Expulsion d’un imam Sénégalais radicalisé annoncée par Gérald Darmanin

Le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a annoncé ce mercredi 10 juillet l’expulsion d’un imam sénégalais basé dans le département de l’Aube. Selon Darmanin, cet imam radicalisé a tenu des propos jugés douteux envers les femmes et a prôné l’isolement des musulmans.

« Ce matin encore, nous avons pu interpeller, et il sera expulsé aujourd’hui, un imam radicalisé sénégalais qui est dans le département de l’Aube », a déclaré le ministre au micro d’Europe 1. Il a précisé que ce religieux avait affirmé dans ses prêches que les femmes doivent rester chez elles et que les musulmans ne doivent pas se mélanger aux non-musulmans.

Gérald Darmanin a justifié cette mesure rapide grâce à la loi immigration et séparatisme, soulignant que cette législation permet d’expulser des imams radicalisés en 24 heures. « Nous avons la possibilité d’expulser des imams radicalisés en 24 heures. Voilà, ça, c’est de l’efficacité pour la protection des Français », a-t-il affirmé.

Le ministre a également critiqué le programme du Nouveau Front populaire (NFP), qui prévoit de supprimer ces lois s’il arrive à Matignon, qualifiant cette perspective d’« extrêmement dangereuse » pour la France.

L’expulsion de cet imam est prévue pour se dérouler dans la journée, illustrant la détermination des autorités françaises à lutter contre les discours radicaux sur leur territoire.

Affaire Madiambal Diagne contre Souleymane Téliko : Nouveau procès prévu le 15 juillet

Madiambal Diagne, le patron de Avenir Communication, et le juge Souleymane Téliko seront de nouveau devant la barre le 15 juillet prochain, rapporte une source ce 9 juillet. Le juge Téliko poursuit Madiambal Diagne pour des faits de diffamation.

Le dossier, évoqué à la barre le 8 juillet, a été renvoyé au 15 juillet. La partie civile a sollicité ce renvoi, arguant que d’autres confrères impliqués dans l’affaire avaient demandé ce délai supplémentaire. Cela indique que l’affaire est loin de connaître son épilogue.

Pour rappel, Madiambal Diagne a été reconnu coupable de diffamation en première instance par le Tribunal correctionnel de Dakar. Il a été condamné à trois mois de prison avec sursis, à une amende de 500.000 francs CFA, et à verser 5 millions de francs CFA à l’ancien président de l’Union des magistrats du Sénégal. Madiambal ayant interjeté appel, l’affaire a été débattue en février 2023. Le Procureur général avait requis la confirmation du jugement initial. Après plusieurs prorogations du délibéré, le tribunal avait ordonné la réouverture des débats.

Prochaine attribution des bourses socio-pédagogiques pour les étudiants Sénégalais à l’Étranger

La commission d’attribution des bourses socio-pédagogiques aux étudiants sénégalais inscrits à l’étranger se réunira bientôt pour publier la liste des bénéficiaires, a annoncé le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf.

« Cette commission sera organisée très bientôt. Ce que je demande aux étudiants qui sont à l’étranger, c’est d’être patients. Nous mettons en place des dispositifs pour garantir des paiements de bourses plus rapides et organisés », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec des journalistes de l’APS et du quotidien Le Soleil.

Abdourahmane Diouf a expliqué que le retard dans l’attribution des bourses est lié à un gap budgétaire d’un milliard de francs CFA découvert après son installation en avril. « Nous ne pouvons pas nous permettre de tenir la commission sans avoir cette garantie budgétaire », a-t-il précisé.

Le ministre a assuré que les pistes pour combler ce déficit ont été identifiées et que la réunion de la commission se tiendra très prochainement pour sélectionner les bénéficiaires.

« Ce n’est pas une session annulée mais reportée. Nous travaillons à résorber le passif budgétaire que nous avons trouvé à notre arrivée », a-t-il ajouté, en soulignant l’importance de la prudence pour éviter de désigner des boursiers sans budget disponible.

En ce qui concerne les bourses nationales, Abdourahmane Diouf a indiqué que, mis à part un retard de trois jours à son arrivée, les paiements se déroulent sans accroc. Cependant, il a noté des tensions de trésorerie en juillet, dues à un budget annuel de neuf mois au lieu de douze, et a mentionné des efforts extraordinaires avec le ministère des Finances pour trouver des solutions.

Le ministre a également évoqué les prochaines étapes de l’action de son ministère, notamment la finalisation des résultats du bac et l’orientation des bacheliers via CAMPUSEN, avec pour objectif d’orienter au moins 80% des bacheliers d’ici le 19 septembre 2024.

L’usage détourné du Tababa, un stimulant sexuel controversé, inquiète en Casamance et au-delà

Depuis quelques jours, un produit controversé en provenance de la Casamance, dans le sud du Sénégal, suscite de vives inquiétudes. Connu sous les noms de « Tababa », « Boro », « Nokoss », « Khandjénou » ou encore « Garab », ce mélange de substances, initialement utilisé pour des raisons médicales comme le traitement de la stérilité, est désormais détourné par certaines femmes en stimulant sexuel, entraînant de graves conséquences sanitaires et sociales.

Décrit comme un « donneur de plaisir sexuel », le Tababa cause des ravages au sein des communautés de la Casamance. Le quotidien Bess Bi alerte sur les nombreux divorces provoqués par ce stimulant, les femmes devenant accros à cette substance au détriment de leurs relations conjugales. Des agents communautaires tirent également la sonnette d’alarme sur les risques de cancer du col de l’utérus liés à son utilisation.

Fatou Cissé, présidente de l’association « Badjenou Gokh » de Ziguinchor, a récemment mis en lumière cette situation alarmante. Selon elle, le Tababa, composé de substances nocives telles que le « khémé », le yamba, et même de la cocaïne, ruine la vie de nombreuses femmes en Casamance. Elle qualifie cette drogue de « deuxième mari », procurant un plaisir sexuel qui rend les femmes dépendantes au point de ne plus avoir besoin de leurs époux.

Le phénomène s’étend désormais au-delà de la Casamance. À Dakar, le sachet de cette poudre aphrodisiaque coûte jusqu’à 200 francs, tandis qu’il est vendu à moindre coût dans les villages casamançais. Mamy Bayo, une autre voix de la région, explique que le Tababa était à l’origine utilisé pour traiter divers maux, allant de la stérilité aux douleurs dentaires. Cependant, son usage comme stimulant sexuel est devenu courant, entraînant des effets secondaires graves comme des irritations vaginales, des cervicites, et même des risques de fistules lors des accouchements difficiles.

La fabrication du Tababa reste floue, mais le danger est clair : une fois commencé, il est presque impossible de s’en passer. Selon des informations recueillies par le journal, près de 80 % des femmes en Casamance utilisent ce produit, malgré les risques. Certains hommes l’utilisent également pour traiter l’hydrocèle, ajoutant une couche supplémentaire à cette problématique de santé publique.

Le gouvernement et les organisations de santé publique sont appelés à prendre des mesures urgentes pour sensibiliser la population aux dangers du Tababa et pour réguler la distribution de ce produit afin de protéger la santé et le bien-être des citoyens.

Signature d’une convention pour la construction d’infrastructures sportives et culturelles au Sénégal

Le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture du Sénégal a conclu une convention avec l’Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) pour la construction et la réhabilitation d’infrastructures sportives et culturelles à travers le pays.

La ministre Khady Diène Gaye et le directeur général de l’APIX, Bakary Séga Bathily, ont officiellement signé l’accord lors d’une cérémonie à Dakar. L’objectif principal de cette collaboration est de mettre en œuvre un ambitieux programme visant à construire des salles pour les arts martiaux, des parcours sportifs, des piscines, ainsi que des centres de lecture, des musées et des foyers des jeunes dans les 557 communes du pays au cours des cinq prochaines années.

Lors de la signature, Mme Gaye a souligné l’importance de cette initiative pour soutenir l’éclosion des talents artistiques et culturels des jeunes sénégalais. Elle a également mentionné que l’APIX, en tant qu’agence spécialisée dans la promotion des investissements et la gestion de grands projets, jouera un rôle crucial dans l’exploration de modèles de financement alternatif pour ces projets d’envergure.

De son côté, Bakary Séga Bathily a assuré que l’APIX simplifiera les procédures administratives et offrira un soutien technique aux investisseurs impliqués dans la réalisation de ces infrastructures. Il a également souligné l’importance d’attirer des investissements privés pour compléter les financements publics nécessaires à la concrétisation de cette ambitieuse initiative.

Cette collaboration entre le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et l’APIX vise à définir des critères stricts pour la sélection des projets, en tenant compte des besoins spécifiques de chaque région, afin d’assurer leur pertinence et leur bénéfice pour la population locale.

Le Président Bassirou Diomaye Faye appelle à la vigilance et à l’unité

De retour d’Abuja, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est adressé à la population sénégalaise à l’aube de l’hivernage, priant pour que les pluies à venir soient bénéfiques et non destructrices. « Nous prions pour que cette eau soit bénie et que l’hivernage qui s’annonce ne soit pas destructeur, mais qu’il apporte une bonne récolte que les Sénégalais pourront utiliser pour eux-mêmes et pour leurs familles », a-t-il déclaré.

Exprimant sa gratitude envers le peuple sénégalais, le Président a souligné : « Nous rendons grâce à Dieu de nous avoir placés à la tête d’un peuple si merveilleux que le peuple sénégalais. Hier, tout le peuple est sorti pour procéder au nettoyage des canaux en réponse à l’appel du gouvernement. C’était pour anticiper les prévisions d’avant-hivernage qui annoncent une année pluvieuse. »

Il a rappelé les défis majeurs que pose la saison des pluies, notamment en termes de mobilité et de gestion des inondations. « Nous savons que quand il pleut, le principal problème est la mobilité en raison des inondations et des dégâts liés aux eaux. La course contre la montre consistait à procéder au curage des canaux pour permettre à l’eau attendue en grande quantité de s’écouler normalement et d’atteindre les lieux de déversement. »

Le Président a salué la mobilisation exemplaire de la population : « Le peuple a répondu massivement, et j’ai vu des images qui m’ont véritablement touché. J’ai exprimé hier ma fierté d’avoir ce peuple derrière moi. »

Toutefois, il a aussi reconnu la difficulté de la tâche à accomplir en peu de temps : « Comme nous nous y attendions, dès que les pluies commencent, les problèmes commencent également. En trois mois, il est évidemment impossible de réaliser des infrastructures permettant de faire disparaître les inondations en si peu de temps. »

Malgré ces défis, le Président a assuré que le gouvernement resterait engagé et proche des citoyens : « Le gouvernement sera aux côtés de la population et agira avec diligence. Avant même ma descente d’avion, j’ai discuté avec le Premier ministre ainsi que celui de l’Hydraulique. Ils m’ont assuré qu’ils seraient à nos côtés, suivant la situation pas à pas. Ils identifieront les points les plus critiques pour y amener rapidement les secours et resteront constamment aux côtés des populations jusqu’à la fin de l’hivernage. »

Bassirou Diomaye Faye plaide pour des réformes et une unité renforcée au sommet de la Cédéao

Lors de sa première participation au 65e sommet de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à Abuja ce dimanche 7 juillet, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a appelé à des réformes visant à rapprocher l’institution des populations et à renforcer l’unité régionale.

Dans son allocution, diffusée par les services de communication de la présidence, Faye a réaffirmé l’engagement du Sénégal envers la Cédéao, en soulignant l’importance des relations historiques et fraternelles entre les membres. « Je réitère ici l’ancrage du Sénégal dans la Cédéao, en tant que membre fondateur et au regard des relations d’amitié fraternelle et de coopération conviviale que mon pays a toujours entretenues avec tous les membres de notre organisation depuis l’époque des pères fondateurs », a-t-il déclaré.

Faye a insisté sur la nécessité de promouvoir les projets communautaires et de transformer l’image de la Cédéao, souvent perçue comme influencée par des puissances extérieures et distante des populations. « Il est impératif que nous poursuivions nos efforts pour des retrouvailles de toute la famille afin de consacrer toutes nos forces et nos ressources aux projets et initiatives communautaires qui nous rassemblent », a-t-il préconisé.

Le président sénégalais a également critiqué les sanctions imposées par la Cédéao, soulignant leur impact négatif sur les populations et suggérant une réflexion sur leur pertinence. « Le moment est peut-être venu de réfléchir davantage sur les sanctions communautaires extrêmes, qui, au regard de leurs impacts économiques et sociaux sévères, renforcent malheureusement l’idée d’une institution qui punit ses populations au lieu d’être à leur service et à leur secours », a-t-il recommandé.

Faye a mis en garde contre le risque de voir le Mali, la Guinée, et le Burkina Faso quitter la Cédéao, soulignant les dommages potentiels pour le panafricanisme. Il a appelé à tout faire pour éviter le retrait de ces pays, considérant cela comme un échec majeur pour l’unité africaine. « Nous devons tout faire pour éviter le retrait des trois pays frères de la Cédéao. Ce serait le pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme que les pères fondateurs nous ont légué et que nous avons la responsabilité historique de sauvegarder et de transmettre aux générations futures ».

Pour conclure, Faye a prôné des réformes nécessaires pour adapter l’organisation aux réalités contemporaines et renforcer les objectifs communs. « Il me semble également nécessaire d’engager les réformes idoines pour adapter la Cédéao aux réalités de son temps et consolider notre marche collective vers nos objectifs communs », a-t-il ajouté.

Reconduit à la tête de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao, le président nigérian Bola Tinubu a demandé à Bassirou Diomaye Faye de devenir l’envoyé de l’organisation auprès des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Faye a accepté cette mission et s’est déjà rendu au Mali et au Burkina Faso dans le cadre de ses déplacements régionaux depuis son arrivée au pouvoir en mars dernier.

Seconde chance pour les candidats forclos du baccalauréat en octobre

Les candidats forclos à la session de juillet du baccalauréat bénéficieront exceptionnellement d’une seconde chance lors de la session d’octobre. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourakhmane Diouf, a annoncé que les inscriptions seront ouvertes du 8 au 10 juillet.

« Il y a des catégories qui n’ont pas pu faire le bac en juillet, forclos parce qu’ils devaient déposer leur dossier depuis janvier pour des problèmes d’état civil. Exceptionnellement, le gouvernement, sur les instructions du Président de la République et du Premier ministre, a décidé de leur donner une seconde chance », a-t-il déclaré.

Cette annonce a été faite en marge de l’installation de la commission d’orientation des bacheliers 2024, vendredi à Diamniadio. Un arrêté a été pris jeudi pour charger l’Office du bac de l’exécution de cette directive.

« On ne parle pas de ceux qui avaient de fausses pièces d’état civil mais de ceux qui avaient de vrais problèmes d’état civil et qui les ont résolus entre temps », a précisé le ministre.

Les inscriptions se feront à l’Office du bac et dans les établissements ou centres académiques de l’orientation scolaire et professionnelle (Caosp). Tous ceux qui n’avaient pas pu s’inscrire en janvier pourront participer à la session de rattrapage d’octobre, prévue pour le lundi 1er octobre. Un seul centre sera ouvert à Dakar pour accueillir tous les candidats retenus pour cet examen de rattrapage.

Bassirou Diomaye Faye annonce la création de nouvelles institutions

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé ce jeudi à Dakar la prochaine création d’une Haute Autorité de la justice et d’une Cour constitutionnelle, ainsi que l’instauration d’un juge des libertés et de la détention. Ces réformes visent à concrétiser la rupture promise dans le fonctionnement du système judiciaire sénégalais.

Lors de la réception du rapport final des assises de la justice (28 mai-4 juin) au palais de la République, M. Faye a déclaré : « La rupture sera également opérée par la création de nouvelles institutions comme la Haute Autorité de la justice, la Cour constitutionnelle, ainsi que l’instauration d’un juge des libertés et de la détention. »

Le président a souligné l’importance de donner un contenu clair aux propositions du rapport afin de rétablir la relation de confiance et de respect mutuels entre la justice et les justiciables. Il a reçu le rapport des mains du professeur Babacar Guèye, facilitateur général de cette concertation.

Bassirou Diomaye Faye a exhorté les acteurs du système judiciaire à soutenir les efforts du gouvernement, affirmant que ce dernier ne peut apporter seul les changements significatifs attendus par le peuple sénégalais.

Il a particulièrement salué les propositions relatives à la transformation digitale, notamment la dématérialisation et la numérisation, qui permettront d’anticiper les besoins du secteur grâce à une bonne appropriation de l’intelligence artificielle.

Enfin, le chef de l’État a assuré que l’administration pénitentiaire recevra une attention particulière, avec l’amélioration des conditions de détention et la préservation de la dignité des détenus.

Inauguration du premier bloc opératoire de chirurgie pédiatrique cardiaque à Madagascar

Le président de la République de Madagascar a inauguré ce jeudi 4 juillet le tout premier bloc opératoire de chirurgie pédiatrique cardiaque du pays, situé au Cenhosoa, l’hôpital militaire d’Antananarivo. Ce projet, lancé en 2018 par l’ONG française la Chaîne de l’espoir, vise à permettre aux enfants atteints de cardiopathies de se faire opérer sur l’île par des médecins malgaches, éliminant ainsi la nécessité d’évacuation à l’étranger.

Fin mai, quatre enfants ont été opérés à cœur ouvert par une équipe médicale franco-malgache dans ce nouveau bloc. Le 24 mai 2024, le chirurgien nantais Pierre Maminirina et son équipe de 14 bénévoles français ont dirigé une opération à cœur ouvert sur Finoana, un garçon de 8 ans. Chaque bénévole avait pour mission de transmettre un maximum de connaissances à leurs homologues malgaches.

Le docteur Dany Ravaoavy, cardio-pédiatre au Cenhosoa, a souligné l’importance de cet événement : « C’est historique, parce que ça fait très longtemps qu’on a attendu ce moment. La construction du bloc, la dotation des matériels qui sont très onéreux… et le fait de pouvoir opérer à cœur ouvert, pour la première fois, les enfants ici, c’est un grand événement ».

Finoana, qui souffrait d’une malformation cardiaque nécessitant une opération à cœur ouvert, était sur liste d’attente depuis plus de 4 ans pour partir se faire soigner en France. À son réveil en salle de réanimation, il a exprimé sa joie : « Je vais bientôt pouvoir rejouer au foot avec mes frères et sœurs. Je suis content d’avoir été opéré, et surtout heureux de ne pas avoir été envoyé à l’étranger. J’avais peur de cette option-là parce que je savais que ça voulait dire que je partirais seul sans mon papa ni ma maman. »

Ce projet représente un véritable espoir pour les quelque 150 enfants malgaches en attente d’opération. Toutefois, il faudra encore au moins cinq années de formations régulières et de missions opératoires étrangères avant que le personnel de l’hôpital puisse réaliser ces opérations en totale autonomie sur la Grande Île.