Compte rendu du Conseil des Ministres du Mercredi 2 avril 2025

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 02 avril 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations et présenté ses meilleurs vœux à la Oummah islamique, à l’occasion de la célébration de l’Aïd El Fitr (Korité) marquant la fin du mois béni du Ramadan. En ce moment particulier, il a prié avec l’ensemble de la Nation pour un Sénégal de paix, de stabilité, de prospérité, dans la justice et la solidarité. Il a félicité le Gouvernement et les services de l’Etat pour les diligences réalisées en vue d’une maitrise des approvisionnements et des prix sur l’étendue du territoire national.

Le mardi 02 avril 2024, le Président de la République prêtait serment devant la Nation marquant ainsi son entrée en fonction. En ce mercredi 02 avril 2025, jour anniversaire de son accession à la magistrature suprême, il a adressé ses félicitations au Premier Ministre Monsieur Ousmane SONKO et à l’ensemble du Gouvernement pour le travail exceptionnel de rectification et de redressement accompli, sans répit, durant cette année charnière. Dans la dynamique de transformation systémique engagée, il a exhorté le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, à faire prendre toutes les mesures requises afin d’accélérer, dans chaque ministère, la mise en œuvre des projets, programmes et réformes en privilégiant le dialogue social conformément aux principes directeurs et objectifs de la Vision pour un Sénégal souverain, juste et prospère.

Le Chef de l’Etat attache du prix au respect de ses engagements politiques pris devant la Nation. A cet égard, il a réitéré ses directives relatives à l’amélioration soutenue des conditions de vie des populations, particulièrement en milieu rural, en favorisant l’accès aux services sociaux de base (eau, électricité) et la couverture sanitaire universelle tout en assurant une lutte efficace contre la cherté de la vie à travers une régulation optimale des marchés des biens et services. Dans cet esprit, il a salué les énormes efforts consentis par le Gouvernement qui ont abouti à la baisse, qui entre en vigueur le 04 avril 2025, du prix du kilogramme du riz passant de 450 fcfa à 350 fcfa soit une baisse de 100 fcfa. Il a demandé au Premier Ministre d’accélérer avec le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et le Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, le déploiement de la Stratégie nationale de Souveraineté alimentaire par une préparation optimale de la prochaine campagne de production agricole 2025 et la finalisation de la révision de la loi agrosylvopastorale.

Au demeurant, il est impératif de développer tous les mécanismes de consolidation de l’Economie sociale et solidaire, ainsi que des coopératives communautaires lancées et d’intensifier l’implantation effective des Pôles territoires.

Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux Ministres de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et technique et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de prendre toutes les mesures nécessaires pour le bon déroulement des enseignements, examens et concours programmés sur l’étendue du territoire national.

En perspective de la fête du travail, le 1er mai 2025, le Chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement et les partenaires sociaux à finaliser le nouveau pacte de stabilité sociale, indispensable pour asseoir, dans les meilleures conditions, l’attractivité du Sénégal, le développement du secteur privé, la relance de l’économie nationale et le déploiement des stratégies et politiques innovantes de promotion de l’emploi. Il a informé le Conseil, qu’il présidera, au cours de ce mois d’avril, l’ouverture de la 4ème Conférence sociale consacrée à la thématique de l’employabilité et de l’emploi des jeunes.

Le Président de la République a indiqué que dans cette nouvelle phase cruciale de la gouvernance du pays qui s’annonce, l’assainissement exemplaire des finances publiques reste vital. Il en est de même de la restructuration des systèmes de financement de notre économie dans leur globalité et leur diversité. Dès lors, il a demandé au Premier Ministre d’intensifier avec le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, les réformes économiques, budgétaires, financières et administratives impératives pour restaurer et améliorer la crédibilité durable de notre système économique et financier. Dans cet élan de rénovation et de rupture, il a demandé au Gouvernement de préparer au mieux l’agenda législatif, ainsi que le prochain débat d’orientation budgétaire avec une nouvelle stratégie endogène de pilotage des finances publiques. Sur ce même chapitre, il a rappelé au Gouvernement, l’impératif de bâtir, dans le consensus et la confiance des acteurs, un nouveau modèle de gouvernance de notre système économique et financier, de refonder nos administrations et de réformer le secteur public sur la base d’une culture systématique de résultat, afin de matérialiser, dans l’efficacité et l’exemplarité, l’ambition collective d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

Le Sénégal va célébrer, le 04 avril 2025, le 65ème anniversaire de son indépendance qui sera présidé par le Chef de l’Etat, à la Place de la Nation, à Dakar. Cette cérémonie sera ponctuée par une prise d’armes, suivie d’un défilé, en grand format, civil et militaire. La fête nationale est un évènement majeur du calendrier républicain qui magnifie le rôle et la place de l’Armée et de la jeunesse dans la construction et le développement du pays. Le Président de la République a rendu un vibrant hommage à nos anciens combattants, à nos Forces de Défense et de Sécurité qui veillent en permanence à la protection du territoire national, assurent la sécurisation des personnes et des biens et contribuent au rayonnement international du Sénégal.

Cette année, la fête de l’Indépendance sera marquée d’une pierre blanche par la décision du Chef de l’Etat de donner le nom du Président Mamadou Dia à un axe emblématique de la capitale : le Boulevard Général De Gaulle. Pour rappel, cette artère, anciennement appelée Allées Coursins, a servi de cadre au 2ème défilé du 4 avril (1962) par décision de Mamadou Dia alors Président du Conseil. Mamadou Dia fût surtout avec Modibo Keita le cosignataire des accords de Transferts de compétences du 4 avril 1960 qui ont consacré l’indépendance de la Fédération du Mali (Sénégal et Soudan) avec le Général Charles De Gaulle, Président de la République française et Président de la Communauté française.

Evoquant la problématique de la préservation de l’attractivité du secteur touristique national, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement l’impératif de prendre toutes les dispositions et mesures requises pour assurer la sécurisation des personnes et des biens dans les sites, zones et établissements touristiques sur l’étendue du territoire national. 

Au demeurant, il apparait urgent, suite à la réunion conjointe entre le Ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique et le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, de procéder à la création du Commissariat spécial chargé du Tourisme et de renforcer en ressources humaines et en équipements adéquats la nouvelle structure. Les Ministres en charge de l’Intérieur, des Forces armées et du Tourisme veilleront à la mise en œuvre pragmatique d’une nouvelle politique de sécurisation des sites touristiques. La tenue d’un Conseil interministériel sur la relance et le développement du secteur touristique, permettra d’assurer la prise en charge globale de la problématique.

Dans sa communication, le Premier Ministre a, tout d’abord, au nom du Gouvernement, formulé des prières à l’endroit du Président de la République à l’occasion de l’An 1 de sa prestation de serment, coïncidant exactement à ce 2 avril. Il a exprimé ses félicitations et celles du Gouvernement au chef de l’Etat pour son leadership, sa clairvoyance et sa détermination dans la conduite de sa noble mission. Il lui a renouvelé l’engagement et la loyauté de l’ensemble du gouvernement pour la réalisation de sa vision d’un Sénégal, souverain, juste et prospère.

Le Premier Ministre a ensuite rendu hommage, au Professeur Fatou Samba NDIAYE, Cheffe du Service d’Hématologie clinique au Centre hospitalier national Dalal Jamm, et à ses équipes, qui viennent de réussir la première opération de moelle osseuse réalisée au Sénégal. Il s’est félicité de cette performance qui s’inscrit pleinement dans la dynamique de souveraineté nationale prônée par la Vision Sénégal 2050.

Abordant le premier point de sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la problématique lancinante de la régulation des loyers des locaux à usage d’habitation qui demeure sans effet notamment dans la zone urbaine de Dakar en dépit de la réglementation en vigueur depuis 2014. Au regard des tensions persistantes sur le loyer, principal poste de dépenses des ménages dans plusieurs agglomérations du pays, le Premier Ministre a souligné la nécessité de procéder à une analyse approfondie des facteurs qui continuent à entretenir ces tensions. Outre la revue des mécanismes de régulation, la réflexion devra être axée sur la disponibilité de données crédibles sur l’offre et la demande de logements ainsi que sur des instruments alternatifs à explorer pour inciter les propriétaires à fixer des loyers compatibles avec la méthodologie de la surface corrigée. Le Premier Ministre a également relevé les facteurs structurels à prendre en compte, tels que les manquements en termes de politique d’urbanisation et de pôles urbains ainsi que les très faibles réalisations des programmes d’accès aux logements sociaux.

Sur la base de ces constats, le Premier Ministre a demandé au Ministre chargé du Commerce, en relation avec le Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, le Ministre des Finances et du Budget et le Secrétariat général du Gouvernement, de procéder à l’évaluation approfondie de ce dossier et de proposer, avant la fin du mois de juin 2025, à l’issue d’un processus inclusif avec toutes les parties prenantes, des actions réalistes et efficaces de modification des dispositions réglementaires relatives à la régulation des loyers des locaux à usage d’habitation.

Abordant le second point de sa communication, le Premier Ministre a souligné l’urgence attachée au renforcement du dispositif de contrôle interne dans l’administration publique, en vue de prendre en charge les manquements et irrégularités notables et récurrents notés dans la gouvernance du secteur public et parapublic. Il a relevé que cette situation est particulièrement favorisée par les dysfonctionnements dans la mise en œuvre des bonnes pratiques en matière de contrôle interne pour limiter les risques, en général, les risques opérationnels en particulier.

À cet égard, le Premier Ministre a demandé au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement de mettre en place, autour du Bureau de Suivi et de Coordination de l’Inspection générale d’Etat à la Primature, un groupe de travail chargé de faire l’état des lieux et de proposer un plan d’action visant à améliorer le fonctionnement et l’efficacité des inspections internes des ministères au plus tard fin juin 2025. Dans cette attente, il a demandé aux Ministres de lui transmettre le point du niveau d’exécution du programme de contrôle interne de l’année 2025 au cours du premier trimestre et de la tenue régulière des réunions de coordination des départements ministériels consacrées aux rapports périodiques de contrôle interne.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

• Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait le point sur les travaux du Conseil national de la Consommation ;

• Le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur les infrastructures scolaires ;

• Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide.

Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

L’hémicycle en ébullition autour de la loi d’amnistie – L’opposition et la majorité s’affrontent violemment

Dakar, 2 avril 2025 – L’Assemblée nationale sénégalaise a vécu ce mercredi des heures de grande tension lors de l’examen de la proposition d’interprétation de la loi d’amnistie. Les échanges particulièrement virulents entre majorité et opposition ont transformé l’hémicycle en véritable champ de bataille politique.

Une séance sous haute tension

Dès l’ouverture des débats, l’opposition a immédiatement demandé l’ajournement de la séance. Abdou Mbow, député de l’opposition, a fustigé :
« Cette précipitation est suspecte ! Nous avons besoin de temps pour analyser sérieusement un texte aussi sensible qui pourrait ouvrir la porte à toutes les manipulations. »

Face à lui, Me Abdoulaye Tall, président de la commission des lois et figure de la majorité PASTEF, a contre-attaqué avec véhémence :
« C’est l’opposition qui joue la montre pour des calculs politiques ! Cette interprétation est nécessaire pour une application équitable de l’amnistie. »

L’intervention explosive de Fabinta Ndiaye

Le climat déjà électrique a atteint son paroxysme avec l’intervention tonitruante de la députée Fabinta Ndiaye (Takku Wallu Sénégal). Pointant du doigt les élus PASTEF, elle a lancé avec colère :
« Qui sont ces nerfs dont on parle ? Qui a appelé au combat mortel ? Assez d’hypocrisie ! La vérité doit éclater ! »

Ses propos, prononcés sous les huées et les applaudissements, ont jeté une lumière crue sur les profondes fractures qui traversent la classe politique sénégalaise.

Un vote qui n’apaise pas les tensions

Malgré les protestations de l’opposition, la majorité a fait passer en force le rejet de la proposition d’ajournement. Cette décision a :

  • Provoqué une levée de boucliers dans les rangs de l’opposition
  • Donné lieu à des invectives croisées entre les bancs
  • Illustré l’impasse politique sur ce dossier sensible

En coulisses, des observateurs s’inquiètent : « Ces débats envenimés risquent de compromettre toute possibilité de dialogue apaisé sur la réconciliation nationale », confie un diplomate sous couvert d’anonymat.

Alors que les discussions se poursuivent dans un climat délétère, une question demeure : cette loi d’amnistie, censée apaiser les tensions, ne risque-t-elle pas au contraire d’attiser les divisions ?

Le lutteur sénégalais Niang Ballo condamné à 6 mois de prison : les dessous d’un contrôle routier qui a mal tourné

Dakar, 3 avril 2025 – Le tribunal des flagrants délits de Dakar a rendu son verdict dans l’affaire opposant le lutteur Niang Ballo aux forces de l’ordre. Une décision qui fait déjà grand bruit dans le milieu sportif sénégalais.

Une condamnation lourde de sens

Le pensionnaire de l’écurie Door Dorate a écopé ce lundi 2 avril d’une peine de six mois d’emprisonnement, dont un mois ferme, accompagnée d’une amende de 100 000 F CFA. Le tribunal l’a reconnu coupable de :

Outrage à agent ,rébellion, défaut d’assurance ,mise en danger de la vie d’autrui, violences et voies de fait

Une relaxe a cependant été prononcée concernant le délit de défaut de permis de conduire.

Les faits : un enchaînement tragique

Tout commence le 14 mars dernier lors d’un banal contrôle routier à Cambérène. Le champion, au volant d’un véhicule immatriculé en Italie, présente une attestation d’assurance périmée. Selon le procès-verbal :

  1. L’agent annonce la mise en fourrière du véhicule
  2. Le lutteur refuse d’obtempérer
  3. S’ensuit une altercation physique violente
  4. Le policier serait traîné sur une dizaine de mètres

« J’ai simplement voulu ne pas rater mon vol pour l’Espagne où je devais combattre », a plaidé Niang Ballo lors de l’audience du 19 mars, niant avoir porté des coups.

Réactions et conséquences

Le parquet, qui avait requis deux ans dont six mois fermes, a dénoncé une attitude irresponsable : « Privilégier un combat au détriment de la sécurité d’un fonctionnaire est inacceptable ».

Depuis son arrestation à l’aéroport alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour la compétition, le lutteur purge sa peine à la maison d’arrêt de Dakar. Sa libération est prévue pour le 14 avril prochain.

Cette affaire relance le déjet sur le statut des sportifs et leur responsabilité sociale. Alors que certains fans crient à l’injustice, d’autres estiment que la sentence sert d’exemple.

L’Assemblée nationale se penche sur la loi d’amnistie – Quels enjeux pour les acteurs politiques?

Ce mercredi 2 avril 2025, l’Assemblée nationale du Sénégal se réunit en séance plénière pour examiner la proposition de loi n°05/2025, portant interprétation de la loi d’amnistie n°2024-09 du 13 mars 2024. Convoquée par le président de l’institution, El Malick Ndiaye, cette session pourrait avoir des répercussions majeures sur les bénéficiaires de l’amnistie et sur d’éventuelles poursuites judiciaires.

Quel est l’objet de cette proposition de loi ?

Déposée par le député Amadou Bâ du Pastef, le texte vise à préciser le champ d’application de l’amnistie, notamment pour les infractions commises entre février 2021 et février 2024, en période préélectorale.

Selon l’article 2 :

« Sont amnistiés de plein droit tous les faits susceptibles de qualification criminelle ou correctionnelle ayant exclusivement une motivation politique, y compris ceux commis via tout support de communication, tant au Sénégal qu’à l’étranger. »

Cependant, les actes liés à des manifestations ne sont couverts que s’ils répondent à cette même condition de motivation politique.

Quelles sont les implications concrètes ?

  • Extinction des poursuites : L’amnistie entraîne l’annulation des peines et sanctions accessoires.
  • Protection des droits des victimes : Les victimes conservent la possibilité de demander réparation (article 3 de la loi n°2024-09).
  • Immunité contre la contrainte par corps : Sauf demande expresse des victimes ou de leurs ayants droit.

Un enjeu politique et social majeur

Cette révision intervient dans un contexte tendu, marqué par des débats sur les libertés politiques et la réconciliation nationale. L’issue des discussions parlementaires sera déterminante pour :

  • Les militants et acteurs politiques concernés par l’amnistie.
  • Les victimes souhaitant obtenir justice.
  • L’équilibre entre pacification sociale et droit à réparation.

Babacar Diop menace d’interdire la circulation des trains miniers

Un drame survenu à Kawsara, un quartier périphérique de Thiès, relance le débat sur la sécurité ferroviaire. Vendredi dernier, un train minier a percuté mortellement un enfant, suscitant l’indignation du maire de la ville, Babacar Diop. Ce dernier a dénoncé l’inaction des entreprises exploitantes et envisagé des mesures radicales.

Un manque de sécurité dénoncé

Le maire de Thiès accuse les compagnies minières de ne pas respecter les normes de sécurité alors qu’elles exploitent les ressources locales. Il pointe du doigt leur impact négatif sur la population, notamment la pollution et l’absence de retombées économiques pour la ville.

« Si le minimum de normes de sécurité n’est pas pris, je n’exclus pas de prendre un arrêté d’interdiction de circulation de ces trains dans la ville », a déclaré Babacar Diop.

L’édile promet de travailler avec son conseil juridique et ses avocats pour engager des poursuites contre ces sociétés, en particulier les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) et Eramet (ex-GCO), qui transportent leurs productions minières via le réseau ferroviaire traversant Thiès.

Un appel à des actions concrètes

Cette prise de position intervient alors que la question de la sécurité a été évoquée par l’imam Tafsir Babacar Ndiour lors de la prière de l’Aïd-el-Fitr à la grande mosquée de Moussanté. Le chef religieux a mis en avant la nécessité d’une meilleure protection des habitants face aux risques liés aux infrastructures de transport.

Le maire insiste sur les responsabilités des entreprises minières, rappelant qu’elles ont des droits mais aussi des obligations envers les collectivités qu’elles impactent.

« Dans les prochains jours, des actions concrètes seront posées vis-à-vis de ces sociétés », a-t-il affirmé.

Cette annonce marque une escalade dans les tensions entre la municipalité et les entreprises minières. Une interdiction de circulation des trains pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’activité industrielle et commerciale du pays, mais Babacar Diop semble déterminé à faire prévaloir la sécurité des citoyens avant tout.

Mansour Faye interpelle Bassirou Diomaye Faye sur ses responsabilités présidentielles

À l’occasion de la prière de l’Aïd-el-Fitr, du lundi 31 mars 2024, Mansour Faye, maire de Saint-Louis et ancien ministre, a adressé un message direct au président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Il l’a exhorté à assumer pleinement ses responsabilités conformément à la Constitution, insistant sur le besoin de stabilité et de bonne gouvernance en cette période délicate.

Il est également revenu sur la décision de la Cour suprême, qui lui a donné raison après son empêchement de quitter le territoire.

« La Constitution garantit nos libertés et notre sécurité. En tant que citoyen, j’ai des devoirs, mais aussi des droits, dont celui de voyager librement. Lorsque je déciderai de voyager, je le ferai. Personne ne pourra me l’interdire », a-t-il martelé sur la RFM.

Ses déclarations interviennent dans un climat politique tendu, où les décisions judiciaires et les positions des figures de l’opposition suscitent de vifs débats au Sénégal.

Le président Bassirou Diomaye Faye appelle à l’unité nationale lors de la Korité

Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a saisi l’occasion de la Korité le lundi 31 mars 2025 pour adresser un message de solidarité, d’unité et de cohésion nationale à la population sénégalaise. Après avoir participé à la prière de l’Aïd el-Fitr à la Grande mosquée de Dakar, il a réaffirmé son engagement à servir le pays avec rigueur et humilité.

Un appel à la fraternité et à la paix

Dans son message, le chef de l’État a insisté sur la nécessité de préserver l’harmonie nationale et de renforcer les liens familiaux et communautaires. Il a également salué le rôle essentiel des autorités religieuses et coutumières, notamment l’imam ratib de Dakar, pour leur contribution à la cohésion sociale et à la stabilité du pays.

« Le Sénégal a besoin de toutes ses forces pour avancer dans l’harmonie. Continuons à bâtir une nation de paix, de fraternité et d’équité », a déclaré Bassirou Diomaye Faye, tout en remerciant les guides religieux pour leurs prières en faveur du pays.

La Korité célébrée à des dates différentes

La Commission nationale de concertation sur le Croissant lunaire (CONACOC) a confirmé que le croissant lunaire a été aperçu dans plusieurs localités du Sénégal, fixant ainsi la Korité au lundi 31 mars. Cependant, une partie de la communauté musulmane a célébré la fête dès le dimanche 30 mars, illustrant les divergences habituelles dans l’observation du croissant lunaire.

Cette fête, marquant la fin du mois sacré de Ramadan, est un moment de joie, de partage et de ferveur religieuse. La participation du président Faye à la prière à Dakar s’inscrit dans la tradition des chefs d’État sénégalais, témoignant de l’importance des relations entre le pouvoir politique et les leaders religieux.

Rencontre diplomatique à Dakar : échanges de vœux et renforcement des relations internationales

Dans le cadre des traditions diplomatiques, S.E. Madame Yassine Fall, Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères, a reçu à Dakar les doyens des groupes régionaux du corps diplomatique accrédité. Cette rencontre a permis aux représentants étrangers d’adresser leurs vœux de Nouvel An, tout en consolidant les relations bilatérales et le dialogue diplomatique.

Conduite par S.E. M. Jean KOE NTONGA, Ambassadeur du Cameroun et Doyen du Corps Diplomatique Africain, la délégation comprenait :

  • S.E. M. Michael A. Raynor (États-Unis)

  • S.E. M. Dato Zainal Izran Zahari (Malaisie)

  • S.E. M. Luc-Jean Saint-Vito Aka-Evy (Congo)

  • S.E. M. Dmitry Kourakov (Russie)

Cette rencontre, placée sous le signe du respect mutuel et du renforcement des liens diplomatiques, illustre la volonté des États représentés de poursuivre une coopération dynamique avec le Sénégal dans divers domaines stratégiques.

Pèlerinage 2025 : Visite Médicale Obligatoire – Ce Que Vous Devez Savoir

Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a annoncé, dans une note officielle datée du 26 mars 2025, la mise en place d’une visite médicale obligatoire pour tous les futurs pèlerins se rendant aux lieux saints de la chrétienté.

Cette mesure entrera en vigueur dès le vendredi 28 mars 2025 et s’appliquera sur l’ensemble du territoire national.

Des Examens Médicaux Encadrés

Afin de garantir un voyage spirituel en toute sécurité, le ministère a établi une liste officielle des médecins agréés chargés de réaliser ces examens médicaux. Chaque pèlerin devra consulter un professionnel de santé habilité dans sa région pour valider son aptitude au voyage.

Vaccins Obligatoires : Fièvre Jaune et Méningite

Les autorités sanitaires rappellent que certains vaccins sont obligatoires pour les pèlerins, notamment :

  • Fièvre jaune
  • Méningite

Ces vaccinations visent à prévenir les risques sanitaires liés aux rassemblements dans les lieux de pèlerinage, où la proximité entre les fidèles peut favoriser la propagation de maladies.

Démarches à Suivre pour les Pèlerins

Se rendre dans un centre de santé agréé pour effectuer les examens médicaux requis.

Respecter les consignes sanitaires et suivre toutes les recommandations médicales.

Finaliser la procédure dans les délais impartis pour éviter toute contrainte administrative.

Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale reste disponible pour toute information complémentaire et assure un suivi rigoureux de cette campagne médicale.

Un pèlerinage en toute sérénité commence par une bonne préparation médicale. Assurez-vous de remplir cette formalité essentielle avant votre départ !

Dakar accueille le 4e Congrès Panafricain de Chirurgie de la Main

Dakar devient, du 26 au 28 mars 2025, le centre de l’excellence médicale en accueillant le 4e Congrès Panafricain de Chirurgie de la Main (SAC-MAIN) à l’hôtel Azalaï. Organisé par la Société Sénégalaise de Chirurgie de la Main (SOSECMAIN), sous la direction du Pr. Ndeye Fatou Coulibaly, cet événement scientifique majeur réunira chirurgiens et kinésithérapeutes spécialisés dans la prise en charge du membre supérieur, venus d’Afrique, d’Europe et des Amériques.

Un carrefour du savoir et de l’innovation médicale

Au-delà de son importance scientifique, ce congrès s’impose comme une véritable plateforme d’intégration et de coopération Sud-Sud, incarnant la volonté des professionnels de la santé africains de :
Mutualiser les savoirs et partager les dernières avancées en chirurgie de la main.
Renforcer les capacités régionales en favorisant la formation et l’échange d’expertise.
Bâtir une médecine de qualité, accessible aux populations du continent.

Un programme riche et innovant

Conférences et débats enrichissants sur les techniques chirurgicales avancées.
Ateliers de démonstration pour maîtriser les nouvelles approches médicales.
Rencontres professionnelles favorisant la collaboration entre spécialistes.

Le SAC-MAIN 2025 témoigne de la dynamique d’une Afrique unie autour de la science et de l’excellence médicale, portée par des experts engagés à faire progresser la médecine au service du continent.