Coupe CAF : Cruelle désillusion pour le Jaraaf face à l’USM Alger

Le Jaraaf de Dakar a vu son rêve de qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) s’évanouir ce dimanche, après une défaite 2-0 face à l’USM Alger. Alors qu’un simple match nul n’aurait suffi pour décrocher leur ticket, les hommes de Malick Daf ont concédé deux buts en fin de rencontre, laissant filer une opportunité cruciale.

Tout semblait encore possible pour le club sénégalais jusqu’à la 81ᵉ minute, moment où l’USM Alger a inscrit le mais qui a brisé les espoirs dakarois. Dans les derniers instants du temps additionnel, une seconde mais est venue sceller leur sort. Pendant ce temps, à Abidjan, l’Asec Mimosas écrasait Orapa United 4-0, leur permettant de ravir la deuxième place du groupe C, synonyme de qualification.

Avec huit points avant cette ultime journée, le Jaraaf avait une avance confortable sur les Ivoiriens. Mais cette défaite, couplée à la victoire écrasante de l’Asec, a éliminé le club dakarois de la compétition. Le penalty non sifflé en faveur du Jaraaf face à l’USM Alger, évoqué par Wiwsport , suscite des regrets. Un tel coup de sifflet aurait pu changer le cours du match.

Malgré cette élimination, le Jaraaf ne repart pas les mains vides. Le club empochera 400 000 dollars (soit plus de 250 millions de CFA). Une somme qui aurait été portée à 350 millions de CFA en cas de qualification pour les quarts de finale.

Ce revers rappelle les défis du football sénégalais à l’échelle continentale, mais aussi l’importance de la résilience face aux épreuves. Pour le Jaraaf, il s’agira désormais de se concentrer sur les prochaines échéances pour renouer avec le succès.

Dakar accueille un sommet international sur la radio et le changement climatique

Les 13 et 14 février 2025, Dakar accueillera la deuxième édition d’un sommet international sur la radio et le changement climatique. Sous le thème « La radio au cœur des communautés : ensemble face au défi climatique », cet événement réunira des journalistes, climatologues, décideurs et acteurs de la société civile. Organisé en partenariat avec l’UNDRR et la Radio Télévision Sénégalaise (RTS), il mettra en lumière le rôle stratégique de la radio dans la lutte contre les effets du changement climatique, selon un communiqué publié vendredi.

Renforcer le rôle de la radio face au climat

L’objectif principal du sommet est d’explorer comment utiliser la radio pour sensibiliser, éduquer et mobiliser les communautés face aux risques climatiques. Il s’agira de partager les meilleures pratiques pour alerter sur les dangers environnementaux et former les journalistes à diffuser des informations pertinentes dans ce domaine crucial.

La radio, un média essentiel

Malgré la montée des technologies modernes, la radio reste un outil indispensable, notamment dans les zones rurales et les communautés isolées. Sa capacité à diffuser rapidement des informations vitales et sa résilience en font un levier clé pour atténuer les impacts climatiques.

Ce sommet mettra également l’accent sur le renforcement des partenariats et la gestion efficace de l’information climatique via les ondes. Il ambitionne de promouvoir des solutions durables et adaptées aux défis environnementaux.

Cet événement promet d’être un espace d’échanges riches pour façonner un avenir plus résilient face au changement climatique.

La France fermera ses bases militaires en Afrique de l’Ouest et Centrale d’ici 2025

La France a décidé de fermer ses bases militaires permanentes au Sénégal et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale d’ici l’été 2025. Cette information a été confirmée par une source militaire française, citée par l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Les discussions sont en cours pour organiser ce retrait. « À l’été 2025, il n’y aura plus de base militaire française permanente au Sénégal », a déclaré la source. Paris prévoit de maintenir une coopération adaptée aux besoins des autorités sénégalaises, sans présence permanente.

Une réponse aux aspirations de souveraineté

Ce changement stratégique reflète les aspirations des pays africains à plus de souveraineté. « La présence militaire française est souvent perçue comme une atteinte à cette souveraineté. Nous en sommes conscients », a reconnu la source. Ces bases alimentaient un sentiment négatif envers la France.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a confirmé cette orientation. En janvier 2024, il a annoncé la fin de toute présence militaire étrangère sur le territoire sénégalais dès 2025.

Les accords militaires en révision

Depuis 2012, un accord bilatéral entre la France et le Sénégal définissait leur coopération. Cet accord offrait des avantages aux deux parties. La France bénéficiait d’un accès stratégique aux infrastructures sénégalaises et d’exonérations fiscales. En retour, le Sénégal profitait d’une assistance technique et de formations militaires.

Cet accord peut être dénoncé avec un préavis de six mois. La restitution des installations se fera sans compensation, sauf accord spécifique.

Un retrait à l’échelle continentale

Ce retrait s’inscrit dans une réorganisation globale des forces françaises en Afrique. Depuis 2023, la France a quitté le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

Au Tchad, les autorités ont dénoncé l’accord militaire avec la France en novembre 2024, qualifiant cet accord d’« obsolète ». Le président Mahamat Idriss Déby Itno a salué cette décision comme un « tournant historique ».

Un climat diplomatique tendu

Ce retrait se déroule dans un contexte diplomatique tendu. Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a contesté les propos d’Emmanuel Macron. Le président français avait déclaré que le retrait des bases résultait de négociations préalables. Sonko a réfuté ces affirmations, affirmant que cette décision reflétait la souveraineté du Sénégal.

Au Tchad, le gouvernement a également demandé à la France de respecter les aspirations des peuples africains. Selon un communiqué tchadien, Paris devrait se concentrer sur les préoccupations internes de la France.

Côte d’Ivoire: Pose de la première pierre du Centre Technique National de Football à Bingerville

Le projet de modernisation du Centre Technique National de Football, d’un coût total de plus de 2,6 milliards de FCFA, a été officiellement lancé ce jeudi 16 janvier 2024 à Bingerville, dans l’Est d’Abidjan. Financé par les Fonds FIFA Forward, ce projet vise à accroître la capacité d’accueil du Centre et à moderniser les infrastructures pour dynamiser les performances des équipes nationales de football ivoiriennes.

Les travaux incluent la réhabilitation de la piscine et la construction de six nouveaux bâtiments, parmi lesquels un hébergement, un restaurant, une salle de gymnastique, un centre médical, une salle de formation et un espace de stockage. Ces infrastructures s’inscrivent dans le cadre du Plan stratégique de développement (PSD) 2023-2026, élaboré par la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) sous la présidence de M. Idriss Diallo.

Lors de la cérémonie, M. Idriss Diallo a affirmé que l’objectif principal est de promouvoir et renforcer les capacités footballistiques des jeunes talents, tout en hissant le Centre aux normes internationales. Le ministre délégué auprès du Premier ministre, M. Adjé Silas Metch, a souligné l’impact social et professionnel de ce projet, le qualifiant de véritable outil de développement humain.

Pour le président de la FIFA, Gianni Infantino, ce projet incarne une promesse d’avenir, offrant aux jeunes joueurs, entraîneurs et passionnés des opportunités sans précédent. Présent également, le secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, a déclaré que ce Centre représente un maillon clé de l’héritage de la CAN 2023.

Les travaux, qui devraient s’achever en mars 2026, permettront au Centre Technique National de répondre aux besoins des équipes nationales et des clubs dans leur préparation aux compétitions, consolidant ainsi la place de la Côte d’Ivoire sur la scène footballistique internationale.

Le Président Bassirou Diomaye Faye préside la cérémonie de rentrée des cours et tribunaux

Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a présidé ce jeudi 16 janvier 2025, la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux à la salle d’audience de la Cour suprême.
Dans son discours, le Chef de l’État a rappelé l’importance de la Justice au cœur de notre République, en tant que garante des libertés fondamentales et de l’équilibre social. Il a également souligné la nécessité de poursuivre les réformes pour moderniser davantage notre système judiciaire et veiller à ce que le droit de grève s’exerce dans le respect de l’ordre public et de l’intérêt général.
La cérémonie a été l’occasion de réaffirmer l’engagement de l’État envers une Justice efficace, accessible et protectrice des droits de tous.
Retrouvez également ci-dessous  l’intégralité du discours du Président de la République : 
 
Seul le prononcé fait foi
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Vice-Président du Conseil Supérieur de la Magistrature,
Monsieur le Président du Conseil constitutionnel,
Mesdames et Messieurs les ministres,
Monsieur le Premier Président de la Cour suprême,
Monsieur le Procureur Général près ladite Cour,
Monsieur le Premier Président de la Cour des comptes,
Monsieur le Procureur Général près ladite Cour,
Monsieur le Premier Président de la Cour suprême du Bénin,
Monsieur le Procureur général près ladite Cour,
Mesdames, Messieurs les députés,
Monsieur le Médiateur de la République,
Monsieur le Président de la Commission Electorale Nationale Autonome,
Monsieur le Président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel,
Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de mission diplomatique,
Messieurs les Officiers généraux,
Messieurs les anciens chefs de la Juridiction suprême,
Mesdames et Messieurs les Recteurs, Doyens et Professeurs d’Universités,
Monsieur le Bâtonnier de l’Ordre des avocats,
Monsieur le Dauphin du Bâtonnier de l’Ordre des Avocats,
Mesdames, messieurs les magistrats,
Mesdames, messieurs les avocats ;
Madame, messieurs les présidents des ordres professionnels,
Mesdames, messieurs les administrateurs des greffes et greffiers,
Mesdames, messieurs les autorités administratives et territoriales,
Autorités religieuses et coutumières,
Mesdames, Messieurs, en vos rangs, grades et qualités,
Honorables invités,
Je me réjouis d’être avec vous, ce matin, pour la cérémonie solennelle de rentrée des cours et tribunaux qui constitue un moment important de la vie de nos institutions.
Ce rendez-vous républicain offre toujours l’occasion aux pouvoirs exécutif et judiciaire d’échanger sur des thématiques qui sont au cœur des préoccupations de la Cité.
Il ouvre un espace de réflexion où se rejoignent la volonté politique et l’expertise des acteurs du monde judiciaire pour consolider l’État de droit et garantir le respect des libertés fondamentales.
Mesdames et Messieurs,
L’année 2024 a été marquée par le rappel à Dieu de messieurs Ndongo FALL, Ely Manel DIENG, Joseph NDOUR, Mame Ngor DIOUF et Modou SECK.
Je m’incline devant la mémoire de ces illustres disparus qui ont marqué le monde judiciaire.
Je remercie Messieurs le Premier Président et le Procureur Général près la Cour Suprême ainsi que Monsieur le bâtonnier de l’Ordre des Avocats pour les félicitations, les prières et vœux formulés à mon endroit.
J’aimerais, à mon tour, vous adresser mes félicitations et mes encouragements pour vos nominations respectives à la tête de la juridiction suprême, qui consacrent le couronnement d’un riche parcours au service de la justice sénégalaise.
Mesdames et Messieurs, chers invités,
En cette audience solennelle qui marque la rentrée des Cours et tribunaux, je voudrais rappeler l’importance de la Justice dans la consolidation des principes fondamentaux de notre République. Elle est le régulateur des relations entre les différents pouvoirs et les institutions ; la gardienne des libertés individuelles et collectives ; le bouclier qui protège chaque citoyen de l’arbitraire. Sous ce rapport, les justiciables doivent sentir que la Justice est un rempart contre l’arbitraire et non pas un instrument d’arbitraire.
C’est pourquoi, l’une des premières décisions de mon mandat a été de convoquer les Assises de la Justice autour du thème « la Réforme et la Modernisation de la Justice ».
Ce dialogue national, que j’ai voulu inclusif et participatif, a permis à des représentants de tous les secteurs socioprofessionnels, organisés en commissions, de dresser un diagnostic approfondi et précis sur la Justice afin de la débarrasser de ses maux.
Ces commissions ont formulé, par la suite, des recommandations dont la mise en œuvre permettra d’humaniser le visage de la justice et de rendre plus performant le service public de la justice. D’ores et déjà, j’ai mis en place le Comité de rédaction des recommandations consensuelles issues des Assises de la Justice. Ce comité a pour mission de matérialiser les réformes nécessaires afin, entre autres, que les exigences de l’État de droit soient mieux prises en charge par les acteurs du monde de la Justice. En effet, il faut rapprocher la Justice de la Nation au nom de qui elle est rendue. Le monde judiciaire à des défis immenses à relever et doit s’ouvrir au questionnement, à la remise en cause, au changement et à la modernisation. Il doit nécessairement s’ouvrir, à l’instar de tous les corps de la République, au monde extérieur car l’exigence d’un contrat social repensé nous interpelle tous. Un système clôturé à lui-même ne permet pas de faire Peuple. Gardons-nous tous de la tentation de l’entre-soi et du repli.
Monsieur le Premier Président,
J’ai écouté avec beaucoup d’intérêt vos contributions. Les conclusions des Assises de la Justice permettront de répondre aux problématiques les plus urgentes.
Le thème qui nous réunit aujourd’hui porte sur « Le droit de grève et la préservation de l’ordre public ». Il constitue une invite aux acteurs judiciaires à réfléchir sur l’équilibre délicat mais essentiel entre le respect des droits et le bon ordre communautaire.
Monsieur Latyr NIANG, Conseiller Délégué à la Cour Suprême, vient de poser avec beaucoup de pertinence les termes de cette réflexion. Je l’en félicite bien vivement.
Le droit de grève, composante essentielle de la liberté syndicale, est fondamental parce que consacré tant au plan national qu’au niveau international.
Il est garanti par la Constitution et réaffirmé par des normes internationales telles que les conventions de l’Organisation Internationale du Travail.
Il s’agit, essentiellement, de la Convention numéro 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical de 1948 ainsi que de la Convention numéro 98 sur le droit d’organisation et de négociation collective de 1949.
Le droit de grève est ainsi reconnu par notre Constitution en son article 25, qui précise cependant qu’il doit s’exercer « dans le cadre des lois qui le régissent ».
Ce droit peut être présenté comme l’expression la plus aboutie de notre engagement pour les droits fondamentaux des travailleurs.
Il ne s’exerce pas dans l’anarchie pour autant puisqu’il doit s’affirmer dans le respect des conditions posées par le Constituant à l’article 25 de notre Loi fondamentale, à savoir, ne pas porter atteinte à la liberté de travail ni mettre en péril l’entreprise ou les services publics essentiels.
Cela signifie que le droit de grève doit s’accommoder, dans sa mise en œuvre, du respect de l’ordre public.
Il est donc aménagé pour assurer la préservation de la sécurité publique, de la salubrité, de la santé ou encore de la tranquillité publique.
Composante essentielle de notre démocratie, le droit de grève donne voix aux revendications légitimes des travailleurs.
Il ne doit pas être un prétexte pour compromettre la liberté de travail et la continuité du service public. Il y a un équilibre à rechercher et à promouvoir entre, d’une part, l’intérêt général et les intérêts particuliers des professionnels, d’autre part.
Il en résulte que son exercice s’effectue dans le respect des droits collectifs, notamment dans des secteurs cruciaux tels que la santé, l’éducation et la sécurité publique.
Dans ce sens, le code du Travail et le Statut général de la fonction publique ont prévu les conditions requises pour un exercice licite du droit de grève.
La loi n°61-33 du 15 juin 1961 portant Statut général des fonctionnaires, prévoit, en effet, des obligations telles que le préavis et le respect des services minimums qui garantissent la continuité des fonctions vitales de l’État.
Le respect du bon ordre justifiera ainsi des réquisitions qui sont une limite importante mais nécessaire au droit de grève. Encadrées par des textes tels que l’article L.276 du Code du travail, ces mesures administratives permettent d’assurer la continuité des services essentiels dans des circonstances exceptionnelles.
Ces secteurs incluent non seulement les services publics administratifs, mais aussi des entreprises à vocation d’intérêt public, comme celles fournissant l’eau, l’électricité ou les transports en commun.
Toutefois, il est essentiel que les réquisitions soient prises avec discernement et appliquées avec rigueur.
Elles doivent respecter le principe fondamental de la proportionnalité, dans le but de préserver l’intérêt général sans compromettre la liberté syndicale ou vider le droit de grève de sa substance.
Ces mesures, bien que nécessaires dans certains cas, doivent toujours être prises avec le souci de maintenir un équilibre entre la protection des droits individuels et la préservation des services vitaux.
La justice sénégalaise a, à plusieurs reprises dans sa jurisprudence, affirmé que le droit de grève doit être concilié avec la préservation de l’intérêt général.
Les acteurs ne doivent donc pas perdre de vue que dans l’esprit de la loi, le préavis a pour objectif noble d’asseoir un cadre de concertation dans le but ultime d’éviter l’arrêt brutal et concerté du travail.
J’encourage en conséquence les inspecteurs du travail et de la sécurité sociale et les magistrats compétents à promouvoir la conciliation qui est un levier important du dialogue social, car l’ordre public dépasse les seules prérogatives de l’État. Il est un bien commun, reposant sur la sécurité, la tranquillité, la salubrité et le respect des libertés.
Le Haut Conseil du Dialogue Social, qui a pour mission de procéder à des facilitations et à des médiations entre les acteurs sociaux a également son importance dans la préservation de la stabilité dans le monde du travail.
Dans ce sillage, le Gouvernement, dirigé par le Premier ministre, Monsieur Ousmane SONKO, s’est engagé à renforcer les cadres de dialogue entre les différentes parties prenantes que sont les travailleurs, les employeurs et les autorités publiques.
Au demeurant, le succès de l’«Agenda national de Transformation Sénégal 2050» repose sur notre capacité à garantir une stabilité politique et sociale durable et à coordonner les efforts de tous les sénégalais. La Justice doit être garante en dernier ressort de la stabilité sociale. Chaque juge, dans l’intimité de sa conscience, doit toujours interroger son propre rapport à l’éthique et la vérité et dire le Droit sans céder à l’injustice. La Justice doit participer à cet effort d’introspection pour fortifier notre cohésion nationale pour que plus jamais la récente histoire qui a traversé la période 2021-2024 ne se reproduise.
Pour le droit de grève, je vous informe que les services techniques compétents travaillent à l’élaboration de réformes juridiques visant à clarifier davantage les conditions d’exercice du droit de grève dans les secteurs stratégiques.
Par ailleurs, des mécanismes alternatifs de règlement des conflits collectifs de travail, à savoir l’arbitrage et la médiation, seront consacrés par ces réformes.
Je saisis donc cette occasion pour appeler à un exercice responsable du droit de grève. La défense des intérêts professionnels ne doit jamais se faire au détriment de la paix sociale et de la stabilité de notre Nation.
J’invite la Justice, gardienne de nos droits et libertés, à nous entrainer dans cette démarche avec impartialité et rigueur en veillant toujours à promouvoir la paix sociale dans notre pays.
Les employeurs et l’Etat doivent, quant à eux, accorder une attention bienveillante aux revendications légitimes des travailleurs.
Ensemble, construisons un Sénégal où les droits de chacun s’expriment dans le respect de l’intérêt général, un Sénégal de liberté, de justice et de prospérité.
Monsieur le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats,
L’assistance judiciaire fonctionne jusqu’ici, provisoirement, sur le fondement d’un protocole d’accord du 07 avril 2005 entre le Barreau et les ministères en charge de la justice et du budget.
Il est nécessaire de la formaliser.
A cet égard, un projet de loi et un projet de décret ont déjà été élaborés pour une règlementation des modalités de l’assistance judiciaire qui, il faut le rappeler, doit bénéficier aussi bien aux victimes qu’aux mis en cause en matière pénale ainsi qu’aux demandeurs et défendeurs en matière civile.
Le constat est qu’elle n’est appliquée qu’en matière pénale et au seul bénéfice des personnes poursuivies alors que des victimes ont souvent besoin de l’aide juridictionnelle, particulièrement en matière civile où la procédure est généralement plus couteuse qu’en matière pénale.
En ce qui concerne l’accès à la profession d’avocat, je voudrais rappeler les exigences des nouvelles règles communautaires, notamment le règlement d’exécution n°001/2019 de l’UEMOA qui prévoit la mise en place, dans chaque Etat de l’Union, d’un centre de formation professionnelle des Avocats.
Le délai de deux ans, prévu pour la mise en place de ce dispositif, est arrivé à terme depuis le 21 février 2021.
Pendant ce temps et ce depuis près de quatre (04) ans, de jeunes diplômés attendent de réaliser leur rêve d’embrasser la profession d’avocat.
Pourtant, l’article 8 dudit Règlement permet, en l’absence d’un centre de formation, de recourir à une structure d’enseignement supérieur en droit reconnue par le Conseil africain et malgache de l’Enseignement supérieur (CAMES) ou à une structure nationale de formation judiciaire, pour la tenue des cours préparatoires que doit suivre chaque candidat avant de se présenter à l’examen d’aptitude à la profession d’avocat.
Au demeurant, il résulte de l’article 3 du Règlement que les barreaux, en relation avec le Ministère en charge de la Justice, sont responsables de l’organisation du Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat.
C’est pourquoi, Monsieur le Bâtonnier, je vous invite à prendre contact, dans les meilleurs délais, avec le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, afin de définir avec lui les modalités d’organisation de ces cours préparatoires, préalables à l’examen d’aptitude à la profession d’avocat.
Pour conclure, je salue les efforts du Garde des Sceaux, Ministre de la justice et ses équipes ainsi que de tous les acteurs du monde judiciaire pour la préparation et la parfaite organisation de cette rentrée solennelle des Cours et Tribunaux. Je réaffirme mon engagement à œuvrer pour la réforme et la modernisation de la Justice afin de consolider l’État de droit et la cohésion nationale.
Monsieur le Premier Président de la Cour suprême,
Monsieur le Procureur général près ladite Cour,
Monsieur le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats,
Il ne me reste plus qu’à souhaiter une bonne et heureuse année 2025 à tous les membres de la compagnie judiciaire ainsi qu’à leurs familles.
Je déclare ouverte l’année judiciaire 2025 et vous remercie de votre aimable attention.
L’audience est levée.

Bassirou Diomaye Faye : « Une justice forte, bouclier contre l’arbitraire »

Lors de la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a souligné le rôle fondamental de la justice dans la préservation des principes républicains. « La justice est le régulateur des pouvoirs, le gardien des libertés et le bouclier contre l’arbitraire », a-t-il déclaré.

Rappelant ses premières actions à la présidence, il a évoqué les assises nationales de la justice, un dialogue inclusif visant à réformer et moderniser le système judiciaire. Ces consultations ont permis de diagnostiquer les faiblesses du secteur et de proposer des réformes pour le rendre plus humain et performant.

Le chef de l’État a mis en avant le travail du comité chargé d’appliquer ces recommandations, insistant sur la nécessité de rapprocher la justice des citoyens. « La justice doit s’ouvrir aux critiques et aux changements pour répondre aux besoins contemporains », a-t-il affirmé.

Sur le thème de cette rentrée, « Droit de grève et préservation de l’ordre public », Bassirou Diomaye Faye a rappelé que la grève est une liberté fondamentale, encadrée par la Constitution et les conventions internationales. Toutefois, il a insisté sur le respect des lois pour concilier cet exercice avec la continuité des services publics essentiels.

En présence de hauts magistrats, de membres du gouvernement et de représentants diplomatiques, cette cérémonie a réaffirmé l’engagement de l’État à garantir une justice au service de tous, véritable rempart contre l’arbitraire.

Saly Portudal : Saisie record de 100 kg de haschich par la gendarmerie

Les éléments de la brigade de recherches de la gendarmerie de Saly Portudal ont intercepté, hier après-midi, une cargaison de 100 kilogrammes de haschich d’une valeur marchande estimée à 120 millions de FCFA.

Cette saisie a eu lieu vers 15 heures à Saly Niakh-Niakhal, lors d’une patrouille de sécurisation menée par le commandant Ousmane Ndiaye. Les forces de l’ordre ont repéré un véhicule suspect stationné au pied d’un mur de clôture. L’absence du chauffeur sur les lieux a renforcé leurs doutes.

Une fouille minutieuse du véhicule a permis de découvrir une valise et un sac contenant les 100 paquets de drogue, conditionnés en kilogrammes. Les gendarmes ont également mis la main sur cinq plaques d’immatriculation européennes dissimulées sous les sièges du véhicule.

L’ensemble de la cargaison, ainsi que le matériel saisi, a été acheminé dans les locaux de la brigade pour des vérifications supplémentaires. Selon les autorités, le kilogramme de cette drogue est évalué à 1,2 million de FCFA.

Une enquête a été ouverte pour identifier le chauffeur ou les responsables de cette cargaison illégale. Les autorités réaffirment leur détermination à lutter contre le trafic de stupéfiants, qui constitue une menace croissante pour la région.

Remaniement stratégique : de nouvelles nominations aux douanes sénégalaises

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a procédé à des nominations majeures dans les douanes sénégalaises lors du conseil des ministres tenu ce mercredi. Parmi les changements notables, Babacar Mbaye, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, a été désigné Directeur général des douanes, succédant à Mbaye Ndiaye.

Le communiqué gouvernemental précise également que :

  • Ousmane Kane, ancien Directeur régional du Nord, devient Directeur des opérations douanières, prenant la place de Babacar Mbaye.
  • Papa Thialaw Fall, auparavant à la tête du contrôle interne, est désormais Directeur de la réglementation et de la coopération internationale, remplaçant Pape Ndiaye.
  • Soulé Ciré Bocoum, ancien Inspecteur des finances à l’IGF, occupe désormais le poste de Directeur du contrôle interne des douanes.
  • Amidou Ndiaye, ex-Directeur du renseignement, est nommé Directeur des systèmes d’information des douanes, succédant à Abdourahmane Wade.

Par ailleurs, Ibrahima Faye prend les rênes du renseignement, de l’analyse du risque et de la valeur, tandis que Ndiaga Soumaré devient Directeur des enquêtes douanières, remplaçant Issa Niang.

Ces nominations stratégiques témoignent de la volonté des autorités d’optimiser les performances des douanes sénégalaises en matière de gestion, de transparence et de lutte contre les fraudes.

Compte rendu du Conseil des Ministres du Mercredi 15 janvier 2025

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 15 janvier 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

En introduction de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur l’urgence d’accélérer la modernisation des transports dans tous ses compartiments suite aux conclusions des Etats généraux du secteur.

Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, de finaliser le Plan d’Action du Gouvernement pour la modernisation des transports terrestres, en tenant compte, dans l’agenda d’exécution, de toutes les contraintes juridiques, logistiques, administratives, fiscales et financières liées à l’atteinte des objectifs collectifs définis.

Il a rappelé au Gouvernement, dans le cadre de l’exécution des mesures d’amélioration de la sécurité routière, la nécessité d’adopter un dispositif spécial de réglementation de la circulation des cyclomoteurs, conformément au code de la route et aux mesures prescrites pour le transport des personnes dans des zones et localités bien ciblées.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens à intensifier le processus de renouvellement des gros porteurs, des véhicules de transports urbains et interurbains de toutes les catégories. Il a demandé au Gouvernement d’intégrer le secteur des transports comme domaine prioritaire dans le déploiement des incitations devant promouvoir l’employabilité et l’emploi décent des jeunes.

A ce sujet, le Gouvernement devra accentuer le développement des instruments de formation professionnelle (des chauffeurs, des mécaniciens, etc.) et une meilleure sécurisation « des emplois informels » du secteur à travers l’organisation des acteurs, leur financement adéquat, mais également la conclusion progressive de contrats de travail réguliers, assortis d’une couverture sociale systématique.

Les dispositifs de la Convention nationale Etat-Employeur et de la Couverture sanitaire universelle doivent être mis à contribution dans ce sens. Revenant sur le Programme « Xeyu ndaw ñi », mis en œuvre depuis 2021 et qui connaît des manquements majeurs, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres impliqués toutes les diligences nécessaires à l’évaluation et au recadrage avant fin mars 2025 dudit programme. Ce dernier doit évoluer vers un nouveau concept « Emploi des jeunes » plus efficient et fortement intégrateur de toutes les cibles.

Cette revue pragmatique du Programme, devra permettre un recadrage rapide de ses composantes et de ses objectifs sectoriels en termes de création d’emplois et de promotion de l’entreprenariat à travers l’optimisation des financements alloués et les différentes activités génératrices de revenus. La mise en œuvre de la «Vision Sénégal 2050 » doit accorder une priorité spéciale au développement des infrastructures maritimes et portuaires.

A ce sujet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge des Infrastructures maritimes et portuaires de finaliser, avant fin mars 2025, la nouvelle politique maritime et portuaire du Sénégal, en tenant compte de la vocation maritime de notre pays et des différents projets réceptionnés, en cours ou en perspective.

A ce titre, il a souligné la nécessité, en termes de réformes d’actualiser et d’élargir le cadre de gouvernance des ports publics et privés du Sénégal mais également de renforcer l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), au regard des enjeux nouveaux liés à la navigation maritime. Par ailleurs, il a demandé au Ministre des Infrastructures portuaires et maritimes, d’accentuer la modernisation des ports et quais de pêche. Ces établissements doivent bénéficier d’un programme élargi de modernisation sur l’étendue du territoire national.

Le Président de la République a indiqué, en outre, l’urgence de réviser le partenariat entre l’Etat et le Consortium sénégalais d’Activités maritimes (COSAMA), ainsi que la nécessité d’asseoir une souveraineté nationale intégrale sur la gestion et le développement des chantiers navals de Dakar, avec le repositionnement stratégique de la Société des Infrastructures de Réparation navale (SIRN), renforcée par la montée en puissance de la Marine nationale.

Dans la même lancée, il a invité le Ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires à procéder avec le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de l’Industrie et du Commerce, à l’évaluation et à la réorientation des missions et activités du Conseil sénégalais des Chargeurs (COSEC). Evoquant le renforcement des relations entre l’Etat et les religions, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement le rôle central des foyers religieux dans la consolidation de l’unité nationale et la stabilité sociale du Sénégal.

Il a réitéré sa volonté de hisser ces relations à un niveau institutionnel élevé avec la création prochaine, après consultation de toutes les parties prenantes, de la Délégation générale aux Affaires religieuses. Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre d’engager davantage le Gouvernement à accélérer la modernisation des cités religieuses et le développement du tourisme religieux. Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à prendre toutes les mesures nécessaires, sous la supervision du Premier ministre, afin d’assurer une bonne organisation de l’édition 2025 du Pèlerinage aux Lieux saints de L’Islam ainsi qu’aux Lieux saints de la Chrétienté. Il a enfin demandé au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique de veiller à la bonne préparation du Magal « Kazu Rajab », prévu le 27 janvier 2025 et de la 145ème édition de l’Appel de Seydina Limamou LAYE, prévu les 30 et 31 janvier 2025.

Dans sa communication le Premier Ministre a tout d’abord rendu compte du déroulement et des principales conclusions de sa visite en République islamique de Mauritanie du 12 au 14 janvier 2025. Il a souligné les avancées significatives de la coopération entre les deux pays, en particulier sur les dossiers relatifs au développement du projet gazier GTA et ceux des secteurs de la pêche et du transport terrestre.

Le Premier Ministre s’est ensuite félicité des conclusions de l’atelier de mise en œuvre opérationnelle de l’Agenda national de Transformation « Vision Sénégal 2050 », en exhortant les membres du Gouvernement à veiller au strict respect du chronogramme arrêté, notamment la validation de la liste des programmes, projets et réformes prioritaires ainsi que les dispositifs de pilotage et de suivi-évaluation. Il a insisté sur la prise en charge structurée de la conduite du changement, de la formation continue ainsi que du renforcement et de la valorisation des Cellules d’Etudes et de Planification.

Revenant sur la nécessité d’un suivi minutieux des crédits budgétaires affectés aux dépenses d’investissement dans l’attente de la maturation des programmes et projets prioritaires de la Feuille de route 2025 du plan quinquennal 2025-2029, le Premier Ministre a demandé au Ministre des Finances et du Budget, en rapport avec le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre dans les plus brefs délais, la liste des programmes et projets à retenir au titre des dépenses à engager au cours du premier trimestre 2025, en vue de leur approbation par Monsieur le Président de la République. Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil, dans le cadre des mesures de réduction du train de vie de l’Etat, des nouvelles modalités qui encadreront désormais l’approbation des missions à l’étranger des agents de l’Etat.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

 Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la nouvelle stratégie numérique du Sénégal dénommée « le New Deal technologique » ;

 Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point sur les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ Dakar 2026).

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris les décisions suivantes : Au titre du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères  Monsieur Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal de Classe exceptionnelle, matricule de Solde 604 129/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Belgique, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République française, en remplacement de Monsieur El Hadji Magatte SEYE, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur El Hadji Magatte SEYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de Solde 515 893/G, précédemment Ambassadeur du Sénégal en France, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El GHAZOUANI, Président de la République islamique de Mauritanie, en remplacement de Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Serigne DIEYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 518 082/R, précédemment Ambassadeur, Directeur de Cabinet du Ministre de 3 l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Marcelo Rebelo De SOUSA, Président de la République portugaise, en remplacement de Madame Fatoumata Binetou Rassoul CORREA, appelée à d’autres fonctions ;

 Madame Mariame SY, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 514 789/Z, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Espagne, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Adama Barrow, Président de la République de Gambie, en remplacement de Monsieur Bassirou SENE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

 Monsieur Mbaba Coura NDIAYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 513 808/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Burkina Faso, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Abdelmadjid TEBBOUNE, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, en remplacement de Monsieur Serigne DIEYE, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Amadou Ndéné NDOYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 606 903/ Z, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à New Dehli, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur John Dramani MAHAMA, Président de la République du Ghana, en remplacement de Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Stéphan Sylvain SAMBOU, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 611 465 / C, précédemment Ambassadeur, Directeur Afrique et Union Africaine au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Vladimir POUTINE, Président de la Fédération de Russie, en remplacement du Général Jean-Baptiste TINE, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Ousmane DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 548/E, précédemment Ambassadeur, Directeur Asie, Pacifique, Moyen Orient au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République du Congo, en remplacement de Monsieur Abou LO.

 Monsieur Djibril FOFANA, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 519 138 / G, est nommé Consul général du Sénégal à Milan, en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine DIOUF. AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET

 Monsieur Babacar MBAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604444/F, précédemment Directeur des Opérations douanières, est nommé Directeur général des douanes, en remplacement de Monsieur Mbaye NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Ousmane KANE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606888/D, précédemment Directeur régional du Nord, est nommé Directeur des Opérations douanières, en remplacement de Monsieur Babacar MBAYE appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Papa Thialaw FALL, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604442/H, précédemment Directeur du Contrôle interne de la Douane, est nommé Directeur de la Réglementation et de la Coopération internationale, en remplacement de Monsieur Pape NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Soulé Ciré BOCOUM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611491/J précédemment Inspecteur des finances à l’IGF, est nommé Directeur du Contrôle interne de la Douanes, en remplacement de Monsieur Papa Thialaw FALL appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Amidou NDIAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606880/L, précédemment Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, est nommé Directeur des Systèmes d’informations des douanes, en remplacement de Monsieur Abdourahmane WADE appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Ibrahima FAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606890/M, précédemment Directeur régional de Dakar-Port, est nommé Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, en remplacement de Monsieur Amidou NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Ndiaga SOUMARE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608850/K, précédemment Chef du Bureau des Hydrocarbures à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur des Enquêtes douanières, en remplacement de Monsieur Issa NIANG appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Malang DIEDHIOU Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608859/ B, précédemment Directeur régional du Sud, est nommé Directeur de la Facilitation et du Partenariat avec l’Entreprise, en remplacement de Monsieur Mouhamadine Oumar BA appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Cheikh DIOUF, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 624497/F, précédemment Chef du Bureau du Personnel et de la Gestion des Carrières à la Direction des Ressources humaines, est nommé Directeur régional du Sud, en remplacement de Monsieur Malang DIEDHIOU appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Bourama DIEME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616277/I, précédemment Directeur régional du Sud-Est, est nommé Directeur régional de l’Ouest, en remplacement de Monsieur Ahmadou THIOYE appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Issa NDIAYE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611433/B, précédemment Conseiller technique du Directeur général des Douanes, est nommé Directeur régional du Sud-Est, en remplacement de Monsieur Bourama DIEME appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Saliou DIOUF, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608856/E, précédemment Directeur régional du Centre, est nommé Directeur régional des Unités maritimes, en remplacement de Monsieur Ousmane FAYE appelé à d’autres fonctions ;  Monsieur Ibrahima THIAM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611464/D, précédemment Chef du Bureau particulier, est nommé Directeur régional du Centre, en remplacement de Monsieur Saliou DIOUF appelé à d’autres fonctions ;

 Madame Fary SENE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611452/E, précédemment Chef de la Section contrôle en entreprise à la Direction des Enquêtes douanières, est nommée Directeur de la Logistique et des Finances, en remplacement de Monsieur Abdou Khadre Dieylani NIANG appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Babacar Mbagnick FALL, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606887/E, précédemment Chef du Bureau des douanes de Dakar-Port Sud à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur régional de Dakar-Port, en remplacement de Monsieur Ibrahima FAYE appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Mamadou DIAME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616196/M, précédemment Chef du Bureau Transit, Transbordement et Réexportation à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur régional des Hydrocarbures, en remplacement de Monsieur Abdourahmane BA appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Ahmadou THIOYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606906/C, précédemment Directeur régional de l’Ouest, est nommé Directeur régional du Nord, en remplacement de Monsieur Ousmane KANE appelé à d’autres fonctions.

Extension de la pension de retraite aux Sénégalais de l’étranger : Une avancée sociale majeure

Le ministre sénégalais du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abass Fall, a annoncé une avancée historique : les travailleurs sénégalais résidant à l’étranger pourront désormais bénéficier d’une pension de retraite. Cette mesure s’inscrit dans les réformes majeures du nouveau Code du travail et du Code de sécurité sociale, en cours de finalisation.

Une sécurité sociale plus inclusive

Dans un entretien publié par le quotidien national Le Soleil, le ministre a souligné que ces réformes renforceront la protection sociale des travailleurs. « Cette année, il y aura un nouveau Code du travail, et le Code de sécurité sociale sera beaucoup plus extensible », a-t-il déclaré. Ces changements englobent des améliorations de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) et de la Caisse de sécurité sociale.

La mesure phare concerne l’extension de la pension de retraite aux travailleurs expatriés. « De nombreux émigrés travaillaient sans avoir la possibilité de percevoir une pension de retraite. Désormais, ils pourront récupérer leurs pensions au Sénégal », a précisé le ministre.

Autres réformes en cours

En plus de cette initiative, le gouvernement prévoit :

  • La mise en place d’un Pacte de stabilité sociale, visant à améliorer les relations entre employeurs et employés.
  • La fusion de l’IPRES et de la Caisse de sécurité sociale, pour une gestion plus efficace et une couverture sociale renforcée.

Un pas vers une meilleure protection sociale

Ces réformes marquent une étape clé dans l’évolution des droits des travailleurs sénégalais, notamment ceux vivant à l’étranger. Elles traduisent une volonté gouvernementale de garantir une sécurité sociale plus équitable et adaptée aux réalités des travailleurs d’aujourd’hui.