Le nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, promet de renforcer la démocratie et l’unité nationale

Le nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, s’est adressé à la nation sénégalaise mercredi soir lors d’une allocution diffusée par la RTS. Il a rendu hommage à ses compatriotes pour leur attachement aux valeurs de paix et de démocratie, affirmant que les récents changements témoignent de la vitalité démocratique du pays.

Faye a souligné sa détermination à préserver l’unité nationale et le vivre-ensemble sénégalais, affirmant que « nous n’avons qu’une seule patrie : le Sénégal ». Il a également salué les anciens combattants et rendu hommage à ses prédécesseurs pour leur contribution à la construction nationale.

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Le président Faye a exprimé sa volonté de tendre la main à tous pour renforcer la paix, la sécurité et la stabilité, nécessaires au développement du pays. Il a annoncé son intention de convoquer des concertations sur la réforme du système politique, institutionnel et judiciaire, ainsi que sur la question du chômage des jeunes, en s’appuyant sur le secteur privé.

En conclusion, le président Bassirou Diomaye Faye a affirmé sa volonté de voir le Sénégal rester uni et indivisible, en paix et en harmonie avec sa devise nationale : un Peuple, un But, une Foi.

Les familles des victimes demandent l’abrogation de la Loi d’Amnistie

 Les familles des victimes des manifestations de mars 2021 à février 2024 expriment leur profonde préoccupation quant à la récente loi d’amnistie adoptée le 6 mars dernier. Elles pressent le nouveau président de la République à agir pour la justice et à annuler cette loi controversée qui entrave le processus de réparation.

Lors de son discours d’investiture, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué la mémoire des martyrs des manifestations de mars 2021 et février 2024. En réponse, les familles des victimes exhortent fermement le chef de l’État à révoquer la loi d’amnistie.

Abdoulaye Wade, frère de Cheikh Wade tragiquement décédé lors des manifestations de mars 2021, a exprimé son opposition à cette loi lors d’une intervention sur la RFM : « Nous nous battons pour que de tels événements ne se reproduisent plus au Sénégal. Nous sommes fermement contre cette loi d’amnistie et réclamons que justice soit rendue afin d’établir les responsabilités. »

Amnesty International Sénégal et les familles des victimes plaident pour une réponse adéquate de la part du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye à leurs revendications légitimes.

Seydi Gassama, Directeur exécutif d’Amnesty International-Sénégal, dénonce cette loi comme un symbole d’impunité et un danger pour la récurrence des violences. Il insiste sur la nécessité d’abroger cette loi pour permettre la tenue d’enquêtes approfondies, affirmant ainsi que cette demande est non seulement une quête de justice, mais aussi un appel à la réparation pour les victimes et leurs familles.

Il est important de rappeler que l’Assemblée nationale sénégalaise avait voté le 6 mars dernier en faveur du projet de loi d’amnistie portant sur les événements survenus lors des manifestations politiques entre 2021 et 2024.

RDC: Félix Tshisekedi lance l’initiative pour l’emploi en RDC avec l’ONEM

Ce mercredi à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a officié la cérémonie inaugurale de la matinée dédiée à l’emploi, organisée par l’Office National de l’Emploi (ONEM), dans l’optique de forger un avenir professionnel robuste en République Démocratique du Congo (RDC).

Mme Claudine Ndusi, Ministre sortante de l’Emploi, a souligné que cet événement découle de la vision du Président Tshisekedi visant à créer plus de 6,4 millions d’emplois d’ici 2028, en mettant l’accent sur la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes.

Le Chef de l’État a réaffirmé son engagement en faveur de la création d’emplois lors de son discours, soulignant l’importance capitale de cette question pour son quinquennat en cours.

Fanon Beya, Directeur général de l’ONEM, a salué l’initiative présidentielle, plaçant l’emploi au sommet des priorités de développement en RDC, une première dans l’histoire du pays.

Lors de son investiture au Stade des Martyrs à Kinshasa, le 20 janvier 2024, le Président Tshisekedi avait déjà évoqué sa volonté de stimuler l’entrepreneuriat des jeunes pour favoriser la création d’emplois.

L’ONEM, en tant qu’organe de régulation du marché de l’emploi en RDC, s’attelle à enregistrer les demandeurs d’emploi, à délivrer des cartes de demandeurs, à valider les contrats de travail, ainsi qu’à recueillir, traiter et diffuser les données statistiques relatives au marché de l’emploi en RDC.

Commémoration du 64e anniversaire de l’Indépendance du Sénégal à travers des cérémonies de levée des couleurs

Des cérémonies de levée des couleurs seront organisées dans les gouvernances de Thiès, Diourbel, Mbacké, Saint-Louis, Matam, Kanel, et Ranérou, ainsi que dans la région de Kaolack pour célébrer le 64e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, selon un communiqué de la Zone Militaire N°7.

À Thiès et Diourbel, les cérémonies débuteront respectivement à 9 heures, en présence des gouverneurs, des commandants militaires locaux, et des représentants de la gendarmerie. À Mbacké, le préfet Khadim Hann a annoncé une cérémonie similaire, soulignant l’importance de cette commémoration malgré le contexte post-électoral.

Le gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, a également confirmé une cérémonie dans l’enceinte de la gouvernance. Dans la région de Matam, Mouhamadou Moctar Watt, accompagné du préfet Souleymane Ndiaye, présidera la cérémonie dans le jardin public de Matam. À Kanel et Ranérou, des cérémonies similaires sont prévues respectivement dans l’enceinte de la préfecture et dans la ville.

Dans la région de Kaolack, le colonel Diouma Sow de la Zone Militaire N°3 a annoncé une cérémonie de levée des couleurs à la gouvernance, avec la participation d’une section de la zone militaire, sous la direction du gouverneur de région, Ousmane Kane.

Cette année, en raison des circonstances particulières, les cérémonies se dérouleront de manière sobre, souligne-t-on, avec une participation limitée de troupes, conformément aux mesures de sécurité en vigueur. La zone militaire N°3, englobant les régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack, accueille notamment l’École Nationale des Sous-officiers d’Active (ENSOA) et le troisième Bataillon d’Infanterie.

Guinée:Appel à la restauration de l’ordre Constitutionnel pour le retour des civils au pouvoir

Les principaux partis d’opposition et organisations de la société civile en Guinée ont uni leurs voix mardi pour exiger de la junte le respect du calendrier prévoyant le retour des civils au pouvoir avant le 31 décembre 2024.

Mi-mars, le Premier ministre avait admis que les militaires au pouvoir depuis 2021 ne pourraient pas tenir leur engagement, pris sous la pression internationale, de céder le pouvoir aux civils avant la fin de l’année 2024. Il avait annoncé qu’ils resteraient à la tête du pays au moins jusqu’en 2025.

Les Forces Vives de Guinée (FVG), coalition regroupant les principaux partis d’opposition et des organisations de la société civile, ont vivement critiqué la décision de la junte de ne pas respecter l’accord conclu avec la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en octobre 2022, concernant l’organisation de l’élection présidentielle en décembre 2024.

Dans un communiqué, elles dénoncent le fait que malgré plus de deux ans de transition, la Guinée n’a toujours pas de projet de constitution, ni de code électoral, ni d’organe de gestion des élections, ni même de fichier électoral. Elles accusent également la junte de restreindre les libertés publiques et de harceler les leaders politiques.

Les partis d’opposition et la société civile appellent à la restauration des libertés publiques et au retour à l’ordre constitutionnel avant le 31 décembre, ajoutant qu’elles ne reconnaîtront plus les militaires au pouvoir après cette date. Elles critiquent le report de la fin de la transition sans aucune concertation avec les acteurs socio-politiques, ce qui compromet selon elles tout dialogue avec la junte.

En outre, elles exigent la mise en place d’un Organisme de Gestion Électorale (OGE) indépendant et consensuel, le toilettage de l’ancienne Constitution de 2010 suivi d’un référendum, ainsi que la révision du code électoral.

Le premier Ministre Ousmane Sonko s’engage pour un Sénégal souverain juste et prospère

Ousmane Sonko, fraîchement désigné Premier ministre, s’engage résolument à mettre en action le programme de campagne du président Bassirou Diomaye Faye. Ce programme, axé sur les principes de souveraineté nationale, de justice sociale et de quête de prospérité, constituera le fil conducteur de son mandat.

« Nous nous attèlerons à réaliser notre vision pour un Sénégal souverain, juste et prospère, comme nous l’avons promis lors de la campagne électorale », a-t-il déclaré suite à sa nomination par le président de la République.

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Conscient de la portée de sa fonction en tant que chef du gouvernement, chargé de coordonner les actions gouvernementales, Ousmane Sonko reconnaît la lourdeur des responsabilités qui lui incombent. En tant que président des Patriotes Africains du Sénégal pour l’Éthique, le Travail et la Fraternité (PASTEF), un parti politique désormais dissous, il affirme prendre cette mission avec sérieux et dévouement.

Le nouveau Premier ministre exprime sa gratitude envers le peuple sénégalais pour son soutien et son attachement au projet de son parti politique. Il encourage chaque citoyen sénégalais à s’approprier ce projet à travers des actions citoyennes et patriotiques, dans le but de promouvoir un changement progressif et significatif pour le pays.

 

Ousmane Sonko nommé Premier ministre du Sénégal par le président Bassirou Diomaye Faye

La nomination d’Ousmane Sonko, leader du parti PASTEF, en tant que Premier ministre par le président Bassirou Diomaye Faye, a clarifié la question du positionnement politique de Sonko.

Cette décision intervient rapidement après l’installation du président et marque le début de la formation de son gouvernement pour les cinq prochaines années.

Ousmane Sonko  49 ans, qui avait proposé la candidature de Bassirou Diomaye Faye  après l’invalidation de la sienne. a exprimé sa reconnaissance « Je mesure l’importance de la confiance que [le président Faye] a placée en ma personne », a-t-il déclaré sur la RTS .Soulignant la double responsabilité de coordonner l’action gouvernementale et de conduire les équipes vers les objectifs fixés.

Cette nomination s’accompagne également de la nomination du professeur Mary Teuw Niane en tant que directeur de cabinet du président, et de la reconduction d’Oumar Samba Ba au poste de secrétaire général de la présidence de la République.

Ces premières nominations marquent le début du mandat du nouveau président, investi le même jour que ces annonces, suite à sa victoire à l’élection présidentielle du 24 mars.

Bassirou Diomaye Faye : Nouveau Président au Palais Présidentiel

À 11h46 ce mardi, au Centre des expositions de Diamniadio, le président Bassirou Diomaye Faye a officiellement prêté serment. Peu après, il s’est dirigé vers le Palais présidentiel pour la cérémonie de passation de pouvoir avec son prédécesseur, Macky Sall.

À son arrivée au Palais de la République, le président Faye a été accueilli par les honneurs de la garde présidentielle, vêtue de rouge.

À l’intérieur, le président Macky Sall était entouré de nombreux collaborateurs, parmi lesquels le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur, le ministre des Forces armées et le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar.

À l’extérieur, une foule nombreuse s’était rassemblée le long du Boulevard de la République pour saluer le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, qui était sur le point d’arriver au Palais de la République pour la passation de pouvoir avec son prédécesseur, Macky Sall.

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Des partisans du nouveau président, arborant le drapeau national et scandant « Diomaye, Sonko », ainsi que des fidèles du président sortant, étaient présents parmi la foule venue de divers quartiers de Dakar et de régions avoisinantes.

Un important dispositif de sécurité, comprenant la police et des éléments de la gendarmerie, notamment le GIGN, avait été déployé tout autour.

La cavalerie, chargée d’accueillir le nouveau chef de l’État et de l’escorter jusqu’au palais, était positionnée au niveau du rond-point du ministère de l’Intérieur.

À l’intérieur du Palais, une haie d’honneur composée des gardes rouges et de la fanfare s’étendait du portail principal jusqu’au bâtiment central pour rendre les honneurs au nouveau locataire des lieux.

Bassirou Diomaye Faye investi Président de la République du Sénégal lors d’une cérémonie solennelle

Bassirou Diomaye Faye, âgé de 44 ans, a officiellement pris ses fonctions en tant que Président de la République du Sénégal lors d’une cérémonie solennelle qui s’est tenue ce mardi  devant les membres du Conseil constitutionnel. L’événement s’est déroulé lors d’une audience publique organisée à la salle des expositions du Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio.

« Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de Président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine », a déclaré le 5ème président élu le 24 mars avec 54,28 % des voix dès le premier tour.

Après avoir prononcé son serment, le Grand chancelier de l’Ordre national lui a remis le grand collier de la grande maîtrise de l’Ordre national, marquant ainsi symboliquement son investiture.

Inauguration solennelle de Bassirou Diomaye Faye, le cinquième Président de la République du Sénégal

La cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye, qui marque son accession à la présidence de la République du Sénégal, a débuté dans la majestueuse salle des expositions du Centre International de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), sous le regard attentif de l’APS.

Bassirou Diomaye Faye a été solennellement installé aux côtés des membres éminents du Conseil Constitutionnel, symbolisant ainsi le respect des institutions et l’avènement d’une nouvelle ère pour le Sénégal.

La cérémonie se déroule sous les auspices de nombreux dignitaires, comprenant des chefs d’État, des ministres des Affaires étrangères et des présidents d’institutions éminentes du continent africain.

Parmi les personnalités présentes, on compte notamment les présidents Adama Barro de la Gambie, Umaru Cissokho Umballo de la Guinée-Bissau, Julius Maada Bio de la Sierra Leone, ainsi que des délégations représentant la Guinée et la Mauritanie.

La présence de figures telles que le vice-président de la Côte d’Ivoire, Thiémoko Meyliet Koné, le président du Conseil national de transition au Mali, le Colonel Malick Diaw, le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, et le Président de la Commission de la CEDEAO, témoigne de l’importance de cet événement à l’échelle régionale et continentale.

Cette journée historique est également marquée par la présence distinguée du Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, signe de solidarité et de fraternité entre les nations africaines dans ce moment crucial pour le Sénégal et pour l’Afrique toute entière.