Auteur/autrice : Cynthiche Pandi

Aliou Mamadou Dia, candidat de la coalition AMD 2024 à la prochaine élection présidentielle, a promis de débloquer une enveloppe de 100 milliards de francs CFA pour résoudre définitivement les problèmes d’assainissement de la commune de Kaolack s’il est élu.

Lors d’une caravane de campagne dans la capitale du Saloum, Dia a déclaré son engagement à résoudre les problèmes persistants d’assainissement de Kaolack, symbolisés par le marché central, marqué par l’insalubrité et l’occupation anarchique de l’espace public.

« Si je suis élu président de la République du Sénégal, je vais mettre en place une enveloppe de 100 milliards de francs CFA pour régler définitivement les problèmes récurrents d’assainissement de la commune de Kaolack, dans les cinq années de mon premier mandat », a-t-il déclaré.

Dia a également promis de moderniser les marchés en concertation avec les acteurs du secteur et de construire un port de dernière génération à Kaolack pour relancer l’activité portuaire, affirmant que l’inactivité du port actuel est due à un manque de vision des gouvernants.

En outre, il a annoncé un programme de mécanisation de l’agriculture pour revitaliser le bassin arachidier et soutenir les jeunes, les femmes, les commerçants et les transporteurs.

Boubacar Camara, candidat à l’élection présidentielle du prochain dimanche, s’engage à mettre en place un fonds revolving de 8000 milliards de francs CFA entièrement dédié au secteur de l’éducation, s’il est élu. Cette annonce a été faite lors de sa participation à l’initiative « L’Education face aux candidats » organisée par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation (COSYDEP) à Dakar jeudi dernier.

Selon Camara, ce fonds sera alimenté par les ressources naturelles, notamment une part du pétrole, de l’or et du zircon. Il sera structuré de manière à perdurer tout au long de l’existence de l’État du Sénégal. Il est le seul candidat à avoir répondu à l’invitation de la COSYDEP, alors que neuf autres candidats ont été représentés sur les 18 en lice.

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Camara propose un schéma innovant basé sur un partenariat public-privé, exigeant des entreprises ayant des marchés avec l’État de contribuer à ce fonds. Il souligne également l’importance de la participation des entreprises privées à ce fonds, proposant qu’elles contribuent financièrement à la construction d’écoles et de classes plutôt que de simplement fournir des fournitures scolaires.

Le candidat critique les gouvernements précédents pour ne pas avoir investi suffisamment dans l’éducation, malgré les recommandations des différentes consultations. Il insiste sur la nécessité d’adapter les contenus d’enseignement en introduisant les langues nationales ainsi que l’anglais, et en mettant un accent particulier sur les matières scientifiques.

Pour Camara, il est essentiel de rediscuter de la finalité de l’éducation afin de former un capital humain jeune pour le développement du pays, contrairement à l’objectif colonial qui visait à former des commis pour soutenir l’administration coloniale.

Les participants à la réunion, comprenant des syndicats, des parents d’élèves et des organisations actives dans le domaine de l’éducation, ont interpellé les autres candidats sur leurs propositions programmatiques dans le domaine de l’éducation.

Le candidat de la coalition « MLD Tekki 2024 » à la présidentielle sénégalaise du 24 mars, Mamadou Lamine Diallo, ambitionne de placer le département de Podor au cœur de la sécurité alimentaire nationale.

S’exprimant à la Place de l’Indépendance de Podor à l’issue d’une caravane à travers la ville, Mamadou Lamine Diallo a souligné le potentiel agricole considérable de la région, notamment dans la production de riz, d’oignon, de tomate et de pomme de terre. Il a affirmé vouloir exploiter cette base solide pour dynamiser l’agriculture locale et en faire le pivot de la sécurité alimentaire du pays.

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Le candidat a également mis en lumière l’urgence de résoudre la question de la dette des agriculteurs envers les banques, une dette qui entrave leur capacité à investir et à produire. Il préconise la mise en place d’un système de financement plus flexible pour stimuler la productivité, abaisser les prix des denrées et améliorer les revenus des ménages.

Mamadou Lamine Diallo a également insisté sur l’importance de l’industrialisation pour la création d’emplois, affirmant qu’il ne céderait pas aux pressions du Fonds monétaire international pour fermer des usines d’huile.

En ce qui concerne l’éducation, le candidat s’est engagé à respecter les accords signés avec les syndicats d’enseignants et à mettre en place des réformes visant à rendre l’université plus accessible et efficace. Il prévoit notamment la décongestion de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) en délocalisant certaines facultés vers Keur Massar et Guédiawaye.

Mamadou Lamine Diallo a également promis une distribution plus équitable des bourses étudiantes, sans retard de paiement.

Enfin, il a souligné sa vision de développement pour le Sénégal, mettant en avant la création de pôles régionaux de développement comprenant des centres hospitaliers universitaires et des aéroports de niveau sous-régional.

Dans l’ensemble, Mamadou Lamine Diallo défend une approche holistique visant à renforcer l’autosuffisance alimentaire, stimuler l’industrialisation, améliorer l’éducation et favoriser un développement équilibré à travers le pays.

Le candidat de la coalition « Diomaye président », Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a fait des engagements clairs lors d’un rassemblement à Mbacké. Il s’est engagé à améliorer la qualité des semences d’arachide et à résoudre le problème de la cherté des engrais.

À Mbacké, peu avant 2 heures du matin, Bassirou Diomaye Faye a été accueilli par une foule enthousiaste, principalement des jeunes, qui l’attendait avec impatience. Il a ensuite fait sa déclaration au rond-point Darou Salam, à la gare ferroviaire, à la station Elton et au boulevard Ndoyène.

De nombreux partisans sont venus de la ville de Touba pour montrer leur soutien, escortant le convoi du candidat sur plusieurs kilomètres avec des chants de « victoire au premier tour pour Diomaye ».

Bassirou Diomaye Faye a souligné le problème de la cherté des engrais, déplorant que les agriculteurs paient entre 20 000 et 30 000 francs CFA pour un sac d’engrais. Il a promis de résoudre cette question s’il est élu président.

En plus de ses engagements concernant l’agriculture, il a également pris des engagements pour résoudre les problèmes d’eau et d’assainissement à Touba, affirmant que le gouvernement actuel a échoué à résoudre ces problèmes au cours de ses douze années au pouvoir.

Sa détermination à résoudre ces problèmes était claire. Il a qualifié l’inaction du gouvernement actuel de « manque de sérieux » et a affirmé que sa coalition était prête à relever ces défis avec sérieux et volonté.

La caravane de Bassirou Diomaye Faye a quitté Mbacké avant l’aube pour se rendre à Dahra Djolof pour un autre meeting, poursuivant ainsi sa campagne avec détermination.