Lancement d’un nouveau système de paiement instantané et interopérable en UEMOA

La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) annonce le lancement de la phase pilote du système de paiement instantané interopérable de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) le 22 juillet 2024. Cette initiative marque une avancée significative vers l’inclusion financière et la fluidité des transactions dans la région.

Avantages du Nouveau Système de Paiement

Simplicité et rapidité des transactions : Les usagers pourront effectuer des paiements en quelques clics ou en scannant un QR Code, avec des fonds disponibles instantanément pour le bénéficiaire.

Accessibilité : Le système est conçu pour être accessible à tous les usagers, indépendamment du type de compte ou de l’institution financière, facilitant ainsi les transactions entre différentes entités financières.

Inclusion financière : Ce nouveau système est un levier important pour favoriser l’inclusion financière en permettant un accès facilité aux services financiers pour les populations non bancarisées, améliorant ainsi leur participation économique.

Innovation financière : En introduisant ce système, la BCEAO ouvre la porte à de nouvelles possibilités pour les acteurs du secteur financier, stimulant ainsi l’innovation et le développement de nouveaux services.

Un Pas vers la Modernisation Financière

Le lancement de ce système de paiement instantané et interopérable représente un pas important vers la modernisation des infrastructures financières dans la région UEMOA. Il permettra non seulement de simplifier les transactions quotidiennes pour les usagers mais aussi de renforcer l’intégration économique régionale.

En facilitant les paiements instantanés, la BCEAO répond à une demande croissante de services financiers plus rapides et plus accessibles. Ce système promet de transformer le paysage financier de l’UEMOA, rendant les transactions plus sûres, plus rapides et plus inclusives.

Le Gabon approuve la nomination de Kouadio Konan Bertin comme ambassadeur

Le gouvernement gabonais a officiellement approuvé la nomination de l’ancien ministre ivoirien, Kouadio Konan Bertin, également connu sous le nom de « KKB », comme ambassadeur résident à Libreville. Cette décision a été annoncée lors d’un Conseil des ministres présidé par le général Brice Clotaire Oligui Nguéma.

Laurence N’Dong, porte-parole du gouvernement gabonais, a communiqué jeudi soir l’« accord préalable » du gouvernement à cette nomination. Cette approbation permet à KKB de commencer ses fonctions diplomatiques au Gabon.

Kouadio Konan Bertin a un parcours politique notable. Ancien ministre de la Réconciliation nationale et de la Cohésion nationale en Côte d’Ivoire, il a occupé ce poste du 15 décembre 2020 au 17 octobre 2023. Avant cette nomination, KKB a marqué la scène politique ivoirienne lors de l’élection présidentielle de 2020 en maintenant sa candidature indépendante face à Alassane Ouattara, alors président en exercice. Cette décision lui a valu une exclusion du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) pour « atteinte à l’unité et aux intérêts du parti ».

Malgré les controverses, KKB a été nommé ministre en décembre 2020, affirmant à la fin de son mandat qu’il n’avait aucun regret et qu’il restait à la disposition d’Alassane Ouattara. Bien qu’accusé de trahison par le PDCI, il a toujours exprimé son attachement à cette formation politique.

Avec cette nouvelle nomination, Kouadio Konan Bertin entame une nouvelle phase de sa carrière en tant qu’ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Gabon, marquant ainsi un tournant important dans les relations diplomatiques entre les deux pays.

Rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron pour renforcer le partenariat franco-Sénégalais

Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, a rencontré le Président de la République française, Emmanuel Macron, ce jeudi 20 juin 2024, à Paris. L’entretien a eu lieu en marge du Forum mondial pour l’innovation et la souveraineté vaccinales.

Lors de cet échange, les deux chefs d’État ont exprimé leur volonté commune de donner une nouvelle impulsion au partenariat entre le Sénégal et la France. Ce partenariat est fondé sur un respect mutuel et un équilibre au service des intérêts réciproques des deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées, des liens humains et une relation d’amitié profonde.

Les discussions ont porté sur les défis communs à relever pour renforcer la coopération dans les secteurs clés qui contribueront à une plus grande souveraineté du Sénégal. Parmi ces secteurs figurent la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l’agriculture. Les deux présidents ont convenu de renforcer les projets structurants dans ces domaines pour le bénéfice des deux nations.

Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron se sont félicités de leur volonté conjointe de renforcer la qualité du partenariat entre la France et le Sénégal. Cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des liens bilatéraux, visant à promouvoir le développement durable et la prospérité partagée.

Le Président Bassirou Diomaye Faye au Forum Mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales

Le Président Bassirou Diomaye Faye participe ce jeudi au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales, un événement organisé à Paris avec la présence de plusieurs autres chefs d’État. Le président du Sénégal est invité en tant que figure marquante, compte tenu du rôle crucial que joue le Sénégal dans la mise en place de son programme de vaccination, avec GAVI comme partenaire stratégique, ainsi que grâce à l’expertise de l’Institut Pasteur de Dakar dans la production de vaccins contre la fièvre jaune.

Cette rencontre marque le lancement de l’initiative « Accélérateur de la production des vaccins en Afrique » (AVM), ainsi que le début de la campagne de reconstitution des fonds de GAVI pour la période 2026-2030. Ce partenariat vise à lever les barrières liées aux financements, aux infrastructures, au transfert de technologie, à la recherche, à la formation, à la réglementation et à l’accès au marché africain. Un fonds estimé à plus d’un milliard de dollars américains est annoncé et permettra l’introduction et l’élargissement des programmes à de nouveaux vaccins essentiels contre le paludisme, la dengue et d’autres maladies émergentes.

La participation du Sénégal à ce forum vise à relancer l’argumentaire d’investissement dénommé « Protéger notre avenir », qui ambitionne de vacciner un milliard d’enfants en dix ans. Ce projet renforcera la souveraineté vaccinale africaine en soutenant la phase de démarrage de la production pour assurer une viabilité financière et une compétitivité vis-à-vis des producteurs occidentaux. Il vise également à renforcer les partenariats régionaux en démontrant l’engagement de GAVI envers la collaboration régionale pour une meilleure durabilité des programmes de santé.

Le Président Faye, par sa présence, réaffirme l’engagement du Sénégal dans la lutte pour une meilleure autonomie vaccinale en Afrique, mettant en avant l’importance de la solidarité internationale et régionale pour atteindre ces objectifs ambitieux.

Le FMI annonce un financement de 230 milliards de FCFA pour le Sénégal

Le Chef de la Mission du FMI au Sénégal, Edouard Gemayel, a annoncé mercredi que le Sénégal pourrait recevoir près de 230 milliards de FCFA à la mi-juillet 2024. Cette annonce a été faite lors d’une conférence de presse dans le cadre de la deuxième revue du programme économique et financier 2023-2026 soutenu par le FMI.

“A l’issue de l’examen du Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), le Sénégal aura accès à 230 milliards de FCFA”, a déclaré M. Gemayel. Ce financement s’inscrit dans un programme global de 1150 milliards de FCFA conclu avec le FMI. Lors de la première revue concluante, le Sénégal avait déjà reçu 169 milliards de FCFA.

Le FMI a également relevé un surfinancement lors de la dernière émission de l’Eurobond du gouvernement sénégalais, indiquant que le gouvernement dispose actuellement de plus de liquidités que nécessaire. Des discussions sont en cours pour utiliser ce surfinancement afin de réduire la dette.

En termes de perspectives économiques, le FMI prévoit une croissance de 10,1% pour le Sénégal en 2025 et une baisse de l’inflation à 2%. Pour 2024, la croissance est projetée à 7,1%, bien que l’inflation devrait diminuer de 4% à 3,9%.

Cette mission du FMI, en visite au Sénégal du 6 au 19 juin 2024, souligne les efforts continus pour renforcer la stabilité économique et la gestion financière du pays.

Ouverture d’une enquête judiciaire pour détournement de Fonds au Port Autonome de Dakar

La lutte contre le détournement des deniers publics prend une nouvelle dimension au Port autonome de Dakar. Waly Diouf Bodian, le nouveau Directeur général, devra s’intéresser à une affaire de détournement concernant la construction d’un immeuble servant de siège social, évaluée à plus de 6 milliards de F Cfa.

Selon le journal Libération, le parquet de Dakar a décidé d’ouvrir une information judiciaire sur un décaissement de 6,490 milliards de Fcfa au Port autonome de Dakar. La Sûreté urbaine (SU) de Dakar, en charge de l’enquête, a déjà entendu plusieurs responsables du Port impliqués dans cette transaction qui remonte à la gestion d’Aboubacar Sédikh Bèye.

Le 10 mai 2021, une convention avait été conclue entre le Port et un entrepreneur pour « la cession sous conditions suspensives des peines et soins édifiés sur des terrains dépendant du domaine portuaire », devant Maître Tabara Diop, notaire à Dakar. En contrepartie, l’entrepreneur devait recevoir du Port un montant de 6,490,000,000 Fcfa, payables en deux tranches égales.

Cependant, après avoir reçu un acompte de 3,245,000,000 Fcfa à la signature de la convention, un avenant signé le 5 décembre 2022, prévoyait le paiement du reliquat. Pour faciliter l’achèvement des travaux de l’immeuble, le Port a remis une traite bancaire de 3,245,000,000 Fcfa à l’entrepreneur, qui s’était engagé à livrer l’immeuble dans un délai de quatre mois, soit au plus tard le 5 avril 2023. Mais, à ce jour, l’immeuble n’a toujours pas été livré malgré le respect par le Port de toutes ses obligations contractuelles.

Ces faits, selon le plaignant, constituent un détournement de deniers publics. L’entrepreneur affirme que les montants décaissés ont servi à payer les prestations, le dédouanement et la pose des matériaux nécessaires pour terminer le bâtiment, qui est encore en chantier.

Il est à noter que cette affaire avait déjà été soulevée par l’ancien Directeur général, Mountaga Sy, sans qu’elle ne connaisse de suite. La relance de l’enquête sous la direction de Waly Diouf Bodian pourrait marquer un tournant décisif dans la gestion de cette affaire sensible.

Mission du FMI au Sénégal : Évaluation des réformes économiques et perspectives de croissance

Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) est actuellement en cours au Sénégal pour examiner la deuxième revue de son programme économique et financier. Ce programme a pour objectif de soutenir les réformes économiques et de stimuler la croissance du pays.

Durant cette mission, les discussions se concentreront principalement sur l’évaluation des performances économiques récentes du Sénégal. Cela inclut la gestion fiscale, les réformes structurelles entreprises et les perspectives de croissance à moyen terme.

Le FMI accordera une attention particulière aux défis économiques internes auxquels le Sénégal est confronté, notamment l’inflation, la gestion de la dette publique et l’amélioration de l’environnement des affaires. Ces discussions visent à identifier les moyens de renforcer la résilience économique du pays face à ces défis.

Avec le soutien continu du FMI, le Sénégal aspire à maintenir une croissance économique robuste et durable tout en améliorant les conditions de vie de sa population. Cette mission du FMI est cruciale pour sécuriser un financement supplémentaire et garantir la pérennité du développement économique du pays.

L’issue de cette revue est déterminante pour le Sénégal, car elle influencera la confiance des investisseurs et les perspectives de développement à long terme. Le gouvernement sénégalais, en collaboration avec le FMI, travaille donc activement à la mise en œuvre de réformes qui permettront de surmonter les obstacles économiques actuels et de favoriser une croissance inclusive.

 

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Le Ministre de l’Intérieur appelle au calme à Madina Gounass après des affrontements Religieux

Le général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, s’est rendu ce mardi à Madina Gounass pour rencontrer le khalife général après des affrontements entre deux communautés religieuses survenus après la prière de la Tabaski. Le ministre a plaidé pour apaiser les tensions et renforcer les relations, affirmant que le khalife avait accepté sa demande de calmer les esprits.

« Nous sommes venus ici aujourd’hui pour renforcer les liens et réitérer ma demande faite hier [lundi] au khalife pour apaiser les esprits et baisser la tension, et il a accepté. C’est pourquoi j’ai effectué le déplacement pour consolider les acquis et encore demander le retour au calme », a déclaré le général Tine.

Le ministre a souligné l’importance de rétablir la tranquillité dans la cité religieuse, où les violences ont éclaté pendant la célébration de l’Aid-el-Kébir. Il a rencontré le khalife général de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, et sera également reçu par le Khalife général du Fouladou, Thierno Mounirou Baldé.

« Les disciples de Thierno Mouhamadou Seydou Bâ et ceux de Thierno Amadou Baldé se sont violemment affrontés après la prière de l’Eid. Cet incident marque une résurgence de tensions qui s’étaient apaisées depuis des années. Pour l’instant, on dénombre beaucoup de blessés et de destructions matérielles », a expliqué un témoin.

Le bilan de ces affrontements fait état d’un mort et de plusieurs blessés.

Le Président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye en france pour le Forum Mondial sur la Souveraineté Vaccinale

Le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, effectuera ce mercredi 19 juin 2024 son premier déplacement en dehors du continent africain depuis son accession au pouvoir. Sur invitation de l’Alliance du Vaccin (GAVI) et de l’Union Africaine, il participera au Forum mondial sur la souveraineté et l’innovation vaccinales à Paris.

Ce sommet de haut niveau, co-organisé avec la capitale française, marque le lancement de l’initiative « Accélérateur de la production des Vaccins en Afrique (AVMA) ». Cette initiative vise à renforcer la capacité de production de vaccins sur le continent africain, répondant ainsi à une nécessité cruciale de santé publique et d’autonomie stratégique. Par ailleurs, l’événement donne le coup d’envoi de la campagne de mobilisation des fonds de GAVI pour la période 2026-2030.

GAVI joue un rôle essentiel dans la lutte contre diverses maladies infectieuses, telles que le paludisme, la dengue et le choléra, dont les risques sont accrus par les changements climatiques. L’alliance contribue également de manière significative à la prévention du cancer du col de l’utérus chez les femmes et les filles. La rencontre de Paris réunira des responsables gouvernementaux, des organisations partenaires, des représentants de la société civile et des entreprises du monde entier, illustrant ainsi l’engagement global pour une meilleure santé publique.

À l’issue de ce sommet, le Président Faye sera invité à un déjeuner par son homologue français, Emmanuel Macron. Ce déjeuner marquera le premier tête-à-tête entre le nouveau Président sénégalais, en fonction depuis le 24 mars dernier, et le dirigeant français. Avant ce déplacement, le Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, avait reçu l’ambassadrice de France, Christine Pages, soulignant l’importance des relations bilatérales entre les deux nations.

Ce déplacement du Président Faye représente une étape importante dans les relations internationales du Sénégal et met en lumière l’engagement du pays envers la santé publique et la coopération mondiale en matière de production et d’innovation vaccinales.

Uzra Zeya salue le modèle Démocratique Sénégalais

Le sous-secrétaire d’État américain à la Sécurité civile, la Démocratie et les Droits de l’Homme, Uzra Zeya, a de nouveau salué vendredi le modèle démocratique sénégalais, qu’elle considère comme le socle de la stabilité du pays.

« La démocratie sénégalaise, dont le modèle exemplaire est représentatif de la volonté du peuple, est le socle de la stabilité du pays », a-t-elle déclaré lors d’un point de presse digital.

Lors de ses récentes visites au Sénégal et en Guinée, Mme Zeya a rencontré des hauts représentants des gouvernements et des leaders de la société civile des deux pays. Elle a souligné que la réputation du Sénégal en tant qu’exemple de démocratie, de tolérance et de gouvernance était bien méritée. « Je félicite le peuple sénégalais pour son courage d’avoir élu le candidat qui sied à ses attentes, car le droit de vote est le seuil de la liberté démocratique », a-t-elle ajouté.

Mme Zeya a insisté sur le fait que la présidentielle sénégalaise du 24 mars dernier avait mis en évidence la force des institutions du pays. « Cela est important et doit servir d’exemple pour que la région puisse effectuer des transferts pacifiques de pouvoir à travers des élections libres et justes », a-t-elle déclaré.

D’autres sujets liés à la justice, aux droits de l’homme et aux préoccupations de sécurité civile ont été abordés lors de cette conférence de presse digitale. « Le Sénégal est un partenaire clé dans la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique de l’Ouest et au-delà », a affirmé Mme Zeya.

Elle a rappelé que la coopération entre le Sénégal et les États-Unis avait permis d’établir « une relation de sécurité civile profonde qui fait progresser l’État de droit, la justice, l’application de la loi et la sécurité des frontières ». Mme Zeya a précisé que les États-Unis contribuaient à hauteur de 26 millions de dollars par an pour soutenir la sécurité au Sénégal et dans la région.

Mme Zeya a également évoqué la stratégie du Sénégal pour lutter contre la traite des êtres humains et d’autres formes de trafic, saluant les efforts du pays pour que les trafiquants répondent pénalement de leurs actes. Elle a aussi félicité le Sénégal pour l’accueil réservé aux réfugiés de la sous-région et a magnifié les efforts du nouveau gouvernement pour lutter contre la corruption.

Enfin, elle a discuté des perspectives d’une plus grande collaboration avec les services de sécurité sénégalais dans la lutte contre le blanchiment d’argent, la réforme des prisons et la formation en matière de lutte contre les stupéfiants.