La Société Africaine de Raffinage marque une étape décisive avec le raffinage du premier pétrole brut national

Le Sénégal prend un virage stratégique avec le raffinage du pétrole de Sangomar

La Société Africaine de Raffinage (SAR) a franchi un jalon historique dans l’industrie pétrolière du Sénégal avec le raffinage réussi du tout premier pétrole brut national, celui de Sangomar. L’annonce a été faite par la Direction Générale de l’entreprise le jeudi 13 février, marquant une étape déterminante pour le pays dans sa quête d’autonomie énergétique.

Dans son communiqué, la SAR indique que les résultats du raffinage ont été pleinement satisfaisants. Le transfert des produits dérivés, notamment le fuel et le gasoil, est actuellement en cours vers les zones de stockage dédiées.

Ce succès revêt une importance capitale pour le Sénégal, soulignant la capacité du pays à traiter et à valoriser ses propres ressources pétrolières. La Direction de la SAR a insisté sur l’importance du savoir-faire local et de l’excellence opérationnelle qui ont permis de mener à bien cette opération stratégique.

L’entreprise nationale n’a pas manqué de rendre hommage à toutes les parties prenantes. « La SAR exprime sa gratitude à l’ensemble du personnel, aux autorités sénégalaises, ainsi qu’à ses partenaires techniques et financiers pour leur rôle essentiel dans cette réalisation », peut-on lire dans le communiqué.

Cette avancée positionne désormais la SAR comme un acteur incontournable dans la marche vers la souveraineté énergétique du Sénégal. Selon l’entreprise, ce succès ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour le pays, renforçant son potentiel en tant que futur hub pétro-industriel régional.

Pour la SAR, cette étape n’est pas qu’un accomplissement technique. Elle symbolise également un tournant dans son développement, consolidant son expertise et son engagement à contribuer activement à la transformation énergétique du Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye à Addis-Abeba pour la 38ᵉ Conférence de l’Union africaine

Le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé cet après-midi à Addis-Abeba pour assister à la 38ᵉ session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), prévue du 13 au 16 février 2025. Cette édition se tient sous le thème : « Année de la justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par le biais de réparations ».

En marge de ce sommet, le chef de l’État prendra part à plusieurs réunions stratégiques, notamment sur le financement de la santé et le mécanisme africain d’évaluation par les pairs. Il tiendra également des rencontres bilatérales avec ses homologues africains et des responsables d’organisations internationales.

l’Union africaine: Trois candidats en lice pour façonner l’avenir du continent

L’Afrique est à un tournant décisif. L’élection du prochain président de la Commission de l’Union africaine (CUA), prévue les 15 et 16 février à Addis-Abeba, en Éthiopie, suscite un vif intérêt. Trois candidats aux visions distinctes se disputent la succession de Moussa Faki Mahamat : Raila Odinga (Kenya), Mahamoud Ali Youssouf (Djibouti) et Richard Randriamandrato (Madagascar). Leur objectif commun ? Redéfinir la place de l’Afrique dans le monde.

Raila Odinga : une Afrique puissante sur la scène internationale

Véritable vétéran de la politique kényane, Raila Odinga, 80 ans, mène une campagne ambitieuse. Il défend avec ferveur l’obtention de deux sièges permanents pour l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU, assortis d’un droit de veto. Pour lui, il est impensable que l’Afrique, avec ses 1,4 milliard d’habitants, reste marginalisée dans les grandes décisions internationales.

« Il est temps que l’Afrique ait son mot à dire au même titre que les autres puissances », a-t-il déclaré lors d’un débat télévisé. Odinga bénéficie du soutien de nombreux dirigeants africains et pourrait aussi envisager une candidature à la présidence kényane en 2027.

Mahamoud Ali Youssouf : sécurité et unité, des priorités absolues

L’ancien ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahamoud Ali Youssouf, 59 ans, veut recentrer l’action de l’UA sur la sécurité et l’unité africaine. Face aux crises persistantes au Sahel, en RDC et au Soudan, il plaide pour une refonte du Conseil de paix et de sécurité de l’UA.

« Nous devons cesser de réagir aux crises et adopter une approche proactive », insiste-t-il, prônant une autonomie accrue des forces africaines pour ne plus dépendre de l’aide extérieure. Sa vision : une Afrique unie et capable de défendre sa stabilité.

Richard Randriamandrato : une révolution économique pour l’Afrique

Ancien ministre malgache des Affaires étrangères et économiste chevronné, Richard Randriamandrato, 65 ans, mise sur une intégration économique renforcée. Il veut accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pour booster le commerce intra-africain et stimuler une croissance durable.

« Une économie forte commence par un marché africain fort », affirme-t-il. Son engagement en faveur de la démocratie s’est illustré en 2022, lorsqu’il a été limogé après avoir condamné les annexions russes en Ukraine.

Une élection aux enjeux majeurs

L’issue de cette élection influencera l’avenir du continent. Raila Odinga veut faire entendre la voix de l’Afrique sur la scène mondiale, Mahamoud Ali Youssouf veut renforcer la sécurité et l’unité, tandis que Richard Randriamandrato prône un essor économique. Le sommet de l’UA déterminera lequel de ces leaders portera l’Afrique vers un futur plus influent et prospère.

 

Le Sénégal en Première Ligne pour la Justice et la Réparation lors de la 46e Session du Conseil Exécutif de l’Union Africaine

Le Sénégal, représenté par Son Excellence Mme Yassine Fall, participe activement à la 46e session ordinaire du Conseil Exécutif de l’Union Africaine, qui se tient les 12 et 13 février 2025 à Addis-Abeba.

Cette rencontre rassemble les Ministres des Affaires Étrangères des pays membres de l’UA pour examiner des rapports cruciaux et préparer des décisions stratégiques en vue du 38e Sommet ordinaire de l’Union Africaine, prévu les 15 et 16 février 2025.

Le thème de cette session, « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par les réparations », souligne l’urgence de reconnaître et de réparer les injustices historiques. Il met en lumière la nécessité d’engager des actions concrètes pour lutter contre les inégalités et favoriser un avenir plus juste pour tous les peuples du continent.

Le Sénégal, fidèle à ses engagements, réaffirme son soutien aux initiatives visant à promouvoir la justice, la paix, et le développement durable en Afrique. Ce sommet représente une opportunité cruciale pour discuter des réparations historiques et des mesures concrètes en faveur du bien-être de l’Afrique.

CAN U17 2025 : Le Sénégal hérite d’un groupe redoutable

Le Sénégal , champion en titre de la Coupe d’Afrique des Nations U17 , connaît désormais ses adversaires pour la phase de groupes de l’édition 2025 . Logé dans le groupe C , il devra en découdre avec la Gambie , la Somalie et la Tunisie .

Le tirage au sort, effectué ce jeudi 13 février au siège de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire , s’est déroulé sous l’œil attentif de l’ancien international malien Adama Coulibaly et de l’ex-attaquant sénégalais Souleymane Camara .

Un groupe qui s’annonce piégeux pour les Lionceaux de la Teranga , contraintes d’affronter des adversaires redoutables dès le premier tour. La Tunisie , habituée des grandes compétitions, et la Gambie , médaillée de bronze au dernier tournoi de l’UFOA, représentent des obstacles de taille. De son côté, la Somalie , outsider du groupe, tente de créer la surprise.

Une édition historique au Maroc

Cette CAN U17 , qui regroupera 16 équipes , se tiendra du 30 mars au 19 avril 2025 au Maroc . L’enjeu sera de taille puisque, à l’issue du tournoi, 10 nations africaines décrocheront leur ticket pour la Coupe du Monde U17 de la FIFA 2025 , prévue au Qatar du 5 au 27 novembre .

Composition des groupes de la CAN U17 2025

  • Groupe A : Maroc, Ouganda, Tanzanie, Zambie
  • Groupe B : Burkina Faso, Qualifié UNIFFAC 1, Afrique du Sud, Égypte
  • Groupe C : Sénégal, Gambie, Somalie, Tunisie
  • Groupe D : Mali, Angola, Côte d’Ivoire, Qualifié UNIFFAC 2

Les Lionceaux réussiront-ils à conserver leur titre ? Réponse dans quelques semaines !

4o

Pratiques de marketing d’affiliation réussi : un cas réel

Comment le professionnalisme et l’analyse contribuent à augmenter les revenus

Le marketing d’affiliation est un domaine dans lequel le succès dépend directement de la stratégie, de l’analyse constante et de l’adaptation au marché. Dans cet article, nous examinerons le cas de l’un des partenaires expérimentés de 1xBet, qui a obtenu des résultats significatifs en 21 mois de travail. Son histoire n’est pas seulement un exemple de coopération réussie, mais aussi un ensemble de conseils pratiques pour ceux qui souhaitent créer une source de revenus stable dans ce domaine.

Le chemin vers le marketing d’affiliation

Ibourara  est un affilié avec de l’expérience en marketing en ligne, spécialisé dans la création de contenu et la gestion de campagnes publicitaires. Les principales motivations de la coopération avec 1xBet étaient la fiabilité de la marque et les conditions de rémunération attractives. Il a noté que le soutien de l’entreprise et les ressources disponibles lui ont permis de se familiariser rapidement avec le programme d’affiliation et d’élaborer des stratégies de promotion efficaces.

Stratégies d’acquisition et de fidélisation de la clientèle

L’une des principales approches d’un affilié à succès est l’utilisation de contenu de qualité et du CEO. La combinaison de ces outils vous permet non seulement d’attirer du trafic, mais également de fidéliser vos clients sur le long terme. L’arsenal d’un affilié performant comprend le travail avec les réseaux sociaux, un ciblage compétent et une analyse constante du comportement du public.

Conseil d’Ibourara : il est important non seulement de faire la publicité d’un produit, mais aussi d’aider les clients à résoudre leurs problèmes. Cette approche renforce la confiance et augmente le taux de conversion. Par exemple, si un client recherche une plateforme de paris fiable, il convient non seulement de l’amener sur le site, mais aussi de lui parler des avantages, de lui proposer une analyse de la stratégie de pari et de lui expliquer les conditions du jeu.

L’analyse et l’optimisation comme base d’une croissance stable

L’un des facteurs clés du succès est l’analyse régulière de l’efficacité des campagnes publicitaires. Notre héros suit attentivement les conversions, teste différentes approches et ajuste les stratégies en fonction du comportement du public.

Un exemple pratique : la concurrence dans le créneau étant forte, Ibourara a trouvé un moyen de se démarquer en se concentrant sur des segments d’audience spécifiques et en améliorant le ciblage. Cela a permis d’augmenter la précision de l’atteinte du groupe cible et de réduire les coûts publicitaires.

Résultats financiers et principales réalisations

Au cours de sa collaboration avec le programme d’affiliation 1xBet, Ibourara a pu réaliser un revenu stable de 10 000 à 15 000 dollars par mois, son record étant de 56 000 dollars. Il considère que la clé principale est de transformer les leads en clients réguliers, ce qui permet de percevoir un revenu passif stable.

Conseils pour les débutants

  1. Étudiez le produit. Plus vous connaîtrez la plateforme, plus il vous sera facile d’expliquer ses avantages à vos clients.
  2. Créez de la valeur. Les clients font confiance aux experts, alors ne faites pas que de la publicité, donnez-leur des conseils utiles.
  3. Soyez patient. Les résultats ne viennent pas instantanément : analysez votre travail, corrigez les erreurs et avancez.
  4. Optimisez votre publicité. Testez différentes stratégies, surveillez les conversions et ajustez votre approche.
  5. Développez-vous. Utilisez de nouveaux canaux de promotion, tels que le contenu vidéo ou les podcasts.

Nouveaux horizons et projets d’avenir

Aujourd’hui, Ibourara développe activement une stratégie de contenu vidéo pour élargir son audience et prévoit également d’augmenter les investissements dans la publicité payante et d’essayer de nouveaux canaux de promotion, tels que les podcasts.

Conclusion : Le succès dans l’univers du marketing d’affiliation dépend de l’analyse, de l’amélioration continue des stratégies et de la capacité à s’adapter aux changements du marché. L’histoire de notre héros prouve qu’avec la bonne approche, vous pouvez créer une source de revenus stable et développer votre entreprise.

Attentat présumé à Munich : Une voiture fonce dans la foule

L’Allemagne est en émoi après qu’une voiture a foncé sur une foule à Munich , ce jeudi 13 février 2025 , bénissant au moins 28 personnes , dont certains grièvement. Le conducteur, un demandeur d’asile afghan de 24 ans, a été immédiatement interpellé.

Les autorités bavaroises n’excluent pas un acte terroriste . « Beaucoup d’éléments vont dans ce sens » , a déclaré Markus Söder, chef du gouvernement régional, depuis les lieux du drame.

D’après les premiers éléments de l’enquête, le suspect a accéléré brutalement au volant d’une Mini Cooper en direction d’un véhicule de police protégeant une manifestation syndicale de Verdi avant de percuter plusieurs piétons. Déjà connu des services de police pour vols et infractions liées aux stupéfiants, il fait l’objet d’une enquête approfondie.

Le chancelier Olaf Scholz a été fermement condamné pour cet acte « horrible » , promettant une expulsion immédiate du suspect après son jugement. « Ce criminel ne mérite aucune clémence. Il doit être puni et quitter l’Allemagne » , a-t-il affirmé.

Un climat de tension en Allemagne

Cette attaque survient alors que Munich accueille un sommet diplomatique réunissant plusieurs hauts responsables internationaux, dont le vice-président américain JD Vance .

L’incident ravive les tensions sur les questions de sécurité et d’immigration , alors que l’Allemagne a récemment été secouée par plusieurs attaques meurtrières , notamment :
Une voiture-bélier sur un marché de Noël à Magdebourg en décembre (6 morts, 300 blessés).
 Une attaque au couteau à Solingen attribuée à un Syrien (3 morts).
Un Afghan en situation irrégulière ayant poignardé un enfant de deux ans.

Ces événements ont renforcé le débat sur la sécurité intérieure et profité au parti d’extrême droite AfD , qui atteint 20 % d’intentions de vote à quelques jours des élections législatives du 23 février .

L’Allemagne retient son souffle face à cette nouvelle tragédie qui soulève de graves enjeux politiques et sécuritaires .

Compte rendu du Conseil des Ministres du Mercredi 12 février 2025

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 12 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses condoléances les plus attristées au Khalif général et à la Communauté mouride, suite au rappel à Dieu, le samedi 08 février 2025, de Serigne Bassirou Mbacké Anta NIANG, Khalif de Darou Mouhty. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions avec les organisateurs en vue du bon déroulement du Magal de Darou Mouhty qui sera célébré le vendredi 14 février 2025.

Le Chef de l’Etat a largement évoqué le rapport d’audit de la Cour des Comptes relatif à la situation des finances publiques de la période de 2019 au 31 mars 2024 que le Premier Président de l’institution supérieure de contrôle des finances publiques lui a transmis. Ce rapport, basé sur des principes de transparence, offre une vue claire et exhaustive de la situation des finances publiques sur cette période et met en lumière plusieurs manquements graves qui nécessitent des actions immédiates. Tout d’abord, des rattachements irréguliers de recettes ont été identifiés. Certaines recettes ont été comptabilisées sur des exercices antérieurs, ce qui a faussé la réalité du déficit budgétaire pour certaines années. Cette situation a contribué à sousestimer les déficits budgétaires, créant ainsi un déséquilibre dans la présentation des comptes publics. Le déficit budgétaire, déjà préoccupant, a atteint des niveaux critiques au cours des dernières années. Il est passé de 9,85% en 2019 à 9,17% en 2020, 11,47% en 2021, 12,65% en 2022, et 12,30% en 2023. Cette progression rapide du déficit met en évidence la nécessité de réformes structurelles urgentes pour contenir et réduire ce déséquilibre financier historique.

Ensuite, il a relevé que des dépenses importantes, notamment celles financées sur ressources extérieures, n’ont pas été correctement retracées dans les documents comptables et budgétaires. Ce manque de traçabilité crée des écarts importants dans le suivi budgétaire et nuit à la transparence des opérations financières de l’État. Le rapport souligne également des utilisations irrégulières des comptes spéciaux du Trésor. Des transferts budgétaires vers des services de l’État ont été réalisés sans justification claire, ce qui pose de sérieux problèmes de traçabilité des fonds publics. De plus, il a été constaté que certaines dépenses importantes ont été effectuées en dehors des procédures budgétaires établies, aggravant ainsi le manque de transparence.

Par ailleurs, le rapport note des discordances dans la gestion de l’endettement public. Il a été révélé que des emprunts ont été contractés en excès, entraînant un sur-financement partiellement utilisé pour des dépenses sans couverture budgétaire. Cela expose les finances publiques à des risques considérables et alourdit le fardeau de la dette nationale. Ainsi, le taux d’endettement public a connu une croissance tout aussi alarmante sur la même période. En 2019, l’endettement atteignait déjà 65,59% du PIB, mais il est monté à 75,50% en 2020, 83,58% en 2021, 86,62% en 2022 pour se hisser à 99,67% en 2023.

Le Président de la République a indiqué que cette trajectoire d’endettement doit être rapidement inversée pour préserver la soutenabilité des finances publiques et éviter de compromettre les équilibres économiques de long terme. Enfin, un autre point préoccupant est l’absence de rapport exhaustif sur les dépenses fiscales pour les années 2022 et 2023. Ce manquement notable contrevient aux directives de l’UEMOA qui exigent une évaluation régulière des exonérations fiscales accordées par l’État, rendant ainsi difficile une gestion efficace des finances publiques dans ce domaine.

Le Chef de l’Etat a assuré que face à ces constats alarmants, des mesures conservatoires et correctives doivent être prises sans délai. Tout d’abord, il est impératif de mettre fin aux rattachements irréguliers de recettes et d’assurer que toutes les recettes et dépenses soient comptabilisées de manière transparente et régulière. Le Premier Ministre et le Ministre des Finances et du Budget devront prendre les dispositions nécessaires pour garantir que les pratiques budgétaires respectent strictement les règles en vigueur. Ensuite, un audit approfondi sera réalisé pour réconcilier les écarts observés dans la gestion des dépenses financées par des ressources extérieures.

Le Président de la République a également souligné la nécessité de réformer la gestion des comptes spéciaux du Trésor afin de garantir que les transferts budgétaires soient effectués de manière conforme et transparente. En outre, il est essentiel de revoir la politique d’endettement de l’État afin d’éviter toute dette contractée en excès et de mieux gérer le surfinancement. Un suivi rigoureux des emprunts devra être mis en place pour s’assurer que les fonds sont utilisés conformément aux besoins budgétaires réels. Enfin, il est impératif de produire et publier les rapports sur les dépenses fiscales dans les délais légaux. Ces rapports doivent permettre une gestion transparente et rigoureuse des exonérations fiscales conformément aux directives de l’UEMOA. Ces réformes visent à renforcer la confiance dans la gestion des finances publiques et à garantir une meilleure transparence au profit de la nation. Il a demandé au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de veiller à la mise en œuvre de ces réformes indispensables pour asseoir une gestion exemplaire des finances publiques et assurer la stabilité économique du pays.

Face à la recrudescence des accidents de la route, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller, avec les Ministres en charge des Transports terrestres, Forces armées, Intérieur et Sécurité publique, à l’application rigoureuse des décisions prises notamment la Circulaire primatoriale de recadrage et d’orientation en vue de prévenir les accidents de la route et d’assurer une meilleure circulation routière pour les usagers, les transporteurs et les Forces de Défense et de Sécurité.

Le Président de la République a rappelé l’urgence de renforcer la formation des chauffeurs, d’assurer une réglementation rigoureuse de la circulation des cyclomoteurs, de faire respecter les horaires de circulation des véhicules de transport et de réorganiser le fonctionnement des gares routières, d’accélérer le renouvellement des parcs automobiles de transport et de gros porteurs mais aussi d’évaluer les actions et l’ancrage institutionnel de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER). Il a demandé au Premier Ministre de placer la sécurité routière au premier rang du Plan d’action du Gouvernement.

Dans le même élan, le Chef de l’Etat a instruit le Premier Ministre et le Ministre chargé des Infrastructures et des Transports terrestres de finaliser, avant fin mars 2025, l’évaluation rapide des projets routiers en vue du lancement prochain du nouveau « Programme national de développement des réseaux routier et autoroutier ». Il a appelé à l’équité dans le déploiement des programmes et projets routiers et autoroutiers et au développement maitrisé de la Société publique « Autoroutes du Sénégal », entité déléguée par l’Etat pour capitaliser et valoriser le patrimoine autoroutier national.

Par ailleurs, le Président de la République a signalé l’urgence, pour l’Etat, de redéfinir le modèle économique de construction, d’exploitation et d’entretien des routes et autoroutes du Sénégal en actualisant la réglementation portant classement des infrastructures routières nationales et secondaires incluant les ouvrages de franchissement et en réexaminant les modalités de financement des infrastructures routières et de leur entretien. A cet égard, il a demandé au Ministre des Infrastructures et des transports terrestres de proposer une nouvelle politique d’entretien routier, intégrant la réhabilitation d’ouvrages de franchissement qui se sont particulièrement dégradés durant l’hivernage. A ce sujet, il a demandé au Premier Ministre de veiller au renforcement des moyens logistiques d’intervention du génie militaire qui vient toujours en appoint pour assurer avec les structures spécialisées de l’Etat la continuité de la circulation routière et le désenclavement de certaines zones du pays.

Le Chef de l’Etat a aussi souligné la nécessité d’une revue systématique des interventions du PUDC, du PROMOVILLES, du PUMA, du FERA, de l’AGETIP, de l’ADM et des différentes collectivités territoriales en termes de réalisation de pistes rurales et de la voirie urbaine. Il a indiqué au Gouvernement que le moment est venu de consolider l’ensemble des programmes routiers, autoroutiers, de pistes de désenclavement et de voirie urbaine en vue d’une cohérence d’ensemble et d’une mise en œuvre pragmatique de la politique de l’Etat en matière de réalisation d’infrastructures routières et autoroutières, selon un chronogramme, des axes, linéaires et financements maitrisés.

Le secteur de l’Elevage et des productions animales demeure un des piliers de l’économie nationale. Le Président de la République salue l’engagement remarquable des éleveurs et autres acteurs du secteur qui doivent être davantage soutenus pour mieux valoriser la contribution de l’Elevage et des productions animales dans la nouvelle politique de souveraineté alimentaire. Il a rappelé au Gouvernement l’urgence de veiller à l’application effective et intégrale des dispositions du Code pastoral en vue d’asseoir une meilleure évolution du secteur de l’élevage dans l’écosystème du secteur primaire et dans la richesse nationale. Il a souligné l’impératif d’accentuer, sur le terrain, les dispositifs préventifs et coercitifs de lutte contre le vol de bétail. Il s’agit aussi et surtout d’assurer un meilleur aménagement des parcours de bétail, de développer la production industrielle d’aliments de bétail, les cultures fourragères et les parcs de vaccination des ruminants ainsi que l’édification des forages pastoraux afin de limiter les conflits récurrents avec les éleveurs notés dans plusieurs localités du pays et au niveau des zones transfrontalières.

Le Chef de l’Etat a souligné également, la nécessité d’intensifier les programmes d’amélioration des races bovines et de promotion à terme de l’autosuffisance du Sénégal en moutons, dans la perspective de la Tabaski, au regard des efforts significatifs déployés par l’Etat depuis l’année dernière.

Il a, en outre, demandé au Gouvernement de renforcer le sous-secteur de l’aviculture par des dispositifs de financement adaptés aux entrepreneurs locaux. Le Gouvernement veillera à la modernisation des abattoirs et de leurs dispositifs d’exploitation, dans le cadre d’un programme spécial qui sera mis en œuvre à l’échelle nationale.

Pour clore ce chapitre, le Président de la République a invité le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et le Secrétaire d’Etat chargé des coopératives et des organisations paysannes à prendre toutes les dispositions avec l’ensemble des éleveurs, acteurs et opérateurs de l’élevage et des productions animales, en vue du bon déroulement de la Journée nationale de l’Elevage qu’il présidera, le samedi 22 février 2024, à Kaolack.

Evoquant son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation, à partir du jeudi 13 février 2025, au Sommet de l’Union africaine à Addis Abeba.

Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’impératif de la rationalisation des agences d’exécution. En effet, la philosophie ayant guidé leur mise en place à travers la loi d’orientation en date du 04 mai 2009, a été dévoyée au fil des ans pour aboutir à une pléthore d’agences.

Le Premier Ministre a informé qu’il a réactivé la Commission d’Evaluation des Agences d’Exécution (CEAE), dans le but de lui soumettre, dans les meilleurs délais, des propositions de rationalisation des agences d’exécution, conformément à l’engagement de réduction du train de vie de l’Etat.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’agenda des réunions et conseils interministériels, au nombre de douze (12) qu’il compte présider au cours du premier semestre 2025. Les sujets évoqués porteront notamment sur Air Sénégal, AIBD, l’éducation nationale, le pèlerinage à La Mecque édition 2025, l’économie sociale et solidaire, l’agriculture, le tourisme, le logement social, les programmes civiques et citoyens, les Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 ainsi que la lutte contre le trafic de bois et la déforestation. Cet agenda sera ajusté en fonctions des besoins d’organisation d’autres réunions.

Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé aux membres du Gouvernement l’importance à accorder à l’exécution satisfaisante du calendrier législatif qui sera marqué par une activité intense en 2025 dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda de transformation systémique Sénégal 2050. Il a exhorté les Ministres à veiller scrupuleusement sur la qualité des avant-projets de textes préparés par leurs services juridiques et sur le strict respect du circuit de validation hiérarchique interne.

Enfin, le Premier Ministre a demandé aux Ministres en charge des Infrastructures portuaires, de l’Energie, de l’Intérieur et de l’Environnement de prendre toutes les dispositions utiles pour la finalisation diligente des travaux du Port minéralier et vraquier de Bargny.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

  • Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur le Projet Compact électricité du Sénégal avec le MCC suite à la décision prise par le Gouvernement américain le 03 février 2025 et sur l’Etat de la phase 1 du Programme d’urgence d’électrification rurale (PUELEC) ;
  • Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur l’impact de la nouvelle politique étrangère américaine sur l’économie sénégalaise et son financement ;
  • Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait la situation des prix du marché du riz, de l’huile et des denrées de première nécessité ;
  • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur le suivi des infrastructures de proximité prévues dans le cadre de l’organisation des JOJ Dakar 2026 ;
  • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait le point sur la campagne de commercialisation agricole 2025.
  • AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
  • Le Conseil a examiné et adopté : · Le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Intelligence et de Prospective économique (BIPE).

 

Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

FESCAD 2025 : Adjamé se réveille avec un festival culturel et économique d’envergure !

Le Festival Culturel d’Adjamé (FESCAD) débarque en grande pompe du 25 au 27 juillet 2025 au stade de Williamsville, avec une ambition claire : faire rayonner la culture, l’économie et l’éducation dans l’une des communes les plus dynamiques d’Abidjan.

Placé sous le thème « L’Éducation, vecteur de croissance pour Adjamé », cet événement inédit vise à célébrer le patrimoine local, tout en stimulant le développement économique et social de la commune. À travers des expositions, des concerts, des conférences et des actions citoyennes, le FESCAD entend marquer les esprits et ancrer Adjamé au cœur de la scène culturelle ivoirienne.

Lors du lancement officiel, le 10 février 2025, le commissaire général Konaté Fousséni a insisté sur la volonté de faire de ce festival un rendez-vous incontournable : « Le festival, c’est juste un signal pour dire à la Côte d’Ivoire qu’Adjamé s’est réveillée ! »

Un levier économique et social pour Adjamé

Au-delà de la célébration culturelle, le FESCAD représente une véritable opportunité économique. Avec 30 000 visiteurs attendus, 500 emplois temporaires créés et plus de 100 millions FCFA de retombées économiques, l’événement constitue un moteur pour l’entrepreneuriat et le commerce local.

Une foire dénommée « FESCAD Expo » réunira plus de 200 exposants, offrant une plateforme inédite aux artisans, entrepreneurs et commerçants d’Adjamé. Des conférences et ateliers sur l’entrepreneuriat, le leadership et la cohésion sociale seront également au programme.

Un festival engagé pour la jeunesse et la solidarité

Le FESCAD ne se contente pas de célébrer la culture, il s’engage aussi pour l’éducation et la jeunesse. Une remise de prix récompensera les meilleurs élèves de la commune, tandis que des actions caritatives bénéficieront aux familles vulnérables et aux ONG locales.

Des concerts, spectacles, un cross populaire, un match de gala et une opération de reboisement viendront compléter cette programmation riche et diversifiée. Une campagne de sensibilisation et de dépistage gratuit du VIH/SIDA et du diabète sera également mise en place.

Pour le député-maire d’Adjamé, Farikou Soumahoro, « ce festival est une formidable opportunité de valoriser le patrimoine local, de fédérer la jeunesse et de dynamiser l’économie de la commune ».

Le FESCAD 2025 s’annonce comme un événement phare pour Adjamé, un tremplin pour son développement et une célébration de sa vitalité.

Sénégal – France : Une Commission Conjointe Pour Organiser le Départ des Troupes Françaises

Le Sénégal et la France ont convenu de créer une commission conjointe afin de définir les modalités du retrait des soldats français présents sur le territoire sénégalais.

Cette décision marque une évolution majeure dans la coopération militaire entre les deux pays. Elle a été annoncée dans un communiqué conjoint du ministère sénégalais de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères et du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères. L’information a été confirmée ce mercredi 12 février via un message publié sur le compte Twitter du ministère sénégalais.

La mise en place de cette commission vise à assurer un retrait ordonné et concerté, tout en préservant les relations diplomatiques entre Dakar et Paris. Cette décision s’inscrit dans un contexte où plusieurs pays africains redéfinissent leurs partenariats militaires avec la France.