Femmes Handicapées de Bakel : L’Élan Vers l’Indépendance Économique

Dans la commune de Bakel, un groupe de femmes vivant avec un handicap  uni pour former un Groupement d’Intérêt Économique (GIE), avec un objectif clair : devenir autonomes. Leur initiative ? La création d’une fabrique de savons, une démarche non seulement pour subvenir à leurs besoins mais aussi pour briser le cycle de la dépendance.

Un Engagement envers l’Indépendance

Chaque week-end, ces femmes se réunissent dans leur unité de production, où règne une atmosphère de détermination et de gaieté. Bien que confrontées à divers types de handicaps, elles ont uni leurs forces pour lutter contre la précarité et se considèrent désormais comme une famille. Pour elles, l’activité n’est pas seulement une nécessité économique, mais aussi une affirmation de leur dignité et de leur capacité à contribuer à la société.

Des Savons Fabriqués avec Passion, mais la Route de la Commercialisation est Semée d’Obstacles

La fabrication des savons est au cœur de leur entreprise. Utilisant des techniques artisanales, elles produisent une gamme variée de savons, y compris des produits naturels. Cependant, la commercialisation de leurs produits reste un défi. Bien que les savons soient disponibles localement, la pénétration du marché reste limitée. Malgré leurs efforts, elles font face à une concurrence accrue et aspirent à une plus grande visibilité pour leurs produits.

Des Besoins Non Satisfaits et des Rêves à Réaliser

Le chemin vers l’indépendance économique est parsemé d’obstacles pour ces femmes courageuses. Le manque d’infrastructures adéquates, tels qu’un siège social propre, un espace de stockage et un moyen de transport, entrave leur croissance. Elles appellent à un soutien accru des autorités locales et des organismes gouvernementaux pour les aider à réaliser leur plein potentiel et à étendre leur impact.

À travers leur détermination et leur persévérance, ces femmes démontrent que le handicap n’est pas une barrière insurmontable, mais plutôt un défi à relever. Avec le bon soutien et les opportunités, elles sont prêtes à transformer leurs rêves en réalité et à inspirer les générations futures.

Thierno Alassane Sall promet de renégocier les licences de pêche à Saint-Louis

Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, a fait une promesse lundi à Saint-Louis (nord) : s’il est élu président, il renégociera les licences de pêche.

Lors d’une tournée dans la ville, Sall a déclaré aux journalistes qu’il envisageait de « renégocier les licences de pêche et de revoir l’ensemble des accords qui ont conduit le Sénégal à être perdant sur toute la ligne ».

Il a souligné l’importance de Saint-Louis en tant que ville de pêcheurs, notant que de nombreux habitants, en particulier de Guet Ndar, se tournent vers l’émigration clandestine vers l’Espagne. Sall a exprimé sa volonté de restaurer la souveraineté culturelle du Sénégal, en commençant par Saint-Louis.

Il a critiqué le fait que Saint-Louis porte le nom d’un roi français, soulignant que cela va à l’encontre de l’indépendance culturelle du pays. Sall a appelé à récupérer la souveraineté culturelle et économique du Sénégal, dénonçant l’héritage colonial visible dans la ville, notamment à travers les références à Faidherbe.

En conclusion, le leader du parti République des valeurs a insisté sur la nécessité de restaurer la souveraineté culturelle et économique du Sénégal.

Anta Babacar Ngom appelle à voter pour la rupture et le changement

Anta Babacar Ngom, candidate à l’élection présidentielle de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC), a lancé un appel aux électeurs à Fatick, les invitant à voter pour la rupture et le changement lors du scrutin du 24 mars 2024.

Lors d’une caravane organisée par ses partisans dans les rues de Fatick, Ngom a déclaré : « Le 24 mars 2024, nous devons voter pour la rupture et la relève. Il est temps d’aller vers le changement. Ensemble, nous travaillerons pour le bien de notre pays. »

Elle a souligné l’importance de mettre en valeur la valeur et l’engagement des femmes le jour du scrutin, affirmant que leur voix doit être entendue. Ngom, présidente de l’ARC et seule candidate à l’élection présidentielle, a argumenté que le poste de président de la République ne devrait pas être exclusivement réservé aux hommes.

« Les femmes jouent un rôle crucial dans la gestion des entreprises, des groupements d’intérêt économique, des foyers, entre autres. Alors, pourquoi seuls les hommes devraient-ils être candidats ? », s’est-elle interrogée.

Ngom a encouragé ses partisans à mobiliser autant d’électeurs que possible pour garantir une victoire éclatante de l’Alliance pour la relève citoyenne le 24 mars.

Amadou Bâ promeut le développement de Nioro du Rip et la souveraineté alimentaire

Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 24 mars, a affirmé lors d’une manifestation à Nioro du Rip (centre) que cette ville doit devenir un pôle de développement en exploitant ses vastes potentialités et en renforçant l’intégration avec la Gambie voisine.

Lors d’une caravane politique organisée sous un soleil brûlant, Bâ a souligné l’importance de faire de Nioro un centre de développement en valorisant ses atouts, notamment dans les secteurs du tourisme et de l’agriculture, grâce à des mécanismes d’intégration avec la Gambie. Il a salué la forte mobilisation des habitants locaux comme un signe de leur engagement et de leur détermination envers le développement de la région.

Bâ s’est engagé à renforcer les politiques publiques déjà initiées dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE), soulignant l’importance de la souveraineté alimentaire dans son programme. Il a insisté sur le potentiel de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage et de la réhabilitation des terres cultivables pour atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Le candidat a assuré que ses projets étaient solides, quantifiés et accompagnés d’indicateurs de performance, en opposition à d’autres leaders politiques qui, selon lui, ne font que raconter des histoires sans fondement. Il a exhorté les habitants à ne pas se laisser tromper par de telles déclarations, affirmant qu’ils avaient choisi le travail, la paix et la stabilité.

En conclusion, a encouragé les habitants de Nioro du Rip à rester vigilants et à poursuivre leur engagement pour le développement de leur région.

Bassirou Diomaye Faye s’engage à soutenir l’artisanat avec un fonds de 5 milliards de FCFA

Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition « DiomayePrésident« , a promis lors d’une manifestation à Kolda (sud) de créer un Fonds de soutien à l’artisanat d’une valeur de 5 milliards de francs CFA s’il remporte l’élection présidentielle du 24 mars.

Lors d’une caravane organisée par sa coalition dans les rues de Kolda, Faye a déclaré : « Nous allons soutenir l’artisanat dès les premières années de mon mandat en mettant en place un Fonds de soutien de 5 milliards de francs CFA spécifiquement dédié à ce secteur. » L’événement a attiré une foule enthousiaste.

Faye a souligné le besoin d’appuyer les 120 corps de métiers de l’artisanat, notant que les artisans sont souvent exclus des marchés publics. Il a également promis la création de centres de formation technique et de zones économiques pour stimuler le secteur artisanal à Kolda, en présence du leader de Pastef, Ousmane Sonko.

« Il y a une énergie palpable à Kolda et une population qui soutient notre projet de changement. Notre objectif est de canaliser cette énergie en créant des opportunités d’emploi. Nous prévoyons d’établir des zones économiques aménagées et des centres de formation dans chaque département du Sénégal pour soutenir les jeunes et les femmes, » a-t-il ajouté.

Faye a appelé ses partisans à se mobiliser pour garantir une victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle.

Aliou Mamadou Dia s’engage à autonomiser économiquement les femmes de Tambacounda

Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti pour l’unité et le rassemblement (PUR), a affirmé son engagement à rendre les femmes de la région de Tambacounda économiquement autonomes s’il est élu président de la République.

Lors d’une caravane organisée par sa coalition à travers les rues de Tambacounda, M. Dia a souligné que l’autonomisation financière des femmes était une priorité. Selon lui, pour atteindre cet objectif, il est crucial de leur garantir l’accès à l’eau, à l’énergie, ainsi qu’aux services sociaux de base et à la terre. Il a également promis de faciliter l’accès au financement et à la formation pour les femmes de la région.

M. Dia a insisté sur l’importance d’accélérer le processus d’autonomisation financière des femmes, soulignant son engagement à lutter contre la pauvreté. Il a rappelé que le taux de pauvreté à Tambacounda dépasse les 60%, malgré les vastes potentialités, opportunités et ressources des régions orientales telles que Tambacounda et Kédougou.

Le candidat a exprimé son intention de moderniser le chemin de fer et de le transformer en un réseau moderne, tout en promettant d’inaugurer le premier train à grande vitesse (TGV) du Sénégal d’ici les dix prochaines années.

M. Dia a également affirmé son engagement à revitaliser le tourisme dans la région en repeuplant le Parc National de Niokolo Koba (PNKK) avec des espèces sauvages disparues, prenant exemple sur le parc Kruger en Afrique du Sud. Il a souligné la valorisation des opportunités culturelles de la région, en mettant l’accent sur l’expression culturelle des minorités telles que les bédiks, les bassaris et les cognaguis.

Enfin, le candidat a émis le souhait de moderniser Tambacounda en exploitant pleinement les opportunités régionales, avec pour objectif de faire de la région un hub touristique majeur en valorisant ses atouts.

Affrontements à Matam: Bureau des Douanes et Véhicule de la Police Saccagés

Des affrontements ont éclaté à Matam (nord-est) entre des jeunes et les forces de l’ordre, après la mort tragique d’un conducteur de moto-Jakarta dimanche dernier. Lundi, le bureau des Douanes de Matam ainsi qu’un véhicule de la Police des frontières ont été saccagés lors de ces émeutes, comme rapporté par nos sources .

Les troubles ont débuté dimanche soir et se sont poursuivis dans plusieurs quartiers de la ville jusqu’à lundi. En matinée, des jeunes ont mis le feu à un véhicule de la Police des frontières et au bureau des Douanes, situé à proximité du fleuve.

L’accident fatal s’est produit à l’entrée de la commune de Matam dimanche soir, lorsque le conducteur de la moto-Jakarta a été mortellement heurté par un véhicule circulant en direction de Ourossogui. Malgré l’évacuation rapide par les sapeurs-pompiers, le conducteur est décédé des suites de ses blessures.

La mort du jeune homme a déclenché des affrontements entre les jeunes du quartier de Soubalo, d’où il était originaire, et les policiers. Les forces de l’ordre, notamment le commissariat de police de Matam, ont dû faire face à ces émeutes pendant toute la nuit de dimanche, recevant finalement le renfort de l’escadron de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Ourossogui.

La candidate de l’ARC appelle à un Patriotisme Économique pour le Développement du Sénégal

Dans le cadre de sa campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars, la candidate de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC) a mis en avant le concept de « patriotisme économique », affirmant que le développement du Sénégal ne peut être réalisé que par les Sénégalais eux-mêmes.

Anta Babacar Ngom, s’exprimant lors d’une étape à Kaolack, a souligné l’importance de promouvoir l’idée de « consommer ce que nous cultivons, cultiver ce que nous consommons ». Elle a déclaré que les ressources naturelles du Sénégal ne devraient plus être dilapidées ou exportées à l’étranger, mais plutôt utilisées au bénéfice du peuple sénégalais.

Insistant sur le potentiel humain du Sénégal, notamment sa jeunesse et ses femmes, elle a appelé à un engagement collectif pour le développement du pays, affirmant que les Sénégalais sont les seuls à même de construire leur avenir par leurs compétences et leur détermination.

Anta Babacar Ngom a également souligné le besoin urgent de résoudre le problème de l’emploi des jeunes par le biais d’une politique d’industrialisation. Elle a critiqué le discours politique traditionnel qui, selon elle, n’a pas réussi à apporter de solutions concrètes à ce problème.

La candidate a également évoqué la situation actuelle de la région de Kaolack, regrettant son déclin malgré son potentiel agricole. Elle a appelé à une volonté politique forte pour exploiter pleinement les ressources de la région et contribuer ainsi à son développement réel.

Anta Babacar Ngom a conclu en exhortant les Sénégalais à marquer une rupture et une relève lors des élections, affirmant que c’est aux jeunes du pays de prendre en main leur destinée plutôt que de la confier à d’autres.

Forum sur la Violence Électorale: Sensibilisation et Engagement à Saint-Louis

Un forum dédié à l’échange d’expériences sur la violence électorale et son impact sur les communautés s’est ouvert lundi à Saint-Louis (nord), à l’initiative de l’Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique (OSIDEA), rapporte l’APS.

Cet événement s’inscrit dans le cadre du projet « éducation citoyenne des jeunes pour la prévention et la résolution des conflits en période électorale ».

« Boubacar Bâ, coordonnateur de la subdivision NDI (National Democratic Institute) pour le compte de l’OSIDEA, a déclaré : « Nous menons cette campagne de sensibilisation et d’éducation citoyenne pour encourager une participation massive et pacifique à l’élection présidentielle ».

M. Bâ a également souligné que le Sénégal est reconnu comme un modèle de démocratie et de stabilité socio-politique, mais que cette stabilité est menacée, surtout en période électorale.

Aïda Mbaye Dieng, adjointe au maire de Saint-Louis, s’est félicitée de la tenue de ce forum dans sa ville, rappelant l’importance historique de Saint-Louis dans la politique sénégalaise. Elle a exprimé l’espoir que les jeunes participent massivement à l’élection présidentielle prévue le 24 mars et a souligné l’engagement de la ville à encadrer les jeunes pour éviter tout recours à la violence.

Thiamba Seck, représentant du président du Conseil départemental de Saint-Louis, ainsi que des acteurs politiques, ont également pris part à cette activité.

L’objectif ultime de ce forum est de renforcer la citoyenneté des participants afin de les préparer à contribuer de manière efficace au bon déroulement de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, dans un environnement pacifique.

Le Forum Civil Appelle les Candidats à la Présidentielle à Se Prononcer sur les Questions Minières et le Contenu Local

Le coordinateur du Forum civil, Birahim Seck, a appelé les candidats à l’élection présidentielle du 24 mars à se positionner sur deux points cruciaux : l’opérationnalisation des fonds miniers et le renforcement du contenu local dans leurs programmes.

Lors d’un atelier de journalistes portant sur le droit d’accès à l’information et la responsabilité dans le secteur extractif, Birahim Seck a souligné l’importance pour les candidats de s’engager concrètement sur ces questions. Selon lui, il est impératif que les collectivités locales bénéficient des retombées des fonds miniers, de même que les femmes qui y résident.

En outre, Birahim Seck a insisté sur la nécessité d’intégrer des propositions tangibles concernant le contenu local dans le secteur extractif et celui des hydrocarbures. Il a exprimé sa déception face aux programmes des candidats qui, selon lui, évoquent la question de manière vague, sans entrer dans les détails.

Le représentant de la société civile a appelé à une réelle prise en compte de ces enjeux dans les programmes électoraux, dépassant le simple slogan de transparence dans la gestion des ressources naturelles. Pour Birahim Seck, il est primordial que les candidats abordent ces questions de manière approfondie.

L’atelier a également été l’occasion pour Birahim Seck de revenir sur différents projets dans le secteur extractif, notamment dans le domaine pétrolier et gazier. Il a souligné l’importance de débattre de ces sujets afin d’améliorer l’accès à l’information et de promouvoir la responsabilité dans ce secteur crucial pour le développement du pays.