UCAD : un blessé grave dans une bagarre entre étudiants

Hier, le temps d’un après-midi le temple du savoir a été transformé en une arène de gladiateurs. Deux étudiants de la faculté des sciences et techniques se sont donnés des coups ayant occasionnés des blessures graves de l’un d’entre eux. D’après le communiqué du centre des œuvres universitaires COUD envoyé à l’As, les deux jeunes discutaient des élections de l’amicale de ladite faculté tenues du 28 au 29 avril 2018.

Le Coud informe avoir pris toutes ses responsabilités en assistant d’abord puis en évacuant l’étudiant blessé dans une structure sanitaire de la place où il est présentement bien suivi.

Le Coud tient cependant à informer l’opinion que les élections de désignation des délégués des amicales, interlocuteur du coud dans le domaine social, sont du ressort exclusif des facultés.

Aucun des étudiants de la faculté des sciences et techniques n’est à ce jour désigné pour représenter les étudiants.

Par ailleurs, le chef du département de la gestion des cités universitaires et de la vie estudiantine a procédé à la distribution des logements provisoires de vacances avec les délégués des amicales en respectant la procédure habituelle et à ce jour aucune difficulté n’est encore notée entre ces deniers et la direction du Coud.

Tournoi UFOA Zone A : Les lionceaux jouent la finale ce mardi contre la Guinée

Les U17 qui jouent à domicile, feront face à la Guinée ce mardi à partir de 16H 30 au stade Galandou Diouf de Rufisque. En effet, déjà qualifié à la CAN U17 Tanzanie 2019 après 7 ans d’absence, les lionceaux veulent terminer en beauté pour assurer leur suprématie dans la sous-région.

Pour rappel, les éliminatoires qui sont organisées pour la première fois sous forme de tournoi par région, ont vu la qualification de 8 sélections pour la prochaine CAN. Après le Nigeria qui s’est qualifié ce samedi dans la zone UFOA B (Union des Fédérations Ouest-Africaines de Football, zone B), le Sénégal et la Guinée ont à leur tour validé leur billet dimanche dernier dans la zone UFOA A.

Ils sont donc rejoints par la Tanzanie, pays-hôte, l’Angola, le Cameroun, l’Ouganda et le Maroc.

L’eau: une boisson indispensable pour la perte de poids

La question de l’eau dans la perte de poids est d’importance. En effet, l’eau représente plus de 60% de notre poids ! Pour perdre du poids, il faut avoir un régime alimentaire sain, équilibré et bien sûr bien s’hydrater, tout en suivant une activité physique régulière.

L’eau est indispensable au fonctionnement de notre organisme !

Chaque jour, de façon naturelle (respiration, transpiration, urine), une quantité importante et variable d’eau s’échappe de notre corps. Il nous faut donc compenser ces pertes pour maintenir l’équilibre de l’organisme. Ces pertes sont compensées en partie par notre alimentation, comme les fruits ou les légumes. Le reste ? C’est l’eau que nous buvons qui le procure. Nous éliminons les excès potentiels d’eau par les urines, qui servent à évacuer les déchets produits par l’organisme. C’est pourquoi il est recommandé de boire chaque jour entre un et deux litres d’eau. Vous ressentez une sensation de soif ? Un premier signe que notre corps manque déjà d’eau. Pendant les périodes de fortes chaleurs (température au-dessus de 30°C environ) nous perdons beaucoup plus d’eau. Il est donc nécessaire de boire plus. Les personnes de plus de 55 ans ne sentent pas toujours le besoin de boire ; la sensation de soif s’atténue au fil des années. Pour éviter les risques de déshydratation, il est conseillé de boire sans attendre d’avoir soif.

Relation entre la perte de poids et l’eau

Des chercheurs de l’université de Birmingham (Royaume-Uni) ont démontré que boire une petite bouteille d’eau avant chaque repas (petit- déjeuner, déjeuner et dîner), permettrait aux personnes souffrant d’obésité de perdre rapidement du poids. Cette méthode, combinée bien sûr avec une activité physique et une alimentation plus saine, peut aider les gens à perdre du poids supplémentaire. De plus, elle ne demande pas beaucoup d’efforts pour l’intégrer au quotidien.

Astuce pour boire de 6 à 8 verres d’eau !

Application réelle sur une de mes journées-types

Petit-Déjeuner:  1 verre d’eau

Snack 1: 1 verre d’eau avec le snack

Déjeuner: 2 verres d’eau avant le Déjeuner

Snack 2: 1 verre d’eau avec le snack

Dîner: 2 verres d’eau avant le dîner

Snack: 1 verre d’eau avant le coucher

L’eau peut être un véritable bonus : chaque fois que vous avez faim, vous avez en réalité soif, la déshydratation fait son œuvre. Alors au lieu de manger quand vous avez faim, buvez. Ajoutez à votre collation un grand verre d’eau, ou buvez un grand verre quand vous ressentez une faim , elle celle-ci sera oubliée ! Sans aucun doute, l’eau est donc la boisson idéale, la seule à boire sans modération. Pour mettre un peu de folie dans votre verre, vous pouvez ajouter des fruits ou légumes à votre eau ( citron, fraises, concombre, pamplemousse,…).

Est-ce que les jus de fruits, le thé, le café, les boissons sucrées comptent ?

Tous apportent de l’eau, mais aussi du sucre et de la caféine dans des quantités plus ou moins importantes. C’est la raison pour laquelle, quels qu’ils soient, ils ne peuvent pas remplacer de l’eau. Ponctuellement, si vous souhaitez en boire, privilégiez les versions « sans sucres ajoutés ». Les boissons sucrées, comme par exemple les sodas ou les sirops sont effectivement composées d’eau, mais aussi de sucres. La plupart d’entre elles apportent un excès important de calories, un verre pouvant contenir l’équivalent de 6 à 8 morceaux de sucres. Par ailleurs, beaucoup de boissons sucrées, contrairement à l’eau, favorisent un retour plus rapide de l’envie de boire !

Eliminer les toxines de votre corps

L’eau est nécessaire si notre corps doit éliminer les déchets et toxines. Si ces toxines ne sont pas évacuer du corps, différents problèmes peuvent surgir. Boire beaucoup d’eau aidera à s’assurer que ces toxines sont correctement évacuées.

Mam Dieng

Coll.DIMA KHALIL

Nutritionniste-Diététicienne

Dimakhalil08@gmail.com

An 16 Le Joola : Les familles des victimes veulent l’institutionnalisation du 26 septembre

Un programme sera déroulé du 22 au 27 septembre prochains dans le cadre de la commémoration de l’an 16 du naufrage du bateau le Joola. L’assurance est donnée par le président de l’association des familles des victimes, Moussa Cissokho, sur Radio Sénégal.

Cissokho qui se prononce après le Comité régional de développement (Crd) qui s’est tenu à Ziguinchor pour faire l’état des préparatifs du douloureux anniversaire, indique que dans le cadre de ce programme, il est prévu le désherbage du cimetière de Kantène, des veillées de prières avant le 26, la date commémorative. Et, comme chaque année, une cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs aura lieu au Port de Ziguinchor.

De son côté, Mbaye Dione, l’adjoint au gouverneur-chargé des affaires administratives assure sur les mêmes ondes que « le travail de coordination va continuer. Dès la semaine prochaine, on va convoquer une réunion restreinte où on va débattre des questions relatives à l’organisation matérielle surtout ce qui concerne le chronogramme et le protocole pour qu’on puisse éviter les couacs notés lors de la commémoration de l’année précédente. »

Les membres des familles des victimes souhaitent que la journée du 26 septembre soit institutionnalisée par le Chef de l’Etat, Macky Sall. « C’est une demande qui est légitime parce que le naufrage du bateau le Joola est un des drames les plus graves qu’on a notés à travers le monde. Il n’y a pas de mal qu’à chaque 26 septembre que toute la nation puisse se souvenir de quelle que manière que ce soit la mémoire des disparus. On a mentionné toutes ces propositions-là dans le compte-rendu et les mettre à la disposition de l’autorité », explique Cissokho.

L’an 16 sera marqué, rapporte le correspondant de Radio Sénégal, par la mise à neuf effective du projet de construction du mémorial du bateau Le Joola.

Présidentielle 2019 : Serigne Modou Kara soutient Idrissa Seck

En cette veillée de Tamkharite, le marabout a fait des sermons pour la communauté musulmane. Faisant une pierre deux coups, le marabout a ouvert une brèche en faveur de « Ndamal Kadjoor » dont il affiche son soutien indéfectible. Il aime Idy et l’apprécie le chef de file du parti Rewmi pour son amour des Khassidas de Serigne Touba.

En outre, il s’est plaint de la campagne du parrainage qui selon le marabout, fatigue les candidats et qu’on pourrait trouver d’autres procédés.

Ainsi, l’ancien Pm bénéficie d’un soutien de taille en la personne de Serigne Modou Kara Mbacké qui promet d’autres déclarations dans les jours à venir. A quelques encablures de la présidentielle, une tectonique des plaques va s’opérer dans le landerneau politique.

Selon nos sources, Idy est en train de tisser sa toile en douce loin des écrans en transformant sa maison de Point E en « Quartier général » où il reçoit ses visites.

L’arbitre sénégalais Daouda Guèye blanchi

L’arbitre sénégalais Daouda Guèye, qui faisait l’objet d’accusations de corruption, a été totalement blanchi ce lundi. Suspendu provisoirement par la Confédération africaine de football (Caf), en août dernier, Guèye devait faire face à un jury disciplinaire de la Caf, renseigne Seneweb

« C’est officiel, je viens d’être saisi il y a peut-être une heure, confirme le président de la Commission centrale des arbitres de la Fédération sénégalaise de football, Amadou François Dièye. Ça nous fait énormément plaisir. C’était très dur et très difficile, surtout après le parcours qu’on a fait lors de la Coupe du monde. C’était très dur pour les arbitres du Sénégal et le football sénégalais. »

Dièye rappelle que Daouda Guèye « a toujours dit qu’il n’a jamais reçu de l’argent ni quoi que ce soit. Il l’avait dit à l’enquête préliminaire. Et ce verdict le confirme ».

Mamadou KASSE : « L’opposition se salon fait enfin face à la dure réalité du terrain »

Responsable de l’Apr à Tambacounda, Mamadou Kassé considère les propos du leader de Pastef qui accuse Macky Sall de se préparer à falsifier les résultats de la présidentielle comme un aveu de défaite.

«Je perçois sa déclaration comme celle d’un candidat ayant la certitude d’être battu et qui livre son pronostic, notamment une brillante réélection du président Macky Sall au premier tour», dit-il. En outre, Mamadou Kassé rappelle à Ousmane Sonko qu’il est député par le jeu du suffrage universel et, à la faveur d’une élection régulière dont il n’a pas contesté l’issue étant donné qu’il siège à l’hémicycle. «Il est révolu au Sénégal le temps de la manipulation vulgaire du suffrage populaire vu le degré de maturité des citoyens, l’expérience des acteurs et l’intégrité de l’administration», poursuit Mamadou Kassé qui indique que ce qui est nouveau, c’est le parrainage désormais élargi démocratiquement à tous les prétendants. Et d’après lui, sur ce volet, les Sénégalais sont convaincus parce qu’il y a en vue une «amélioration» de la qualité du vote et une occasion pour le citoyen d’avoir un double degré de participation au choix.

En outre, le Directeur général de la Sn Hlm balaie d’un revers de main les accusations d’achats de conscience. Il affirme que l’opposition est dépitée par le rejet des citoyens de ses requêtes de parrainage auprès des électeurs. «Sans arguments face à cette situation extrêmement défavorable à son endroit et peinant à convaincre les maîtres du jeu que sont les honnêtes citoyens, elle rue dans les brancards. En clair, ce sont des arroseurs arrosés», dit-il, ajoutant qu’à Tambacounda, où il collecte des signatures pour le compte de son candidat Macky Sall, il a constaté que l’opposition dispose de moyens et tente en vain de monnayer les signatures précieuses des citoyens contre des espèces sonnantes et trébuchantes.

«C’est peut-être la fin de non recevoir servie par ces dignes citoyens convaincus par le bilan positif à tous les niveaux du président qui est la base de ces fausses allégations. La conscience ne peut être achetée. La réalité réside dans le fait que le nombre impressionnant de signatures recueillies en faveur du candidat fait peur à cette opposition de salon qui fait enfin face à la dure réalité du terrain. En somme, elle vit au quotidien une flagellation citoyenne aiguë tant le rejet est profond. Sa posture est simplement pitoyable», conclut Mamadou Kassé.

Succession à Khalifa Sall à la tête de la ville de Dakar: La guerre des conseillers

La succession de Khalifa Ababacar Sall à la ville de Dakar aiguise bien des appétits entre les tenants du pouvoir et les partisans de l’édile socialiste. Mais, dans ce duel politique, seule la voix des conseillers est déterminante.

La bataille pour le contrôle de la ville de Dakar fait rage. En sourdine, la coalition au pouvoir et celle qui a porté Khalifa Sall à la ville de Dakar, en 2014, fourbissent leurs armes. Si au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar des tractations sont en cours pour décliner une stratégie concertée et consensuelle, en face, les pro-Khalifa Sall déploient toute une armada pour lancer la contre-offensive en jouant sur leur majorité. Même si, entre 2014 et 2018, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, Taxawu Dakar reste toujours debout. Mais que reste-t-il, aujourd’hui, de la coalition de Khalifa Sall ?

Malgré les quelques défections notées entre-temps, les partisans de l’édile socialiste pensent toujours détenir la majorité au sein du Conseil municipal de la ville de Dakar. ‘’Au total, les conseillers de l’Apr et ceux qui ont fait défection dans nos rangs ne font même pas 30 sur les 100 que compte le conseil municipal. Je me demande d’ailleurs quel culot ils ont pour oser présenter un candidat, parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent, en aucun cas, gagner’’, fulmine un haut responsable de Taxawu Dakar approché par ‘’EnQuête’’. La preuve, renchérit notre interlocuteur, depuis un an et demi que Khalifa Sarr est incarcéré, le conseil municipal s’est toujours réuni, a toujours eu le quorum et a toujours voté ses délibérations sans aucune difficulté. ‘’S’ils avaient la majorité, ils auraient provoqué un blocage durable du conseil municipal pour nous amener vers une délégation spéciale. Ils ne peuvent compter que sur le pouvoir de l’argent pour inverser la tendance’’, déclare notre interlocuteur, tout en se gardant d’épiloguer sur leur stratégie.

‘’Un plan de guerre n’est jamais dévoilé à l’avance. Comme nous sommes dans une posture de combat, on n’est pas là à admettre ce décret et ses implications. On les laisse définir leur stratégie. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on ne se laissera pas faire’’, confie un autre cadre de Taxawu Dakar sous le couvert de l’anonymat.

Composé de 100 conseillers, le Conseil municipal de Dakar n’a jamais fonctionné sur la base de la règle de la majorité. Entre Khalifa Sall et ses conseillers, tout est d’habitude discuté en amont, de sorte que le vote s’est toujours fait presque à l’unanimité. D’ailleurs, en 2014, lors de l’installation du conseil municipal, sur les 100 conseillers votants, les 98 se sont prononcés en faveur de l’élection de Khalifa Sall en tant que maire, contre 2 bulletins nuls. Sa première adjointe, Soham Wardini, a été élue avec 93 voix, 0 suffrage contre et 7 bulletins blancs.

C’est dire que le Conseil municipal de Dakar a toujours fonctionné sur la base d’un consensus, de sorte qu’il est parfois même difficile de déterminer l’appartenance politique des uns et des autres. Dans le bureau du maire Khalifa Sall qui est un socialiste, on y retrouve Soham Wardini, première adjointe au maire, qui est de l’Alliance des forces du progrès (Afp) de Moustapha Niasse ; Moussa Sy, deuxième adjoint qui, lui, est une personnalité indépendante. Le seul socialiste présent dans le bureau municipal est le maire de la Médina, Bamba Fall.

Cela découle, en effet, d’une entente trouvée en 2014 entre les différents maires des communes d’arrondissement de Dakar.

Taxawu Dakar face aux défections

Ecartés des listes de Benno Bokk Yaakaar qui a voulu coûte que coûte mettre la main sur la ville de Dakar, Khalifa Sall et certains des maires sortant des communes d’arrondissement ont mis en place une liste commune sous la bannière de la coalition Taxawu Dakar. A l’issue du scrutin municipal de cette année, ils ont opéré une razzia, en raflant 16 des 19 communes d’arrondissement de Dakar devenues, entre-temps, communes de plein exercice avec la réforme de l’Acte 3 de la décentralisation. Seules les communes de Ouakam, Ngor et Yoff ont échappé à leur contrôle.

Ils ont ainsi gardé cette homogénéité jusqu’aux élections du Haut conseil des collectivités territoriales où ils ont enregistré des défections. Etant donné que c’étaient les conseillers municipaux qui devaient choisir les hauts conseillers des collectivités territoriales, la coalition de la mouvance présidentielle a manœuvré de fort belle manière pour retourner certains maires de commune contre Khalifa Sall. Ainsi, bon nombre d’entre eux ont fait défection. Il s’agit, entre autres, de Jean-Baptiste Diouf (Grand Dakar/Ps) ; Doudou Issa Niasse (Biscuiterie/Ps) ; Alioune Ndoye (Plateau/Ps), Santhi Agne Sène (Sicap-Liberté/Afp) ; Babacar Mbengue (Hann-Bel air/Afp) ; Pape Seck (Hlm/Afp) ; Samba Bathily Diallo (Ouakam/Ex-Bokk Gis Gis) ; Me Augustin Senghor (Gorée/Indépendant) ; Ousmane Ndoye (Fass-Colobane-Gueule tapée/Indépendant).

En plus de ces maires qui ont fait défection, la coalition au pouvoir a également d’autres conseillers au sein du Conseil municipal de la ville de Dakar. Le mode du scrutin proportionnel fait que même si Khalifa Sall et sa coalition ont opéré une razzia à Dakar, la coalition Bby a pu glaner des conseillers dans certaines communes. Aux Parcelles-Assainies, par exemple, sur les 7 conseillers qui siègent à la ville de Dakar, les 5 sont de Taxawu Dakar et les 2 autres de Bby. A Yoff, dans le fief d’Abdoulaye Diouf Sarr, la coalition de la mouvance présidentielle a raflé les trois conseillers sur les quatre qui siègent à la ville de Dakar. A la commune de Mermoz Sacré-Cœur, le seul conseiller que Bby a pu décrocher, il est de l’Afp et c’est Zator Mbaye. A Dakar-Plateau, les deux conseillers qui siègent à la ville de Dakar sont l’un de l’Apr et l’autre du Pvd de Serigne Modou Kara Mbacké.

Pour la succession de Khalifa Sall, la règle de la majorité va désormais s’appliquer à la ville de Dakar. Le camp qui aura le plus de conseillers dirigera la mairie de la capitale. Même si la coalition Taxawu Dakar semble avoir une longueur d’avance jusque-là, Bby peut inverser la tendance avec le soutien d’une vingtaine de conseillers. Mais pour les soutiens de Khalifa Sall, ce ne sera pas aussi facile que cela. ‘’Certes, les conseillers qui sont dans les communes ne sont pas forcément gérables. Mais ceux qui sont à la ville de Dakar le sont. Je sais que le régime peut déployer beaucoup de moyens financiers pour tenter de les acheter. Mais ce sera peine perdue, puisque la plupart d’entre eux sont avec Khalifa Sall et ils tiennent à leur dignité qu’on ne peut pas acheter’’, estime un proche de l’ex-édile de la capitale.

Zator Mbaye (Bby) : ‘’Les rapports de force ont changé’’

Toujours est-il que dans cette bataille politique, tout est aujourd’hui possible. Si, jusque-là, les pro-Khalifa Sall rechignent à dévoiler leur stratégie, c’est parce que le risque est trop grand pour que la coalition au pouvoir sorte les gros moyens pour provoquer de nouvelles défections dans les rangs de Taxawu Dakar. Déjà, relève Zator Mbaye, plus d’une dizaine de maires de Taxawu Dakar ont tourné le dos à Khalifa Sall. ‘’Il y a, aujourd’hui, 12 ou 13 maires sur 19 qui sont avec nous dans Bby. Les rapports de force ont changé, parce qu’en cinq ans, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts’’, déclare le partisan de Moustapha Niasse. Son allié Mamadou Wane du Parti socialiste de renchérir : ‘’Nous sommes actuellement en ballottage à la ville de Dakar. Et la situation est plus défavorable actuellement à Taxawu Dakar qu’à la coalition Bby. Sur les 19 maires de Dakar, les 11 ne sont plus avec eux. Si les conseillers des différentes communes suivent, Bby sortira victorieuse de ces élections. Mieux, si nous parvenons à décrocher d’autres maires comme Moussa Sy, c’est sûr qu’on va gagner.’’

Revenant à la charge, Zator Mbaye relève que dans le cas d’espèce, il n’y a pas de forces centrifuges. ‘’Le conseil municipal va voter pour une personne qui fera l’unanimité. Ce sera la personne en qui la majorité des conseillers aura investi de sa confiance. Pour le moment, les forces sont égales. Les conseillers sont des amis, des gens qui sont là et qui, à un moment ou à un autre, vont mettre l’intérêt exclusif de la collectivité devant’’, estime-t-il.

Au-delà de l’élection d’un nouveau maire, Zator Mbaye estime que la guerre entre la ville de Dakar et l’Etat n’a que trop duré. ‘’Il est temps d’arrêter les hostilités et de travailler pour l’intérêt exclusif des Dakarois. Je suis persuadé que la majorité des conseillers municipaux iront dans ce sens’’.

Quid du candidat qui sera désigné ou de son profil ? Réponse du conseiller membre de Bby : ’’Ça, c’est autre chose. Ce qui est clair est qu’un autre maire sera élu pour parachever le travail qui est enclenché depuis 5 ans et de faire bouger les projets. Parce que rien ne marche. Il y a eu une situation stationnaire.’’ Tout en estimant que la révocation de Khalifa Sall est une mesure de protection d’abord de l’institution municipale et de Khalifa Sall. Parce que, dit-il, ‘’on ne peut pas gérer 57 ou 60 milliards depuis une cellule de Rebeuss’’. ‘’Pour l’intérêt même des Dakarois, l’institution municipale devrait avoir un maire issu de la mouvance présidentielle, pour être en osmose avec la politique centrale de l’Etat. On ne saurait toujours avoir à la ville de Dakar des forces qui se neutralisent. Ça n’a aucun sens’’, déclare-t-il.

MainOne et Orange signent un accord pour améliorer l’accès à Internet en Afrique de l’Ouest francophone

La société française de télécommunications Orange   et le principal fournisseur de services de connectivité et de centre de données en Afrique de l’Ouest, MainOne  ont conclu un partenariat qui permettra au géant français des télécoms de co-investir dans deux nouvelles stations d’atterrissement à Dakar au Sénégal et à Abidjan en Côte d’Ivoire. Ce partenariat permettra à Orange d’acquérir plus de capacité, renforçant ainsi la position des deux sociétés dans l’écosystème africain des télécommunications grâce au fournisseur d’infrastructures à large bande, MainOne qui fournira des capacités supplémentaires via son système de câble sous-marin de 7 000 km entre l’Europe et l’Afrique avec des stations d’atterrissement au Nigeria, au Ghana et au Portugal.

Grâce à cette nouvelle connexion par câble, les populations locales pourront bénéficier d’une meilleure connectivité, de prix plus abordables et l’accès à de nouveaux services. Orange bénéficiera de plusieurs térabits par seconde de bande passante supplémentaire pour le développement des services fixes et mobiles en Afrique. Plus concrètement, cette extension de câble offre l’opportunité d’améliorer la connectivité et de proposer une gamme de services plus étendue pour Orange Côte d’Ivoire et Sonatel Sénégal. Par ailleurs, les pays voisins comme le Burkina Faso, le Mali et la Mauritanie bénéficieront d’une capacité renforcée.

Pour MainOne, ce partenariat montre la vision de la société pour une région mieux connectée. Son PDG, Funke Opeke déclare : « MainOne continue de mener la transformation numérique de notre sous-région en investissant dans une connectivité abordable pour stimuler le développement économique. Notre objectif est de combler le fossé numérique entre l’Afrique de l’Ouest et le reste du monde. Nous nous engageons à développer la pénétration du haut débit en Afrique et pensons que nos investissements dans les infrastructures sous-marines à la pointe de la technologie continueront à libéraliser le marché international de la bande passante, soutenir davantage Orange et autres partenaires opérateurs et enfin aboutir à une amélioration des services numériques dans la région’’.

Alioune Ndiaye, PDG d’Orange Moyen Orient et Afrique, a déclaré à propos de cet accord stratégique : « Le développement de nouveaux services numériques en Afrique a suscité d’énormes développements sociaux et économiques au cours des dernières années. Alors que les barrières à l’accès continuent à diminuer avec l’amélioration des réseaux et des équipements plus abordables, Orange, dans le cadre de sa stratégie multiservices, cherche à se positionner comme un partenaire important dans la transformation numérique du continent.

A travers ce nouveau partenariat Orange devrait assurer et améliorer l’accès direct aux services à haut débit dans ces deux pays importants, le Sénégal et la Côte d’Ivoire.”

Le système de câble sous-marin MainOne relie l’Afrique de l’Ouest à l’Europe, apportant une bande passante ultra-rapide dans la région. Il va de Seixal au Portugal en passant par Accra au Ghana à Lagos au Nigéria, avec des possibilités d’atterrissement au Maroc, aux îles Canaries, au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Le système de câble sous-marin, qui a maintenant une capacité évolutive de plus de 10 TBPS, a été mis en service en juillet 2010, devenant ainsi le premier câble sous-marin privé à offrir une capacité large bande en accès libre à l’Afrique de l’Ouest.

 

Birahim Seck, nouveau Coordonnateur du Forum Civil

Le Forum civil a élu son nouveau Coordonnateur général. Birahim Seck a été désigné par ses pairs à la tête de l’organisation de la Société civile. La décision a été prise, dimanche, au terme de l’Assemblée générale qui avait été convoquée à Saly. La désignation de Birahim Seck a la tête du Forum civil a été faite de façon consensuelle. Les délégués venus des 14 régions du Sénégal ont unanimement plébiscité Birahim Seck.

Il prend ainsi la succession de Feu Mouhammadou Mbodj. Le Forum Civil est la section sénégalaise de Transparency International.

Le concurrent de Birahim Seck à la tête du Forum Civil, Me Moussa Félix Sow s’est désisté au dernier moment.

Le Forum civil était sans coordonnateur depuis la disparition de Mouhamadou Mbodj, le 10 mars 2018. Son successeur Birahim Seck est connu pour ses sorties intransigeantes dans la presse et son attachement à la bonne gouvernance.