Les guides touristiques au Sénégal souhaitent que la réglementation qui régit leur corps soit appliquée

Le président de l’association des guides touristiques de la région de Saint-Louis, Amadou Diop, plaide pour une application de la réglementation régissant ce secteur dans lequel les professionnels sont selon lui laissés en rade de plus en plus.

« Nous avons échangé avec les autorités locales de la ville de Saint-Louis, afin de réguler le métier de guide touristique’’ dans cette ville « où aujourd’hui, l’on constate que des non-professionnels officient comme guides et même des cochers conducteurs de calèches guident les touristes au niveau des parcs et autres lieux du patrimoine touristique », déplore-t-il dans un entretien avec l’APS.

Cela fait que « malheureusement », plusieurs guides touristiques officiant à Saint-Louis « ne travaillent plus correctement, car aujourd’hui, ce corps de métier est en rade et délaissé ».
A en croire Amadou Diop, dans plusieurs autres régions du Sénégal, « c’est le même scenario, les guides professionnels sont laissés en rade. Il faut que cela s’arrête, si l’on veut promouvoir le secteur du tourisme, qui est un poumon de l’économie sénégalaise ».
Aussi a-t-il plaidé pour l’application de la réglementation régissant le métier de guide touristique, un corps de métier dont les membres sont traditionnellement « biens formés à l’interprétation du patrimoine » de la ville de Saint-Louis, classée patrimoine mondial par l’UNESCO.
« La réglementation est là, mais rien n’est fait à ce niveau, on note un laisser-aller. L’association (des guides touristiques) se bat tous les jours, pour éradiquer le phénomène qui gangrène le secteur du tourisme, car même les hôteliers et les agences de voyages ne jouent plus leur rôle, pour mettre les guides professionnels au-devant de la scène, afin de conduire les touristes vers les parcs et autres sites du patrimoine », ajoute-t-il.
Il arrive que certains hôteliers et agences se réfèrent à des « non professionnels, aux antiquaires et autres, pour faire le travail de guide. Cela est déplorable pour l’image du tourisme sénégalais », relève Amadou Diop.
M. Diop, évoquant l’accident intervenu lundi à l’îlot Sarpant, au large de Dakar, où le chavirement d’une pirogue a fait 4 morts, note que le ministère du Tourisme doit travailler de concert avec celui en charge de l’Environnement, « afin que l’on puisse éviter ces dangers, en mettant les guides touristiques professionnels à leur place ».
Il assure qu’un guide professionnel « bien formé ne s’aventure jamais à guider des touristes et visiteurs vers des zones sans au préalable prendre la précaution qui sied », à savoir « d’abord suivre les alertes météo, mais également prendre toutes les dispositions réglementaires, afin que le touriste trouve toute l’attention nécessaire pour son loisir et ses découvertes, avec sécurité ».
Parlant de l’ouverture de la prochaine saison touristique prévue « d’ici le mois d’octobre », il estime que « les guides touristiques ne ressentent pas leur implication ». Malgré tout, ajoute-t-il, « les guides sont un maillon important du secteur touristique, voire même les ambassades, car ils font découvrir aux personnes venues d’autres continents, la vitrine et le patrimoine du Sénégal ».
Il ajoute toutefois que l’association nationale des guides touristiques est appelée à faire sa part de travail, pour que les autorités de leur côté « puissent apporter leur assistance aux guides, afin que dès l’ouverture de la saison, ils puissent jouer leur rôle pour la promotion du tourisme au Sénégal ».
« Le tourisme à Saint-Louis doit être développé, car c’est une région pleine de potentialités, mais malheureusement, ça traine dans le milieu et la vieille ville ne bénéficie pas de tous ces atouts et potentialités touristiques’’, ce qui fait que les retombées de l’économie touristique ne profitent pas comme il faut aux populations, a-t-il conclu.

Mamadou Saliou Sow satisfait des conditions de détention à la maison d’arrêt de Matam

Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice, chargé de la promotion de la bonne gouvernance et des droits humains, Mamadou Saliou Sow, s’est dit satisfait des conditions de détention à la Maison d’arrêt de Matam qui accueille 220 pensionnaires.
« Il n y a pas beaucoup de détenus parce qu’ils sont au nombre de 220 et quand on regarde par rapport à la norme concernant le nombre de détenus dans les prisons, celle-ci est dans les limites et donc c’est une satisfaction », s’est-il réjoui.
M. Sow a visité jeudi la prison de Matam, pour dit-il, « voir les conditions de travail des agents pénitentiaires, mais aussi les conditions de détention de ces détenus ».
« Les détenus nous ont fait comprendre que l’administration pénitentiaire notamment le directeur de la Maison d’arrêt est en train de faire un excellent travail et aussi d’humaniser cet espace et fait également tout le nécessaire pour les mettre dans les meilleures conditions », a-t-il dit.

Réhabilitation des sites touristiques – Gorée : Abdoulaye Diop veut innover les sources de financement

Le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, appelle à une réflexion sur les sources de financement de la réhabilitation des sites touristiques ‘’face aux urgences d’un pays en construction ».
« Il reste entendu que le seul potentiel bailleur est l’Etat, mais aujourd’hui il est important, face aux urgences d’un pays en construction, que nous réfléchissions ensemble pour voir comment on peut innover les sources de financement de la réhabilitation des sites touristiques », a-t-il déclaré.
M. Abdoulaye Diop s’exprimait, jeudi, à la fin d’une visite à l’île de Gorée, suivie d’un comité local spécial de développement sur le tourisme.
 « Le coût de la réhabilitation de ces sites est dispendieux, mais il faut le faire parce que si on a 600.000 touristes qui viennent à Gorée, c’est parce qu’on a des sites touristiques réhabilités et un produit touristique à montrer aux visiteurs de l’île », a-t-il expliqué.
 « Nous partageons avec vous votre vision sur le devenir de Gorée et ensemble nous allons faire de l’île un lieu réhabilité et agréable qui va profiter aux citoyens du monde », a-t-il dit au maire de Gorée, Me Augustin Senghor.
 M. Abdoulaye Diop a aussi salué « la collaboration des services techniques avec la commune de Gorée, l’UNESCO et les différents partenaires financiers qui ont engagé plusieurs actions pour la sauvegarde de l’île ».

La DER reçoit 2 milliards de FCFA de la BAD pour revitaliser la filière sel

 La Délégation générale à l’entreprenariat rapide pour les jeunes et les femmes (DER) a obtenu auprès de la Banque africaine de développement (BAD) un financement de deux milliards de francs CFA destiné à « revitaliser » la filière sel dans le Sine Saloum, a révélé, jeudi, Pape Amadou Sarr.
« Nous avons sécurisé avec la BAD un financement de 2 milliards de francs CFA, pour revitaliser la filière sel, augmenter la production de sel pour la consommation locale mais aussi pour l’exportation du sel vers le Mali et le Burkina », a déclaré le responsable de la DER.
Il s’entretenait avec des journalistes au terme d’un Comité régional de développement axé sur le bilan de la DER dans la région de Fatick en 2018, et la nouvelle plateforme de dépôt et des financements des activités en 2019.
Selon lui, « revitaliser cette filière sel, c’est financer les coopératives, la production, la transformation et éventuellement la mise en place d’une unité d’industrielle de production dans la région naturelle du Sine Saloum ».
En présence des autorités administratives de la région, il a précisé que l’implantation exacte de cette unité industrielle de transformation, dont le projet va démarrer dès le 1er octobre 2019, n’est pas encore identifiée entre les régions de Fatick et Kaolack.
Il a rappelé que le sel a un potentiel important dans la région du Sine Saloum.
Le Délégué général a par ailleurs tiré un bilan « satisfaisant » des financements alloués en 2018 à des acteurs économiques de la région de Fatick.
« Nous avons pu financer en moins de huit mois un montant d’un milliard 100 millions francs CFA, soit plus de 50% de jeunes et 70% de femmes », a-t-il indiqué, rappelant, que « l’enveloppe initialement prévue pour la région était fixée à 778 millions de francs CFA avant de passer à un milliard 100 millions de francs CFA ».
« Aujourd’hui, a-t-il indiqué, le taux de remboursement des prêts octroyés dans la région grâce à cette enveloppe se situe à 35% contre une moyenne nationale de 60% ».
« Au niveau national, a-t-il précisé, le taux de recouvrement se situe à 60%, et nous espérons, d’ici le mois de décembre 2019, que le travail de sensibilisation, d’information et de communication de proximité que nous sommes en train de faire, puisse obliger les jeunes à payer leurs crédits. »
« Le travail des Comités départementaux que nous allons installer autour des préfets, des chefs de services départementaux, va nous aider à sensibiliser les jeunes pour le remboursement », a-t-il dit, rappelant qu’ »un prêt, c’est à rembourser, ce n’est pas des subventions ni des dons ».

1802 PME formalisées depuis 2013 par la Chambre de commerce de Kaffrine

La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture (CCIA) de Kaffrine (centre) déclare avoir formalisé 1.802 petites et moyennes entreprises depuis 2013 dans le cadre de la lutter contre l’informel.
« De 2013 à nos jours, nous avons eu à formaliser 1.802 petites et moyennes entreprises. Nous avons fait des efforts dans le cadre de la formalisation et sur le plan de la sensibilisation pour lutter contre l’informel », a salué, mardi, le secrétaire général de la CCIA de Kaffrine, Thierno Birahim Ndao dans un entretien avec l’APS.
« Comme la mission principale des chambres de commerce consiste à formaliser, nous avons jugé nécessaire de créer en 2013 le centre de formalité des entreprises (CFE) pour accompagner davantage les opérateurs économiques dans le processus de formalisation à savoir la création des entreprises, l’encadrement et l’accompagnement », a-t-il expliqué.
Ces petites et moyennes entreprises, a relevé M. Ndao, « ont été accompagnées sur le plan technique afin de pouvoir bénéficier des financements des partenaires techniques et financiers ».
« Nous regroupons les opérateurs économiques de la région afin qu’ils aient un seul objectif tel que le pouvoir de développer l’économie locale. Nous voulons mettre sur place des entreprises compétitives sur le plan national et international », a encore dit Thierno Birahim Ndao, rappelant que la chambre de commerce est un outil au service du développement local.
Selon lui, dans le domaine d’encadrement et de formation, la Chambre de commerce de Kaffrine a eu à travailler avec beaucoup de partenaires comme le projet +Doolel+ qui a procédé à la formation des femmes dans les domaines de l’entreprenariat de l’éducation financière et de l’économie solidaire.
« Nous avons eu également à signer une convention de partenariat avec la GIZ, un projet allemand qui va nous accompagner dans le domaine de la formalisation et de la formation des jeunes et des migrants de retour sur l’entreprenariat », a informé M. Ndao.
Il a indiqué que tous les opérateurs économiques formalisés au niveau de la Chambre de commerce de Kaffrine ont eu un accompagnement technique et finance.
« Les Chambres de commerce constituent le socle incontournable dans le domaine de la formalisation. Elles occupent le peloton dans ce domaine. Notre mission principale est d’accompagner les opérateurs économiques de Kaffrine », a encore fait savoir Thierno Birahim Ndao.
Il a, par ailleurs, invité les opérateurs économiques de la région de Kaffrine à se rapprocher davantage auprès de la Chambre de commerce pour bénéficier de ses services.
« Dans notre plan de 2019, nous allons nous déplacer au niveau de chaque département et au niveau des marchés hebdomadaires pour sensibiliser davantage les opérateurs des services de la chambre de commerces », a assuré M. Ndao.
La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaffrine, établissement public à caractère professionnel, a été créée en 2010, deux ans après l’érection de Kaffrine en région.

Sénégal : une révision du code pénal annoncé pour désengorger les prisons

Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice, chargé des droits humains et de la bonne gouvernance, Mamadou Salif Sow, a souligné mardi que le gouvernement est en train de ‘’mettre en œuvre des mesures pour la révision des textes du Code de procédure pénale’’, pour donner corps aux instructions du président Macky Sall ‘’de désengorger les prisons’’.
Il s’exprimait à l’issue d’une visite de la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Saint-Louis, en marge d’une réunion d’échange du comité régional de développement (CRD) sur la gouvernance des ressources minérales.
En compagnie de l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Khadim Hann et des autorités locales, le ministre a visité la cuisine, le quartier réservé aux femmes et celui des mineurs, l’atelier de formation pour les détenus, ainsi que le jardin potager de la MAC de Saint-Louis.
Mamadou Salif Sow s’est réjoui de l’état des lieux de la prison de Saint-Louis où, selon lui, ‘’les conditions de détention ne sont pas catastrophiques tant au niveau des chambres qu’au niveau des différents quartiers réservés aux femmes, mineurs et hommes’’.
Selon lui, les autres prisons du Sénégal doivent ‘’s’inspirer de l’exemple de la MAC de Saint-Louis, qui est la plus vielle prison du Sénégal, afin que les conditions des détenus soient améliorées, tant sur la santé que l’alimentation, conformément au respect des droits humains’’.
Le ministre a noté que depuis 2012, l’Etat a consenti des ‘’efforts pour améliorer les conditions de détention dans les prisons où l’indemnisation journalière de prise en charge est passée de 611 francs CFA par détenu à 1100 francs CFA’’.
Il a aussi relevé une amélioration de la détention préventive guidée par le souci de désengorger les prisons grâce aux réformes, comme par exemple ‘’l’introduction du port du bracelet électronique’’.
Revenant sur la situation de la gouvernance des ressources naturelles, le ministre a souligné que contrairement aux ‘’rumeurs alimentées sur ce sujet, le Sénégal a mis en place un environnement juridique parfait, afin que ses ressources minières, pétrolières et gazières profitent largement aux populations sénégalaises’’.
Le secrétaire d’Etat a indiqué que cette tournée entamée dans les différentes régions par son département, ‘’vise à partager avec les acteurs et populations sur la gestion des ressources minérales, gazières et pétrolières’’.
Selon lui, il s’agira d’informer les acteurs à la base sur les différentes initiatives et réformes en matière de gouvernance des ressources naturelles, afin que ‘’les acteurs du secteur définissent, eux-mêmes, un plan d’actions harmonisé et réfléchissent aussi sur les mécanismes de concertation à mettre au niveau local, en vue d’instaurer un dialogue interactif’’.

Le CILSS dresse ce mercredi à Accra, un bilan à mi-parcours de la campagne agricole 2019 dans le sahel

Le CILSS va dresser, de mercredi à vendredi, à Accra, au Ghana, le bilan à mi-parcours de la campagne agropastorale 2019-2020, les perspectives agricoles, pastorales, halieutiques des marchés, des moyens d’existence et des capacités de résilience des populations au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
Ce bilan à mi-parcours sera fait à l’occasion de la concertation régionale sur les perspectives agricoles et alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest, qu’il organise avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers.
La rencontre s’inscrit dans le cadre du dispositif régional de prévention et des gestions des crises, précise le CILSS dans un communiqué.
Elle doit permettre de ‘’faire le point sur le déroulement de la campagne agropastorale 2019-2020 au 10 septembre, depuis le démarrage de la saison des pluies’’ et d’‘’identifier les zones à risque de faible productivité agricole et de biomasse fourragère’’.
Les participants vont par ailleurs ‘’dégager les tendances chiffrées de manière qualitative sur les perspectives des récoltes et de production fourragère de la campagne agropastorale 2019/2020 sur la base des hypothèses optimistes et pessimistes formulées selon le scénario le plus probable de fin de saison’’.
Les participants vont aussi chercher à ‘’faire le point sur l’évolution des marchés aux niveaux national, régional et international et ses impacts sur l’accès alimentaire des ménages’’, ‘’adopter et partager le calendrier des missions conjointes (gouvernements, CILSS, FAO, FEWS NET, PAM) d’évaluation préliminaire des récoltes dans les 17 pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest’’.
Ils vont tenter de ‘’préparer les cycles nationaux d’analyse du Cadre harmonisé d’identification des zones et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle’’.
La rencontre sera aussi l’occasion d’‘’échanger les informations fournies par les pays et les institutions régionales et internationales spécialisées dans le suivi de la campagne agro-pastorale, des marchés agricoles et de la situation alimentaire et nutritionnelle afin d’améliorer les diagnostics consensuels, les harmoniser et conforter les analyses sur les risques d’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région’’.
Les représentants des services des statistiques agricoles et des systèmes d’alerte précoce des pays membres du CILSS, de l’UEMOA et de la CEDEAO, les représentants d’institutions sous-régionales prendront part à la réunion.
Selon le CILSS, ‘la campagne d’hivernage 2019/20 est marquée dans son démarrage par des conditions pluviométriques favorables ayant permis d’effectuer des semis de céréales dans la bande soudano-sahélienne. Par endroits, les précipitations enregistrées ont été très importantes et ont occasionné des pertes en vies humaines, des dégâts sur les infrastructures, notamment au Mali et au Niger’’.
Les prévisions tablent sur ‘’des cumuls pluviométriques excédentaires à équivalents à la moyenne sur le Sahel central, mais déficitaires ou équivalents sur les parties côtières de l’Afrique de l’Ouest’’.
Elles indiquent que ‘’des écoulements globalement moyens à excédentaires sont attendus sur les bassins, à l’exception de ceux du Mono, de la Bandama, de la Comoé́, de la Volta inférieure et du haut bassin du Niger où les écoulements seraient moyens avec une tendance vers la situation déficitaire’’.
Les dates de fin de saison seraient ‘’globalement tardives ou moyennes sur toutes les parties agricoles des pays sahéliens’’ et les séquences sèches, ‘’équivalentes à plus longues que les moyennes observées sur presque toute la bande soudano-sahélienne’’.

400 kgs de chanvre indien saisis par les douanes sénégalaises les 15 et 16 Septembre 2019

Le bureau des relations publiques et de la communication des douanes sénégalaises annonce la saisie de ‘’près de 400 kilogrammes’’ de chanvre indien, dimanche et lundi, dans le sud-est et le centre du Sénégal.
Les véhicules qui transportaient cette drogue ont également été saisies, affirme la même source dans un communiqué parvenu mardi à l’APS.
L’une des saisies a eu lieu à Moussala, dans le sud-est du pays, où les douaniers ont trouvé 97 kilogrammes de chanvre indien dans une voiture de type 4×4 venue du Mali.
Le véhicule immatriculé en Mauritanie était conduit par une personne de nationalité sénégalaise, selon le bureau des relations publiques et de la communication des douanes sénégalaises.
La valeur de cette saisie est estimée à 6.790.000 francs CFA, celle du véhicule qui transportait la drogue à cinq millions.
‘’Le conducteur a été immédiatement mis aux arrêts pour les besoins de l’enquête’’, ajoute le communiqué.
Dans la région de Kaolack (centre), la subdivision des douanes a saisi du chanvre indien et ‘’des moyens de cache et de transport d’une valeur totale estimée à 78 millions de francs CFA’’.
‘’La saisie a eu lieu dans la nuit de lundi à dimanche, à Ndoffane, département de Kaolack (…). C’est, au total, 100 kilogrammes de chanvre indien et 300 grammes de résine de cannabis pure (hashich), pour une valeur totale de 66 millions de francs CFA que cette unité [des douanes] a interceptés’’, affirme le communiqué.
La brigade des douanes du pont Serigne- Bassirou-Mbacké, de Kaolack, a également saisi 12,5 kilogrammes de chanvre indien, dans un bus de transport en commun venu de la Casamance (sud).
Deux personnes ont été arrêtées à la suite de cette saisie, selon la même source, qui estime que le moyen de transport utilisé, un bus, et la drogue saisie valent en tout 12 millions de francs CFA.
A Karang et à Gossas, deux localités situées dans la région de Fatick (centre), ‘’183 kilogrammes de chanvre indien, un véhicule et une charrette’’ ont été saisis par les douaniers.

Le gouvernement sénégalais voudrait renforcer les effectifs des agents des eaux et forêts

Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, a indiqué lundi que le gouvernement travaille à renforcer les effectifs et les moyens des agents des eaux et forêts mais aussi des parcs nationaux pour mieux assurer leurs tâches quotidiennes de surveillances du patrimoine forestier national.
« Nous avons constaté qu’ils sont régulièrement sur le terrain avec les moyens dont ils disposent et il est de notre devoir de les accompagner en termes de renforcement de capacités, de moyens, de logistique, mais également à renforcer les effectifs », a déclaré M. Sall.
Il s’entretenait avec des journalistes au cours d’une visite de travail dans la réserve naturelle animalière de Fathala en compagnie du député-maire de Toubacouta, Pape Seydou Dianko, et du personnel paramilitaire relevant de son département.
« Nous y travaillons et nous allons y arriver. Ils travaillent dans des conditions difficiles. Mais ce qui est important pour nous, c’est leur engagement au quotidien pour assurer la surveillance, des réserves naturelles, des parcs nationaux, et nos forêts », a-t-il encore souligné.
Selon lui, « l’Etat est dans les dispositions pour faire en sorte que le patrimoine forestier soit bien préservé et restauré ». « Malheureusement, déplore-t-il, au Sénégal chaque année, c’est environ 40 000 hectares de forêts qui sont perdus ou détruits et nous ne parvenons qu’à restaurer que 20 000 hectares par an par des actions de reboisement ou de reforestation ».
« Pour lutter également contre cette agression du patrimoine forestier national, dans les mois à venir où dans les jours à venir, les actions de reforestation seront multipliées avec la mise en place dans le cadre du +PSE vert+ de l’Agence de la Reforestation mais aussi grâce aux activités de la Grande muraille verte », a-t-il indiqué.
’’Si chaque sénégalais plante un ou deux arbres, je pense que les objectifs que nous visons en matière de reboisement seront largement atteints ».
Toujours dans cette dynamique de préservation de la flore et de la faune, le ministre de l’Environnement et du Développement durable a soutenu que « pour garder intact nos forêts, nous devons dupliquer partout au Sénégal des réserves naturelles animalières et forestières à l’image de Bandia et Fathala ».
La visite de ces deux réserves naturelles de Bandia puis de Fathala, ’’entre dans le cadre de l’ensemble des activités que nous avons entrepris depuis notre prise de fonction, c’est à dire de faire le tour de l’ensemble des sites relevant de mon département pour nous imprégner de la situation qui y prévaut », a-t-il expliqué.
« Au terme de notre visite, nous sommes rassurés quant à l’importance de dupliquer, d’avoir ces réceptacles naturels partout au Sénégal. Il est important pour nous, si on veut préserver et restaurer notre patrimoine forestier et animalier, de multiplier ces initiatives au Sénégal », a-t-il insisté.
Le ministre a ajouté que « ces réserves naturelles ont permis, la reconstitution de beaucoup d’espèces animales et végétales en termes de densification, les espèces locales sont là en plus d’animaux sauvages qui nous sont venus d’autres pays comme l’Afrique du sud ».
« C’est le cas au niveau de la réserve de Fathala, où sur une superficie globale de 6000 hectares dont 2000 hectares clôturés, il y a la présence de girafes, de rhinocéros, de lions, d’antilopes etc.… », a-t-il dit.

Le naufrage d’une pirogue et d’autres sujets en une des quotidiens dakarois ce 17 Septembre

Le chavirement d’une pirogue, lundi soir, au large de la Corniche ouest à Dakar et des sujets se rapportant aux accidents de la route et à la politique sont traités en priorité dans les quotidiens reçus mardi à l’APS.
Une pirogue avec à son bord près de 40 personnes a chaviré, hier lundi soir, au large de la Corniche Ouest (Dakar), près de l’île de la Madeleine, faisant 4 morts et 35 rescapés.
Parlant de cet accident, L’Observateur affiche en Une « Ilot Sarpan, l’horrible drame’’ avec ce bilan : ‘’4 morts, 35 rescapés dont 6 Français, 2 Allemands, 2 Suédois et 3 Bissau-Guinéens’’.
‘’Ils sont 39 passagers au départ de la pirogue pour une excursion dans les Iles de la Madeleine. Au moment du retour, la forte pluie a fait chavirer l’embarcation’’, selon le journal.
La publication ajoute : ‘’Le bilan provisoire fait état de 4 morts et 35 rescapés qui sont obligés de passer la nuit sur l’ilot Sarpan. L’opération d’évacuation est prévue mardi matin à 8h (…)’’.
‘’Tragique excursion’’, dit Vox Populi qui fait également état de 4 morts et 35 rescapés. Il y a ‘’3 enfants de 2, 7 et 9 ans le lot des miraculés qui ont passé la nuit sur l’Ile’’, selon Vox Populi qui ajoute : ‘’Branle-bas de combat au plus haut sommet de l’Etat : Macky Sall sur place avec plusieurs ministres dont Sidiki Kaba (Forces armées) qui a des membres de sa familles parmi les victimes’’.
L’As note que ‘’l’hécatombe’’ se poursuit sur les routes avec trois accidents qui ont fait 3 morts et une vingtaine de blessés. A Petit-Mbao, dans la banlieue dakaroise, un accident a fait lundi matin trois morts et 18 blessés, selon le journal, ajoutant qu’un bus Tata s’est renversé au niveau du pont de Hann, faisant 10 blessés.
Enquête aborde la question de l’importation des véhicules et affiche en Une : ‘’L’Etat reprend la main’’.
‘’Sept ans après avoir porté l’âge limite des véhicules importés de 5 à 7ans, le gouvernement fait un virage à 180° en prenant toute une batterie de mesures dont la finalité est de lutter contre l’importation des véhicules de plus de 5 ans. L’Etat envisage, en effet, d’infliger des pénalités pouvant aller jusqu’à 60% de la valeur vénale aux importateurs de tels véhicules’’, écrit le journal.
En politique, Sud Quotidien souligne que la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral va tenir ce mardi sa 25e réunion de travail consacrée à l’introduction du bulletin unique.
« Cette rencontre s’annonce décisive en ce sens que le Général à la retraite, Mamadou Niang, qui préside ladite Commission cellulaire va tenter d’obtenir l’accord de la majorité, le seul des trois acteurs du dialogue politique à rejeter le bulletin unique’’, écrit Sud.
Walfadjri analyse le ‘’silence bruissant’’ de Idrissa Seck. ‘’Idrissa Seck est actuellement l’opposant le plus absent sur la scène médiatique. Alors que les opposants sont vent debout contre le président Macky Sall, il est accusé de pactiser avec le pouvoir. Le tout, sur fond d’un silence intrigant’’, écrit Walf qui affiche en Une : ‘’L’énigme Idy’’.
Libération s’intéresse à l’affaire de la drogue saisie au Port de Dakar et signale que le couple allemand et les deux italiens qui ‘’voulaient se faire la belle’’ après leur liberté provisoire ‘’sont cloués à Dakar’’. Le parquet s’est opposé, lundi, à la restitution de leurs passeports, selon le journal, ajoutant que ‘’contrairement à certaines informations, ils ne sont pas sous contrôle judiciaire’’.
Le quotidien Le Soleil annonce que le Fonds international de développement agricole (FIDA) vient d’accorder au gouvernement du Sénégal une enveloppe de 30 milliards de francs CFA pour accompagner 150 000 jeunes dans l’agriculture.