Le Parlement britannique approuve la loi controversée sur l’expulsion vers le Rwanda des demandeurs d’asile entrés illégalement

Dans une décision historique, le Parlement britannique a donné son aval, dans la nuit de lundi à mardi, à la mise en œuvre du projet de loi controversé visant à expulser vers le Rwanda les demandeurs d’asile ayant pénétré illégalement au Royaume-Uni. Cette mesure, conçue pour décourager l’immigration clandestine, a suscité des réactions mitigées aussi bien sur la scène nationale qu’internationale.

La délibération a été précédée par une longue lutte entre la chambre haute et la chambre basse, mettant en lumière les divergences au sein du gouvernement britannique. Porté par l’exécutif, ce projet de loi a été présenté comme une pierre angulaire de sa politique migratoire, notamment pour contrer les traversées illégales de la Manche.

Kigali a accueilli favorablement cette décision, exprimant sa satisfaction quant à l’adoption du projet de loi par le Parlement britannique. Toutefois, cette initiative a suscité des inquiétudes au niveau international. L’ONU et le Conseil de l’Europe ont vivement critiqué cette mesure, exhortant le gouvernement britannique à réévaluer sa position et à agir en conformité avec le droit international des droits de l’homme.

Initialement annoncé il y a deux ans par le gouvernement conservateur, ce projet de loi vise à déplacer vers le Rwanda les demandeurs d’asile entrés clandestinement au Royaume-Uni, avec un accent particulier mis sur les traversées de la Manche à bord de canots pneumatiques.

L’appui financier au Rwanda, prévu dans le cadre d’un nouveau traité entre les deux nations, constitue un élément central de cette mesure. Cependant, des préoccupations persistent quant à la désignation du Rwanda comme un pays tiers sûr, notamment en raison des inquiétudes concernant les droits de l’homme sous le régime du président Paul Kagame.

La bataille législative entre les deux chambres du Parlement britannique a finalement pris fin avec l’approbation définitive du projet de loi, malgré les amendements proposés par la chambre des Lords. Cette décision assure l’entrée en vigueur de la loi, marquant un tournant significatif dans la politique migratoire du pays.

Cette mesure revêt également une importance politique, avec le Premier ministre mettant en avant sa volonté de mener à bien ces expulsions, dans un contexte où les conservateurs font face à des échéances électorales délicates.

Toutefois, le projet de loi a suscité de vives critiques, tant de la part de l’opposition que d’organisations de défense des droits de l’homme, qualifiant cette initiative de « brutale » et de violant les droits fondamentaux des individus. Les appels à une approche plus humanitaire et respectueuse des droits de l’homme se multiplient, mettant en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la politique migratoire britannique.

Malgré les réserves exprimées par certaines parties prenantes, le gouvernement britannique reste déterminé à mettre en œuvre cette mesure, symbolisant un défi majeur pour la protection des droits des demandeurs d’asile et des migrants dans le contexte actuel.

Renforcer le partenariat entre le Sénégal et l’Union Européenne : Une vision pour un avenir prospère

En visite à Dakar, le Président du Conseil européen, Charles Michel, a été accueilli ce lundi 22 avril au Palais de la République par le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye. Cette rencontre a été l’occasion de renforcer les liens déjà solides entre le Sénégal et l’Union Européenne, ainsi que d’explorer de nouvelles voies pour un partenariat plus étroit et fructueux.

Dans sa déclaration à la presse, le président sénégalais a exprimé sa gratitude pour le soutien continu de l’UE dans divers secteurs clés tels que l’eau, l’énergie, l’agriculture, la santé, les transports, le numérique, la jeunesse et l’emploi. Il a souligné l’importance d’un partenariat repensé, aligné sur une vision commune d’un ordre international plus équitable et adapté aux réalités du monde moderne.

Le président sénégalais a également salué l’engagement du Président Michel en faveur des relations euro-africaines, en particulier son soutien à l’adhésion de l’Afrique au G20, en vue d’une gouvernance mondiale plus équilibrée et inclusive.

En ce qui concerne les priorités du Sénégal, le président a souligné l’importance de développer un modèle économique endogène axé sur l’industrialisation, en mettant l’accent sur le secteur primaire, tout en renforçant les infrastructures économiques telles que les chemins de fer, l’électrification, les télécommunications et le réseau routier. Il a également insisté sur la nécessité de réduire progressivement le déficit budgétaire grâce à des dépenses publiques de meilleure qualité, une fiscalité plus efficace et une lutte contre l’évasion fiscale.

Enfin, les deux dirigeants ont discuté de la situation au Sahel et de la lutte contre le terrorisme, reconnaissant que la paix et la stabilité des deux continents sont étroitement liées.

Cette rencontre a souligné l’engagement des deux parties à renforcer davantage leur partenariat pour un avenir prospère, et le président sénégalais a réaffirmé sa disponibilité constante pour travailler en étroite collaboration avec les partenaires européens dans cette direction.

Appel à la Coopération Africaine pour la Gestion des Bassins Transfrontaliers

Lundi, lors d’un atelier régional sur l’hydro-diplomatie et la gouvernance des eaux transfrontalières en Afrique de l’Ouest et Centrale, le Haut-commissaire de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS), Mohamed Abdel Vetah, a appelé les États africains à renforcer leur coopération dans la gestion des bassins transfrontaliers par le biais du développement de formations en hydro-diplomatie.

M. Vetah a souligné l’importance de telles formations pour les futurs diplomates impliqués dans la gestion des ressources transfrontalières d’eau en Afrique, afin de contribuer à renforcer la coopération régionale. Il a également salué le leadership du Sénégal dans ce domaine, tout en mettant en avant la nécessité d’initiatives similaires inspirées d’expériences réussies comme celles des États-Unis et de la Suisse.

Malgré l’existence d’accords et de mécanismes de coopération dans plusieurs grands bassins, M. Vetah a souligné la fragilité de la coopération transfrontalière face aux enjeux croissants liés à la gestion des ressources en eau. Il a averti que le partage de cette ressource vitale pourrait devenir une source de tensions et de conflits majeurs dans les années à venir, soulignant l’importance d’une collaboration étroite entre les pays pour prévenir les conflits et optimiser l’utilisation des ressources de manière pacifique, équitable et durable.

Enfin, il a mis en avant les bénéfices de la gestion conjointe du fleuve Sénégal par l’OMVS, soulignant les nombreux projets collaboratifs bénéficiant aux populations locales grâce à cette coopération pacifique.

L’Afrique mobilisée pour les Objectifs de Développement Durable : Un Appel à l’Action et à l’Innovation

La Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (UNCEA) a souligné l’urgence pour le continent africain de s’engager résolument dans la réalisation des objectifs du Programme 2030 et de l’Agenda 2063, dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Lors de la dixième session du Forum régional africain sur le développement durable, la commission a appelé les États à saisir cette opportunité pour mettre en place des mesures audacieuses et innovantes, conformément aux ambitions de ces programmes mondiaux. Le forum, qui rassemble des représentants de vingt-cinq pays, se concentrera particulièrement sur le deuxième plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063.

Soulignant l’importance de l’action collective, la commission insiste sur l’adoption de trajectoires de développement durable à long terme, mettant l’accent sur l’égalité des sexes, l’inclusion sociale et le principe de ne laisser personne de côté.

Malgré les défis persistants, notamment les lacunes dans la réalisation des ODD et les effets déstabilisants de crises multiples, la commission exhorte à un renforcement des engagements en matière de climat et à un accroissement du financement pour lutter contre le changement climatique.

Le forum constitue l’un des mécanismes essentiels de suivi et de catalyseur d’actions pour atteindre ces objectifs, en complément des examens nationaux volontaires et du forum politique de haut niveau pour le développement durable.

Sous le thème « Renforcer le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 : l’Afrique que nous voulons, de l’Union africaine et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes », cette session réunira une diversité d’acteurs, du secteur privé à la société civile, autour de solutions concrètes et innovantes pour un développement durable et inclusif sur le continent.

Restructuration du Gouvernement Sénégalais : Vers un Renforcement du Rôle du Premier Ministre ?

Au Sénégal, les premiers décrets émis début avril placent tous les ministres sous l’autorité directe du Premier ministre, suscitant des réactions parmi d’anciens politiques sénégalais. Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre, souligne sur sa page Facebook que cette évolution pourrait accroître les responsabilités pénales du chef du gouvernement, le rendant potentiellement responsable des actes individuels des ministres, comme la publication d’un faux rapport.

Mamadou Thiam, ancien coordinateur de la communication présidentielle, s’interroge sur la possible consolidation des pouvoirs du Premier ministre, désormais la seule autorité à laquelle les autres ministres doivent rendre compte. Cependant, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, il n’y a pas matière à controverse : le Premier ministre est le chef d’orchestre, chaque ministre un membre de cet ensemble, avec pour unique devoir de rendre compte directement au président de la République.

Le Budget de la Commune de Diass pour 2024 : Plus d’Investissements dans les Secteurs Clés

Le budget de la commune de Diass pour l’exercice 2024 est fixé à 3,26 milliards de FCFA, dont plus de la moitié, soit 53,43 %, est allouée aux investissements dans les secteurs essentiels, a annoncé le maire Mamadou Ndione. Lors du Conseil municipal, il a déclaré que ce budget consolidé, comprenant des autorisations spéciales, reflète une augmentation significative par rapport à l’année précédente. Le taux de recouvrement des recettes s’élevant à 95,12 % est salué comme une performance remarquable, démontrant l’efficacité des équipes financières.

Les investissements, dont la majorité s’étend sur plusieurs années, représentent 43,63 % des décaissements totaux, avec un accent particulier mis sur des domaines tels que l’hydraulique, les infrastructures, l’éducation et l’environnement. L’excédent de fonctionnement capitalisé, s’élevant à 861 512 620 FCFA, est principalement alloué aux investissements à hauteur de 89,24 %, illustrant l’engagement de la commune envers le développement durable et l’amélioration de la qualité de vie de ses citoyens.

Les présidents sénégalais et gambien réaffirment leur engagement envers des relations bilatérales solides

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a effectué sa deuxième  visite officielle en République de Gambie le samedi 20 avril 2024, accompagné de membres de son Gouvernement. Il a été accueilli à l’aéroport international de Banjul par Son Excellence Monsieur Adama Barrow, Président de la République de Gambie, accompagné des membres du gouvernement de la République de Gambie.

Cette visite qui est l’une des deuxième  effectuées par Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye depuis son investiture souligne l’importance des liens fraternels profonds et étroits entre la Gambie et le Sénégal.

Elle symbolise en outre le désir profond et partagé des deux Chefs d’État de promouvoir l’esprit d’affinité et d’estime réciproque pour une collaboration mutuellement bénéfique entre les gouvernements et les peuples des deux pays.
Les deux Chefs d’État se sont entretenus de l’état des relations bilatérales historiques entre la Gambie et le Sénégal et, à cet égard, ont réaffirmé leur engagement à maintenir le Conseil Présidentiel établi en vue de continuer à porter à un niveau stratégique la coopération qui existe entre les deux pays.

Son Excellence le Président Adama Barrow a félicité le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour sa victoire électorale retentissante et son investiture en tant que 5ème Chef d’Etat de la République du Sénégal, et lui a souhaité beaucoup de succès dans la mise en œuvre des programmes novateurs de son gouvernement récemment constitué.

Son Excellence le Président Adama Barrow a également remercié Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye d’avoir effectué sa deuxième visite à l’étranger en terre Gambienne et l’a qualifiée comme un témoignage manifeste des liens historiques et fraternels qui existent entre la Gambie et le Sénégal.

Les deux Chefs d’Etat ont exprimé leur grande satisfaction sur l’état des relations bilatérales entre la Gambie et le Sénégal et ont souligné la nature consubstantielle des liens qui unissent les deux pays du fait qu’ils sont inextricablement liés par l’histoire, la géographie, la culture, les aspirations communes en matière de développement, et ont encore salué les divers efforts déployés pour renforcer davantage la coopération entre les deux pays dans de nombreux secteurs.

Les deux dirigeants ont réaffirmé la ferme volonté de leurs gouvernements de continuer à travailler ensemble pour faire progresser les excellentes relations bilatérales qui existent heureusement entre les deux Républiques sœurs et, à cet égard, ils sont convenus d’intensifier les consultations entre les autorités des deux gouvernements afin de mettre en œuvre les accords signés en matière de sécurité, de défense, de gestion des forêts et de la faune sauvage, de commerce, de transport aérien, d’éducation et de système judiciaire.

Les deux Chefs d’État ont également discuté sur divers sujets et sur l’évolution de la situation au niveau régional, continental et mondial et sont convenus de poursuivre les consultations et la coopération sur les questions d’intérêt commun. Les deux dirigeants ont reconnu les contributions des deux pays à la paix, à la sécurité et au développement par le biais de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Organisation de l’Union Africaine(OUA), des Nations unies (ONU), de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), etc.

Son Excellence le Président Adama Barrow a renouvelé son invitation à Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour le 15ème Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) qui se tiendra les 4 et 5 mai 2024 à Banjul et a remercié le gouvernement et le peuple sénégalais pour le soutien apporté afin d’assurer le succès de l’organisation du Sommet. Son Excellence M.Bassirou Diomaye Faye a exprimé son appréciation et son acceptation de participer au sommet à Banjul.

Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a exprimé ses sincères remerciements à Son Excellence le Président Adama BARROW, au gouvernement et au peuple de la Gambie pour l’accueil chaleureux et fraternel ainsi que pour la généreuse hospitalité qui lui ont été accordés ainsi qu’à sa délégation et a félicité Son Excellence le Président Barrow à l’avance pour le Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI).

Les deux chefs d’Etat sont convenus de se consulter régulièrement sur les questions d’intérêt mutuel et de tenir la prochaine session du Conseil Présidentiel Sénégalo-Gambien à Dakar, en République du Sénégal, à des dates qui seront fixées ultérieurement.

Fait à Banjul, le 20 avril 2024

Pour la République du Sénégal

SE Madame Yassine FALL
Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

Pour la République de Gambie

SE Dr. Mamadou TANGARA
Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et des Gambiens de l’Extérieur


Condamnation d’une notaire pour escroquerie à Dakar

Le juge correctionnel du Tribunal de Dakar a rendu son verdict dans l’affaire impliquant la Notaire Me Aïssatou Guèye Ndiagne et son complice Mansour Ndiaye. Me Aïssatou Guèye Ndiagne a été condamnée à deux ans de prison avec sursis pour association de malfaiteurs et escroquerie, tandis que Mansour Ndiaye a écopé de deux ans de prison ferme avec mandat d’arrêt à la clé. Ils ont également été condamnés à verser solidairement 600 millions de F CFA à la partie civile, Alpha Amadou Diallo.

Les deux accusés étaient impliqués dans la vente frauduleuse d’un terrain à Alpha Amadou Diallo, un homme d’affaires guinéen. Le tribunal a retenu leur culpabilité pour association de malfaiteurs et escroquerie, suite à quoi les peines ont été prononcées.

Alpha Amadou Diallo avait été approché par Mansour Ndiaye, qui lui avait promis la vente d’un terrain aux Almadies. Ce dernier l’a ensuite présenté à la notaire Aïssatou Guèye Diagne, qui a confirmé les dires de Ndiaye. Diallo a versé deux montants, totalisant 672 millions de F CFA, mais la vente promise n’a jamais eu lieu.

Après avoir constaté la falsification des documents et les manœuvres frauduleuses, Diallo a tenté de récupérer son argent auprès de la notaire, mais en vain. Il a découvert plus tard que ni le terrain proposé par le fiscaliste ni celui de la notaire n’existaient réellement.

Hommage à Mamadou Koné, une figure marquante de la justice ivoirienne

Mamadou Koné, magistrat hors classe, est décédé le 8 avril dernier à l’âge de 71 ans en présence du président Alassane Ouattara. Ancien ministre de la Justice et président du Conseil constitutionnel, il sera inhumé aujourd’hui à Bouaké.

Sa carrière exceptionnelle a été soulignée par plusieurs personnalités, dont le ministre de la Défense, le président de l’Ordre national et le président de la Cour des Comptes, qui l’ont qualifié unanimement d’« homme de valeur ».

Sorti major de sa promotion à l’École de la magistrature de Paris, Mamadou Koné a gravi rapidement les échelons pour devenir Garde des Sceaux, président de la Cour suprême, et président du Conseil constitutionnel. Depuis juillet 2023, il présidait le Conseil supérieur de la magistrature.

Hua Koffi, président de la Cour de cassation, a salué sa vision de la justice, la décrivant comme porteuse d’une « justice nouvelle, efficace, qui se réconcilie avec le peuple au nom duquel elle applique la loi. »

En reconnaissance de ses actes, le président Ouattara a remis le drapeau de l’État à la veuve de Mamadou Koné après le défilé des troupes. Mamadou Koné sera inhumé aujourd’hui à Bouaké.

Retour à Dakar du Président Bassirou Diomaye Faye après sa visite en Mauritanie

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, est retourné à Dakar après une brève visite en République islamique de Mauritanie pour rencontrer son homologue, le Président Ould Cheikh El Ghazouani, également Président en exercice de l’Union africaine.

Après des échanges fructueux dans une ambiance cordiale, le Président Ghazouani a convié son hôte et sa délégation à un déjeuner.

Par la suite, le Président Ghazouani a accompagné son homologue à l’aéroport international de Nouakchott dans une ambiance solennelle.

Le Président sénégalais a ainsi quitté la capitale mauritanienne après une visite de travail de quelques heures, regagnant Dakar en début de soirée.

À son arrivée, il a été accueilli par le Premier ministre et d’autres autorités civiles et militaires.

Sur ses réseaux sociaux, le président a exprimé sa gratitude envers son homologue mauritanien et le peuple mauritanien pour leur accueil chaleureux et les marques d’attention lors de sa visite. Il a souligné les convergences de vues lors de leurs entretiens, renforçant ainsi les liens historiques de bon voisinage, d’amitié fraternelle et de coopération entre les deux pays.

Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des excellentes relations entre le Sénégal et la Mauritanie, basées sur le bon voisinage, l’amitié fraternelle, le brassage socio-culturel et la coopération conviviale. Les deux chefs d’État ont échangé dans une atmosphère cordiale sur des secteurs prioritaires de la coopération, notamment la défense et la sécurité, la pêche, l’énergie, l’eau, les transports, l’économie et le commerce. Ils ont convenu de travailler ensemble de manière continue pour consolider les liens privilégiés entre les deux pays.

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