘‘Le sondage m’attribue 54 %, mais je veux plus’’. Sans plus de détails sur cette étude, le président Macky Sall, qui recevait une des entités de sa coalition électorale Bby – Macky-2012 – s’était félicité, en privé, de ces résultats.

Le bien du président, qui prêchait devant des ‘’convertis’’, est un mal pour l’opposition. D’après Momar Lissa Sagna du Comité directeur du Pds et membre de la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl), ces propos du président Sall sont une fuite en avant pour cacher une probable future déconvenue. ‘‘Même leurs propres cabinets qu’ils ont mandatés disent que le président Sall est minoritaire. Toutes les boites sérieuses, comme Synchronix, le donnent perdant, soit derrière Karim Wade, soit derrière Khalifa Sall. A votre avis, pourquoi s’acharne-t-il sur eux à ce point ? A l’Alliance pour la République, ils savent très bien que, sociologiquement, mathématiquement et techniquement, ils ont déjà perdu le premier tour’’, a-t-il expliqué hier au téléphone d’’EnQuête’’.

Si ce responsable politique libéral à Bignona refuse de se prononcer sur l’interdiction légale de publier des sondages en temps électoral, il reconnait, entre les lignes, que dans les staffs politiques, les réseaux sociaux, les médias et chez les citoyens lambda, la pratique est une réalité bien ancrée. Il est de notoriété que les politiques commanditent des études d’opinion, à l’approche des élections, pour leur propre compte. Malgré un cadre législatif déjà bien campé avec la loi du 14 avril 1986 et le décret de 2011 portant Commission nationale des sondages, le capharnaüm persiste.

Manipulation possible

L’article 20 de cette loi précise que ‘‘la publication ou la diffusion de tout sondage d’opinion ayant un rapport direct ou indirect avec un référendum ou une élection réglementée par le Code électoral, est interdite à compter de la date de publication au ‘Journal officiel’ du décret portant convocation du corps électoral jusqu’à la publication définitive des résultats du scrutin’’. Premier à la violer, le président de la République et de l’Apr, Macky Sall. Mais une nuance existe. Comme le précise anonymement cet agent d’une boite d’études, ‘’la temporalité de la période préélectorale n’est pas encore définie’’. Mieux, il avance que ‘‘c’est la publication qui est interdite. L’utilisation, par les politiques, à titre privé, est totalement légale et justifiée.

Le motif, derrière l’interdiction de publication dans la loi de 1986, c’était le refus de la manipulation des masses. On ne peut raisonnablement pas interdire des sondages dans une démocratie, et à des politiciens de surcroit’’, déclare-t-il, s’étonnant que cette pratique se fasse encore de manière pratiquement clandestine, alors que le pays devrait dépasser ce stade. Il reconnait, toutefois, qu’avec certains commanditaires peu vertueux et une activité non encadrée, on risque de faire face à un découragement ou un engouement de l’électorat (selon son appartenance) en tentant de se conformer aux attentes des principaux intéressés. L’expert s’étonne même de la violation de certains critères les plus élémentaires en amont et en aval de ces études. ‘‘Les conclusions sont annoncées sans qu’on édifie sur les conditions du sondage, le nombre de personnes, la tranche d’âge, le genre, son commanditaire, sa marge d’erreur, l’intervalle de confiance, etc.’’, s’offusque-t-il.

A qui mieux mieux

Dans l’exposé des motifs de cette loi d’ailleurs, c’est la mise à l’abri contre la manipulation qui a été évoquée. ‘‘La loi protège l’opinion publique sénégalaise contre toute manipulation à des fins politiques ou commerciales que pourraient susciter certains sondages ne respectant pas un minimum de règles techniques indispensables à leur fiabilité, et ce, malgré la liberté d’expression garantie à tous les Sénégalais par leur Constitution’’. Dans la tension préélectorale du scrutin présidentiel de 2012, des sondages voletaient de partout issus des rangs de l’opposition comme ceux du parti au pouvoir (le Pds). Un décret pris en mai 2011 par Abdoulaye Wade active la Commission nationale des sondages dont le rôle est de suppléer les carences de la loi de 1986. A la veille de la présidentielle, la structure vole au secours de ce dernier, après la multiplication de sondages défavorables excluant toute possibilité de victoire au premier tour, mais lui attribuant toutefois la tête avec 26 % des intentions de vote.

Le 9 décembre 2011, un communiqué du président de la commission, Cheikh Tidiane Coulibaly, avait sévèrement averti les contrevenants. ‘‘Toute personne morale ou physique souhaitant réaliser des sondages destinés au public, doit, au préalable, obtenir un agrément et une autorisation de la Commission nationale des sondages, après vérification des conditions de leur réalisation’’, prévenait-il. La semaine d’avant, Moubarack Lô et deux autres directeurs de publication de journaux, avaient été convoqués devant la Direction des investigations criminelles pour répondre de la diffusion de fausses nouvelles, risquant une lourde peine de 1 à 3 ans de prison et une amende pouvant atteindre 1,5 million de francs Cfa. Plein de pot, ou de clairvoyance, un mois plus tôt, l’économiste et statisticien Moubarak Lô y était allé de son sondage, en novembre 2011, en donnant ce qui sera pourtant le bon ordre d’arrivée pour le scrutin de 2012 (Macky-Wade-Niasse), s’attirant alors les critiques d’opposants et de membres de la société civile dans un contexte préélectoral très tendu.

Six ans plus tard, bis repetita pour une étude dont les conclusions ont eu moins de publicité. La version en ligne du magazine ‘’Confidentiel Afrique’’ a ‘‘fuité’’ les résultats d’un sondage de Iseo, du même Moubarack Lo (passé entre-temps collaborateur du chef de l’Etat Macky Sall), qui fait savoir qu’au mois de mai 2018, Dakar a majoritairement tourné le dos à l’actuel chef de l’Etat à 57 %. Pis, dans le sillage de législatives chaotiques organisées un an plus tôt, deux circonscriptions électorales d’envergure, Touba et Mbacké, sont également défavorables à Macky, alors que Matam et Kolda sont pratiquement dans sa poche. D’ailleurs, dans cette réunion avec ses alliés politiques, Macky Sall leur aurait enjoint à investir la capitale, car livrer bataille dans le Nord reviendrait à enfoncer des portes déjà ouvertes. ‘‘Que faites-vous au Fouta ? Là-bas, c’est déjà plié. Il faut plutôt rester à Dakar et à Thiès, c’est là où se trouve le vivier électoral’’, a-t-il lancé aux responsables de sa coalition électorale.

 »Le Pur ne fait pas de sondage »

Avant et après cette sortie présidentielle sur ce qui serait son score, beaucoup de sondages-maison de sites Internet, ainsi que des cabinets plus ou moins douteux sur commande des états-majors politiques, ont colonisé et continuent de pulluler sur la toile.

Cependant, toutes les formations ne s’y adonnent pas. Pour la révélation des dernières législatives, le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), l’on assure que les sondages ne se font ni à titre officieux ni à titre officiel. Le leader du parti, le Pr. Issa Sall, botte en touche cette éventualité. ‘‘Nous n’en faisons et n’avons pas d’avis sur ceux qui le font. Cela ne m’intéresse pas’’, défend-il au téléphone. Même pour la définition des stratégies électorales, cette formation de l’opposition (arithmétiquement leader) préfère faire confiance à sa stratégie de massification intégrale qu’un ciblage partiel. ‘‘Nous cherchons des militants partout. Nous sommes partout au Sénégal. Naturellement, nous avons des statistiques. Nous savons là où nous sommes forts et là où nous sommes faibles. Dans les zones où nous sommes faibles, nous pourrons devenir forts à l’avenir…’’, concède-t-il toutefois.

Éliminatoires CAN 2019: 23 joueurs convoqués pour le match contre le Soudan

L’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal Aliou Cissé a animé une conférence de presse, ce matin, au siège de la Fédération sénégalaise de football. Le sélectionneur national a rendu publique une liste de 23 joueurs pour disputer les deux matches contre le Soudan, les 13 et 16 octobre prochains.

Face aux journalistes, Aliou Cissé a dévoilé une liste de joueurs identique à celle qui avait affronté l’équipe nationale de Madagascar, à Antananarivo.

Gardiens de but : Abdoulaye Diallo, Alfred Gomis, Édouard Mendy

Défenseurs : Lamine Gassama, Salif Sané, Kalidou Koulibaly, Cheikhou Kouyaté, Adama Mbengue, Youssouf Sabaly,

Milieux de terrain : Idrissa Gana Guèye, Cheikh Tidiane Ndoye, Alfred Ndiaye, Sidy Sarr, Ismaïla Sarr, Amath Ndiaye Diédhiou

Attaquants : Keita Baldé, Opa Nguette, Sadio Mané, Moussa Konaté, Mbaye Naing, Mbaye Diagne, Pape Abou Cissé

Le Sénégal est dans le Groupe A des éliminatoires à la Coupe d’Afrique des Nations 2019 en compagnie de Madagascar, du Soudan et de la Guinée-Équatoriale. Le Sénégal occupe la première place du groupe, à égalité de points (4) avec Madagascar.

Un lieutenant de Sonko arrêté par la Gendarmerie puis libéré

”Suite au point de presse de PASTEF-LES PATRIOTES tenu hier, mardi 18 septembre 2018, pour informer l’opinion nationale et internationale sur la tentative de récupération des fiches de parrainage de notre parti par des agents de la force publique détenant des badges inscrits Gendarmerie nationale Section Recherche, le frère patriote, Birame Soulèye Diop, administrateur général de PASTEF-LES PATRIOTES a été interpellé par la brigade de gendarmerie de Thiong aujourd’hui 19 septembre 2018, à son bureau vers 15 heures », a écrit  Ousmane Sonko sur sa page FacebooK.

« PASTEF prend l’opinion nationale et internationale à témoin et prend le Président et Candidat Macky Sall pour responsable de tout ce qui pourrait arriver à Birame Soulèye Diop et demande sa libération immédiate », a-t-il ajouté.

Dans l’après-midi, nous avons appris sa libération après son audition à la gendarmerie. Birame Soulèye est inspecteur des impôts, .

Interpellé par des gendarmes, à 15 heures à son bureau, l’administrateur de Pastef a pu regagner son domicile où il va fêter « hanchoura ».

Décès de la célèbre artiste Ndeye Diallo NGOM

La célèbre artiste Ndeye Diallo NGOM alias « salagne salagne » a été arrachée à l’affection des sénégalais et surtout du milieu artistique, connue de par ses chansons « nay deugueur », « Dioudou baxna » Sa correction et sa respectabilité font l’unanimité auprès de sa famille et du milieu artistique. Ndeye Diallo Ngom a été inhumée au cimetière de Touba hier, nous relate l’Obs.