Un maître-chanteur de WhatsApp arrêté après avoir fait plus de 30 victimes

C. Fall sera remis, ce matin, entre les mains du procureur de la République. Le maçon envoyait des images à caractère pornographique à des dames et les harcelait. L’une d’elles a cédé à ses pressions et a été violée.

C. Fall est dans de beaux draps. Après avoir diligenté l’affaire de la dame qui se faisait passer pour une personne vivant avec le Vih/sida dans des groupes Facebook, les hommes du commissaire Ibrahima Diouf ont réussi à mettre hors d’état de nuire un autre délinquant des réseaux sociaux. Il s’agit d’un maçon du nom de C. Fall. Selon nos informations, il prenait, au hasard, des numéros de dames et leur envoyait des images à caractère pornographique via WhatsApp. Il l’a fait à une trentaine de femmes dont certaines sont mariées. Elles habitent à Dakar, sa banlieue et dans d’autres régions du pays.

Toutes ces femmes, après avoir reçu lesdites images dans leur téléphone, l’ont menacé de le trainer en justice. Sauf une dame qui est tombée dans son piège. Elle habite la banlieue. Car, après lui avoir envoyé les images obscènes, le sieur Fall a réussi à connaitre son nom. Ce qui lui a permis d’aller sur Facebook et de télécharger des photos de la dame. Les ayant obtenues, il a fait des montages à caractère pornographique présentant la dame dans des postures scandaleuses. Il les a ensuite envoyées à la dame et menacé de toutes les publier sur les réseaux sociaux, si elle ne fait pas ce qu’il lui demande.

La dame, épouse d’un immigré, a eu la peur de sa vie, en voyant les images. En voulant sauver son mariage et pour ne pas être la risée de sa famille, elle lui a proposé de l’argent pour qu’il arrête son chantage. Mais le délinquant avait d’autres projets. Il lui a proposé, en contrepartie, une partie de jambes en l’air. Ne pensant pas avoir d’autres alternatives, la dame a accepté. Un rendez-vous a été fixé chez M. Fall à Thiaroye. Ils ont couché ensemble. L’appétit venant en mangeant, le maçon a voulu en faire une routine.

‘’Viens, on n’a pas de temps à perdre, car tu sais ce qui t’amène ici’’

Déboussolée, la dame s’en est ouverte à un de ses voisins qui se trouve être un homme de tenue. Ce dernier lui enjoint d’aller porter plainte au commissariat de police de Yeumbeul. Ce qu’elle a fait sans réfléchir. Les hommes du commissaire Diouf ont tendu un piège à C. Fall, en sachant qu’il allait recontacter la dame. Ce qu’il n’a pas tardé à faire, en menaçant toujours de poster les images en question. Le rendez-vous fixé, la dame s’est, cette fois-ci, rendu chez son maitre-chanteur accompagnée d’agents de la brigade de recherches dudit commissariat.

Selon nos sources, quand l’épouse de l’immigré a franchi la porte de la chambre, le bonhomme était tout nu. ‘’Viens vite à mes côtés, on n’a pas de temps à perdre, car tu sais ce qui t’amène ici’’, lui a-t-il lancé, portant un préservatif. Il n’a pas terminé sa phrase que les policiers qui guettaient ses moindres mouvements se sont jetés sur lui. Il a été conduit dans les locaux du commissariat. L’exploitation de son téléphone a permis aux enquêteurs d’entrer en contact avec les autres victimes qui sont disséminées un peu partout sur le territoire sénégalais. Beaucoup ont confirmé avoir été victimes de ses menaces, à plusieurs reprises. Il y en a qui n’ont pas voulu donner plus d’informations, de peur, dit-on, que l’affaire s’ébruite ou que leur famille en ait écho.

Lors de son audition, le mis en cause a reconnu être l’auteur de l’envoi des images obscènes. Par contre, il a réfuté le viol. Car, selon son point de vue, la dame a consenti aux rapports intimes. Agé de 42 ans, C. Fall sera déféré aujourd’hui dans la matinée au parquet de Pikine, pour les délits de viol et diffusion d’images à caractère pornographique via les réseaux sociaux.

Sénégal : lancement d’un projet de transport public de 296 milliards de FCFA

Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du développement du Sénégal a lancé, mardi à Dakar, le projet « Bus Rapid Transit » (BRT), basé sur un système de transport public d’un coût de 296 milliards de FCFA destiné à fluidifier la circulation dans la capitale sénégalaise, a constaté APA.

Avec des bus circulant sur des voies propres, le BRT, encore appelé « Bus rapides sur voies réservées » ambitionne de réduire de moitié le temps de parcours entre Guédiawaye (banlieue dakaroise) et le Centre-ville. Ainsi, le temps de parcours va passer de 90 à 45 minutes « dans des conditions de confort, de sécurité et de régularité substantiellement améliorées », selon le ministère des Transports.

Ce projet qui bénéficie du plus important financement de l’histoire de la Banque mondiale au Sénégal (184 milliards de FCFA), selon la représentante résidente de l’institution financière à Dakar, permettra de transporter 300 000 passagers par jour dont 27 000 aux heures de pointe.

« Cela contribuera à réduire la dépendance à l’égard des voitures particulières et augmenter la part des transports publics dans la ville très encombrée de Dakar », a souligné Philippe Brown, représentant de la Banque européenne d’investissement (BEI) qui participe pour plus de 52 milliards de FCFA au financement de ce projet.

Le BRT comprendra trois grands terminaux de passagers et vingt-trois stations ainsi qu’une fourniture d’un parc de bus et d’un système de transport intelligent repartis tout le long des 14 communes que vont desservir les bus de rabattement du projet, a ajouté M. Brown.

Premier projet du genre en Afrique francophone et le premier PPP en transports urbains au Sénégal, le projet BRT prend en charge la question écologique avec des stations à panneaux solaires, des bus moins polluants grâce à l’introduction d’une qualité de diesel aux standards internationaux et une expérimentation en vue de bus hybride ou électriques.

Par ailleurs, il est prévu l’installation d’une station de mesure de la qualité de l’air supplémentaire pour renforcer le dispositif de surveillance de la pollution de l’air avec le Centre de gestion de la qualité de l’air.

« Le +Bus Rapid Transit+ ne va pas se substituer au transport existant, il va, au contraire, s’intégrer au réseau de transport existant et va permettre aux opérateurs locaux de prendre des participations au capital de l’opérateur du BRT », a soutenu la représentante résidente de la Banque mondiale au Sénégal, Louise Cord.

Il va permettre la mise en place d’une tarification intégrée permettant de passer d’un mode de transport à l’autre avec le même ticket, a précisé Mme Cord.

Un plan d’actions de réinstallation est mis en place pour éviter, dans la mesure du possible, la destruction des biens, minimiser, autant que possible les déplacements involontaires et indemniser les personnes affectées « de manière juste, équitable et préalable » pour compenser les pertes subies par ces dernières du fait du projet BRT, a indiqué le directeur général du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar, Thierno Birahim Aw.

Le début des travaux est prévu pour le premier trimestre de l’année 2019 et devrait durer trente mois.

Grève à l’agence de presse sénégalaise (APS) – Le ministère de la Communication au banc des accusés

En mouvement d’humeur depuis le 6 septembre dernier, les travailleurs de l’Agence de presse sénégalaise (Aps) ne comptent pas lâcher du lest. Le secrétaire général de la section Synpics, Bamba Kassé, l’a rappelé hier, au cours d’un rassemblement de solidarité à la Maison de la presse.

‘’Je vous demande d’accélérer le processus de modernisation de l’Aps’’, instruisait le président de la République, Macky Sall, au cours d’un Conseil des ministres. Cela avait suscité de l’espoir chez les agents de l’Agence de presse sénégalaise (Aps) qui étaient alors en plein mouvement d’humeur. Seulement, neuf mois après, rien n’a été fait dans ce sens. La situation s’empire et semble laisser de marbre l’autorité.

En mouvement depuis la semaine dernière, les membres du Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) section Aps, ont annoncé, lundi dernier, 10 jours de grève, après les 96 heures qui semblent n’avoir pas eu d’effets sur la tutelle. Touchées par ce que vit le ‘’grossiste’’ de l’information, toutes les organisations professionnelles de la presse ont tenu à leur apporter main-forte, hier, au cours d’un rassemblement tenu à la Maison de la presse. Toutes les organisations (patronat, syndicat, la Convention des jeunes reporters, journalistes, etc.) de la presse ont répondu présent à l’appel des agenciers.

D’après le secrétaire général du Synpics/Aps, Bamba Kassé, si rien n’est fait jusque-là, c’est à cause d’une lenteur du ministère de la Communication. Cette inaction est due à la mise à disposition tardive de la Lettre de politique sectorielle à la Direction du secteur parapublic (Dsp) qui s’occupe de la question. Cette dernière est une entité du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.

Quoi qu’il en soit, il est urgent que les autorités réagissent maintenant. A court terme, si rien n’est fait, cette situation va mener, selon Bamba Kassé, à ‘’la mort programmée de l’Aps qui est en train d’être exécutée’’.

Le secrétaire général du Synpics, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, est du même avis : ‘’Il y a un dilatoire qui s’est installé depuis belle lurette. On a eu à rencontrer notre ministre de tutelle, le ministre de la Communication, vendredi dernier, pendant une longue séance. Mais jusqu’à présent, on n’arrive pas à redonner à l’Aps toute sa dignité’’, se désole-t-il.

Face à cette situation, les agents de l’Aps, soutenue par toutes les entités de la presse, entendent accélérer le processus. Car ils notent une négligence des autorités. ‘’Il n’est pas étonnant que l’Aps soit dans cette situation parce que la politique de communication du Sénégal, en réalité, n’existe pas. Nous ne comprendrons pas que l’Etat puisse laisser une institution comme l’Aps dépérir’’, regrette le président du Conseil des éditeurs et diffuseurs de la presse (Cdeps) Mamadou Ibra Kane.

‘’Dignité’’ et ‘’respect’’ étaient les maîtres-mots de la mobilisation. D’après Bamba Kassé, en janvier 2019, l’Aps aura 60 ans. ‘’L’Agence de presse sénégalaise a traversé tous les régimes, mais c’est toujours les mêmes problèmes. Rien n’a changé’’, déclare-t-il. Avant d’ajouter : ‘’Il est donc plus que temps de revoir les choses. Nous sommes la voix des sans voix. Nous devons continuer cette mobilisation. Nous le ferons jusqu’à ce qu’on nous donne ce qui nous revient de droit. Nous ne sommes pas dans une logique politique, ni dans des calculs. Nous pensons que la presse mérite le respect qui lui est dû’’, plaide Ibrahima Khaliloulah Ndiaye.

Dr en Sciences politiques, Cheikh Diallo : « Macky Sall, est «condamné» à gagner au premier tour, sinon… »

Le candidat sortant, Macky Sall, est «condamné» à gagner au premier tour, sinon il pourrait facilement perdre au second. » C’est du moins ce que soutient le juriste, Cheikh Omar Diallo qui dit que le 1er mandat présidentiel se gagne, généralement au second tour.

« Dans mes recherches doctorales, j’ai fait le monitoring d’une cinquantaine d’élections présidentielles en Afrique sur les 20 dernières années, je suis arrivé à une conclusion partielle : le premier mandat présidentiel se gagne, en règle générale, au second tour. Et, lorsque le Président sortant est candidat à sa propre succession, soit il l’emporte au premier tour, soit il perd au second. Regardons autour de vous. Avec des exceptions qui font la règle. C’est ce que j’appelle «la loi de la gravité électorale en Afrique », dit-il selon L’Observateur.

 

 

Présidentielle 2019 : Bougane Guèye Dany renforce sa cellule de Com

Le président du mouvement Gueum sa bopp a mis en place une cellule de communication pour la prochaine présidentielle. Cette équipe est composée de spt membres aux profils divers.

Il s’agit des professeurs Ludovic Rosner, Malick Ndiaye, Babacar Sèye et Mara Wade, du juriste Maguette Niang, de Pape Thioune et de Cheikh Saadbou  Diop.

Selon une note du mouvement, cette cellule de com a pour mission de permettre aux Sénégalais de mieux comprendre la philosophie et le programme de Gueum sa bopp et répondre aux sollicitations de la presse nationale et internationale.

 

Balla vs Modou Lô: l’avant première de Selbé Ndom: « lamb ju … »

Prévue en janvier 2019, l’affiche Modou Lô vs Balla Gaye2 commence déjà à faire saliver.

Après les deux (02) premiers face à face des deux (02) lutteurs, la voyante Sebé Ndom, au micro de Sunugal24 annonce que cette affiche restera gravée à jamais dans la mémoire des sénégalais.

Foot: Sadio Mané explique son dribble … sur Neymar!

Sadio Mané livre ses dribbles favoris. Entre passement de jambes, feinte du corps, etc. Sadio Mané dit tout dans cette vidéo. L’international sénégalais a d’ailleurs utilisé un de ces gestes techniques hier mardi contre le PSG en Ligue des Champions, a constaté Senego. Et c’est malheureusement Neymar qui en a fait les frais. La vidéo de ce dribble est devenue virale!

Des “policiers“ débarquent chez la mère de Ousmane Sonko, Pastef s’insurge

Des responsables de PASTEF ont fait face, cet après-midi, à la presse pour faire cas d’agissements de policiers qui sont allés perturber ce mardi la quiétude de la mère de leur leader à Ziguinchor.

Selon ces proches d’Ousmane SONKO, ces agents du ministère de l’Intérieur ont réclamé des fiches de parrainage à la dame.

Selon Birame Souleye DIOP, la mère de SONKO n’a pas donné suite à la requête de ses visiteurs. « Elle leur a rétorqué que de toute façon, chez elle il n’y a même pas de fiche de parrainage », explique le secrétaire exécutif de PASTEF.

Le parti d’Ousmane SONKO se réserve, toutefois, le droit de déposer une plainte auprès du procureur dans les prochains jours.

Goupe Vicat : Youga Sow passe Pdg de la Sococim

Youga Sow a été nommé Président Directeur Général de la Sococim ! Selon une source proche de la première cimenterie du Sénégal, l’information devrait être confirmée dans les jours à venir.

Ingénieur-géologue, formé à l’Institut des Sciences de la Terre (IST) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) –comme le président de la République, Macky Sall – M. Sow était jusque-là directeur général. Une fonction qu’il occupe d’ailleurs 2012, après avoir remplacé Gilles du Manoir, promu Directeur général de la filiale de Vicat-Industries en Inde.

Ce qui constitue une belle promotion pour ce cadre sénégalais. Mais aussi un énorme challenge. Il aura la lourde tache de maintenir Sococim à la position de leader par sa capacité de production, leader par la qualité de ses produits avec du ciment labélisé ; mais aussi leader en termes de volume et de parts de marché, etc, rapporte Sud Quotidien.

Affaire des médicaments saisis à Touba Belel : Me Babou reçoit des menaces de mort

Maître Abdoulaye Babou, avocat de la partie civile dans le dossier des faux médicaments saisis à Touba Belel, noir a révélé devant le tribunal de grande instance de Diourbel, avoir reçu des menaces de mort.

«Nous avons reçu des menaces. Un certain Khadim Mbacké que se dit professeur, a lancé un Fatwa dans les réseaux sociaux contre moi-même. Il a lancé un cri de meurtre», déclare Me Babou sur les ondes de la Rfm.

A en croire l’avocat, 3 individus non identifiés l’ont intercepté alors qu’il s’apprêtait à aller à Mbacké, et lui ont proféré des menaces de mort. Il a donc avisé le Tribunal.