Michel Barnier nommé Premier Ministre par Emmanuel Macron pour former un Gouvernement de Rassemblement

Ce jeudi 5 septembre, le Président de la République française, Emmanuel Macron, a officiellement nommé Michel Barnier au poste de Premier ministre. Ancien commissaire européen et négociateur en chef du Brexit, Barnier a été choisi pour diriger un gouvernement de rassemblement dans un contexte politique fragmenté. Cette nomination intervient deux mois après les élections législatives anticipées, qui ont laissé l’Assemblée nationale sans majorité absolue.

À 73 ans, Michel Barnier est chargé de former un gouvernement capable de fédérer les différents groupes politiques. « Le président de la République a nommé monsieur Michel Barnier Premier ministre. Il l’a chargé de former un gouvernement de rassemblement au service du pays et des Français », a annoncé l’Élysée dans un communiqué.

La décision de nommer Barnier a été prise après un long cycle de consultations menées par Macron, visant à garantir un gouvernement stable et capable de rassembler un large soutien politique. Bien que le Nouveau Front populaire ait obtenu 174 sièges à l’Assemblée nationale, Macron a préféré confier cette mission à Michel Barnier, dont le groupe Ensemble pour la République compte 156 sièges. Le Rassemblement national et ses alliés détiennent 143 sièges, tandis que les Républicains ont 66 sièges, et divers autres groupes se partagent les 38 sièges restants.

Barnier devra désormais bâtir une coalition et négocier avec d’autres forces politiques pour atteindre les 289 sièges nécessaires à une majorité absolue au sein des 577 sièges de l’Assemblée. La tâche qui l’attend est complexe, avec un Parlement morcelé où chaque vote et chaque alliance sera crucial pour faire avancer les réformes souhaitées par le président Macron.

FOCAC 2024: Le Président Bassirou Diomaye Faye salue le renforcement des relations Sino-Africaines

Le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) a marqué une étape importante dans le rapprochement entre la Chine et le continent africain. Lors de ce sommet, des engagements concrets ont été pris dans quatre secteurs clés : l’industrialisation, l’agriculture, l’énergie et le numérique. Ces accords visent à renforcer la coopération dans des domaines essentiels au développement économique de l’Afrique.

Le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé sa profonde gratitude envers le Président Xi Jinping pour l’accueil chaleureux réservé aux délégations africaines et pour la qualité de l’organisation du sommet. Il a également salué le dynamisme du partenariat sino-africain : « Le Sénégal et la Chine partagent une vision commune de développement et de coopération mutuellement bénéfique. Ensemble, nous continuerons à bâtir des projets structurants qui amélioreront la vie de nos populations », a déclaré le Président Faye.

Le sommet a également été marqué par l’annonce de la co-présidence africaine du FOCAC, qui sera assurée par le Président congolais, Denis Sassou Nguesso. Le Président Faye a félicité son homologue pour cette responsabilité, tout en lui souhaitant du succès dans la conduite de ce rôle stratégique pour l’avenir du partenariat sino-africain.

FOCAC 2024: Discours d’ouverture de S.E. Xi Jinping

Président de la République Populaire de Chine
Lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine

Beijing, 5 septembre 2024

Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye,
Son Excellence le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de l’Union Africaine (UA),
Leurs Excellences les Chefs d’État et de Gouvernement et les Chefs de Délégation,
Son Excellence M. António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies,
Son Excellence M. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’UA,
Amis et invités distingués,

Les fleurs du printemps deviennent des fruits à l’automne, et une récolte abondante est la récompense du travail acharné. En cette saison des moissons, je suis ravi de me retrouver avec tant d’amis anciens et nouveaux à Beijing pour discuter de grands projets d’amitié et de coopération entre la Chine et l’Afrique dans la nouvelle ère. Au nom du gouvernement et du peuple chinois, je vous souhaite à tous une chaleureuse bienvenue !

L’amitié entre la Chine et l’Afrique transcende le temps et l’espace, surmonte les montagnes et les océans, et se transmet de génération en génération. La création du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) en 2000 a été un jalon dans l’histoire des relations sino-africaines. Au cours des 24 dernières années, en particulier dans la nouvelle ère, la Chine a progressé main dans la main avec nos frères et sœurs africains dans un esprit de sincérité, de résultats concrets, d’amitié et de bonne foi. Nous nous tenons côte à côte pour défendre fermement nos droits et intérêts légitimes alors que des changements centenaires balaient le monde. Ensemble, nous devenons plus forts et plus résilients en surfant sur la mondialisation économique, offrant des avantages tangibles à des milliards de Chinois et d’Africains ordinaires. Nous partageons joies et peines dans la lutte contre les catastrophes naturelles et les épidémies, créant ainsi des histoires touchantes d’amitié sino-africaine. Nous sympathisons et nous soutenons toujours mutuellement, établissant un exemple brillant de nouvelles relations internationales.

Grâce à près de 70 ans d’efforts inlassables de part et d’autre, la relation sino-africaine est désormais à son meilleur niveau historique. Avec une vision pour l’avenir, je propose que les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays africains ayant des relations diplomatiques avec la Chine soient portées au niveau de relations stratégiques, et que la caractérisation globale des relations sino-africaines soit élevée à une communauté sino-africaine à toute épreuve avec un avenir partagé pour la nouvelle ère.

Amis et invités distingués,

La modernisation est un droit inaliénable de tous les pays. Mais l’approche occidentale de la modernisation a infligé d’immenses souffrances aux pays en développement. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les nations du Tiers-Monde, représentées par la Chine et les pays africains, ont acquis leur indépendance et leur développement les unes après les autres, s’efforçant de redresser les injustices historiques du processus de modernisation. À l’aube du 75e anniversaire de la République Populaire de Chine, nous nous engageons à bâtir un grand pays socialiste moderne à tous égards et à poursuivre le renouveau national par une voie chinoise de modernisation. L’Afrique connaît également un nouvel éveil, et le continent marche avec détermination vers les objectifs de modernisation énoncés dans l’Agenda 2063 de l’UA. La poursuite conjointe de la modernisation par la Chine et l’Afrique déclenchera une vague de modernisation dans le Sud global, ouvrant un nouveau chapitre dans notre quête d’une communauté de destin pour l’humanité.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation juste et équitable. Dans la promotion de la modernisation, nous devons non seulement suivre les règles générales, mais aussi agir en fonction de nos réalités nationales. La Chine est prête à renforcer les échanges d’expérience en matière de gouvernance avec l’Afrique, à soutenir tous les pays dans l’exploration de voies de modernisation adaptées à leurs conditions nationales et à veiller à ce que tous les pays jouissent de droits et d’opportunités égaux.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation ouverte et bénéfique à tous. La coopération mutuellement bénéfique est la voie ensoleillée pour améliorer les intérêts à long terme et fondamentaux de tous les pays. La Chine est prête à approfondir sa coopération avec l’Afrique dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture, des infrastructures, du commerce et des investissements, à promouvoir des projets exemplaires et de haute qualité dans le cadre de l’Initiative « La Ceinture et la Route », et à construire ensemble un modèle pour la mise en œuvre de l’Initiative pour le Développement Mondial.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation centrée sur les personnes. Le but ultime de la modernisation est le développement libre et complet des êtres humains. La Chine travaillera activement avec l’Afrique pour promouvoir la formation des talents, la réduction de la pauvreté et l’emploi, améliorer le bien-être des populations au cours de la modernisation, et veiller à ce que chacun bénéficie du processus.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation caractérisée par la diversité et l’inclusivité. Un équilibre entre progrès matériel et spirituel est un objectif élevé de la modernisation. La Chine renforcera les échanges culturels avec l’Afrique, prônera le respect mutuel et l’inclusion des civilisations diverses sur la voie de la modernisation, et s’efforcera d’obtenir ensemble des résultats plus fructueux dans le cadre de l’Initiative de Civilisation Globale.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation respectueuse de l’environnement. Le développement vert est une marque de modernisation dans la nouvelle ère. La Chine est prête à aider l’Afrique à construire des « moteurs de croissance verte », à réduire l’écart dans l’accès à l’énergie, à adhérer au principe des responsabilités communes mais différenciées, et à promouvoir ensemble la transition mondiale vers un développement vert et à faible émission de carbone.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation soutenue par la paix et la sécurité. La modernisation ne serait pas possible sans un environnement pacifique et stable pour le développement. La Chine est prête à aider l’Afrique à renforcer sa capacité à préserver la paix et la stabilité de manière indépendante, à donner la priorité à l’Afrique dans la mise en œuvre de l’Initiative de Sécurité Globale, à promouvoir le renforcement mutuel entre un développement de haute qualité et une plus grande sécurité, et à travailler ensemble avec l’Afrique pour préserver la paix et la stabilité mondiales.

Amis et invités distingués,

La Chine et l’Afrique représentent un tiers de la population mondiale. Sans notre modernisation, il n’y aura pas de modernisation mondiale.

Les Lions de la Téranga Prêts pour le Choc Décisif contre le Burkina Faso dans les Éliminatoires de la CAN 2025

À la veille du coup d’envoi des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, l’équipe nationale du Sénégal, dirigée par le sélectionneur Aliou Cissé, se dit prête à affronter le Burkina Faso. Le match décisif aura lieu ce vendredi à 19h au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio.

Le rassemblement des Lions de la Téranga a débuté lundi avec une première séance d’entraînement à laquelle seulement 12 joueurs étaient présents. Depuis, l’ensemble des 26 joueurs a rejoint le groupe, permettant à Aliou Cissé et à son staff technique de finaliser les derniers ajustements tactiques. Pour maximiser la concentration et l’efficacité des entraînements, les séances se sont déroulées à huis clos, loin des regards indiscrets.

Un ultime entraînement, également privé, est prévu cet après-midi avant que l’équipe ne consacre un bref moment aux médias ce jeudi. Ce sera l’occasion pour les journalistes d’observer brièvement les joueurs avant qu’ils ne se retirent pour peaufiner la stratégie à adopter face aux Étalons du Burkina Faso.

Le Sénégal aborde cette rencontre avec confiance, armé d’une équipe solide et d’ambitions élevées pour cette campagne de qualifications. Après cette première confrontation, les Lions se rendront au Malawi pour affronter le Burundi le 9 septembre, un autre match crucial dans leur quête de qualification pour la CAN 2025.

Convocation de la Troisième Session Extraordinaire 2024 à l’Assemblée Nationale

Le Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a annoncé la convocation des députés pour l’ouverture de la troisième session extraordinaire de l’année 2024, prévue ce jeudi à 10 heures. Cette session intervient à la suite d’un décret signé par le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le 4 septembre, conformément à l’article 84 de la Constitution, et fixe un ordre du jour chargé pour les parlementaires.

Parmi les sujets prioritaires de cette session figurent l’examen du projet de loi de règlement pour la gestion de l’année 2022 et la ratification de la Convention de l’Union africaine sur la Coopération transfrontalière, adoptée à Malabo le 27 juin. Les députés devront également se pencher sur un projet de loi relatif à la Commission nationale des droits de l’homme, avant d’écouter la Déclaration de politique générale du Premier ministre.

Cette convocation s’inscrit dans un contexte politique tendu, marqué par une opposition croissante au gouvernement d’Ousmane Sonko, avec le dépôt d’une motion de censure par le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY). Cependant, l’ouverture de cette session extraordinaire suspend la procédure de la motion de censure, conformément à l’article 84 de la Constitution.

La tension a été exacerbée lundi par le rejet d’un projet de modification de la Constitution, qui visait à permettre la dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE), deux institutions consultatives. En réaction, le Président Bassirou Diomaye Faye a procédé au limogeage de la présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye, et du président du CESE, Abdoulaye Daouda Diallo.

Ce nouveau bras de fer entre le pouvoir et l’opposition parlementaire promet de s’intensifier lors de cette session extraordinaire qui pourrait bien redéfinir le paysage politique sénégalais dans les semaines à venir.

Le premier ministre Ousmane Sonko annonce des réformes radicales

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a dévoilé des mesures radicales pour rationaliser les dépenses publiques lors d’une réunion avec le personnel de la Primature. Parmi ces mesures, figure le limogeage imminent des présidents du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye.

« C’est cette nécessité de rationaliser les dépenses qui a motivé la proposition de dissoudre un certain nombre d’institutions dont la pertinence est questionnée. On politise tout dans ce pays, mais le même objectif sera atteint dans tous les cas », a déclaré Ousmane Sonko. Il a ajouté que le Président de la République pourrait prendre des décrets dès ce soir pour mettre fin aux fonctions des présidents de ces institutions et bloquer leur financement.

Cette décision s’inscrit dans un cadre de réformes visant à réduire les coûts superflus au sein de l’administration publique. Elle répond également aux critiques croissantes concernant l’efficacité et la pertinence des institutions visées. Avec cette annonce, le Premier ministre affirme sa volonté de réorganiser l’État pour mieux faire face aux défis actuels et optimiser la gestion des ressources publiques.

Le Président Bassirou Diomaye rencontre Xi Jinping à Beijing pour renforcer la coopération sino-sénégalaise

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye, a rencontré le président chinois, Xi Jinping, ce mercredi à Beijing, dans le cadre du Sommet 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) et d’une visite d’État. Cette rencontre, rapportée par Xinhuanet, a été l’occasion de consolider les relations bilatérales entre les deux nations.

Xi Jinping a souligné que la Chine et le Sénégal sont des partenaires de longue date, engagés sur la voie du développement et du renouveau national. « La coopération bilatérale a obtenu des résultats tangibles et bénéficié aux deux peuples au cours des dernières années », a-t-il déclaré.

Le président chinois a également exprimé la volonté de la Chine de collaborer étroitement avec le Sénégal pour réaliser leur modernisation respective et porter le partenariat de coopération stratégique global à un nouveau niveau.

Le 9e Forum sur la Coopération Sino-Africaine : Une Nouvelle Ère pour le Partenariat Sino-Sénégalais

La 9e édition du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) s’est ouverte ce mercredi à Pékin, sous la coprésidence de la Chine et du Sénégal. Ce sommet, qui se tiendra jusqu’à vendredi, est un moment crucial pour renforcer les liens entre la Chine et l’Afrique.

Le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en Chine dimanche pour une visite d’État. Il a profité de cette occasion pour visiter le centre de démonstration de Huawei, où il a exprimé son désir de nouer un partenariat à long terme avec cette multinationale, en mettant l’accent sur les solutions innovantes nécessaires aux projets ambitieux de son gouvernement. La visite a été marquée par la présence de Zeynab Diène Samb et Ahmadou Bachir Touré, les meilleurs élèves sénégalais du Concours Général 2024.

Lors de son intervention à Pékin, le Président Faye a souligné l’importance du FOCAC comme plateforme de coopération Sud-Sud. Il a insisté sur l’impact positif du forum depuis sa création en 2000, en consolidant les relations sino-africaines et en favorisant le développement économique à travers des initiatives concrètes. Il a également rappelé les nombreuses initiatives chinoises en Afrique, notamment dans le cadre de l’initiative « Ceinture et Route », dont le Sénégal est un bénéficiaire clé.

Le FOCAC, selon le Président Faye, est un levier stratégique pour renforcer la coopération sino-sénégalaise, particulièrement dans des secteurs tels que les infrastructures, l’agriculture, et la digitalisation, tout en affirmant le rôle central du Sénégal dans ce partenariat global.

Le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye visite Huawei à Pékin

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a débuté son séjour en Chine par une visite des installations de la marque téléphonique Huawei à Pékin. Accompagné de la Première Dame, du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, ainsi que des deux meilleurs élèves du Sénégal, Faye a eu l’occasion de découvrir les dernières innovations technologiques de Huawei.

Lors de cette visite, le président a exprimé son admiration pour les avancées réalisées par la marque et a évoqué des perspectives de partenariats entre Huawei et l’État du Sénégal. Cette rencontre marque un premier pas dans le renforcement des relations technologiques et économiques entre les deux pays.

Rejet du Projet de Loi : Le CESE et le HCCT Sauvegardés par l’Assemblée Nationale Sénégalaise

Dans la nuit du lundi 2 septembre, l’Assemblée nationale du Sénégal a rejeté le projet de loi n°11/2024 portant révision de la Constitution, visant à dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT). Proposé par le président Bassirou Diomaye Faye, ce projet a été rejeté par 83 voix contre 80, malgré une majorité détenue par la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby).

Cette révision constitutionnelle était présentée par le gouvernement comme une mesure de rationalisation institutionnelle et budgétaire. Toutefois, les députés de l’ex-majorité présidentielle ont choisi de ne pas suivre le président dans cette démarche, préservant ainsi ces deux institutions.

Le rejet de ce projet pourrait entraîner des répercussions politiques majeures. Selon certaines sources, le président Faye, actuellement en visite en Chine pour le sommet Chine-Afrique, envisagerait de dissoudre l’Assemblée nationale et aurait déjà obtenu l’accord du Conseil constitutionnel pour ce faire. Le maintien du CESE et du HCCT continue donc d’alimenter le débat politique au Sénégal.