Les exportations du Sénégal en hausse de 43,6% en Juillet (ANSD)

 Les exportations du Sénégal sont ressorties, en juillet 2019, à 184,2 milliards de FCFA contre 128,3 milliards de FCFA au mois précédent, soit une hausse de 43,6%, indique l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
’’Cette augmentation est essentiellement expliquée par le relèvement des expéditions de produits pétroliers (18,7 milliards de FCFA contre 4,6 milliards de FCFA au mois précédent), de titane (4,3 milliards de FCFA contre 0,3 milliard de FCFA au mois précédent), d’or non monétaire (+31,2%) et de crustacés, mollusques et coquillages (+38,7%)’’, explique l’Agence dans le Bulletin mensuel des statistiques du Commerce extérieur du Sénégal de juillet paru en septembre, soit au plus tard quarante-cinq jours après le mois concerné.
Le document consulté par l’APS, signale toutefois, que le repli des exportations de conserves de poissons (-61,2%) et de zirconium (-20,9%) a atténué cette tendance à la hausse.
Comparées au mois de juillet 2018, ’’les exportations se sont relevées de 4,1%’’, souligne le Bulletin, notant que leur cumul à fin juillet 2019 s’est établi à 1216,9 milliards de FCFA contre 993,9 milliards de FCFA pour la période correspondante en 2018, soit une hausse de 22,4%.
Les principaux produits exportés, au cours de la période sous revue, sont l’or non monétaire (35,5 milliards de FCFA), les poissons frais de mer (21,0 milliards de FCFA), les produits pétroliers (18,7 milliards de FCFA), l’acide phosphorique (12,6 milliards de FCFA) et les crustacés mollusques et coquillages (8,8 milliards de FCFA), selon les statisticiens de l’ANSD.
Les principaux clients du Sénégal sont la Suisse (18,3%), le Mali (10,5%), l’Inde (9,5%), la Côte d’Ivoire (6,0%) et la République de Guinée (4,0%).

Campagne de sensibilisation de la SODAV en Septembre sur les droits d’auteur et les droits voisins

La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) organise des activités de sensibilisation, de formation et de communication sur les droits d’auteur et les droits voisins, ‘’tout au long du mois de septembre’’, a-t-on appris vendredi de son directeur-gérant, Aly Bathily.

Ces activités ont démarré par un atelier de formation des maîtres de chœur du Sénégal sur les droits en question, le 4 septembre, à Kolda (sud), a-t-il précisé dans un entretien téléphonique avec l’APS.

L’atelier a eu lieu en prélude de la célébration, ce samedi, de la deuxième édition de la Journée africaine du droit d’auteur et de la gestion collective, sous l’égide de la Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs de musique (CISAC).

Le Rwandais Samuel Sangwa, directeur régional Afrique de la CISAC, est attendu ce weekend à Dakar pour les manifestations prévues pour cette journée célébrée par une vingtaine de pays africains dont l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, Djibouti, la Guinée, le Kenya, Madagascar, le Maroc et la Tunisie, selon M. Bathily.

Le but de la célébration de la Journée africaine du droit d’auteur et de la gestion collective est d’‘’attirer l’attention sur l’extraordinaire contribution des créateurs et l’importance du droit d’auteur pour la vie de millions de personnes du continent africain et au-delà de ses frontières’’, explique un communiqué de la CISAC.

Les activités prévues pour cette célébration permettront d’‘’informer les créateurs (…) sur les bienfaits du droit d’auteur, leur importance pour [ceux qui veulent] faire carrière dans le secteur artistique’’, ajoute le communiqué.

Ce sera l’occasion pour les artistes d’apprendre à davantage tirer profit de leurs créations et de contribuer au développement artistique de leur pays, selon la CISAC.

Son communiqué annonce par ailleurs que ‘’les droits collectés en Afrique en 2019 ont atteint 78 millions d’euros’’ – environ 51 milliards 146 millions 646 mille francs CFA.

L’Afrique du Sud, l’Algérie et le Maroc génèrent près des 4/5 des sommes collectées, selon le texte.

‘’Cette nette progression s’explique par les efforts fournis par les sociétés d’auteurs du continent. La rémunération pour copie privée, instaurée dans ces trois pays (Afrique du Sud, Algérie et Maroc), a porté ses fruits’’, explique Aly Bathily.

Selon le directeur-gérant de la SODAV, plusieurs pays dont le Sénégal, le Burkina Faso, le Cap-Vert, Djibouti, le Mali, l’Ile Maurice, les Seychelles et le Togo affichent cette année une croissance de 10% en matière de collecte des droits d’auteur, par rapport à l’an dernier.

‘’Au Sénégal, les performances réalisées par la SODAV sont mises en avant, ce qui nous vaut cette croissance. La commission chargée de la rémunération pour copie privée travaille sur un système de tarification qu’elle veut mettre en place’’, assure M. Bathily.

Selon lui, malgré cette hausse, le montant des droits collectés pour le compte des créateurs en Afrique, qui représente moins de 1% des collectes mondiales, reste bien inférieur à la production créative de la région.

A cause du ‘’manque de respect du droit d’auteur et des droits voisins en Afrique’’, dit-il, ‘’il est très difficile de percevoir les droits d’auteur et les droits voisins’’ dans le continent. ‘’Il y a un manque de respect total dans l’application des lois’’, déplore Aly Bathily.

Une coalition des acteurs de la santé sera créée à Dakar le 20 Septembre 2019

Le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall, a annoncé vendredi la création, le 20 septembre prochain, d’une ‘’coalition’’ réunissant les organisations et les professionnels de la santé désireux de soutenir l’Etat dans ce secteur social.

‘’Nous allons mettre en place une coalition de tous les acteurs et partenaires financiers qui souhaitent accompagner l’Etat dans la mise en œuvre de sa politique de santé’’, a déclaré M. Sall à la fin d’une visite des centres de santé de la région de Dakar.

‘’Cette coalition sera mise en place le 20 septembre prochain (…) dans le but de réunir tous les acteurs intervenant dans le domaine de la santé’’, a-t-il précisé.

La future instance permettra aux acteurs et aux organisations membres de contribuer de manière plus efficace à la gestion des centres de santé, dans le but d’améliorer notamment la santé de la mère et de l’enfant, selon Al Hassan Sall.

‘’La mission a été hautement enrichissante, instructive et constructive, car elle a permis de retenir un certain nombre de recommandations à [faire au] ministre de la Santé’’, a-t-il dit au terme de la visite dans les établissements de santé.

Il sera demandé au ministère de tutelle, a promis M. Sall, de ‘’doter les centres de santé d’un personnel qualifié et en nombre suffisant, pour leur permettre de faire fonctionner ces blocs opératoires et de prendre en charge, de manière efficace, la santé de la mère et du nouveau-né’’.

‘’Il s’agit aussi d’appuyer ces structures de santé par un équipement de dernière génération pour palier les dysfonctionnements’’, a-t-il ajouté.

Dix centres de santé de la région de Dakar disposent d’un bloc opératoire qui ne fonctionne plus, a annoncé la gynécologue-obstétricienne Marie Edouard Faye Diémé, de l’hôpital Le Dantec, au terme de la visite du gouverneur dans les établissements de santé.

‘’Nous avons identifié 10 centres de santé qui disposent de blocs opératoires, qui ne sont pas fonctionnels, dans la région de Dakar’’, a dit Mme Diémé.

Selon elle, les blocs ne fonctionnant plus se trouvent dans les centres de santé des Maristes, de Liberté VI, de Ngor, de Ouakam, de Pikine, de Keur Massar, de Mbao, de Yeumbeul, de Diamnadio et de Rufisuque.

Une initiative dénommée ‘Beydaare’ pour augmenter la production agricole dans 3 régions d’ici 2022

Le projet ‘’Beydaare’’ (le progrès, en pulaar) va chercher à accroître la production agricole des régions de Tambacounda (est), Kolda (sud) et Kédougou (sud-est), d’ici à 2022, a assuré samedi son coordonnateur, Abdou Niang Thiam.

‘’Nous envisageons une production additionnelle de 13.000 tonnes de riz, 10.000 tonnes de banane et 200.000 litres de lait d’ici à 2022, dans ces trois régions’’, a dit M. Thiam lors d’une rencontre avec des agriculteurs, à Tambacounda, sur les ‘’études complémentaires’’ de ce projet.

L’initiative ‘’Beydaare’’ est financée avec 30,8 milliards de francs CFA réunis par l’Union européenne et l’Agence française de développement (AFD).

‘’Nous voulons améliorer durablement la compétitivité des filières agropastorales et leur contribution à l’atténuation de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire, à travers un accès durable des ménages ruraux aux infrastructures et aux équipements’’, a promis M. Thiam.
Pour la mise en œuvre de ce projet englobant les filières riz, banane, maïs et lait, 1.200 hectares seront aménagés dans le bassin de l’Anambé (région de Kolda).
Pour augmenter la production de riz et de banane dans les trois régions concernées, 1.600 hectares seront exploités.
Le projet ‘’Beydaare’’ va aider à éradiquer la malnutrition, avec le soutien de la Cellule de lutte contre la malnutrition et d’autres partenaires, selon Abdou Niang Thiam.
Vingt communes situées dans les départements de Vélingara, Salémata, Tambacounda et Kédougou vont bénéficier de ce projet.
Ces collectivités territoriales ont été choisies parce qu’‘’elles manifestent des situations d’insécurité alimentaire et de malnutrition (…) préoccupantes’’.

L’IPAR préparerait le lancement de ‘AgriData’, portail fédérateur de données agricoles

L’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) a en projet de lancer un portail fédérateur de données agricoles appelé à devenir un outil d’aide à la décision pour des politiques agricoles intégrant davantage la science.
Intitulé « AgriData« , ce projet vise à « permettre aux divers utilisateurs d’accéder plus facilement et rapidement à l’ensemble des informations statistiques agricoles produites par les acteurs ou parties prenantes et le tout sur une même plateforme web regroupant l’ensemble des parties prenantes du secteur agricole, pour pallier les insuffisances en insufflant une nouvelle dynamique permettant un meilleur accès à des données fiables », a indiqué Cheikh Faye, responsable des données et études statistiques de l’IPAR.
Il intervenait à l’occasion d’une cérémonie de présentation de ce projet, dans le cadre d’un atelier sur « les politiques agricoles basées sur des données probantes », démarré mercredi à Saly-Portudal (Mbour, ouest). Une rencontre dont le but est de contribuer à la réflexion et l’adoption de politiques agricoles basées sur des « données probantes ».
La première phase du projet consiste à mettre en place une plateforme Web, devant être composée de rubriques suivantes « Microdonnées », « Indicateurs », « Analyse » et « Outils de visualisation interactive ».
La plateforme cherchera ainsi dans un premier temps à rendre accessibles les microdonnées des enquêtes effectuées par les structures étatiques, les organismes internationaux, les centres de recherche, les ONG et la société civile.
Elle présentera dans un deuxième temps les indicateurs liés à l’agriculture, reconnue une des priorités du Programme de développement durable à l’horizon 2030, a ajouté Cheikh Faye, ingénieur statisticien de formation.
« Vu la transversalité des Objectifs de développement durable (ODD) et la nécessité de contribuer à l’amélioration de l’information sur le secteur agricole, il est crucial de mener une analyse rigoureuse afin de cartographier et étudier le niveau de renseignement des indicateurs ODD liés à l’agriculture », a souligné M. Faye.
Les deuxième et troisième phases du projet consistera à mettre en place une plateforme d’acteurs, à identifier des questions de recherches « pertinentes » en matière d’agriculture mais également informer les politiques.
Dans cette perspective, l’IPAR, de concert avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), entend mettre en place une plateforme analytique prenant en compte la problématique de l’intelligence économique, au regard au fait le secteur agricole sénégalais n’est pas à l’abri de « problèmes de données identifiés par plusieurs études ».
Une « plateforme analytique », présentant des statistiques et des données agricoles « exhaustives, fiables et actuelles », est considérée comme la base d’une politique de développement économique agricole fondée sur des données probantes, font valoir les responsables concernés.
L’ANSD s’engage ainsi à héberger « la plateforme AgriData qui va être mise en place et contribuera beaucoup à son alimentation. Elle va surtout contribuer à sa visualisation et son rayonnement », a assuré M. Niang.

Pape Amadou SARR souhaite un meilleur taux de remboursement des crédits DER dans la région de Diourbel

Le délégué général à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER), Pape Amadou Sarr, a insisté pour un taux de remboursement plus important des crédits accordés par sa structure à des acteurs économique de Diourbel, région faisant selon lui partie des « mauvais élèves, en terme de remboursement ».
Les femmes et les jeunes bénéficiaires de crédits de la DER « doivent rembourser les prêts qu’ils ont contractés », a déclaré M. Sarr, mercredi, lors d’une rencontre avec les autorités de Diourbel pour faire un bilan d’étape des financements accordés par sa structure.
La région de Diourbel fait partie des « mauvais élèves, en terme de remboursement » des crédits DER, selon Pape Amadou Sarr.
« Sur les 3 milliards de FCFA injectés dans la région, précise-t-il, moins de 500 millions de FCFA ont été recouvrés, soit 27 %, là où Ziguinchor est à 90%« .
Pape Amadou Sarr a rappelé que les ressources en question appartiennent à l’Etat et doivent donc être remboursés.
À cette occasion, le délégué général à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes a annoncé la mise en œuvre de nouveaux programmes pour 2019/2020, pour un financement de l’ordre de 2 milliards de FCFA, sans préciser la nature de ces programmes.
Interpellé sur la question de la politisation des financements accordés par sa structure, le délégué général a dit que « tout le monde pensait » que la DER était « un appareil politique pour le candidat Macky Sall ».
« Cette politisation a été soulevée dès la création de la DER alors que les financements ont été attribués à tous les Sénégalais sans distinction », a-t-il souligné.
Le secrétaire général de l’Association des maires du département de Mbacké, El Hadji Bâ, a lui assuré que des engagements avaient été pris « devant le ministre et devant Gorgui Mbaye, gouverneur de la région, pour discuter avec les populations et les accompagner pour rembourser (les crédits qu’ils ont contractés) à des taux raisonnables ».

Au Sénégal, l’IPRES dépense 4 milliards de FCFA par an pour la prise en charge médicale des retraités

L’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) consacre 4 milliards de francs CFA à la prise en charge médicale des retraités et de leurs ayant-droits, a déclaré mercredi, son directeur général, Mamadou Sy Mbengue.
« L’IPRES a fait le pari de poursuivre ses activités de prise en charge médicale des retraités et de leurs ayant-droits en y consacrant quatre milliards par an dont près de 900 millions en médicaments », a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse.
Le DG de l’IPRES a souligné que « la cible est constituée principalement de personnes âgées qui est naturellement maladive ».
« Il n’y aura jamais assez de médicaments pour tous et à tout moment mais ce qui est clair c’est qu’il y a une traçabilité parfaite depuis la commande jusqu’à la consommation finale », a-t-il poursuivi.
Selon lui, la maladie est une branche à part de la sécurité sociale mais, au Sénégal, sa prise en charge par une caisse autonome est encore embryonnaire avec la création de l’ICAMO qui coordonne les activités des IPM.
« La prise en charge médicale n’est pas dans les obligations de l’IPRES », a-t-il fait savoir, signalant que « toutes les missions de contrôle ont considéré les dépenses y relatives comme des fautes de gestion ».
« Il faut comprendre que les missions de l’IPRES, c’est de collecter les cotisations des travailleurs actifs et de payer les pensions et allocations de retraite dans le cadre d’une solidarité intergénérationnelle », a rappelé Mamadou Sy Mbengue.
« L’Etat est certes garant de la sécurité sociale des travailleurs mais il en a confié la gestion à l’IPRES pour la branche vieillesse et à la Caisse de sécurité sociale pour ce qui est des prestations familiales et des maladies professionnelles et accidents du travail », a-t-il dit.

Sainte Jeanne d’Arc de Dakar : Un consensus trouvé pour la réintégration des élèves voilées (Ministère)

Le ministère de l’Education nationale annonce être arrivé à un consensus avec la direction de l’école Sainte Jeanne d’Arc pour la réintégration de ses pensionnaires voilées, un des détails de l’accord stipulant que les 22 filles concernées porteront désormais un foulard « de dimensions convenables » fourni par l’établissement. »Les filles voilées de Sainte Jeanne d’Arc reprendront le chemin des classes ce 19 septembre », suite à un accord trouvé dans la nuit de mercredi à jeudi par les parties concernées, rapporte un communiqué du ministère de l’Education nationale.

Aux termes de cet accord motivé par le souci de « préserver la paix et la cohésion sociale ainsi que l’intérêt des élèves », « les vingt-deux (22) élèves seront réintégrées dans l’établissement, pour l’année scolaire 2019/2020, à compter du 19 septembre 2019 ».
Les élèves concernées « porteront l’uniforme assorti d’un foulard, de dimensions convenables, fourni par l’établissement et qui n’obstrue pas la tenue », indique le communiqué.
Il ajoute que « les familles seront reçues individuellement par la direction de l’établissement en présence de l’inspecteur d’académie qui veillera au respect, par les élèves, des conditions définies ».

Mbaye Diagne impliqué dans une dispute avec des journalistes en Turquie

L’attaquant sénégalais Mbaye Diagne, récemment prêté par Galatasaray au club belge du FC Bruges, s’est retrouvé impliqué le week-end dernier dans une altercation en Turquie où il était retourné finaliser son démenagement.

Alors qu’il dînait avec des proches dans un restaurant, le meilleur buteur du championnat turc de la saison écoulée ainsi que des proches n’auraient pas apprécié la violation de leur intimité par des journalistes. Une altercation s’en est suivie à en croire les médias turcs afin de contraindre les journalistes à effacer les images captées par ces derniers. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour ramener à la raison les différents protagonistes.

 

Forte croissance de l’activité économique (hors agriculture) en Juillet au Sénégal (DPEE)

L’activité économique interne (hors agriculture et sylviculture) s’est consolidée de 5,3% en rythme mensuel, en juillet, principalement portée par le secteur secondaire (+13,6%), a appris l’APS de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Dans son Point mensuel de conjoncture de septembre, la DPEE souligne que « le secteur tertiaire (+2,7%) et l’administration publique (+3,4%) se sont également bien comportés sur la même période ».
Le document publié au plus tard 30 jours après la fin du mois note que « sur une base annuelle, la croissance de l’activité économique hors agriculture et sylviculture est ressortie à 9,6% en juillet 2019, tirée par l’administration publique (+35,9%), le tertiaire (+4,5%) et le primaire (+19,2%) ».
Au mois de juillet 2019, le secteur secondaire a crû de 13,6%, en variation mensuelle, souligne la DPEE.
« Cette évolution est, essentiellement, attribuable aux performances notées dans la fabrication de produits agroalimentaires (+10,5%), le +travail du cuir et fabrication d’articles de voyage et de chaussures+ et la construction (+7,7%) », explique-t-elle.
Par contre, fait remarquer le Point mensuel, « le +raffinage du pétrole et cokéfaction+ (-9,6%) et la production de l’égrenage du coton (-21,2%) ont enregistré de faibles résultats sur la période ».
Le document signale qu’en rythme annuel, « une croissance de 2,2% est enregistrée dans le secteur secondaire, au mois de juillet 2019, en liaison avec, principalement, la fabrication de produits agroalimentaires (+6,2%), la construction (+14,8%) et le +travail du cuir et fabrication d’articles de voyage et de chaussures+ (+149,5%)’’.
Toutefois, la croissance a été « particulièrement atténuée par les faibles résultats observés au niveau de la branche +filature, tissage et ennoblissement textile+ (-39,1%), des activités extractives (-11,3%) et de la production de +métallurgie-fonderie et fabrication d’ouvrages en métaux+ (-16%) ».
En juillet 2019, le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) s’est replié de 3,2%, en variation mensuelle.
« Cette situation traduit une contreperformance de la pêche (-18,5%), en juillet 2018, l’élevage s’étant consolidé de 4,9% sur la période », explique la DPEE, soulignant que « sur un an, le secteur primaire hors agriculture et sylviculture s’est également raffermi de 19,2% en juillet 2019, en liaison avec les bons résultats simultanés des sous-secteurs de l’élevage (+19,3%) et de la pêche (+19,0%) ».
Quant au secteur tertiaire, il « s’est raffermi de 2,7%, entre les mois de juin et juillet 2019, à la faveur, essentiellement, des performances du commerce (+4,8%), des transports (+9,3%), des +activités, spécialisées, scientifiques et techniques+ (+8,6%) et des +activités financières et d’assurance+ (+4,5%) ».
La DPEE relève que « l’activité d’+information et communication+ s’est particulièrement contractée (-11,1%) sur la période ».
Le document souligne que « sur une base annuelle, une croissance de 4,5% du tertiaire est notée en juillet 2019, soutenue par le commerce (+5,9%), les transports (+15,7%), les activités immobilières (+5,4%) et les activités financières et d’assurance+ (+6,8%) »