Saint-Louis : vaste opération de désencombrement des marchés pour une ville plus sécurisée

Les autorités de Saint-Louis ont lancé, dans la nuit de mercredi à jeudi, une opération de désencombrement des marchés. Le préfet Abou Sow dirige cette action visant à libérer les trottoirs et les accès bloqués. L’objectif est d’améliorer la circulation et de faciliter l’intervention des secours en cas d’urgence.

L’opération a débuté à une heure du matin au marché Tendjiguène, dans le faubourg de Sor. Le maire Mansour Faye et le commissaire central Mamadou Lamarana Diallo étaient présents.

Sécuriser et fluidifier la circulation

Le préfet a souligné l’urgence de cette mesure. « Les occupations anarchiques empêchent les secours d’intervenir rapidement en cas de sinistre », a-t-il expliqué.

Les autorités veulent aussi rendre les trottoirs aux piétons. Aujourd’hui, beaucoup marchent sur la route et s’exposent aux accidents. « Nous avons enregistré plusieurs incidents, notamment touchant les femmes et les enfants », a précisé Abou Sow.

Un site de recasement prévu pour les marchands

Pour éviter des pertes économiques, la mairie prépare un site de recasement. Il pourra accueillir plus de 1 000 marchands ambulants et tabliers. « Nous continuerons à les accompagner dans cette transition », a assuré le préfet.

Un suivi strict pour garantir l’efficacité

Cette opération concerne tous les marchés de Saint-Louis. Un Comité départemental de suivi (CDS) a été mis en place pour veiller à son efficacité.

Les forces de l’ordre et les agents de la SONAGED (Société nationale de gestion intégrée des déchets) participent activement. Des équipements lourds, dont une pelle mécanique et plusieurs camions, ont été mobilisés.

Cette action marque une étape clé dans la modernisation des marchés de Saint-Louis. Elle vise à garantir la sécurité des habitants et améliorer l’organisation urbaine.

Le Premier Ministre face aux Députés pour des révélations explosives

Le Premier ministre se rendra à l’Assemblée nationale ce vendredi 21 février 2025. Il discutera avec les députés de l’audit récemment publié par la Cour des comptes. Cet audit, portant sur la gestion des finances publiques entre 2019 et 2024, a révélé des anomalies graves et des malversations financières qui ont secoué le pays.

Des Constatations Alarmantes

L’audit de la Cour des comptes a mis en lumière que le niveau de la dette publique était largement supérieur à celui annoncé par les autorités entre 2019 et 2023. De plus, le rapport final signale des tirages sur ressources extérieures supérieurs à ceux affichés par le gouvernement de l’époque. En outre, des disponibilités du Trésor supérieures à celles indiquées par le ministère des Finances et du Budget ont été constatées.

Anomalies dans la Vente d’Immeubles de l’État

Parmi les anomalies relevées, la Cour des comptes a signalé des irrégularités dans la vente d’immeubles appartenant à l’État. Ces transactions suspectes ont soulevé des questions sur la gestion des biens publics. Par conséquent, des enquêtes approfondies ont été lancées.

Poursuites Judiciaires en Vue

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé la semaine dernière que des enquêtes seraient conduites. Des poursuites judiciaires seront menées contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes. Les délits concernés incluent le faux en écriture et en informatique, le détournement de deniers publics, l’escroquerie sur les deniers publics, le blanchiment de capitaux, l’enrichissement illicite, ainsi que la complicité et le recel de ces chefs d’inculpation.

Personnalités Impliquées

Plusieurs personnalités sont concernées par ces enquêtes et poursuites judiciaires. Parmi elles, on trouve d’anciens ministres, d’anciens directeurs généraux, des comptables et des particuliers. Ces révélations ont suscité une onde de choc dans le pays, mettant en lumière les lacunes de la gestion financière passée.

Une Réunion Cruciale à l’Assemblée Nationale

Le Premier ministre a informé le Conseil des ministres de son passage à l’Assemblée nationale ce vendredi 21 février 2025. Cette rencontre, qui se tiendra à partir de 16 heures, sera l’occasion d’échanger avec les députés sur les enseignements à tirer des constatations graves et des recommandations ressortant du rapport définitif de la Cour des comptes.

 Vers une Meilleure Transparence Financière

Cette réunion marque un tournant dans la gestion des finances publiques du pays. En abordant ouvertement les anomalies et en engageant des poursuites judiciaires contre les responsables, le gouvernement montre sa détermination à rétablir la confiance. De plus, il assure une meilleure transparence financière. Les députés et les citoyens attendent avec impatience les conclusions de cette réunion et les mesures concrètes qui en découleront pour prévenir de telles malversations à l’avenir.

Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 19 février 2025

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 19 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses condoléances les plus attristées au Khalif général des Mourides et à la Communauté musulmane suite au rappel à Dieu du Khalif général des Baye FALL, Serigne Amdy Modou Mbenda FALL et de Serigne Moustapha Saliou MBACKE, fils du défunt Khalif général des Mourides Serigne Saliou MBACKE.

Evoquant les enseignements et les analyses issus de l’audit des finances publiques réalisé par la Cour des Comptes, le Chef de l’Etat a appelé à l’application de mesures conjoncturelles et structurelles urgentes pour renforcer la résilience et la crédibilité de notre système économique, budgétaire, financier et comptable.

Il a demandé au Premier Ministre de lui proposer un chronogramme de mise en œuvre de toutes les recommandations du rapport d’audit de la Cour des comptes et de lui faire parvenir, dans les meilleurs délais, un programme spécial de maîtrise des dépenses publiques, en tenant compte des impératifs économiques et sociaux, à court et moyen termes, dictés par le déploiement de la vision « Sénégal 2050 ».

Le Président de la République a souligné l’importance d’une bonne maitrise des programmes budgétaires, des plans de financement et de trésorerie de l’Etat pour les trois prochaines années, des dépenses fiscales et de la dette publique. Sur ce dernier point, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre chargé de l’Economie de proposer, sous la coordination du Premier Ministre, une nouvelle réglementation sur les conditions et modalités d’émission des emprunts de l’Etat ainsi qu’un nouveau cadre organisationnel de pilotage et de gestion de la dette publique.

Le Premier Ministre veillera également à la préparation rapide par le Ministre des Finances et du Budget d’un projet de loi rectificative des finances, en perspective du débat d’orientation budgétaire. Par ailleurs, le Chef de l’Etat a indiqué au Premier Ministre, au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, l’urgence :

– d’asseoir l’intégrité de l’information financière en termes de fiabilité, d’exhaustivité, d’exactitude et de sincérité ;

– d’accélérer la digitalisation et l’interopérabilité des systèmes d’informations économiques, financières et comptables de l’Etat ;

– de renforcer la supervision du processus de cadrage macroéconomique ;

– d’améliorer la planification triennale consensuelle des investissements publics financés sur ressources externes et internes et des partenariats public-privé.

Il a indiqué que la situation de vérité assumée est l’occasion d’engager une transformation objective et en profondeur des administrations économiques, financières et comptables de l’Etat et de leurs interrelations avec les partenaires et le système financier. Il en appelle à un véritable changement de paradigme dans la gouvernance administrative, économique, financière et comptable de l’Etat.

En outre, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’engager des concertations avec toutes les forces vives de la Nation, les centrales syndicales, le secteur privé national et le patronat notamment, afin de partager avec précision les conséquences de la situation décrite et de trouver les consensus adaptés à la mise en œuvre soutenable du nouvel agenda de transformation de la gestion des finances publiques, dans la solidarité et la protection sociale des couches vulnérables.

L’accès à l’eau potable des populations, notamment en milieu rural, doit rester une priorité du Gouvernement. Ainsi, le Président de la République a invité le Premier Ministre à poursuivre les efforts consentis afin d’améliorer l’accès à l’eau potable des populations à des coûts maitrisés.

Il a salué la tenue récente des concertations nationales sur le secteur de l’eau et appelé à l’accélération de la mise en œuvre d’un plan d’action global visant la sécurisation de la ressource mais également le déploiement d’un schéma hydraulique national qui intègrera, à terme, tous les systèmes d’approvisionnement en eau en zone urbaine, péri-urbaine et rurale. Dès lors, il a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de réviser le cadre de gestion des délégations de service public en eau potable en milieu rural et de renforcer l’entretien et le renouvellement des forages et infrastructures hydrauliques.

Le Ministre en charge de l’Hydraulique veillera également à la transparence concernant la tarification des services et la gestion des concessions. Dans la dynamique d’aménagement et de réalisation des « autoroutes de l’eau », le Gouvernement devra anticiper la réflexion sur le modèle économique du secteur couvrant le volet assainissement (eaux usées et eaux pluviales) et la montée en puissance des projets « d’unités de dessalement ».

Il s’agit, surtout, de conforter la place des collectivités territoriales et des populations dans la gouvernance inclusive du secteur. A ce titre, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de refonder la politique d’hydraulique urbaine, d’élargir de façon maitrisée le périmètre dit « affermé » au regard de l’urbanisation accélérée du territoire national et des défis climatiques nouveaux qui appellent la révision de la gouvernance stratégique, technique et financière de l’assainissement.

A ce sujet, il a instruit le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement d’engager les actions urgentes pour assurer le fonctionnement efficace des services et réseaux relevant de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS).

Par ailleurs, le Président de la République a indiqué au Gouvernement, l’urgence de prendre les mesures nécessaires pour renforcer la prévention et la lutte contre les inondations. Il a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement d’engager, au plus tôt, les opérations pré-hivernage et de définir les mesures urgentes en matière de prévention et de gestion des inondations, notamment au niveau des zones et sites identifiés sensibles.

Le Chef de l’Etat a rappelé également au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement l’impératif de finaliser le projet de loi portant Code de l’eau. Cette loi en perspective va renforcer la préservation de nos ressources naturelles en eau et la transparence dans leur gouvernance inclusive. Une Autorité de régulation du secteur de l’eau sera également mise en place. Pour clore ce chapitre, le Président de la République a informé qu’il procédera, le vendredi 21 février 2025 à Koungheul, au lancement du Projet de Mobilisation des Ressources en Eau du Bassin versant du Nianijia Bolong (PROMOREN).

Enfin, le Chef de l’Etat est revenu sur sa participation, en Ethiopie, au 38ème Sommet de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (UA) qui s’est tenu les 15 et 16 février 2025 et aux célébrations de l’indépendance de la République sœur de Gambie, à l’invitation de son homologue Adama BARROW, pour témoigner notre solidarité et notre fraternité au peuple gambien dont le destin est lié à celui du Sénégal.

Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part au Conseil de son passage à l’Assemblée nationale le vendredi 21 février 2025 au titre des questions d’actualité au Gouvernement, en vue notamment d’échanger avec les députés sur les enseignements à tirer des constatations graves et des recommandations ressortant du Rapport définitif de la Cour des Comptes sur « l’audit du Rapport sur la situation des finances publiques, Gestions de 2019 au 31 mars 2024 », notamment les mesures conservatoires et correctives. Le Premier Ministre a relevé les indications contenues dans le Rapport, relatives à la suite que la Cour des Comptes envisage de donner aux faits présumés constitutifs de fautes de gestion, de gestion de fait ou d’infractions à caractère pénal.

Conformément aux directives du Chef de l’Etat, il a instruit le Ministre des Finances et du Budget de prendre les dispositions appropriées en vue de la mise en œuvre diligente des mesures correctives requises, sans délais, aux fins de rendre opérationnelles lesdites recommandations. Dans ce cadre, il conviendra d’accorder une attention particulière à l’intégrité et à la transparence des processus décisionnels et des relations fonctionnelles au sein des régies financières.

Le Premier Ministre a relevé qu’au-delà de l’amélioration de la gouvernance budgétaire et financière des deniers publics, le Gouvernement entend mettre en œuvre les mesures correctives requises à court terme, portant sur la rationalisation des dépenses publiques et la réduction du train de vie de l’Etat. Il a souligné que conformément aux orientations du Président de la République, il tiendra la première rencontre entre le Gouvernement et les partenaires sociaux, le jeudi 27 février 2025, en vue d’assurer la mobilisation de l’ensemble des forces vives de la Nation dans l’œuvre de redressement économique et financier du pays.

Cette rencontre, qui constituera le point de départ d’un dialogue inclusif, franc et patriotique, réunira autour du Gouvernement, les syndicats, les organisations d’employeurs et de la société civile, les Institutions de la République, les dirigeants d’entreprises, des organismes nationaux, des associations et des amicales. Revenant sur le déploiement des projets et programmes du Référentiel Vision Sénégal 2050, au titre de la période quinquennale 2025-2029, le Premier Ministre a exhorté les Ministres à accorder une attention particulière à la finalisation des feuilles de route et au démarrage, dans les meilleurs délais possibles, des projets à initialiser en 2025.

Enfin, le Premier Ministre a rendu compte au Conseil de la poursuite des travaux du Comité de commémoration en décembre 2024 du 80ème anniversaire du Massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye. À cet égard, il a rappelé que le Président de la République a,  par décret en date du 13 janvier 2025, élevé le cimetière militaire de Thiaroye en cimetière national et institué la date du 1er décembre « Journée des tirailleurs sénégalais».

Le Premier Ministre a également indiqué la prise en charge par les ministères concernés des quatre (04) autres mesures prises par le Chef de l’Etat pour cristalliser dans la mémoire collective ce tragique événement. Il s’agit du mémorial Thiaroye 44, du centre de documentation, de la désignation de rues et places publiques au nom des victimes de cet événement et de l’introduction, dans les curricula, de l’enseignement de cette histoire. S’agissant de la manifestation de toute la vérité sur le nombre de victimes, le Premier Ministre a informé le Conseil que les compléments d’informations requis sont toujours attendus. Devant cette contrainte, des fouilles archéologiques seront entreprises.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

 Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait une communication sur la sortie des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la CEDEAO ;

 Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait une communication sur l’approvisionnement du marché en denrées ;

 Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait le point sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide, le suivi de la campagne horticole et la préparation de la journée nationale de l’Élevage ;

 Le Secrétaire d’Etat au développement des Petites et Moyennes Entreprises a fait une communication sur la 4ème édition du Forum de la PME dans le cadre de la stratégie nationale de promotion et de développement des PME/PMI.

AU TITRES DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

Le Conseil a examiné et adopté :

 Le projet de décret autorisant le Président de la République à ratifier la convention régissant la Commission bancaire de l’Union monétaire ouest africaine adoptée le 31 mars 2023 à Dakar ;

 Le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Comité de Gouvernance du Numérique « GouvNum».

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères Monsieur Mame Baba CISSE, Conseiller des Affaires étrangères principal de classe exceptionnelle, matricule de Solde 516 903/B, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de la Commission de l’Union européenne, en remplacement de Monsieur Baye Moctar DIOP, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Malick DIOUF, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde 605 799/D, précédemment Ambassadeur, Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal, auprès de Son Excellence Monsieur Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, en remplacement de Monsieur Khare DIOUF, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Samba Dialigué BALDE, chancelier des Affaires étrangères principal matricule de solde 620 663/A, précédemment Deuxième Conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Niger, est nommé Consul général de la République du Sénégal à Pointe-Noire, en remplacement de Monsieur Issa WAGUE.

Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

Apple Frappe Fort : L’iPhone 16e, Un Nouveau Modèle Abordable Qui Change Tout !

Ce mercredi 19 février 2025, Apple a officialisé son tout nouvel iPhone 16e, un smartphone conçu pour démocratiser l’expérience iPhone avec un prix attractif de 719€. Ce modèle, qui remplace l’ancien iPhone SE, s’inscrit comme l’entrée de gamme de la marque tout en offrant des performances et des fonctionnalités dignes des modèles haut de gamme.

Design et Écran : Une Modernisation Attendue

L’iPhone 16e adopte un design moderne inspiré des derniers iPhone, avec un écran OLED de 6,1 pouces, une nette amélioration par rapport à l’écran de 4,7 pouces de l’ancien iPhone SE. L’encoche, similaire à celle de l’iPhone 14 de base, remplace le Touch ID par le système de déverrouillage facial Face ID.

Performances et Intelligence Artificielle

Sous le capot, l’iPhone 16e est équipé de la puce A18, bien que dans une version légèrement moins puissante (4 cœurs) que celle des iPhone 16. Néanmoins, cette puce permet de faire tourner Apple Intelligence, l’IA maison d’Apple, intégrée à Siri et aux outils d’écriture. ChatGPT est également de la partie, offrant des fonctionnalités avancées pour les utilisateurs.

USB-C et Connectivité

Conformément à la réglementation européenne, l’iPhone 16e intègre un port USB-C, une première pour un iPhone d’entrée de gamme. Il est également équipé d’un modem 5G entièrement conçu par Apple, fruit du rachat des activités 5G d’Intel.

Appareil Photo et Fonctionnalités Satellite

Le module photo « Fusion » de 48 mégapixels, avec un téléobjectif 2x, permet de capturer des images de qualité et de filmer en 4K à 60 images par seconde. Les utilisateurs bénéficient également des fonctionnalités par satellite d’Apple, comme le SOS d’urgence, l’Assistance routière et la localisation par satellite.

Prix et Disponibilité

L’iPhone 16e sera disponible en deux coloris (noir et blanc) et trois déclinaisons de stockage :

  • 128 Go à 719€
  • 256 Go à 849€
  • 512 Go à 1099€

Les précommandes débuteront le vendredi 21 février, avec une disponibilité en magasin dès le 28 février 2025.

Avec l’iPhone 16e, Apple réaffirme son engagement à rendre la technologie premium accessible à tous, sans sacrifier les innovations qui font sa réputation. Prêt à passer à l’iPhone sans vous ruiner ? L’iPhone 16e est fait pour vous !

Sénégal – Angleterre : Un duel explosif pour une revanche tant attendue

Le choc est lancé ! Le Sénégal et l’Angleterre croiseront le fer le 10 juin 2025 au City Ground de Nottingham pour un match amical explosif, annoncé par la Fédération Sénégalaise de Football (FSF).

Mais ce n’est pas un simple amical… Les Lions de la Teranga n’ont pas oublié leur élimination en huitièmes de finale du Mondial 2022 (0-3) face aux Three Lions. Ce duel sera donc l’occasion rêvée pour les hommes de Pape Thiaw de laver l’affront et de mesurer leur progression avant la CAN 2025.

Avant ce rendez-vous électrique, le Sénégal devra d’abord se concentrer sur ses matchs de qualification pour la Coupe du Monde 2026, avec des confrontations contre le Soudan et le Togo en mars.

Ce test grandeur nature contre l’une des meilleures nations du football mondial permettra aux Lions de peaufiner leur stratégie et d’évaluer leur potentiel face à un adversaire de prestige. Revanche ou récidive ? Réponse le 10 juin à Nottingham !

Botswana : Les écoles fermées jusqu’au 24 février en raison des inondations

Face aux intempéries qui perturbent gravement les déplacements des élèves, le ministère botswanais de l’Éducation a ordonné la fermeture temporaire de toutes les écoles du pays du jeudi 20 au lundi 24 février 2025.

Cette décision, annoncée dans un communiqué officiel daté du 19 février, a été prise après que des pluies torrentielles ont provoqué d’importantes inondations, rendant plusieurs routes impraticables. Selon la ministre de l’Éducation et de la Protection de l’Enfance, Nono Kgafela-Mokoka, certaines zones sont désormais inaccessibles, mettant en péril la sécurité des élèves et du personnel éducatif.

Le ministère prévoit de réévaluer la situation lundi après-midi avant d’envisager une reprise des cours. En attendant, les parents et tuteurs sont appelés à redoubler de vigilance et à assurer la sécurité des enfants durant cette période critique.

BAD : Le Gabon soutient la candidature d’Amadou Hott

À trois mois de l’élection du nouveau président de la Banque africaine de développement (BAD), prévue en mai 2025 à Abidjan, la compétition s’intensifie. Parmi les candidats en lice, Amadou Hott, ancien ministre sénégalais de l’Économie et ex-vice-président de la BAD, bénéficie désormais du soutien officiel du Gabon.

Le lundi 17 février, le ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Yassine Fall, a envoyé un message spécial au président Bassirou Diomaye Faye, a été reçu à Libreville par le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema. Cette rencontre visitait à remercier le Gabon pour son appui à Amadou Hott, face aux autres prétendants : Ousmane Kane (Mauritanie), Romuald Wadagni (Bénin), Abbas Mahamat Tolli (Tchad) et possiblement Rabah Arezki (Algérie).

Un choix stratégique pour l’avenir de la BAD
Le soutien du Gabon à Amadou Hott traduit une vision commune sur l’avenir de la BAD, notamment en matière d’énergie verte et de transition climatique. Son expérience en tant qu’envoyé spécial de l’Alliance pour l’Infrastructure Verte en Afrique renforce sa légitimité dans un contexte où le développement durable est au cœur des priorités africaines.

Cette initiative diplomatique s’inscrit dans une campagne plus large menée par Dakar. Lors du 38ᵉ sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, le président sénégalais avait déjà sollicité l’appui de plusieurs homologues africains pour cette élection décisive.

Avec ce soutien stratégique, Amadou Hott consolide sa position dans une course où chaque alliance régionale pourrait être déterminante.

Coopération judiciaire : rencontre entre le Maroc et le Sénégal

Le président du ministère public marocain, Mohamed Abdennabaoui, a reçu, le lundi 17 février 2025, le premier président de la Cour suprême du Sénégal, Mahamadou Mansour Mbaye, en visite officielle au Maroc à la tête d’une délégation de haut niveau.

À Rabat, El Hassan Daki, procureur général du Roi près la Cour de cassation, a présenté à son homologue sénégalais le modèle marocain d’indépendance du pouvoir judiciaire vis-à-vis du pouvoir exécutif, un principe essentiel dans la consolidation de l’État de droit. Il a également détaillé les missions du ministère public et des parquets généraux, soulignant leur rôle central dans la protection des droits et libertés des citoyens.

Renforcement de la coopération bilatérale
Les discussions ont porté sur le développement des échanges d’expertises et d’expériences entre les deux pays dans le domaine judiciaire. La délégation sénégalaise, composée de hauts magistrats, a manifesté son intérêt pour une collaboration plus étroite avec les institutions judiciaires marocaines.

Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de renforcement des relations judiciaires entre le Maroc et le Sénégal, deux pays liés par des partenariats stratégiques dans plusieurs domaines.

Grève des médecins au Sénégal : 48 heures pour se faire entendre !

Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) a annoncé une grève nationale de 48 heures à partir du mardi 18 février 2025. Tout en assurant la prise en charge des urgences, les médecins entendent protester contre la dégradation de leurs conditions de travail et l’inaction du gouvernement face à leurs revendications.

Lors d’une conférence de presse tenue lundi, Diabel Dramé, Secrétaire général chargé des Affaires médicales du SAMES, a justifié ce mouvement par l’absence de dialogue concret avec les autorités. « Devant l’inaction du gouvernement, nous lançons le premier acte de notre plan d’action avec cette grève », a-t-il déclaré.

Des revendications vitales pour le système de santé

Le syndicat réclame en priorité :
Le recrutement massif des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes dans la fonction publique pour renforcer les effectifs hospitaliers.
Une gestion plus équitable des ressources humaines via un appel à candidatures transparent pour les postes de responsabilité.
Une réforme du régime indemnitaire jugé injuste et incohérent au détriment des praticiens de santé.
Une revalorisation des pensions de retraite, actuellement trop faibles pour assurer un minimum vital aux anciens médecins.
La construction progressive de nouveaux hôpitaux pour désengorger les structures existantes.
 L’accélération du remboursement de la dette de la Couverture Maladie Universelle (CMU) due aux hôpitaux.
 La régularisation du statut des internes et des médecins en spécialisation, souvent laissés dans une situation précaire.

Selon Mamadou Demba Ndour, Secrétaire général du SAMES, le syndicat a rencontré le gouvernement à 14 reprises sans qu’aucune avancée notable ne soit enregistrée. La dernière rencontre avec le ministère de la Santé, le 13 février dernier, est restée sans suite.

Un cri d’alarme pour la santé publique

Au-delà des revendications des médecins, ce mouvement interroge sur l’avenir du système de santé sénégalais. Une prise en charge insuffisante des professionnels pourrait avoir de lourdes conséquences sur la qualité des soins et la disponibilité des services hospitaliers.

Le SAMES prévient que d’autres actions pourraient suivre si aucun engagement sérieux n’est pris par les autorités. Face à cette situation critique, la balle est désormais dans le camp du gouvernement.

Bassirou Diomaye Faye défend la gouvernance minière et la transparence au Sommet de l’UA

Le Sénégal réaffirme son engagement pour la transparence et la gouvernance minière au Sommet de l’UA

En marge du 38ᵉ Sommet de l’Union africaine, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris part au 34ᵉ Sommet du Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP) à Addis-Abeba, où il a assisté à la présentation du Rapport du Sénégal.

Fidèle à ses principes de bonne gouvernance et de transparence, le Sénégal a mis en avant ses avancées en matière de gestion équitable et responsable de ses ressources minières. Le Chef de l’État a insisté sur l’importance d’une gouvernance participative garantissant une exploitation durable des richesses naturelles au profit des populations.

Dans cette dynamique, le Sénégal poursuivra ses réformes afin de renforcer l’État de droit, la transparence et l’efficacité des politiques publiques. Cette approche s’inscrit dans une vision globale de développement inclusif et souverain, affirmant ainsi la volonté du pays de bâtir une économie durable et équitable.