Les Lionnes affrontent le Cameroun en quart de finale du Championnat d’Afrique féminin de handball

Le mercredi 4 décembre 2024, à 17 h 00 GMT, le Sénégal affrontera le Cameroun à Kinshasa en quart de finale de la 26ᵉ édition du Championnat d’Afrique féminin de handball.

Les Lionnes du Sénégal ont réalisé un parcours solide jusqu’à présent, avec quatre victoires en cinq matchs. Elles ont dominé leurs adversaires successivement :

  • Kenya (39-9)
  • Cap-Vert (37-22)
  • Égypte (21-16)
  • Algérie (23-16)

Cependant, elles ont subi une défaite contre le Congo (17-25) lors de leur dernier match de poule. Cette performance a permis aux Lionnes de se classer troisièmes du groupe A avec 8 points, derrière l’Égypte et le Congo.

Un adversaire de taille

Le Cameroun, équipe aguerrie aux grandes compétitions africaines, constitue un adversaire redoutable. Pour atteindre la demi-finale, les Sénégalaises devront faire preuve de détermination et de rigueur. Ce match est une occasion pour elles de prolonger leur parcours et viser une place en finale, voire décrocher un premier sacre continental.

Un tournoi de haut niveau

Cette édition du Championnat réunit douze équipes, réparties en deux groupes. Le groupe A comprend :

  • Sénégal, Congo, Égypte, Algérie, Cap-Vert, Kenya.
    Le groupe B inclut :
  • Angola, RD Congo, Tunisie, Guinée, Cameroun, Ouganda.

Le Sénégal avait terminé quatrième de la 25ᵉ édition en novembre 2022, ce qui leur avait permis de participer à leur premier Championnat du monde féminin de handball en 2023, où elles avaient atteint le tour principal, un exploit historique.

Sénégal : Réforme de la défense et manœuvre nationale « Saloum 2024 »

Le général de brigade Maguette Ndiaye, chef d’état-major de l’Armée de terre, a annoncé à Kaolack une réforme majeure de la loi sur la défense nationale, bientôt rebaptisée loi sur la défense et la sécurité nationales. Cette initiative vise à renforcer la coopération entre les forces de défense et de sécurité pour une réponse adaptée aux menaces contemporaines.

Une synergie d’action pour une sécurité renforcée

Lors d’une conférence de presse au camp Sémou Djimith Diouf, en prélude à la manœuvre nationale « Saloum 2024 », le général Ndiaye a souligné l’importance d’une coordination optimale entre toutes les entités sécuritaires.

« Il faut une synergie d’actions pour mutualiser toutes les capacités et les efforts des forces de défense et de sécurité, et les synchroniser pour une efficacité optimale », a-t-il déclaré.

Cette réforme s’inscrit dans une démarche de modernisation des approches sécuritaires face à la complexité croissante des menaces, qu’elles soient conventionnelles ou asymétriques.

La manœuvre « Saloum 2024 » : un test grandeur nature

Prévue du 2 au 8 décembre dans les régions de Kaolack et Fatick, la manœuvre nationale « Saloum 2024 » mobilisera environ 4 500 éléments des forces armées et de sécurité, soutenus par plus de 500 véhicules, sept aéronefs, 16 navires et autres embarcations.

Cet exercice, qui fait suite à « Saloum 2018 », « Falémé 2020 », et « Ferlo 2022 », a pour objectif de :

  • Renforcer l’autonomie des armées en matière de conception et d’exécution d’opérations complexes ;
  • Tester la capacité des forces sénégalaises à répondre à des défis simultanés sur terre, en mer et dans les airs.

Une réponse aux défis sécuritaires sous-régionaux

Face à un contexte marqué par des conflits et des menaces émergentes, le Sénégal mise sur l’intégration des forces de défense et de sécurité. En combinant des exercices terrestres et maritimes dans des zones stratégiques comme Kaolack et Fatick, « Saloum 2024 » offre une préparation réaliste aux défis sécuritaires.

Parallèlement, la réforme de la loi sur la défense témoigne d’une volonté d’adopter des stratégies modernes et de se doter d’équipements adaptés aux exigences actuelles.

« L’objectif est de garantir la sécurité de nos citoyens et de contribuer à la stabilité de la sous-région », a affirmé le général Ndiaye.

En modernisant sa législation et en intensifiant ses exercices, le Sénégal confirme son ambition d’être un acteur clé de la sécurité en Afrique de l’Ouest.

le Président Bassirou Diomaye Faye reçoit son homologue Gabonais

Le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli ce vendredi au Palais de la République de Dakar son homologue gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, accompagné de son épouse, Zita Oligui Nguema.

Cette visite officielle marque un moment fort dans les relations bilatérales entre le Sénégal et le Gabon, soulignant leur amitié exemplaire et leur partenariat stratégique.

Sur son compte officiel X, le président Faye a exprimé son enthousiasme :

« J’ai le grand plaisir d’accueillir aujourd’hui au Palais de la République, mon frère, Son Excellence le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la République gabonaise, et son épouse, Madame Zita Oligui Nguema. Cette visite officielle reflète l’excellence des relations entre le Sénégal et le Gabon, fondées sur la fraternité africaine et une vision commune d’un partenariat stratégique. »

Au cours de cette rencontre, les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération entre leurs pays dans des domaines clés, en mettant en avant leur vision commune pour le développement et la prospérité de l’Afrique.

Ousmane Sonko démissionne de l’Assemblée nationale pour se consacrer à la primature

Ousmane Sonko, leader du mouvement Pastef, a annoncé ce 2 décembre 2024 sa démission de l’Assemblée nationale, affirmant son choix de se consacrer pleinement à son rôle de Premier ministre. Cette décision intervient alors que les 165 députés élus lors des législatives anticipées du 17 novembre entament officiellement leurs fonctions, marquant le début de la quinzième législature au Sénégal.

« Je reste à la primature »

Malgré son élection comme député, Ousmane Sonko a confirmé qu’il ne siégerait pas à l’Assemblée nationale :

« Je reste à la primature. Le président a besoin de moi pour poursuivre le travail engagé », a-t-il déclaré.

Lors de sa visite à l’Assemblée, Sonko a déposé sa lettre de démission, expliquant qu’il souhaite continuer à épauler le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, dans la réalisation des projets prioritaires du gouvernement.

Un message clair à son groupe parlementaire

Avant de quitter l’Assemblée, Ousmane Sonko a rencontré les députés de son groupe politique pour leur transmettre des consignes. Ce départ, bien qu’inattendu, illustre une stratégie visant à renforcer son engagement dans l’exécutif, tout en laissant à ses alliés la tâche de représenter Pastef au Parlement.

Une étape déterminante pour la vie politique

L’annonce de Sonko intervient à un moment charnière pour le Sénégal, avec une nouvelle législature qui s’apprête à aborder des défis majeurs. Le choix de Sonko de rester au sein de l’exécutif pourrait marquer un tournant dans sa carrière politique et dans la dynamique entre les institutions.

Thiaroye 44 : le Sénégal honore la mémoire des Tirailleurs sénégalais avec des mesures historiques

Le 1er décembre 2024, le Sénégal a commémoré le 80e anniversaire du massacre de Thiaroye, un moment marquant de son histoire. La cérémonie, présidée par le Président Bassirou Diomaye Faye, a réuni des dirigeants africains, des personnalités internationales et des citoyens venus rendre hommage aux tirailleurs sénégalais.

Une cérémonie riche en symboles

Les commémorations ont débuté par un dépôt de gerbes de fleurs au cimetière de Thiaroye, suivi d’une visite du mémorial où le Professeur Mamadou Koné a présenté une exposition intitulée « Thiaroye 44 : une mémoire blessée ». La journée s’est poursuivie avec une cérémonie militaire et civile au camp Lieutenant Amadou Lindor Fall, marquant une nouvelle étape dans la reconnaissance de ce drame historique.

Cinq mesures présidentielles pour pérenniser la mémoire

Dans son discours, le Président Faye a dévoilé cinq initiatives majeures visant à inscrire durablement l’héritage des tirailleurs sénégalais dans la mémoire collective :

  1. Édification d’un mémorial à Thiaroye, ouvert au public et aux nations africaines ayant contribué à ce corps militaire.
  2. Création d’un centre de documentation et de recherche dédié aux Tirailleurs sénégalais.
  3. Nomination de rues et places pour commémorer le massacre de Thiaroye.
  4. Intégration de l’histoire de Thiaroye dans les programmes scolaires, afin de sensibiliser les jeunes générations.
  5. Soutien accru à la recherche historique, pour approfondir la compréhension de cet épisode et valoriser l’héritage des tirailleurs.

Un tournant dans la reconnaissance historique

Le Président a affirmé que ces mesures reflètent la volonté de préserver et transmettre cet héritage, essentiel à l’unité nationale et à la mémoire africaine. Ces actions honorent non seulement les victimes de Thiaroye 44, mais réaffirment également le rôle central du Sénégal dans la construction d’une mémoire panafricaine collective.

80ᵉ anniversaire du massacre de Thiaroye : Dakar accueille les présidents de la Gambie et de la Guinée-Bissau

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli ce samedi à Dakar ses homologues, le Président de la Gambie, Adama Barrow, et le Président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló. Ces derniers se sont joints aux cérémonies commémoratives marquant le 80ᵉ anniversaire du massacre de Thiaroye, un hommage solennel rendu aux tirailleurs sénégalais.

Une mémoire collective honorée

Ces célébrations rappellent un épisode tragique de l’histoire, où des soldats africains ayant combattu pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale furent victimes de répression. Ce rassemblement est aussi l’occasion de réaffirmer l’importance du souvenir et du devoir de mémoire pour l’Afrique et le monde.

En présence des chefs d’État et de nombreuses personnalités, les cérémonies visent à honorer le courage et le sacrifice des tirailleurs sénégalais tout en portant un message de paix et de réconciliation.

Macky Sall annonce sa démission de son mandat de député après les législatives

Dans un communiqué publié ce vendredi 29 novembre 2024 sur son compte X, l’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall, a annoncé qu’il renoncera à son mandat de député à l’ouverture de la prochaine législature.

Cette décision intervient après la proclamation des résultats définitifs des élections législatives du 17 novembre 2024 par le Conseil constitutionnel. Macky Sall, leader de la coalition Takku Wallu Sénégal, avait dirigé la liste de cette dernière lors des élections.

 


« Je démissionnerai de mon mandat de député à l’ouverture de la prochaine législature, afin qu’il en soit tiré les conséquences de droit, »
a-t-il déclaré dans son communiqué.

Gratitude envers les électeurs et appel à l’unité

Macky Sall a exprimé sa reconnaissance envers les électeurs ayant soutenu sa coalition.

« Je tiens à renouveler mes sincères remerciements aux concitoyens et concitoyennes qui ont porté leur choix sur la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal que j’ai eu l’honneur de diriger, » a-t-il affirmé.

Il a également salué le peuple sénégalais pour son engagement envers la paix, la stabilité et la démocratie, valeurs qu’il considère comme essentielles au vivre-ensemble national.

Un choix en cohérence avec ses engagements

L’ancien président a rappelé que sa décision de renoncer à siéger à l’Assemblée nationale s’inscrit dans une promesse faite avant les élections, démontrant sa volonté de respecter ses engagements.

« J’ai accepté de diriger cette liste dans un esprit de vitalité démocratique, mais je tiens à rester fidèle à ma parole, » a-t-il expliqué.

Macky Sall a enfin adressé ses vœux de réussite aux nouveaux députés, réitérant son attachement à un Sénégal uni et stable.

« Vive le Sénégal uni, dans la paix, la stabilité et la cohésion nationale, » a-t-il conclu.

Coopération Sénégal-Russie : Discussions stratégiques autour de l’énergie et des hydrocarbures

Le Ministre sénégalais de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a accueilli ce jeudi Son Excellence Dmitry Viktorovich Kourakov, ambassadeur de Russie au Sénégal, pour une audience marquant une nouvelle étape dans le partenariat entre les deux nations.

Cette rencontre fait suite à la participation récente du ministre sénégalais à la Russian Energy Week, tenue à Moscou du 26 au 28 septembre dernier.

« Cette réunion a permis d’approfondir les discussions sur les opportunités de collaboration stratégique dans les secteurs de l’énergie et des hydrocarbures, » a déclaré Birame Souleye Diop.

renforcer les liens énergétiques

Les échanges ont notamment porté sur le renforcement des investissements russes dans le domaine énergétique sénégalais, ainsi que sur des projets conjoints dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures.

« Les discussions avec la Russie s’inscrivent dans une dynamique d’ouverture et de diversification de nos partenariats stratégiques, » a ajouté le ministre.

L’ambassadeur Dmitry Viktorovich Kourakov a salué cette coopération bilatérale, réaffirmant l’engagement de la Russie à soutenir le développement énergétique du Sénégal.

une coopération en pleine expansion

Cette rencontre illustre la volonté des deux pays d’approfondir leur collaboration dans des secteurs stratégiques, consolidant ainsi les relations bilatérales amorcées lors de précédentes discussions.

Bassirou Diomaye Faye exige la fermeture des bases militaires françaises au Sénégal

Lors d’entretiens accordés à l’AFP et à France 2, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé la souveraineté de son pays, déclarant que celle-ci est incompatible avec la présence de bases militaires étrangères.

« Le Sénégal est un pays indépendant, c’est un pays souverain, et la souveraineté ne s’accommode pas de la présence de bases militaires, » a-t-il martelé depuis le palais présidentiel de Dakar.

pas de rupture, mais un nouveau partenariat

Malgré cette décision, le chef de l’État a insisté sur le maintien d’une collaboration avec la France, dans un cadre renouvelé.

« Présence militaire ou absence militaire ne doit pas être égal à rupture, » a-t-il affirmé, tout en soulignant l’importance d’un partenariat économique et diplomatique équilibré avec l’ancienne puissance coloniale.

Il a également cité d’autres exemples de coopération internationale :

« La Chine est notre premier partenaire commercial sans avoir de base militaire au Sénégal. Est-ce que pour autant, on parle de rupture ? Non, » a-t-il rappelé.

reconnaissance historique et évolution des relations

Bassirou Diomaye Faye a salué une avancée importante dans les relations avec la France : la reconnaissance par Emmanuel Macron du massacre de Thiaroye en 1944.

« Le fait que le Président français ait reconnu ce massacre dans une lettre est un grand pas vers une relation équilibrée et respectueuse, » a déclaré le président sénégalais.

une doctrine de coopération militaire mise à jour

Le chef de l’État a annoncé une prochaine révision de la doctrine de coopération militaire, affirmant que celle-ci exclura toute base étrangère sur le sol sénégalais.

« Cette mise à jour impose évidemment qu’il n’y ait plus de bases militaires de quelque pays que ce soit, mais elle introduit aussi d’autres évolutions dans notre coopération avec nos partenaires, » a-t-il expliqué.

contexte de réduction des effectifs militaires français en afrique

Cette annonce intervient alors que la France réduit progressivement ses effectifs militaires en Afrique. Au Sénégal, les forces françaises pourraient passer de 350 à une centaine de soldats, selon des sources proches de l’exécutif français.

Amadou Hott candidat à la présidence de la BAD avec le soutien officiel du Sénégal

Amadou Hott, ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale du Sénégal, a annoncé qu’il bénéficie désormais du soutien officiel de son pays dans sa candidature à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).

« Je suis honoré d’être le candidat du Sénégal à la présidence de la BAD », a déclaré Hott ce jeudi sur X (anciennement Twitter), affirmant son ambition de diriger l’une des institutions financières les plus influentes du continent.

Un programme axé sur la prospérité durable en Afrique

Dans son programme, Amadou Hott met l’accent sur l’importance de « d’accélérer les résultats pour une prospérité durable en Afrique », un objectif qu’il considère essentiel pour la transformation économique du continent. Il plaide également pour des partenariats renforcés avec le secteur privé et insiste sur l’autonomisation des jeunes et des femmes, des leviers qu’il juge indispensables pour un « changement transformateur ».

Démission pour se concentrer sur sa candidature

Pour se consacrer pleinement à sa campagne, Hott a démissionné de son poste d’envoyé spécial du président de la BAD pour l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (AGIA), une initiative qu’il avait rejoint en décembre 2022. Cette démission témoigne de sa détermination à succéder à Akinwumi Adesina, l’actuel président de la BAD, dont le mandat arrive à son terme.

Amadou Hott avait quitté le gouvernement sénégalais à la fin du mandat du président Macky Sall, pour se consacrer à la promotion des infrastructures vertes en Afrique, une cause qu’il continue de défendre avec passion.