Grève de 72 Heures du personnel du SAMU national au Sénégal

Le personnel du SAMU national, affilié au Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) et au Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS), a décrété une grève de 72 heures à partir de ce mardi, tout en maintenant les urgences primaires.

Les grévistes dénoncent un manque de considération flagrant de la part du directeur du SAMU national et de certains représentants du ministère de la Santé et de l’Action sociale. « Malgré nos multiples tentatives pour trouver des solutions à la crise qui sévit au sein de notre établissement, nous notons des mesures dilatoires prises par ces autorités au détour de nos rencontres. Nos échanges avec les plus hautes autorités du ministère, dont la plateforme revendicative leur a été transmise depuis deux mois, n’ont abouti à aucune action concrète, si ce n’est que des promesses stériles », a déclaré le syndicat dans un communiqué.

Pendant cette grève, seuls les services d’urgence primaires seront assurés. Les activités secondaires, telles que la recherche de places, les consultations médicales de routine, les transports intra et interhospitaliers, les couvertures médicales et les activités à l’aéroport international Blaise Diagne, seront suspendues.

Le SAMES et le SUTSAS avertissent les autorités compétentes, notamment le ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’une possible escalade des actions si leurs revendications ne sont pas satisfaites rapidement. « Nous n’hésiterons pas à passer à la vitesse supérieure, voire faire un arrêt total de nos activités si des solutions ne sont pas apportées à nos revendications dans les plus brefs délais », avertit le syndicat.

Le Président Faye lance un dialogue National sur la réforme de la justice

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a lancé ce mardi 28 mai le Dialogue national au Centre international de Conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. Le thème choisi pour cet événement crucial est « La réforme et la modernisation de la Justice », reflétant l’importance que le Président Faye accorde à ce secteur, selon le Bureau d’information gouvernementale (BIG).

Ce dialogue national vise à examiner en profondeur le système judiciaire sénégalais pour le perfectionner. Les travaux, qui seront présentés le 4 juin prochain, aborderont diverses questions, notamment le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, les conditions de détention, la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, et la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

« La justice est le socle de notre société, incarnant nos valeurs d’équité, d’impartialité et de protection des droits, » a déclaré le Président Faye. Dès son investiture le 2 avril 2024, le chef de l’État a exprimé sa volonté de transformer la justice sénégalaise pour qu’elle devienne indépendante et renforcée, annonçant lors de son premier discours à la nation le 3 avril 2024 les assises de la justice pour améliorer cette institution et la réconcilier avec le peuple.

Le lancement de ce dialogue national marque une étape clé dans l’engagement du Président Faye à réformer et moderniser le système judiciaire sénégalais, en réponse aux attentes des citoyens pour une justice plus équitable et efficace.

Le Sénégal et le Maroc renforcent leur partenariat stratégique

Lundi à Rabat, la ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Mme Yassine Fall, a exprimé son admiration pour le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et a rendu hommage à sa vision pour la paix, la stabilité et le développement socio-économique en Afrique.

Lors de sa rencontre avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, Mme Fall a salué la dynamique enclenchée dans le cadre du Processus des États Africains Atlantiques, visant à faire de l’espace africain atlantique un cadre géostratégique de coopération intra-africaine. Elle a également loué les efforts continus du Roi Mohammed VI pour promouvoir un Islam du juste milieu, ouvert et tolérant, garantissant la sécurité et l’intégrité cultuelle et spirituelle sur le continent.

Les ministres ont célébré la réunion de coopération tripartite Maroc-Sénégal-Nigeria tenue en janvier à Rabat, qui a porté sur le mégaprojet de gazoduc ouest-africain Nigeria-Maroc. Ce projet est vu comme un symbole de coopération Sud-Sud, destiné à améliorer les conditions de vie des populations et à renforcer l’intégration économique régionale.

Le Sénégal et le Maroc ont réaffirmé leur engagement à soutenir mutuellement les candidatures de leurs pays dans les instances régionales et internationales, tout en soulignant l’importance des valeurs d’intégration et de complémentarité dans leurs politiques respectives. Mme Fall a aussi loué les progrès réalisés grâce aux fréquentes visites du Roi Mohammed VI à Dakar et aux nombreux projets communs dans divers secteurs comme l’infrastructure, la pêche et la santé.

Enfin, les deux ministres ont mis en avant le rôle crucial des secteurs privés de leurs pays dans le renforcement des relations bilatérales et l’encouragement des investissements, réaffirmant leur engagement à travailler ensemble pour la paix et le développement en Afrique.

Réforme de la justice au Sénégal : Les Promesses de la coalition au pouvoir

Le Président Bassirou Diomaye Faye présidera ce mardi 28 mai 2024 les Assises de la Justice au Centre de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD). Cette journée de dialogue national, axée sur le thème « Réforme et modernisation de la Justice », rassemblera divers acteurs du secteur. Seront présents des professionnels de la justice, des justiciables, des syndicats, des élus, des professeurs, des médias et des représentants des partis politiques.

Au terme de cette vaste consultation, de nombreuses propositions et recommandations sont attendues pour réformer un système judiciaire vivement critiqué ces dernières années par la population sénégalaise. En prélude à cet événement, voici un aperçu des réformes que la coalition au pouvoir, DiomayePrésident, avait incluses dans son « Projet » pour les Sénégalais.

Réforme des Rapports entre le Pouvoir Exécutif et le Pouvoir Judiciaire

  • Transformation du Conseil constitutionnel en Cour constitutionnelle pour mieux refléter les exigences démocratiques.
  • Réforme substantielle du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) pour garantir son indépendance.
  • Modernisation du code pénal et du code de procédure pénale afin de renforcer l’indépendance de la justice et les droits des citoyens.
  • Indépendance du parquet vis-à-vis du Ministre de la Justice et amélioration du statut des magistrats.

Indépendance au sein de l’Appareil Judiciaire

  • Création d’un juge des libertés et de la détention pour superviser les mesures de détention provisoire et autres restrictions de liberté.
  • Introduction de peines alternatives à l’emprisonnement pour certains délits.
  • Renforcement du dispositif des bracelets électroniques comme alternative aux longues détentions provisoires.

Revue du Budget de la Justice et Mise aux Normes des Lieux de Détention

  • Augmentation substantielle du budget du ministère de la Justice avec un focus sur la construction de nouveaux tribunaux, bâtiments administratifs et prisons.
  • Réforme de la politique carcérale pour permettre aux détenus de travailler et de recevoir des formations professionnelles.

Accès des Citoyens au Service Public de la Justice

  • Amélioration de l’accès à l’information pour les justiciables via les boutiques du droit, les maisons de justice et la collaboration des avocats.
  • Digitalisation de l’état civil et mise en place d’un système d’alerte communautaire pour les naissances et décès.
  • Facilitation de l’accès à l’aide juridictionnelle pour les justiciables.

Réforme des Institutions et du Système Électoral

  • Réformes pour limiter les pouvoirs du Président de la République, incluant l’obligation de démissionner de son poste de chef de parti.
  • Adoption d’une loi interdisant le cumul des mandats électifs.
  • Révision de la Constitution et adoption d’une Charte des libertés et de la démocratie.
  • Réforme du système électoral avec la création d’une Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et l’inscription automatique sur le fichier électoral.

Renforcement de la Reddition des Comptes et des Corps de Contrôle

  • Renforcement de la transparence dans la gestion des affaires publiques avec une gestion axée sur les résultats.
  • Réforme de l’Office Nationale de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour le rendre indépendant de la Présidence.
  • Mise en place d’un Parquet National Financier (PNF) pour poursuivre les infractions de grande délinquance économique et financière.
  • Suppression des fonds dits « politiques » et protection des lanceurs d’alerte.

Ces réformes ambitieuses visent à moderniser la justice sénégalaise, à la rendre plus indépendante, transparente et accessible, répondant ainsi aux aspirations de la population pour une meilleure gouvernance et une justice équitable.

Le Sénégal renforce son soutien à la Palestine sous la direction de Diomaye Faye et Sonko

Depuis l’arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, le soutien du Sénégal à la cause palestinienne s’est significativement intensifié. Le 26 mai, une marche pacifique organisée à Dakar par l’Africaine de Médiation, de Gestion et de Règlement de Conflits (AMGRC) a rassemblé des centaines de personnes unies dans leur soutien au peuple palestinien. Arborant des t-shirts blancs et des keffiehs palestiniens, les manifestants ont défilé près de deux kilomètres en scandant des slogans en faveur de la liberté de la Palestine.

Cette manifestation, organisée en partenariat avec l’ambassade de Palestine à Dakar, visait à dénoncer les violences perpétrées à Gaza depuis le 7 octobre par l’armée israélienne en réponse aux attaques du Hamas. Les organisateurs ont déploré un « génocide » ayant causé « 35 000 morts, 10 000 disparus, 80 000 blessés et deux millions de déplacés », tout en soulignant les destructions matérielles majeures.

Boucounta Diallo, avocat international et défenseur des droits humains, a critiqué « l’impuissance totale des organisations internationales, comme les Nations Unies ». Diallo a souligné le paradoxe d’Israël, un État fondé sur une résolution de l’ONU, mais qui ne respecte pas les résolutions de cette même organisation. Alioune Tine, fondateur d’Africajom et militant des droits humains, a exhorté les États-Unis et l’Union européenne à intervenir fermement pour mettre fin aux hostilités à Gaza et en Cisjordanie. « Il faut arrêter ce carnage qui n’épargne même pas les enfants », a-t-il déclaré avec indignation.

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a récemment réclamé des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés. Cette initiative a été soutenue par certains pays européens comme l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, qui se sont engagés à reconnaître l’État de Palestine, mais a été critiquée par plusieurs dirigeants occidentaux soutenant Israël.

Alioune Tine a également rappelé le rôle crucial du Sénégal en tant que président du Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien depuis 1975. Il a appelé à un renforcement de la diplomatie sénégalaise pour exercer une pression internationale visant à faire cesser le feu à Gaza et à garantir que les crimes commis ne restent pas impunis.

Sous la direction de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, le Sénégal semble déterminé à jouer un rôle plus actif et influent dans le soutien aux droits du peuple palestinien, appelant à la justice et à la paix dans une région dévastée par des conflits incessants.

Communiqué conjoint à l’occasion de la visite d’amitié du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye FAYE à Conakry

À l’invitation de son Frère et Ami, Son Excellence Général de Corps d’Armée Mamadi DOUMBOUYA, Président de la République de Guinée, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Président de la République du Sénégal à la tête d’une importante délégation, a effectué une visite de travail et d’amitié à Conakry, du 24 au 25 mai 2024.
Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations traditionnelles d’amitié et de coopération qui existent entre les deux pays.
Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Président de la République du Sénégal et l’importante délégation qui l’accompagne ont fait l’objet d’un accueil fraternel et chaleureux de la part de Son Frère et Ami Général de Corps d’Armée Mamadi DOUMBOUYA, Président de la République de Guinée, Chef de l’Etat, traduisant l’excellence des relations unissant les deux pays.
Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Président de la République du Sénégal a exprimé sa profonde gratitude au Peuple de Guinée, à son Gouvernement et singulièrement à Son Frère et Ami Son Excellence Général de Corps d’Armée Mamadi DOUMBOUYA, Président de la République de Guinée pour l’accueil chaleureux et fraternel ainsi que pour la grande marque de sympathie dont sa délégation et lui-même ont fait l’objet en terre panafricaine de Guinée.

 

Au cours de son séjour, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et son Frère et ami, Son Excellence Général de Corps d’Armée Mamadi DOUMBOUYA ont eu des entretiens fraternels fructueux qui se sont déroulés dans une atmosphère empreinte de d’amitié, de cordialité et de compréhension mutuelle.

 

A cette occasion, les deux Chefs d’Etat ont passé en revue les questions d’intérêts communs aux plans bilatéral, sous-régional, régional et international.

 

Au titre de la coopération bilatérale, les deux Chefs d’Etat se sont félicités de l’excellence des relations d’amitié, de fraternité et de coopération qui unissent la République du Sénégal et la République de Guinée.
Son Excellence Général de Corps d’Armée Mamadi DOUMBOUYA, Président de la République de Guinée, Chef de l’État, a saisi cette opportunité pour renouveler ses félicitations à Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE pour sa brillante élection à la Magistrature suprême de la République du Sénégal.

 

En outre, les deux Chefs d’Etat ont rappelé la nécessité de renforcer davantage leurs relations de coopération dans les domaines de la défense et de la sécurité, de l’administration du territoire, des mines, de l’énergie, du commerce, de l’industrie, des transports, des infrastructures, des hydrocarbures et de tous autres domaines pertinents.
A cet effet, les deux Chefs d’Etat, après avoir déploré la non-tenue depuis 2008 de sessions de la Grande Commission Mixte de Coopération entre les deux pays, ont décidé d’organiser la 6ème session à Conakry courant novembre 2024. Ainsi, ils ont instruit leurs Ministres chargés des Affaires Etrangères et de l’Intégration africaine à prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’organisation de ladite session.
Les deux Chefs d’Etat ont aussi instruit leurs Gouvernements de mettre en place un partenariat stratégique en vue de renforcer les relations économiques et commerciales et d’œuvrer ensemble avec leurs Pairs à la réalisation de projets et programmes au sein de de l’OMVS

Ils ont également demandé à leurs Gouvernements respectifs de promouvoir les échanges d’expériences et de bonnes pratiques en matière de recherches et d’exploration du sol et du sous-sol, de gestion du cadastre minier et de la gouvernance minière, des transports, de l’agriculture, de l’industrie, du contenu local et de la formation.
Le Gouvernement de la République du Sénégal a informé le Gouvernement de la République de Guinée de l’organisation de la 32ème édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK) en novembre 2024. A cet effet, la République de Guinée a été retenue parmi les pays invités d’honneur.
Les deux Présidents ont également invité les secteurs privés de leurs pays à nouer des partenariats pour contribuer à impulser une coopération fructueuse notamment dans le développement industriel.
Au sujet de la gestion des frontières,les deux Chefs d’Etat ont apprécié les avancées enregistrées dans le processus de délimitation et de démarcation de la ligne frontalière entre les deux pays.
A cet effet, ils ont encouragé les commissions nationales chargées de la gestion des frontières à poursuivre le processus en vue de la matérialisation consensuelle et définitive de la frontière commune, dans l’intérêt des populations riveraines des deux pays.

 

Les deux Chefs d’États ont mis l’accent sur le renforcement de la lutte contre l’émigration irrégulière et le trafic des migrants dans les deux pays et ont instruit leurs Gouvernements de renforcer leur synergie d’action pour le partage d’informations et la mutualisation des stratégies et moyens de lutte contre ce fléau.
Au plan sous-régional, les deux Chefs d’Etat ont échangé longuement sur la situation sécuritaire et les défis actuels et ont souligné la nécessité d’une meilleure coordination face à la menace des Groupes terroristes et au fléau de la circulation illicite des armes légères et de petits calibres ainsi que des trafics divers et de la criminalité transnationale organisée.

 

Dans ce sens, ils ont décidé de mutualiser leurs efforts dans le domaine sécuritaire par le renforcement des patrouilles mixtes tout au long de leurs frontières communes.
Au plan régional, Son Excellence Général de Corps d’Armée Mamadi DOUMBOUYA et Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, partageant la même vision, ont mis un accent particulier sur la promotion du panafricanisme et de l’intégration sous-régionale.

Ils ont encouragé la mise en œuvre de la Vision 2050 de la CEDEAO et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine par la réalisation des projets intégrateurs et la promotion des échanges commerciaux entre les pays africains à travers la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf).
Au plan international, les deux Chefs d’Etat ont exprimé leurs vives préoccupations face à la persistance de foyers de tensions à travers le monde et ont plaidé pour leurs règlements pacifiques.

 

Les deux Chefs d’Etat se sont félicités de leur convergence de vues sur les questions abordées et ont promis de se concerter et de se soutenir régulièrement au sein des instances de prise de décisions au sein des organisations régionales et internationales.
Au terme de sa visite d’amitié et de travail en République de Guinée, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Président de la République du Sénégal a réitéré ses sincères remerciements et sa profonde gratitude au Peuple et au Gouvernement guinéens et singulièrement à Son Excellence Général de Corps d’Armée Mamadi DOUMBOUYA, Président de la République de Guinée, Chef de l’Etat, pour l’accueil fraternel et très chaleureux dont sa délégation et lui-même ont fait l’objet durant leur séjour en République de Guinée.

Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Président de la République du Sénégal a invité Son Excellence Général de Corps d’Armée Mamadi DOUMBOUYA, Président de la République, Chef de l’Etat à effectuer une visite officielle et d’amitié en République du Sénégal.
Son Excellence Général de Corps d’Armée Mamadi DOUMBOUYA, Président de la République de Guinée, Chef de l’Etat a accueilli favorablement cette invitation.

La date de cette visite sera fixée par voie diplomatique.

Fait à Conakry, le 25 mai 2024

Pour la Partie Sénégalaise

Mme Yassine Fall
Ministre de l’Intégration Africaine Et des Affaires Étrangères.

Pour la Partie Guinéenne

Dr Morissanda Kouyaté Ministre des Affaires Étrangères de l’Intégration Africaine et des Guinéens Établis l’Étranger

Visites Diplomatiques : Le Président Bassirou Diomaye Faye en Cabo Verde

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a quitté Dakar ce matin pour entreprendre des visites d’amitié et de travail au Cabo Verde et en Guinée les 24 et 25 mai 2024.

Lors de son arrivée à Praia, il a été chaleureusement accueilli par son homologue, S.E. José Maria Pereira Neves. Les deux chefs d’État ont passé en revue la coopération bilatérale entre leurs pays et discuté des sujets d’intérêt commun, notamment l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Après leurs entretiens, les présidents Faye et Neves ont tenu une conférence de presse conjointe où ils ont souligné leur volonté de renforcer les relations entre leurs nations. « Au niveau sous-régional, nous avons convenu de consolider les acquis en matière d’intégration », a déclaré le Président Faye. Pour ce faire, ils ont décidé de réactiver le comité bilatéral chargé de l’opérationalisation de la ligne maritime Dakar-Praia. Ce comité aura pour mission d’élaborer un calendrier et un plan d’action pour ce projet essentiel.

Le Président Faye a rappelé que le Sénégal et le Cabo Verde sont liés par l’histoire, la géographie et les échanges culturels. « Le Sénégal est le pays le plus proche du Cabo Verde, avec environ 600 km qui nous séparent, » a-t-il précisé, soulignant l’importance de ces relations étroites pour la coopération régionale.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des efforts continus du Sénégal pour renforcer ses liens avec ses voisins et promouvoir une plus grande intégration régionale.

Le Président Bassirou Diomaye Faye reçoit le clergé et le Ministre des Affaires Étrangères de l’Algérie

Hier, jeudi, le Président Bassirou Diomaye Faye a rencontré deux délégations importantes à Dakar.

Tout d’abord, il a accueilli une délégation du clergé sénégalais, dirigée par l’archevêque de Dakar. L’archevêque a salué l’engagement continu du chef de l’État à soutenir les projets prioritaires de l’église au Sénégal.

Ensuite, le Ministre des Affaires Etrangères de l’Algérie a été reçu par le Président. Porteur d’un message du Président Abdelmadjid Tebboune, le ministre Attaf a réaffirmé la volonté du Chef d’Etat algérien d’approfondir la coopération bilatérale entre Alger et Dakar.

Ces rencontres illustrent l’importance que le Président Faye accorde aux relations avec le clergé et à la coopération internationale, renforçant ainsi les liens avec des partenaires clés.

Renforcement des liens parlementaires entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite

Mercredi, le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop, a accueilli plusieurs députés saoudiens en visite au Sénégal dans le cadre de l’exploration des axes de coopération parlementaire entre les deux pays, a annoncé son cabinet.

Selon un communiqué de l’Assemblée nationale du Sénégal, le chef de la délégation saoudienne, Saleh Fadel, a déclaré : « Nous sommes venus discuter avec vous, afin de voir les voies et moyens de renforcer cette coopération entre nos deux pays. »

Saleh Fadel a exprimé sa satisfaction quant aux « relations d’amitié » entre Dakar et Riyad. Il a souligné que le Sénégal est considéré comme l’un des partenaires les plus importants et les plus fidèles de l’Arabie saoudite en Afrique.

À son tour, Amadou Mame Diop a affirmé : « Votre pays joue un rôle clé dans la marche de l’Organisation de la coopération islamique. Il est aussi un grand partenaire du Sénégal. »

Le communiqué a également souligné que l’Arabie saoudite soutient « beaucoup de projets de développement » du Sénégal dans divers domaines.

Au cours de leur séjour au Sénégal, la délégation saoudienne rencontrera d’autres autorités, y compris la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, a annoncé la même source.

Compte rendu du conseil des Ministres du 22 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 22 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a fait part de l’importance particulière qu’il accorde au développement du secteur de l’élevage et des productions animales dans notre quête de souveraineté alimentaire.

Le Chef de l’Etat a félicité les éleveurs, les opérateurs privés du secteur et les services de l’Etat pour leurs actions résolues et engagées dans l’autonomisation du Sénégal en moutons, le développement du cheptel, la santé animale et la valorisation des produits d’élevage et dérivés sur les marchés nationaux et internationaux.

Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge de l’Elevage de parachever l’actualisation du Programme national de production fourragère en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse.

Dans le même sillage, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’engager, sans délai, la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et espaces de pâturage notamment dans la zone sylvopastorale. En outre, le Président de la République a souligné la nécessité d’un recensement national régulier et d’une identification nationale précise du cheptel afin de mieux orienter les ressources et les interventions de l’Etat dans le secteur.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Forces armées et au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique d’intensifier les actions préventives conjointes de lutte contre le vol de bétail. Il a également fait valoir l’urgence d’un recensement général des infrastructures d’élevage et équipements pastoraux réalisés par l’Etat et appelé à une réflexion stratégique sur leur mode d’exploitation et d’entretien au profit des acteurs du secteur.

Le Président de la République a invité le Ministre en charge de l’Elevage en liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait de notre pays et favoriser la consommation des productions animales nationales.

Dans cet esprit, il a sollicité la révision du cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) dont les dotations financières et les critères d’attribution doivent être évalués et réorientés.

Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Gouvernement de veiller au renforcement des ressources humaines spécialisées du secteur de l’élevage et de poursuivre, sans relâche, les campagnes nationales de vaccination du cheptel, les actions de promotion de la santé animale et la recherche en matière d’amélioration des races bovines.

Evoquant l’autonomisation et la promotion économiques des femmes, le Président de la République a rappelé que le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère accorde une importance primordiale aux femmes et à leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, du développement économique et du renforcement des solidarités dans notre société. Il a saisi l’occasion de ce Conseil, pour magnifier la contribution significative des femmes pour un Sénégal prospère dans la justice sociale.

Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de procéder à un audit des mécanismes et instruments de promotion économique et sociale des femmes et l’actualisation des plans, stratégies et actions destinés au renforcement de leur autonomie.

Dans cette dynamique, le Président de la République a invité le Gouvernement à préparer, en accord avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes. Enfin, au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur les visites d’amitié et de travail qu’il a effectuées au Nigéria et au Ghana respectivement les 16 et 17 mai 2024.

Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre est revenu sur les priorités gouvernementales.

À cet égard, il a donné aux ministres concernés des orientations en vue de la réduction du train de vie de l’Etat, avec notamment les démarches à entreprendre pour la récupération de son patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières, alors que des services administratifs font recours à la location. Il a également indiqué la nécessité d’accorder une attention urgente aux programmes de construction de logements sociaux recentrés sur les nouvelles orientations du Gouvernement et de consacrer un traitement particulier aux prêts DMC.

Le Premier Ministre a, en outre, évoqué les diligences relatives au réexamen de certaines conventions notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques ainsi que la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024. Il a rendu compte au Conseil des premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes, sur la réduction du coût de la vie pour les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet. Le Premier Ministre a fait part des conclusions des Conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours au titre de l’année scolaire 2024.

Il a également annoncé le programme des prochaines rencontres interministérielles sur le secteur de l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires ainsi que sur la prévention et la sécurité routière. Le Premier Ministre a demandé aux ministres et secrétaires d’Etat de proposer les mesures et ajustements à envisager à l’issue de la réalisation de l’état des lieux des programmes et projets, du capital humain et des ressources budgétaires trouvés dans leurs ministères respectifs à leur prise de fonction.

Enfin, le Premier Ministre a partagé avec le Conseil les orientations qu’il compte imprimer à la relance du Service civique national.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

 Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’état d’avancement des projets pétroliers et gaziers d’une part, et d’autre part, sur l’exploitation des phosphates de Ndendory-Ouali Diala ;

 Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la situation du programme Xeyu ndaw yi et sur l’état de construction des Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté ;

 Le Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan a fait une communication sur la préparation de la campagne de production agricole 2024.

Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE